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9 avril 2016 6 09 /04 /avril /2016 15:14
MACRON= LE MAIRE = JUPPE = UN CENTRISTE UMPS ARRIVISTE DE PLUS SANS ODEUR NI SAVEUR !

~~ http://www.bvoltaire.fr/christianvanneste/macron-sans-odeur-ni-saveur,249780?utm_source=La+Gazette+de+Boulevard+Voltaire&utm_campaign=474e7c6067-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_71d6b02183-474e7c6067-30425677&mc_cid=474e7c6067&mc_eid=58ff097ba7

Macron : sans odeur ni saveur

Aujourd'hui Le jour même où le peuple néerlandais vote non à l’Europe sans frontière, Emmanuel Macron lance un mouvement appelé En Marche. Christian Vanneste Homme politique Ancien député UMP, Président du Rassemblement pour la France, Président de La Droite Libre 353 SHARESFacebookTwitter Le jour même où le peuple néerlandais vote non à l’Europe sans frontière, sans limite et sans nation, Emmanuel Macron lance un mouvement appelé En marche. Les initiales qui sont aussi celles de l’intéressé fleurent bon le narcissisme qui règne dans le microcosme politico-médiatique. Il fait une bonne photo de une, avec un style proche de celui de Le Maire, jeune et lisse, sobrement décontracté, au centre : un produit « bio » de la politique éloigné de tout extrémisme, ni à gauche ni à droite, un bon candidat de consommation courante et sans danger, sans odeur ni saveur, vide pour une société ouverte, à moins que ce ne soit le contraire.

La société ouverte, quel beau thème ! Chez Bergson, chez Popper encore, elle était le contraire des nationalismes qui avaient conduit à l’hécatombe, aux totalitarismes qui avaient écrasé les personnes. Chez Hayek, elle représentait l’état social assagi, vidé de ses rêves constructivistes, et réunissant des citoyens rationnels autour d’une loi issue de la sagesse du temps, la société commerçante plutôt que militaire. Chez Soros, dont la fondation se réfère à ce concept, elle représente la fin des États-nations, c’est-à-dire des peuples, la mort des démocraties au profit de la loi planétaire du marché dont une oligarchie seule peut saisir les mécanismes. Jacques Attali frétille d’enthousiasme à l’idée des risques d’une société ouverte. Il est vrai que quand on a toujours vécu dans l’ombre des pouvoirs, le mondialisme ne fait pas peur. Il ne peut inquiéter que ceux qui en sont éloignés, non seulement plus faibles, mais maintenant suspects de ne pas vouloir l’ouverture, le vivre ensemble proclamé par ceux qui vivent entre soi de Paris à New York et ailleurs.

On comprend pourquoi ses partisans usent du mot populisme pour disqualifier leurs adversaires. On comprend aussi pourquoi les peuples se rebiffent. La société ouverte leur annonçait l’avènement d’une démocratie libérale délivrée de l’autoritarisme, la victoire d’Athènes sur Sparte, et voilà que, par un renversement progressif, c’est elle maintenant qui les prive de la liberté de choisir leur destin, d’avoir leur mot à dire.

On en arrive au point où le libéralisme et la démocratie qui faisaient chemin ensemble se séparent et s’affrontent.

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