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8 février 2017 3 08 /02 /février /2017 17:25

http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2017/02/08/enseignement-le-predicat-ce-sera-le-desastre-de-la-lecture-g-5908289.html

 

Enseignement : Le « prédicat » ?

 

Ce sera le désastre de la « lecture

 

globale » appliqué à la grammaire

  

 

« Il faut en finir avec ce carnaval. », disait Maurras, en parlant de l'Ecole.

Oui, il faut en finir avec les niaiseries, absurdités et ravages des pédagogistes à la Meirieu, qui fabriquent à la chaîne des petits français « dys » en tout : on a commencé par la dyslexie, maintenant on ne compte plus les enfants (puis, évidemment, les adultes...) atteint de dysorthographie, dyscalculie, dyspraxie, dysphasie et autre dysgraphie. 

Et tout cela pourquoi ? Parce que, en maternelle, au lieu de s'en tenir aux saines méthodes qui avaient très largement fait leurs preuves, les pédagogistes ont inventé des trucs abracadabrantesques, bien à eux, qui ont fait et font encore, et feront, des milliers, des dizaines de milliers de victimes. A vie...

Or, non seulement, ces assassins de l'intelligence et des jeunes cerveaux n'en démordent pas, mais, pire, ils étendent leurs cingleries à d'autres domaines. Par exemple, les voilà maintenant qui s'en prennent au Complément d'objet direct, qu'ils remplacent par « le prédicat » !

Confusion assurée pour les jeunes esprits, car, pour bien manier la notion de « prédicat » (le mot remonte à Aristote !), un enfant doit d'abord « être au clair » avec la construction et la compréhension d'une phrase correctement construite. Or, si l'on veut bien commencer les choses, c'est par le commencement qu'il faut... commencer ! : une phrase, c'est un sujet, un verbe et un complément. Sans oublier, bien sûr, l'indispensable point, qui marque comme la respiration de la pensée. Ces compléments, dit Jeanne Larghero (professeur de philosophie), nous apprennent « qui fait quoi, où, comment et à quelle heure. » Etudier la grammaire nous enseigne donc à bien construire nos phrases et nos propos, qui exprimeront ainsi notre pensée de la façon la plus fidèle possible.  

Quand l'enfant aura bien assimilé tout cela, et si l'on y tient absolument (mais est-ce bien nécessaire ? N'y a-t-il pas d'autres priorités ?) on pourra alourdir son programme, déjà chargé, avec « le prédicat » et autres subtilités qu'on ne peut manier que lorsqu'on a d'abord acquis les bases fondamentales de l'expression.

Aujourd'hui, avec nos pédagogistes destructeurs, on veut à tout prix faire du Secondaire dans le Primaire et du Supérieur dans le Secondaire ; ce qui aboutira, immanquablement, à devoir faire faire du Primaire... dans le Supérieur ! 

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