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17 septembre 2019 2 17 /09 /septembre /2019 00:16

Immigration : Macron appelle à "regarder le sujet en face"

Immigration : Macron appelle à "regarder le sujet en face"
Emmanuel Macron lors d'un discours à l'Élysée, le 27 août 2019.

Orange avec AFP-Services, publié le lundi 16 septembre 2019 à 21h12

Devant les parlementaires LREM et les membres de sa majorités, Emmanuel Macron a appelé à ne pas se comporter comme "un parti bourgeois" face à la question de l'immigration, pointant le RN comme son seul réel opposant.

"Il y a deux projets : celui du repli, tout faire peur ou bâtir une solution ouverte mais pas naïve". En s'adressant à sa majorité, lundi 16 septembre, Emmanuel Macron est revenu plus en détail sur la question de l'immigration. 

Pour le président de la République, il faut regarder le sujet de l'immigration "en face" et ne pas être "un parti bourgeois" car ce sont les classes populaires "qui vivent avec" et ont migré vers l'extrême droite.

"C'est un sujet en soi qu'il faut prendre avec maturité et calme.

La France a toujours été une terre d'immigration", a affirmé, selon des participants, le président devant quelque 200 parlementaires et membres de sa majorité, quinze jours avant le débat parlementaire sur l'immigration prévu les 30 septembre et 2 octobre.

"La gauche n'a pas voulu regarder ce sujet en face"

"Nous n'avons pas le droit de ne pas regarder ce sujet en face". "La question est de savoir si nous voulons être un parti bourgeois ou pas. Les bourgeois n'ont pas de problème avec cela: ils ne la croisent pas. Les classes populaires vivent avec", a-t-il souligné.

"La gauche n'a pas voulu regarder ce problème pendant des décennies. Les classes populaires ont donc migré vers l'extrême droite. On est comme les trois petits singes: on ne veut pas regarder", a-t-il encore ajouté

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16 septembre 2019 1 16 /09 /septembre /2019 13:18
 

Matteo Salvini, écarté du gouvernement italien à l’occasion d’un spectaculaire changement de coalition, a annoncé que la Ligue allait déclencher une série de référendums pour tenter de faire barrage aux réformes projetées par le nouvel exécutif.

L’ex-ministre de l’Intérieur, qui réunissait ses troupes en Lombardie, a par ailleurs accusé de trahison ses anciens alliés du Mouvement 5 Etoiles (M5S), avec lesquels il a gouverné pendant quatorze mois.

« Nous défierons ces traîtres qui sont retranchés dans leurs bureaux », a-t-il dit à plusieurs milliers de ses partisans rassemblés à Pontida, une petite ville du nord de l’Italie, fief originel de la Ligue. « Dans quelques mois, il y aura un gouvernement du peuple », a même promis Matteo Salvini.

Référendum en cas d’annulation du blocage des ports italiens

(…) Il tentera aussi de passer par la voie référendaire si le gouvernement Giuseppe Conte II annule le décret-loi qu’il a pris le mois dernier pour bloquer l’accès des ports italiens aux navires humanitaires secourant des migrants en Méditerranée.

La législation italienne prévoit qu’un référendum doit être organisé si ses promoteurs réunissent au moins 500.000 signatures.

D’après la Ligue, 80.000 partisans avaient fait dimanche le déplacement vers Pontida.

RTS.ch

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16 septembre 2019 1 16 /09 /septembre /2019 00:00
 

Une étude de l’institut Ipsos publiée ce vendredi 13 septembre révèle notamment que 65% des Français pensent qu’accueillir les migrants n’améliorera pas la situation du pays.

Moins d’immigration et la volonté d’un leader fort… Un sondage Ipsos publié ce vendredi 13 septembre révèle notamment que 60% des Français voient les migrants comment une menace. Ils sont même 65% à estimer que les accueillir n’améliorera pas la situation du pays et 45% à penser que l’arrivée des migrants « prive les Français de services sociaux ». Dans le même temps, 54% des sondés estiment que les Français devraient être prioritaires dans l’attribution d’un emploi. […]

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16 septembre 2019 1 16 /09 /septembre /2019 00:00
 

Une étude de l’institut Ipsos publiée ce vendredi 13 septembre révèle notamment que 65% des Français pensent qu’accueillir les migrants n’améliorera pas la situation du pays.

