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9 février 2012 4 09 /02 /février /2012 13:42

                        l’Allemagne  va réaliser  les projet gaulliens de  l’Europe  puissance!

 

 

 

La France est à l’origine de l’idée européenne, mais depuis le départ du Général de Gaulle, elle  n’est plus sérieuse,  a perdu de sa puissance économique  et se trouve dans l’incapacité de faire avancer l’Europe puissance! C’est donc  L’Allemagne  qui  prendre le relais et met le projet à exécution car elle  a compris , à la lumière de la crise de l’euro, que ses intérêts,  sa  prospérité, son avenir  ne peuvent s’envisager en dehors de l’Europe.! Angela Merkel, le francophile Wolfgang Schaüble  et  Joschka Fischer ont parfaitement compris, tout en ne voulant pas faire à juste titre de l’Allemagne une vache à lait pour renflouer es cigales irresponsables, que face à la crise, il fallait plus d’Europe ! Autrement dit, d’un mal ,en faire un bien pour sauvegarder l’avenir  européen  et garder une place honorable dans le monde multipolaire des nouveaux géants du XXIème sièclee

François Mitterrand disait que pour combattre le chômage, on avait tout essayé ! Or il y a une  seule chose  que l’UMPS n’a pourtant pas  essayé depuis 30 ans :  se débarrasser une fois pour toutes de l’  esprit  laxiste socialiste droit de l’hommiste «  bo-bo »  gauche caviar qui a été inoculé aux Français en mai 68 , mis en place par François Mitterrand et Jacques Chirac avec les résultats catastrophiques  que nous voyons aujourd’hui.

Pendant trente ans, l’UMPS a distribué de l’argent emprunté  afin de satisfaire de nouveaux droits sans fin dont ceux d’une population immigrée  (cout 70 milliards d’euros par an)pour lesquels on n’a jamais demandé  leur avis aux Français ! Alors que nous avons 2 millions de fonctionnaires en trop par rapport à l’Allemagne(coût 120 milliards d’euros par an), personne, pas même Marine Le Pen a le courage d’aborder ce sujet tabou ! La crise actuelle est celle de l’Etat Providence pour laquelle il nous faut un De Gaulle ou un Churchill  alors que nous avons qu’un faux-dur , Nicolas Sarkozy ,avec ses propos lénifiants pour amuser la galerie, mais  qui ne combat en rien les vrais problèmes  de l’immigration  folle et des dépenses publiques irresponsables de l’Etat Providence bureaucratique et  hypertrophié ! Même la retraite à 62 ans est une demi-mesure politicienne; le problème de la retraite et des régimes spéciaux  n’est en rien règlé  et d’ici 5ans au plus tard, tout est à reprendre !

 

 Gerhard Schroeder  a introduit  les courageuses  lois Hartz IV en Allemagne car outre-Rhin la retraite à 60 ans sonne comme une hérésie et les 35  heures sont considérées comme un suicide économique. Dans une interview à la télévision al-Jezira ,Jin Liqun, Président du fonds  souverain  chinois CIC, n’a pas non plus mâché ses mots à l’égard de l’Europe « Les troubles qui se sont produits dans les pays européens résultent uniquement de problèmes accumulés  par une société en fin de course, vivant d’acquis sociaux .Je pense que les lois sociales sont obsolètes .Elles  conduisent à la paresse, à l’indolence, plutôt qu’à travailler dur. Pourquoi est-ce que les habitants de certains pays de l’eurozone devraient travailler jusqu’à 65 ans ou plus alors que dans d’autres pays, ils prennent aisément leur  retraite à 55ans et se prélassent sur la plage ? »

 

De quoi souffre l’Italie ?Des mêmes maux que la France !Mario Monti estime que redonner confiance aux marchés implique l’adoption de réformes douloureuses que l’Italie esquive depuis des années , la réformed’un Code du travail désuet,la remise à plat du dossier des retraites,l’instauration de nouvelles règles en faveur de la mobilité sociale, la libéralisation des corps de métier et surtout, on pense aux 2 millions de fonctionnaires français  en trop, l ’allégement du  poids énorme de l’appreil d’Etat italien qui ponctionne trop lourdement le budget.  Economiste technocrate politiquement correct de Bruxelles, le bon gestionnaire Mario Monti oublie simplement  le coût de l’immigration ..

