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30 janvier 2017 1 30 /01 /janvier /2017 15:39

http://www.bvoltaire.fr/andrearchimbaud/washington-21-27-janvier-vie-succede-a-mort,310342?mc_cid=bbbf46787f&mc_eid=58ff097ba7

 

Washington, 21 et 27 janvier : quand la vie succède à la mort

AUJOURD'HUI

 

La Marche de la vie du 27 janvier synthétisa la force d’un destin nouveau.

 

André Archimbaud

Consultant stratégique

 

 

Le quotidien canadien Toronto Sun titrait, au sujet de la 44e Marche américaine pour la vie, que « l’amour était dans l’air » (Joe Warmington, 27 janvier 2016). Le journal notait que de nombreux Canadiens s’étaient rendus à Washington pour participer à l’événement, précisant :

« Absence de Madonna. Aucune insulte, aucune vulgarité, aucune menace de faire sauter la Maison-Blanche. Mais personne n’a semblé regretter cette noirceur, ce langage de mort. Cette journée de Washington DC concernait la vie. C’était une Marche pour la vie… »

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Une Canadienne de 25 ans précisait par téléphone au journaliste, tandis que parlait le vice-président des États-Unis :

« Je suis sûre qu’il y a au moins un million de personnes… C’est bouleversant… Je pense que seul un quart des personnes qui voulaient entrer ont pu franchir à temps tous les contrôles de sécurité. »

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Et le Toronto Star de préciser : « Contrairement à la Marche des femmes de samedi dernier, il ne s’agissait pas de protestation mais de célébration ! »

Et célébration il y eut, contrairement à la promotion des stars et lobbies de l’autre marche. La Marche des femmes du 21 janvier avait servi de marchepied à un aréopage de “celebrities” en promotion commerciale : Michael Moore, Madonna, Gloria Steinem, Scarlett Johansson, Cher et la surprenante Ashley Judd dans le rôle de Sophie Scholl persécutée par les nazis. La cause des femmes fut, comme à l’habitude, dévalisée par le business pro-avortement, nourricier de milliers de fonctionnaires ou consultants, mais le gagnant de l’opération fut surtout le CAIR (Council on American-Islamic Relations), avec une intervention remarquée, très intelligente, de la Californienne Zahra Billoo, usurpant le rôle de Martin Luther King et promulguant son intention de « faire de la vie de Donald Trump un cauchemar ». Bien joué…

Lui succédant, la Marche de la vie du 27 janvier synthétisa la force d’un destin nouveau, incarné pour la première fois depuis 44 ans par le soutien franc et massif de la représentation politique. De nombreux parlementaires et gouverneurs vinrent soutenir cette marche où la forte participation des jeunes fut surprenante, mais ce furent Mike Pence, le vice-président de Donald Trump, puis Kellyanne Conway, la conseillère et ancienne directrice de campagne du président, qui mobilisèrent les foules (« La vie gagne à nouveau en Amérique », « C’est un nouveau jour, une nouvelle aube pour la vie »). Pence résuma les attitudes : « Que ce mouvement soit reconnu comme celui de l’amour et non de la colère. Comme celui de la compassion, et non de la confrontation! »

Donald Trump envoya ses encouragements et son soutien à l’opération, en paroles… et en acte, supprimant le financement à l’étranger de l’avortement par les contribuables, en attendant une réforme sur le financement de l’organisme Planned Parenthood.

Le président a, bien entendu, transplanté l’événement sur les médias sociaux, étrillant la presse (avant et après) pour son manque de couverture de la marche, laissant en outre à son directeur de communication Sean Spicer, le soin de faire l’analyse sémantique des messages véhiculés par la Sorosphère officielle, qui présentaient le mouvement comme « manifestation » ou « protestation » contre des droits juridiques acquis et, pour tout dire, un acte de haine, voire de sédition. Raté…


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