Moins d’immigration et la volonté d’un leader fort… Un sondage Ipsos publié ce vendredi 13 septembre révèle notamment que 60% des Français voient les migrants comment une menace. Ils sont même 65% à estimer que les accueillir n’améliorera pas la situation du pays et 45% à penser que l’arrivée des migrants « prive les Français de services sociaux ». Dans le même temps, 54% des sondés estiment que les Français devraient être prioritaires dans l’attribution d’un emploi. […]

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15 septembre 2019 7 15 /09 /septembre /2019 12:10

Matteo Salvini : reculer pour mieux sauter ?

 

L’Italie est en fête ! Nous l’avons échappée belle ! On peut finalement souffler, la période de la haine est terminée.

Heureusement que cela n’a duré qu’un an, mais les dégâts ont été énormes ! Ports fermés aux clandestins, durcissement pénal pour les délinquants devenus tels à cause de cette société, renforcement de la légitime défense, lutte contre les mafias et leurs patrimoines, recrutement de policiers pour augmenter les effectifs afin de combattre des pauvres gens… mais quelle haine qu’il avait, ce Salvini… Enfin, nous sommes libres, la période noire est terminée !

Et cette libération est bien relayée par les médias principaux. Vous regardez le journal télévisé de Rai Uno à 20 heures et vous voyez la joie des dirigeants du Parti démocrate : eux le répètent, la période de la haine est finie ; et la joie des dirigeants du Mouvement 5 étoiles finalement libérés de Salvini qui les tenait en otages. Conte, le Premier ministre, l’a dit, que maintenant une nouvelle ère allait commencer, et cela, dans la gestion des migrants, pour la place de l’Italie en Europe… Oui, Conte ! Oui, c’est le même qu’avant. Non, non, ce n’est pas un cas d’homonymie !

Ces mêmes médias l’avaient massacré, il y a un peu plus d’un an, lorsqu’il devenait Premier ministre garant de l’alliance du M5E et de la Ligue de Salvini.

Inconnu, incompétent, imposteur, esclave de Salvini, inexistant sur la scène mondiale, magouilleur de CV : voilà ce qui lui était reproché.

Maintenant, il est porté en procession comme le Sauveur !

L’autre soir, lors d’une émission, le secrétaire du Parti démocrate n’arrivait même pas à parler, submergé par l’émotion, la joie d’avoir libéré le pays, il n’arrêtait pas de rire, il n’y croyait pas lui-même !

En effet, personne n’aurait cru les revoir au gouvernement, après la succession de faillites électorales de ces dernières années, c’est un vrai miracle.

En revanche, je ne comprends pas pourquoi la fête ne continue pas dans la rue, pourquoi les médias ne montrent pas les gens descendre de chez eux pour aller exprimer cette joie, klaxonner comme pour la victoire à la Coupe du monde. On voit plutôt, sur les réseaux sociaux (et pas sur Rai Uno), des dizaines de milliers d’Italiens remplir les places pour écouter les discours de haine de Salvini.

Franchement, je ne sais plus quoi penser… Salvini continue de répéter que, entre le Parti démocrate et le M5E, c’est le baiser mortel qui tuera les deux.

Et si, finalement, Salvini avait reculé pour mieux sauter ?

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15 septembre 2019 7 15 /09 /septembre /2019 11:44

Sondage sur les migrants : la majorité des Français n’en peut plus et attend… un homme fort !

 

Ipsos a choisi ce vendredi 13 pour publier un sondage fort intéressant et dont les résultats n’étonneront que les aveugles et les drogués à la migrantophilie. Un sondage qui révèle que, sur la question des migrants, une large majorité de Français n’en peut plus : pour 60 % d’entre nous, les migrants constituent « une menace » ; 65 % pensent que cette immigration « n’améliorera pas la situation du pays » et 45 % jugent même que l’arrivée des migrants « prive les Français de services sociaux ». Enfin, 54 % des sondés estiment que les Français devraient être prioritaires dans l’attribution d’un emploi. Cette fameuse « préférence nationale » à l’emploi. Ainsi, malgré des décennies d’idéologie matraquant le contraire, les Français se montrent, sur cette question aussi, des Gaulois réfractaires.