 

De la même façon ,sans rien dire, très intelligemment, presqu’hypocritement, tout en le mettant à l’éxécution, c’est l’Allemagne qui nous montre le chemin de « La Nouvelle Europe Paris-Berlin-Moscou », de l’Europe européenne, de la  Grande Europe continentale de Brest à Vladivostok .Le général de Gaulle en a eu l’intuition et l’idée géniale dès 1949, mais ses successeurs français, victimes des pressions du protectorat américain de l’OTAN ,de la folle idéologie  droit de l’hommiste  du politiquement correct et  des  André Glucksmann , tout aussi irréaliste que suicidaire, n’ont pas du tout , la parenthèse politique  exceptée  de l’invasion de l’Irak , cherché à se rapprocher économiquement  de la Russie. Avec plusieurs années de retard sur l’Allemagne,  l’Etat français, suite à la vente des Mistral, tout comme les grandes entreprises commencent tout juste à  s’intéresser vraiment à la Russie et à mettre les bouchées doubles .Bref, Berlin-Moscou est en place depuis longtemps et là encore Gerhard Schroeder ,avec le  gazoduc  North Stream, tout comme pour Hartz IV, aura fait preuve de vision salutaire à long terme pour l’Allemagne. Le gazoduc sous marin  de la Baltique  devrait assurer à terme la moitié de la consommation allemande de gaz.

Historiquement la Prusse et la Russie ont souvent fait bon ménage et la Grande Catherine était allemande. Les Allemands sont situés entre les peuples de l’Ouest  européen et les Slaves. Le rapprochement avec la France, c’est la petite Europe avec  la solution franque. Le rapprochement avec la Russie, c’est l’accès aux grands espaces russes et la grande Europe continentale ! Nietzsche affirmait déjà  qu’une synthèse européo-slave était la seule possibilité d’échapper à un effacement total de l’Europe.

 

L’Allemagne éternelle est européenne, continentale et non pas atlantiste.. L’Allemagne n’est plus « la fille ainée de l’OTAN » car en février 2003, l’hebdomadaire Der Spiegel pouvait titrer en couverture : « Révolte contre l’Amérique-David Schröder contre Goliath Bush ». Depuis cette date, selon Günther Grass, elle n’est plus un « protectorat américain ».25% seulement des Allemands continuent à « aimer les Etats-Unis ».

Avec le temps, les Allemands deviennent donc de moins en moins dupes et se demandent à juste titre pourquoi ils devraient remercier les Etats-Unis d’avoir concouru à leur défaite ; tout au plus, peuvent-ils les remercier pour n’être pas devenus communistes, ce qui est par contre parfaitement exact et indubitable.Selon Godard « l’Allemagne a été le pays le plus proche des Etats-Unis. C’était leur concurrent dans beaucoup d’industries. Il fallait qu’ils la réduisent à leur merci ».

 

L’évènement capital de la période actuelle, c’est la prise d’autonomie de l’Allemagne, premier exportateur au monde, son retour sur la scène internationale. L’Allemagne n’a plus la volonté de faire survivre l’idéal impérial romain et ne fait plus peur à ses voisins ; elle n’a  donc plus de raisons d’avoir peur d’elle-même. Elle est une grande nation démocratique, pacifique et soucieuse de maintenir sa prospérité au  cœur du continent européen que, dans la première moitié du XXe siècle, elle a mis par deux fois à feu et à sang au nom de l’idée, aujourd’hui heureusement oubliée, d’empire allemand.

