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10 juillet 2015 5 10 /07 /juillet /2015 15:08
TSIPRAS SEMBLE AVOIR CEDE ! VICTOIRE DU REALISME ET DE L'ALLEMAGNE SUR HOLLANDE? LES SOCIALISTES ET LES GAUCHISTES !

~~Tsipras semble avoir cédé, conseillé par les sbires envoyés à Bruxelles du ” faux-cul “Hollande qui a pris peur car l’Allemagne avait sorti son révolver !

L’Allemagne, gardienne de l’euro, réaliste et sérieuse ne rigolait pas et ça sentait la poudre, ça sent encore la poudre, seul moyen de faire céder les gauchistes ,les Mélenchon, les Hollande, les MLP/Philippot, les menteurs, les laxistes ,les démagogues, les rêveurs les illusionnistes !

Si le compte n’y est pas malgré les apparences de l’annonce médiatique grecque signée Hollande pour mieux nous enfumer, plus d’assistance financière qui a suffisamment duré et les Grecs dehors!

http://www.bvoltaire.fr/dominiquejamet/vers-le-grivorce,187362?utm_source=La+Gazette+de+Boulevard+Voltaire&utm_campaign=1aa80afb75-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_71d6b02183-1aa80afb75-30425677&mc_cid=1aa80afb75&mc_eid=58ff097ba7

Vers le Grivorce…

La balle que le Premier ministre grec avait cru mettre dans le camp adverse lui a été renvoyée avec une force accrue et, par une perversité raffinée, c’est à lui que l’on impose de se faire le défenseur de la politique qu’il avait combattue et fait rejeter par son peuple. Dominique Jamet Journaliste et écrivain Il a présidé la Bibliothèque de France et a publié plus d'une vingtaine de romans et d'essais. Co-fondateur de Boulevard Voltaire, il en est le Directeur de la Publication Avec son référendum gagnant, Aléxis Tsípras, dimanche dernier, avait cru frapper un grand coup, qui le mettait en position de force face à ses dix-huit créanciers. La suite nous a montré qu’il n’en était rien. Plus sensibles à la pression de leurs opinions qu’aux souffrances de son peuple et faisant prévaloir les arguments comptables sur les considérations humaines, les tontons flingueurs et les taties tueuses de la Grande Allemagne et des vertueux pays du Nord ont envoyé les pâtres grecs se faire voir aux guichets des banques. Les Grecs en ont assez de payer pour leurs fautes passées ? Eh bien, les Européens en ont encore plus assez de payer pour les Grecs ! Yánis a vu qui c’était, Wolfgang. Ce n’était pas un petit PIB, un tout petit pays B qui allait le prendre de haut avec Herr Schaüble. S’ils n’ont plus d’euros, qu’ils jouent avec leurs drachmes ! Qui fait chanter qui ?

La balle que le Premier ministre grec avait cru mettre dans le camp adverse lui a été renvoyée avec une force accrue et, par une perversité raffinée, c’est à lui que l’on impose de se faire le défenseur de la politique qu’il avait combattue et fait rejeter par son peuple. Le scénario du Grivorce, autrement dit du divorce entre la Grèce et l’Union européenne rédigé dans les studios de Bruxelles, a été approuvé par la maison de production Groß Europa. Athènes a jusqu’à dimanche pour choisir entre les deux versions, celle avec « happy end » et l’autre.

Première hypothèse : quitte à se désavouer, à se discréditer, à se déshonorer, Tsípras plaide avec succès pour le « compromis honorable ». La Grèce troque sa liberté et sa dignité contre la reprise de l’aide financière. Elle se soumet, elle rentre dans le rang, on rebranche les perfusions sans lesquelles elle est vouée à une mort rapide par asphyxie et elle rembourse pendant encore une cinquantaine d’années, au prix fort, ses généreux prêteurs.

Deuxième hypothèse : aucune solution satisfaisante n’est trouvée à la crise, soit qu’Aléxis Tsípras refuse de défendre les accords qu’on prétend lui imposer, ou que la Voulí les rejette ou encore qu’un seul des pays créanciers refuse de ratifier des accords jugés trop avantageux pour le pays débiteur. Dans ce cas, la Grèce est mise en faillite et les vingt-huit membres de l’Union européenne sont invités à constater que le non-respect par la Grèce des règles de la zone euro l’exclut ipso facto de l’Union. Le scénario noir, celui du Grivorce, apparaît désormais de loin le plus probable. Les eurocrates, pas chiens, ont d’ores et déjà pensé à tout, même au pire. Dans la perspective de l’épouvantable crise humanitaire annoncée, les organisations non gouvernementales européennes pourvoiront à la distribution massive de soupes populaires. Quant au gouvernement grec, il est prévu de lui laisser la garde des enfants du Pirée.

Dominique Jamet

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