Pour les étonnés ou les ravis de l’immigration, on peut tenter une explication : le vécu quotidien des Français – le réel – entre délinquance, islamisation, évolution de certaines villes et certains quartiers leur inspire très logiquement de tels sentiments. Or, ces chiffres ne devraient que grossir car, désormais, ce sentiment qu’ils avaient face à leur réel est confirmé par des faits et des chiffres objectifs, incontestables, qui tombent peu à peu, au compte-gouttes. Comme, par exemple, cette étude des sociologues Baptiste Coulmont et Patrick Simon sur les prénoms qui se fonde sur les données 2008-2009 de « Trajectoires et origines » (TeO). Quels sont les prénoms qui montent et ceux qui descendent ? Quelle somme est dépensée pour les migrants mineurs par les conseils départementaux chargés de la politique sociale ? Etc.

Mais le sondage ne s’arrête pas là, et le raisonnement des Français non plus. Forts de ce constat bien ancré et de cette exaspération, les Français ont aussi de la suite dans les idées. Et une suite politique. Et, sur ce plan, la majorité déterminée à changer les choses monte même à plus de 70 % !

Ainsi l’étude révèle-t-elle aussi que 73 % des Français jugent l’économie comme « truquée » en faveur des riches et des élites. 75 % estiment « que les partis traditionnels et les politiciens ne se soucient pas des gens comme eux, ou encore ne les comprennent pas ». Enfin, pour 77 % des Français (oui, 77 % !), « l’arrivée d’un leader fort, capable de casser les règles », constituerait une « solution pour améliorer la situation du pays ». Et ce peuple qui se réveille et relève la tête n’est nullement désespéré : 65 % des Français pensent, en effet, que cet homme pourrait « inverser la tendance et reprendre le pays des mains des riches et des puissants ». Il ne faudra pas nous faire le coup de la fatalité, du « Trop tard, c’est pas possible ».

Boulevard Voltaire a lancé un sondage pour trouver le profil idéal pour battre Emmanuel Macron. Le sondage Ipsos permet de préciser le profil et la fiche de poste : « Peuple exaspéré cherche désespérément homme fort pour arrêter les délires en tous genres, l’immigration et rendre l’argent aux Français. »

Il ne reste plus qu’à attendre l’homme, et l’heure où ces Français pourront enfin entendre ces paroles qu’ils attendent : « Vous n’en pouvez plus de ce qu’on vous a imposé depuis des années : la délinquance, les trafics, l’islamisation, l’appauvrissement, l’immigration. Vous m’avez élu pour en sortir. Je vais le faire avec vous, pour vous. Ce ne sera pas facile car ça va crier quand il va falloir mettre les coups de pieds décisifs dans ces fourmilières. Soutenez-moi. »

Mais ces Français, à force d’attendre cet homme fort qu’ils ne voient pas venir, pourraient aussi se réinventer en peuple fort, et passer de la patience à l’action.

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15 septembre 2019 7 15 /09 /septembre /2019 10:11

 

Le "vieux cochon" escroc , il a choisi une "jeunette " (13 ans d'écart) !!

 
Publié par Gaia - Dreuz le 14 septembre 2019
 

Source : Lefigaro

L’avocate Sandrine Doucen, compagne du Président de l’Assemblée nationale, serait au cœur de litige qui a conduit à la mise en examen de Richard Ferrand pour «prise illégale d’intérêts» dans le cadre de l’affaire dite des Mutuelles de Bretagne. Celle-ci a été placée jeudi 12 septembre sous le statut de témoin assisté.

