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17 août 2015 1 17 /08 /août /2015 18:38
DRAME DES ELEVEURS DE PORCS = CONCURRENCE DELOYAL = DESINDUSTRIALISATION ET CHOMAGE !

~~ http://www.bvoltaire.fr/jacquesmartinez/letat-doigts-de-pied-de-porc-eventail,199980?utm_source=La+Gazette+de+Boulevard+Voltaire&utm_campaign=b112d89cbd-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_71d6b02183-b112d89cbd-30425677&mc_cid=b112d89cbd&mc_eid=58ff097ba7

L’État, doigts de pied (de porc) en éventail

Alors que trop d’éleveurs sont au bord du désespoir, ne sachant quoi faire de leurs bêtes dont la valeur diminue chaque jour, que font ces ministres et ces hauts fonctionnaires nantis ayant la certitude d’un confortable salaire en fin de mois, même en août ? Jacques Martinez Journaliste Ancien chef d’édition à RTL (1967-2001) Est-on déséquilibré parce qu’on crie « Allah Akbar » ?83 ans et victime de la loi DALOAurélie Châtelain serait déclarée « héroïne » aux… États-Unis ! 40 SHARESFacebookTwitter Obliger un producteur à vendre en dessous du prix de revient, c’est – serait-ce possible ? – déclarer un salarié payé en dessous du SMIC ! Côté État, c’est le triplé gagnant – mois d’août, le 15 et un week-end – pour mettre les doigts de pieds (de porc) en éventail… Comment peut-on imposer un prix d’achat inférieur au prix de revient ? Les grandes surfaces se vantent de vendre à « prix coûtant », donc sans bénéfice mais sans perte : les frais y sont inclus, des salaires jusqu’au papier hygiénique pour les toilettes ! Et l’éleveur ruiné serait, lui, contraint d’en revenir au papier journal ! Cela à cause de l’État mais aussi de la Cooperl (2.700 éleveurs, 4.800 salariés avec pour idée fondatrice en 1966 : « permettre à nos éleveurs et à nos salariés de vivre de leur travail » ; chiffre d’affaires 2013 : 2,1 milliards d’euros !) et Bigard-Socopa (la Socopa qui, en 2011, a pataugé dans un haché de bœuf faussement… halal !).

Alors que trop d’éleveurs sont au bord du désespoir, ne sachant quoi faire de leurs bêtes dont la valeur diminue chaque jour, que font ces ministres et ces hauts fonctionnaires nantis ayant la certitude d’un confortable salaire en fin de mois, même en août ? Depuis la confirmation, la semaine dernière (lundi 10 août), du refus sur le prix au kg des deux gros clients, se sont-ils réunis en urgence ? Au moins vendredi ? Ou samedi ? Vous n’y pensez pas ! Ce sont de parfaits laïcs respectueux de la loi de séparation des Églises et de l’État : ils n’allaient pas discuter « cochon » un vendredi, jour de prière pour les musulmans, ni le samedi 15 août, célébrant la Vierge Marie, ni le dimanche, jour du Seigneur pour les catholiques… Ils ont donc fait au plus tôt : réunion en urgence… lundi 17 août ! En attendant, de malheureux (dans tous les sens du mot : « personne que l’on méprise » ou encore « qui a fait un mauvais choix, n’a pas réussi ») éleveurs se retrouvent seuls et désespérés à ressasser leur rancœur contre ces clients essentiels, le dumping social des Allemands et des Espagnols, et l’État français qui traîne et refuse toute atténuation des lois sociales. Lire aussi : La grogne du groin Si ce bras de fer ne tourne pas dès ce lundi en faveur des éleveurs, nous serons nombreux à détourner nos yeux des rayons où apparaîtront des produits de marque telle que – exemple au hasard – Bigard… Certes, comme la Cooperl, Bigard préférerait que l’État aménage les lois sociales plutôt que d’imposer « à la soviet » un prix, mais ceci ne peut se faire en 24 heures… « Hachés malins : petit prix, maxi plaisir », se félicite ce « malin » de Bigard pour qui les « petits prix » accordés aux éleveurs, c’est un « maxi plaisir »… Comme dirait Bigard (l’autre), « Ça, c’est ballot… » Ou encore Louis Jouvet : « J’ai dit Bigard, Bigard ? Comme c’est étrange… » C’était le « bizarre, bizarre » de Prévert dans Drôle de drame de Carnet. Là, le drame carné de pourceaux sans vert pré n’est pas drôle du tout…

Jacques Martinez

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