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30 juillet 2015 4 30 /07 /juillet /2015 19:10
DEFLATION-ECLATEMENT DE LA BULLE - CRISE ET HYPER-INFLATION !

~~http://www.24hgold.com/francais/actualite-or-argent-prenez-garde-la-deflation-est-en-train-de-gagner.aspx?article=7248953648H11690&redirect=false&contributor=Chris+Martenson.

Prenez garde, la déflation est en train de gagner

IMG Auteur Chris Martenson Publié le 29 juillet 2015 2099 mots - Temps de lecture : 5 - 8 minutes ( 3 votes, 4/5 ) , 3 commentaires Article Commentaires Commenter Notation Tous les Articles [titre article pour referencement]

La déflation est de retour à l’avant-scène, et elle finira par détruire la planification centrale et les manipulations de marché minutieuses de ces six dernières années. Des signaux provenant de la périphérie nous indiquent qu’une impulsion déflationniste destructrice a été libérée. L’effondrement du prix des marchandises confirme cette idée. Des groupes entiers d’entreprises impliquées sur le secteur minier et de l’énergie sont sur le point d’être détruits. Et les nations productrices de ressources comme le Canada, l’Australie et le Brésil feront bientôt face à de lourdes difficultés. Reste encore à voir si les banques centrales parviendront à maintenir leurs marchés des actions et obligations au cours de la prochaine étape du cycle. Il ne fait aucun doute qu’elles feront tout leur possible pour y parvenir. Elles n’hésiteront pas à utiliser tous les outils disponibles pour maintenir le statu quo aussi longtemps que possible.

Que la Banque de Chine intervienne sur le marché pour acheter 10% des parts des plus grosses corporations chinoises en quelques semaines, que la Banque du Japon devienne le propriétaire principal des ETF clés des marchés japonais, ou que la Banque nationale suisse achète 100 milliards de dollars d’actions globales, le même désespoir sera visible partout. Les prix des actions sont soutenus, bloqués et forcés à la hausse sans que personne ne se soucie des risques ou des répercussions que cela pourra avoir. Pourquoi les Hommes n’ont-ils jamais auparavant tenté d’imprimer leur chemin vers la prospérité ? C’est là tout le problème. Ils l’ont déjà fait. Et c’est une décision qui ne s’est toujours terminée que sur un désastre. L’Histoire nous montre que la loi inviolable de l’économie est la suivante : il n’existe rien de tel qu’un repas gratuit.

Malheureusement, nos législateurs font de leur mieux pour ignorer cette vérité. D’abord, la chute Comment la situation progressera-t-elle ? J’ai toujours été un adepte de la théorie Ka-Poom d’Eric Janzen, que j’ai précédemment expliqué ainsi : L’un des modèles futuristes que je préfère est la théorie Ka-Poom, développée par Erik Janzen, de chez iTulip, en 1999. Elle explique que la fin d’une bulle commence par un évènement déflationniste soudain (Ka), et se termine par une explosion inflationniste (Poom). C’est un double coup de poing. D’abord vers le bas, puis vers le haut. La déflation est expliquée par le fait que les bulles finissent toujours par éclater. Dès leur création, elles sont à la recherche d’une épingle. La logique qui explique la réaction inflationniste secondaire est que les banques centrales répondent toujours à la déflation par l’impression monétaire. Ironiquement, c’est une tentative désespérée d’enrayer les dommages causés par leurs efforts de création monétaire précédents. Elles ne tirent jamais de leçons de quoi que ce soit. C’est ce que nous observons aujourd’hui : un effondrement déflationniste suffisamment puissant pour forcer les banques centrales à ouvrir les valves monétaires. La prochaine fois, elles chercheront peut-être à engraisser l’économie en distribuant directement de l’argent aux gens et aux institutions non-bancaires.

Selon moi, l’effondrement déflationniste a déjà commencé. Nos marchés boursiers ne semblent pourtant pas encore avoir reçu le mémo. C’est donc ainsi que se passeront les choses : les prix baisseront (Ka), puis ils flamberont (Poom). Quelques années plus tard, lorsque tout sera terminé, un certain nombre de devises globales (yen, euro, bolivar, real, peso et peut-être même roupie) se retrouveront endommagées, ou auront complètement disparu de la circulation. Des rêves seront anéantis. Et ceux ne seront ni mentalement ni émotionnellement préparés auront de grosses difficultés à s’ajuster. Cette implosion devra se produire. Elle est la conséquence mathématique des graves erreurs commises par les banques centrales et les agences des gouvernements, qui ont confondu la faible volatilité et les gains de la phase vertueuse du cycle de création monétaire avec un succès véritable. Encouragées par leur bonne fortune, elles ont encore et encore redoublé d’efforts. Bien entendu, leurs exercices ont produit des résultats de moins en moins satisfaisants. Mais elles se sont contentées d’ignorer les graphiques tels que celui-ci-dessous, qui en dira long à tous ceux qui prendront le temps d’y réfléchir : (Source)

Selon ce graphique, entre 1947 et 1952, alors que la classe moyenne était en pleine expansion, chaque nouveau dollar de dette faisait gonfler le PIB de 4,61 dollars. Aujourd’hui, ce nombre est passé à 0,08 dollars. Nous pourrions aussi dire qu’il faut 12,50 dollars de nouvelle dette pour faire gonfler le PIB d’un dollar. C’est évidemment une tendance insoutenable. Et quelle a été la réponse des banques centrales ? Elles ont bien sûr encouragé un endettement accru. Nous avons besoin de plus de PIB, disent-elles. Et la génération de crédit est essentielle à ce processus. Qu’est-ce qu’un banquier aurait pu dire d’autre ? Notez que les banques centrales restent muettes lorsqu’il en vient à se pencher sur des sujets tels que le rôle de la dette dans le mal-investissement, sans parler de l’importance de l’énergie et de l’écologie fonctionnelle pour l’expérience humaine.

Les planificateurs centraux ont énormément de pouvoir en raison de leur accès à et de l’usage qu’elles font de la presse à imprimer. Mais leurs connaissances du monde réel sont horriblement immatures, sinon complètement fausses. De l’extérieur vers l’intérieur Les problèmes se développent généralement à l’extérieur pour se déplacer vers le centre. Les éléments les plus faibles de la périphérie souffrent les premiers, et les éléments les plus forts sont affectés les derniers. La Grèce est affectée avant l’Espagne, et l’Espagne avant la France. Les pauvres avant la classe moyenne, et la classe moyenne avant les riches. Nous pouvons voir que ce processus est aujourd’hui en cours de développement, et qu’il ne fait plus qu’accélérer

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