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Sandrine Doucen, avocate spécialisée dans les affaires familiales à Brest, est une quadra discrète. Aucun compte Twitter. Pas un seul commentaire dans les médias. Et aucune apparition à la télévision. Pourtant, depuis le 11 septembre, son nom – accolé à celui de son compagnon, Richard Ferrand, 57 ans – fait les choux gras de la presse. Cela depuis la mise en examen, dans la nuit du 11 au 12 septembre, du président de l’Assemblée nationale pour «prise illégale d’intérêts» dans l’affaire dite des Mutuelles de Bretagne. Car Sandrine Doucen, avec qui l’homme politique serait pacsé depuis 2014 d’après Ouest-France, serait concernée par les faits qui sont reprochés à son compagnon. Celle-ci a ainsi été placée le jeudi 12 septembre au soir sous le statut de témoin assisté pour «complicité de prise illégale d’intérêts et recel» dans le cadre de ce dossier, a annoncé le parquet de Lille.

Rencontre en 2000

Peu d’informations existent au sujet de cette femme de loi, si ce ne sont celles fournies par Le Canard enchaîné en 2017. Dans les colonnes du journal satirique, on apprend que Sandrine Doucen entre dans la vie de Richard Ferrand en 2000, soit six ans après que celui-ci a divorcé de l’artiste plasticienne Françoise Coustal. Alors étudiante en droit, la jeune femme de 25 ans (NDLR: aujourd'hui 44 ans) est recrutée en tant que directrice du personnel aux Mutuelles de Bretagne, dirigées à l’époque par Richard Ferrand. La même année, la Brestoise complète par ailleurs ses revenus grâce à un «petit job» («une mission de mécénat d’un mois et demi», précise-t-on aujourd’hui dans l’entourage de Richard Ferrand) au château de Trévarez, domaine appartenant au département du Finistère et géré par un comité présidé par le conseiller général… qui n’est autre que Richard Ferrand, poursuit le journal satirique.

Jusqu’à ce qu’elle prête serment, le 2 septembre 2004, pour devenir avocate au barreau de Brest, Sandrine Doucen continue à travailler pour les Mutuelles de Bretagne, soutient l’hebdomadaire. Et de détailler : «La bienheureuse étudiante aura bénéficié d’une sorte de bourse de 80.000 euros, financée par les mutualistes et les contribuables locaux». Une formulation «erronée» estime-t-on dans l’entourage de Richard Ferrand, qui précise qu’elle n’était pas étudiante, «mais déjà avocate». Quelques mois plus tôt naissait leur fille.

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14 septembre 2019 6 14 /09 /septembre /2019 17:50

Révolte de dix gouverneurs de la BCE contre Draghi pour éviter l’effondrement monétaire !

 

La bourse de Paris a clôturé vendredi 13 septembre à 5655, soit pratiquement le plus haut annuel de 5672 du 25 juillet, avec une hausse de 19,55 % depuis le 1er janvier. Wall Street a terminé aussi au plus haut, rassuré par le grand jeu, pour relancer la croissance, de Mario Draghi qui a menti publiquement en proclamant que le « consensus entre les gouverneurs était tellement important qu’un vote eut été inutile » et dévoilé un vaste programme supplémentaire de laxisme monétaire.

Mario Draghi, prenant acte du ralentissement économique en zone euro, a abaissé le taux négatif de dépôt des banques à la BCE de -0,4 % à -0,5 % pour inciter les banques à prêter aux entreprises et aux ménages. Un système de taux par paliers a été prévu pour alléger les charges d’intérêt actuelles des banques européennes, soit 1,7 milliard d’euros. Draghi a aussi annoncé une reprise des achats d’obligations de dette publique et privée par la BCE, à raison de 20 milliards d’euros par mois, à compter du 1er novembre, « aussi longtemps que nécessaire ». Des prêts géants « LTRO » aux banques en quasi faillite seront aussi accordés par la BCE.

En fait, la zizanie la plus complète et la révolte règnent à la BCE où les dissensions ont éclaté au grand jour ! « La BCE a dépassé les bornes », « il n’était pas nécessaire de recourir à des mesures d’une telle portée », « Avec la décision d’acheter encore plus d’emprunts d’Etat, il sera encore plus difficile pour la BCE de sortir de cette politique. Plus elle dure, plus les effets secondaires et les risques pour la stabilité financière augmentent. », a déploré le très sage et compétent Jens Weidmann, président de la Bundesbank, dans le grand quotidien allemand Bild, visant sans le nommer « Draghila » !