Les milieux dirigeants cherchent avec, dans les  faits, plus de détermination que la France, une réponse européenne au formidable déséquilibre qui marque les  relations avec les Etats-Unis. L’Alliance atlantique, même si elle demeure une pierre angulaire, n’est plus «  une vache sacrée »  comme  avait pu le rappeler  Rudolf Scharping, ancien  ministre de la Défense.  La fin du tabou transatlantique est l’évènement majeur de la politique allemande depuis la fin de la Seconde guerre mondiale. Les Etats-Unis découvrent avec stupeur que, désormais réunifiée et le danger soviétique disparu, l’Allemagne n’a plus besoin de leur protection nucléaire et dispose enfin des moyens de mener une politique plus indépendante  à leur égard.

 

L’Europe centrale, l’ « hinterland » de l’Allemagne absorbe aujourd’hui 9,4% des ventes allemandes à l’étranger, soit davantage que les Etats-Unis (8,7%). Le commerce de l’Allemagne se détourne, en part relative, de plus en plus des Etats-Unis. Lors d’une réunion d’un  traditionnel « dialogue de Saint Petersbourg » coprésidé par Lothar de Maizière, dernier chef de gouvernement de l’ex RDA et Mikhaïl Gorbatchev, certains participants ont évoqué une  stratégie de « rapprochement par interpénétration »  entre l’UE et la Russie, mais qui concernait l’Allemagne et la Russie  au premier chef. L’Allemagne est de loin  le premier partenaire commercial  de la Russie (14% des exportations et 7.8% des importations), le premier investisseur étranger (plus de 10 milliards de dollars) et fut le premier créancier, détenant jusqu’à 20 milliards de dollars de la dette extérieure, soit la moitié très exactement, jusqu’à son remboursement intégral dans le cadre du Club de Paris.

 

Dans son essai  « Après l’Empire », Emmanuel Todd montre qu’il existe bien un « conflit de civilisation » entre l’Europe, mais plus particulièrement entre l’Allemagne, et les Etats-Unis. « En Europe, le comportement nouveau de l’Allemagne, puissance économique dominante, est le phénomène important. La révolution libérale américaine menace beaucoup plus la cohésion sociale allemande que le modèle républicain français, plus libéral dans ses habitudes, combinant individualisme et sécurisation par l’Etat. Si l’on pense en termes de « valeurs sociales », le conflit entre la France et les Etats-Unis est un demi-conflit ; l’opposition entre les conceptions américaine et allemande est en revanche absolue…Les Français, empêtrés dans le souvenir du général de Gaulle, se croyaient jusqu’à très récemment seuls capables d’indépendance. Ils ont du mal à imaginer une Allemagne se rebellant, au nom de ses propres valeurs. Mais l’émancipation de l’Europe, si elle se fait, devra autant au mouvement de l’Allemagne qu’à celui de la France » (78). La majorité des Allemands attend de ses hommes politiques qu’ils inventent un « nouveau modèle rhénan » adapté à l’époque ; ce dernier ne reposerait pas sur la « domination de l’argent »

 

« Nous voulons être des Européens d’Allemagne et des Allemands d’Europe » disait Thomas Mann. Lorsque la chancelière Angela Merkel ,en pleine crise de l’euro, déclare  très intelligemment: »Il est temps de réaliser des progrès vers une Europe nouvelle. Une communauté qui dit, quoi qu’il se passe dans le reste du monde,qu’elle ne pourra plus changer ses règles fondamentales ne peut tout bonnement  pas survivre (..) Parce que le monde change considérablement, nous devons être prêts à répondre aux défis.Cela signifiera davantage d’Europe,et non pas le contraire »,la chancelière ne fait que mettre à éxécution les paroles prophétiques et géniales du Général de Gaulle , le 29 Mars 1949 lors de sa conférence de presse au Palais d’Orsay « Moi je dis qu’il faut faire l’Europe avec pour base un accord entre Français et Allemands. Une fois l’Europe faite sur ces bases, alors on pourra essayer, une bonne fois pour toutes, de faire l’Europe toute entière avec la Russie aussi,  dut elle changer de régime. Voilà le programme de vrais Européens. Voilà le mien »

 

                        

 

 

 

                                                                  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                        

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