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21 novembre 2017 2 21 /11 /novembre /2017 00:27

http://www.bvoltaire.com/migrants-squattent-autolib-a-paris-start-up-nation-panne-durable/?mc_cid=793fc158a6&mc_eid=58ff097ba7

 

 

 

 

D’après Challenges, en 2017, le déficit cumulé s’élève à 179 millions d’euros. Mais l’homme d’affaires avait plafonné le déficit à sa charge à 60 millions d’euros durant la période de délégation de service public. Pas fou, M. Bolloré. Et en tout cas bien moins que les élus parisiens et franciliens qui se sont lancés dans cette aventure et qui, paraît-il, sont aujourd’hui furieux. Mais après tout, à défaut d’être de prudents gestionnaires, faire éponger des déficits par des contribuables qui n’auront jamais emprunté d’Autolib’ de leur vie, ils savent faire, non ?

Morale de la fable du Migrant et de l’Autolib’ ? Ceux qui nous répètent à l’envi, à gauche, au centre et à droite, que la nouvelle économie est LA solution, en jetant un voile pudique sur nos problèmes migratoires et sociaux, et qui traitent ceux qui osent les soulever d’arriérés ou de provinciaux sont tout simplement des menteurs et des inconséquents.

Les déboires d’Autolib’ viennent leur apporter la démonstration cinglante que même à Paris, pourtant vitrine de la nouvelle économie de la mobilité verte et « start-upée », les migrants et les toxicos viennent gripper la belle machine, qu’une entreprise et une économie ne peuvent être rentables dans une nation et une société qui se désagrègent. Exemple emblématique parmi tant d’autres, et qui ne sera malheureusement pas le dernier.

Dans « start-up nation », notre Président a oublié qu’il y avait le mot « nation », et que c’était par lui qu’il aurait fallu commencer, s’il voulait vraiment que son « business model » tienne la route et ne se fracasse pas, comme ceux de Mme Hidalgo et de M. Bolloré, sur la réalité migratoire. Il a préféré le plus facile, le plus immédiat, ce qu’il connaît aussi le mieux. Pour la nation, les Français devront encore attendre. À moins que les problèmes d’immigration et d’insécurité ne viennent encore davantage plomber les comptes de cette nation, comme ceux d’Autolib’. Et là, il ne s’agit plus d’un hypothétique seuil de rentabilité, mais bien d’un seuil de tolérance qui se rapproche. Plus vite qu’une Autolib’.

 

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