Déplorant plus particulièrement le « redémarrage » des achats d’obligations qui ont déjà permis de déverser 2600 milliards d’euros sur les marchés entre mars 2015 et fin 2018 pour faire baisser les taux et relancer l’activité, le gouverneur néerlandais Klaas Knot n’a pas hésité à lancer un pavé dans la mare de l’univers feutré de la BCE, sous forme d’un communiqué : « Cette large panoplie de mesures est disproportionnée par rapport à la situation économique, et il existe de bonnes raisons de douter de son efficacité ».

Plus grave encore, avant la prise de fonction de la très diplomate et juriste – mais non compétente en matière monétaire – Christine Lagarde, le 1er novembre, la BCE se trouve contestée et fragilisée par dix gouverneurs sur 25 qui représentent au minimum 60 % du PIB de la zone euro. Se sont opposés au laxisme monétaire, entre autres, ce qui les honore, François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, et le Français Benoît Coeuré, membre ultra-compétent du Comité exécutif, qui devrait occuper la place de Lagarde. Les dix gouverneurs contestent l’urgence et les mesures prises unilatéralement par Draghi. Selon l’agence Bloomberg, « il s’agit d’un désaccord jamais vu dans le mandat de 8 ans de Draghi à propos d’une décision majeure de politique monétaire ».

La triste réalité, c’est que les banques (diminution des marges et pénalité de 7,1 milliards d’euros sur les dépôts à la BCE) et les compagnies d’assurance-vie (mort lente avec la chute des rendements des fonds en euros et risque de faillite en cas de remontée des taux et donc de krach obligataire) sont en danger mortel. L’erreur de la Fed et de la BCE est de mener depuis trop longtemps une politique monétaire à seule fin d’éviter un krach boursier et obligataire, ce qui se traduit par des bulles boursières et immobilières encore plus élevées, le maintien en vie des entreprises zombies, la spoliation des épargnants.

Le seul avantage est d’assurer la solvabilité des Etats qui, tels les paniers percés français et italiens, continuent à s’enfoncer dans la dette publique. Dès la moindre remontée des taux, avec une charge de la dette de déjà 40 milliards d’euros, la France sera en faillite !

Il ne reste plus en fait, à des pays comme la France, que le choix de sombrer de deux façons : soit par la fuite en avant monétaire actuelle qui se terminera par des krachs boursiers et obligataires, l’hyper-inflation et la situation de l’Allemagne en 1923, soit par la hausse des taux et la fin du laxisme monétaire qui conduira à la récession, à la déflation, au chômage, et à un krach mondial, style 1929, infiniment plus violent. Dans les deux cas ne survivront économiquement que ceux ayant acheté de l’or et des actifs réels.

 

M.Rousset 

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14 septembre 2019 6 14 /09 /septembre /2019 08:55

Le nouveau monde ? L’ancien en plus moche !

 

Gérard Collomb, en soutenant l’un des premiers Macron, avait annoncé le « nouveau monde ». Il est, depuis, retourné à son port d’attache de Lyon. Il est vrai que le monde de Macron n’est pas l’Amérique et ressemble beaucoup à l’ancien, en plus moche. Sans doute a-t-il amélioré sa productivité, car depuis le vote de la loi initialement dite de « moralisation de la vie publique » et le départ précipité de son père porteur, François Bayrou, accompagné de son inséparable Murielle de Sarnez, pour cause d’emplois fictifs au MoDem, la liste s’allonge des élus de la majorité qui, à défaut de moraliser la politique, démoralisent l’opinion publique.

Cela avait commencé avec la spontanéité musclée d’élus de la diversité : M’Jid El Guerrab, député LREM, ex-socialiste, avait argumenté un débat à coups de casque et envoyé son interlocuteur aux soins intensifs ; Laetitia Avia était accusée d’avoir payé une note de taxi à coups de dents.

