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11 juillet 2015 6 11 /07 /juillet /2015 19:06
TSIPRAS LE GAUCHISTE A CAPITULE SEULEMENT POUR EVITER LA FAILLLITE  ET  EMPRUNTER DAVANTAGE !

~~Les Grecs sont des roublards qui mentent, jouent au dur , se contredisent, ne plient que pour recevoir de l’argent et se voir réduire encore davantage leurs dettes, et qui n’appliquent jamais les réformes!

A quand des poursuites judiciaires contre Goldman Sachs qui a aidé à manipuler les comptes, avec de beaux honoraires, lors de l’audit de l’entrée de la Grèce dans l’euro!

Ce pays, depuis sa création, est en faillite perpétuelle!

La Grèce, c’est la France en pire!

Dominique Jamet dans sa chronique ci-dessous analyse juste, mais est naïf, trop franco-français, ébloui par la rouerie grecque, comme le lapin pris par les phares d'une voiture..

http://www.bvoltaire.fr/dominiquejamet/grece-retour-dulysse,189075?utm_source=La+Gazette+de+Boulevard+Voltaire&utm_campaign=be469c9cc0-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_71d6b02183-be469c9cc0-30425677&mc_cid=be469c9cc0&mc_eid=58ff097ba7

Grèce : le retour d’Ulysse

Plutôt que de monter à l’assaut de l’inexpugnable ligne Schaüble, Tsípras a choisi de la tourner. Dominique Jamet Journaliste et écrivain Il a présidé la Bibliothèque de France et a publié plus d'une vingtaine de romans et d'essais. Co-fondateur de Boulevard Voltaire, il en est le Directeur de la Publication LatifaLes loups sont entrés dans PalmyreZéro de croissance : c’est la rentrée des cancres 72 SHARESFacebookTwitter Alors, tout ça pour ça ? Ces discours enflammés, ces slogans, ces promesses, ces serments n’étaient donc que le prélude à une capitulation en rase campagne ? Ces postures héroïques n’étaient qu’une frime de catcheur ? À ceux qui le défiaient d’aller jusqu’au bout de ses menaces : « Sors de l’euro si t’es un homme ! », le jeune Premier ministre en manches de chemise répliquait en voyou qui connaît ses classiques : « Retenez-moi ou je fais un malheur ! », en comptant bien sur ses bons amis pour l’empêcher de commettre l’irréparable. À peine les électeurs avaient-ils donné de la voix, à peine obtenue et enregistrée la spectaculaire victoire du « non » au référendum, le vainqueur trahissait la cause du peuple et opérait sa reddition. Du jour au lendemain, que dis-je, d’un instant à l’autre, Aléxis Tsípras acceptait tout ce que 60 % des électeurs, usés, exaspérés, épuisés par les cinq années terribles qu’ils ont vécues, venaient de rejeter : la hausse de la TVA de 13 à 23 %, le recul de l’âge de la retraite de 62 à 67 ans, de nouvelles privatisations, bref de nouveaux tours de vis, de nouveaux sacrifices

… Alors, une fois de plus, gouverner c’est mentir, gouverner, c’est trahir ? Pas si simple… Ce que Tsípras vient de tenter et pourrait bien réussir à la surprise générale, c’est un coup à la Bismarck ou à la de Gaulle, un coup de maître des échecs ou du poker, un coup d’homme d’État qui ne voyait dans le référendum qu’une étape obligée avant le coup suivant. Désormais assez fort politiquement et moralement pour faire voter par le Parlement grec – la Voulí – ce que son prédécesseur Antónis Samarás n’avait plus la capacité de faire passer, le leader de SYRIZA l’est aussi pour s’imposer aux dirigeants de l’Union européenne comme l’homme fort d’un pays affaibli par ses prédécesseurs. De nouveau, la balle est dans le camp des eurocrates. Car les propositions « sérieuses et crédibles » que leur soumet Aléxis Tsípras sont constituées de deux volets indissociables. Les concessions majeures, largement conformes aux exigences des Shylock de Bruxelles, de Francfort et de Berlin, que contient la note grecque ne sont mises en avant et ne sont acceptables par Athènes qu’assorties de deux contreparties substantielles : un nouveau prêt à la Grèce et l’ouverture de négociations sur le réaménagement d’une dette que le FMI lui-même, peu suspect de laxisme et de populisme, vient de juger insupportable. Ce que demande désormais Athènes, c’est un soutien qui lui permette d’échapper au harcèlement quotidien des huissiers et de franchir le cap des trois ans à venir

. Dès lors que la Grèce se montre raisonnable, on comprendrait mal que ses créanciers, si du moins ils tiennent autant à la pérennité de la construction européenne qu’au recouvrement de leurs prêts, ne se montrent pas eux-mêmes un peu plus compréhensifs et n’aient pas le moindre geste en faveur de ce débiteur de bonne volonté. C’est à eux que revient maintenant la charge de la preuve. L’inflexion sensible de la politique grecque lui garantit des soutiens que son intransigeance lui avait fait perdre. Plutôt que de monter à l’assaut de l’inexpugnable ligne Schaüble, Tsípras a choisi de la tourner. Le bouillant Achille – Yánis Varoufákis – renvoyé sans égards sous sa tente, c’est à un interlocuteur plus malin qu’a maintenant affaire la troupe des Cyclopes. S’ils ne tenaient pas compte des propositions de l’astucieux Ulysse et qu’ils allaient jusqu’à la séparation, celle-ci se ferait désormais à leurs torts.

Dominique Jamet

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