Récemment, avec rapidité, la liste s’est allongée. Le député Mustapha Laabid, LREM ex-socialiste, a été condamné pour abus de confiance au préjudice d’une association d’insertion professionnelle. Sa peine de six mois de prison avec sursis et trois ans d’inéligibilité est inférieure à celle qui a frappé les Identitaires qui ont manifesté dans les Alpes. Il a fait appel et reste député. En revanche, le sénateur LREM de l’Hérault et ancien responsable socialiste Robert Navarro est définitivement condamné pour abus de confiance au détriment du PS. Son pourvoi en cassation rejeté, il est privé de ses droits civiques pendant trois ans. Le parachute s’est manifestement ouvert trop tard. Aux dernières nouvelles, selon Mediapart, le député LREM Jean-Jacques Bridey aurait bénéficié d’un double remboursement de certaines de ses notes de frais. L’élu plaide la distraction sur certains doublons.

L’Hôtel de Lassay, la prestigieuse résidence du quatrième personnage de l’État (le président de l’Assemblée nationale), est devenu un endroit dangereux. François de Rugy y consommait trop de homards. L’occupant actuel, Richard Ferrand, député LREM – ex-socialiste, faut-il le préciser -, est la cerise sur le gâteau de la confiance dans la politique servi par la Macronie. On évoquait à son propos une sordide affaire d’achat d’un immeuble pour le compte d’une SCI créée ensuite par sa compagne et loué par lui, en tant que directeur des Mutuelles de Bretagne, selon la promesse qui justifiait le prêt obtenu par la SCI, les travaux payés par l’organisme social, et qui a abouti à la multiplication de la valeur du bien. Une belle opération que le parquet de Brest avait classée, mais qui a conduit à une mise en examen à Lille ! Sans préjuger de la suite, on peut se réjouir d’une belle séquence d’arroseur arrosé lorsqu’on se rappelle les tweets du père la vertu Ferrand à l’encontre de Sarkozy (« racaille d’État ») ou de Fillon (« Une droite voudrait que soit placé dans nos mairies et nos écoles le portrait d’un homme mis en examen ») et qui ôtaient au mis en examen toute autorité morale, au mépris de la présomption d’innocence. Aujourd’hui, il s’accroche à son perchoir avec la dignité et le désintéressement propres au personnage.

Ferrand a reçu un soutien d’un poids inestimable, celui du président de la République. Mais on attend avec impatience les suites de la plainte déposée par le député LR Alain Marleix au sujet de la vente d’Alstom à General Electric, du rôle joué par M. Macron dans cette opération, de son mensonge devant une commission de l’Assemblée nationale et, plus généralement, du financement de sa campagne. À côté de ces affaires, il ne reste que des broutilles, trop nombreuses toutefois pour ne pas soulever une suspicion légitime sur la « morale » du régime que subit notre pays : c’est l’épouse de Gilles Le Gendre, le si intelligent donneur de leçons et président du groupe LREM à l’Assemblée, qui est nommée directrice de la communication à La Française des jeux ; c’est Yves Lévy, époux d’Agnès Buzyn, qui est nommé conseiller d’État extraordinaire, un poste rare et convoité. Faut-il en pleurer ? Faut-il en rire ?

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14 septembre 2019 6 14 /09 /septembre /2019 06:43

Boris Johnson au bord du précipice. Et après ?

 

Apparemment, Boris Johnson va mal : le 3 septembre, après sa décision, ratifiée par la reine, de suspendre le Parlement, il perd sa majorité (très ténue) avec la défection d’un député. Le lendemain, ses opposants, désormais majoritaires, font passer un texte interdisant une sortie sans accord. Le jour même, une motion de sa part appelant à des législatives anticipées est rejetée. Le 11, la cour d’appel d’Edimbourg juge que sa décision de suspension est « illégale », infirmant le jugement de première instance. Malgré cela, Boris Johnson s’accroche. Il affirme toujours qu’il sortira le 31 octobre, avec ou sans accord.

A-t-il raison de s’obstiner, alors qu’il ne subit que des revers ? Quel intérêt au maximalisme ? Ne faudrait-il pas mettre « de l’eau dans son vin », chercher des « compromis » ? Car, apparemment, Boris Johnson est « seul contre tous », selon Le Figaro. Mais l’est-il vraiment ?

On a la clef de sa stratégie dans une statistique, : 48 % des Britanniques sont prêts à une sortie sans accord.

S’il veut gagner, à court ou à long terme, BoJo n’a donc qu’une chose à faire : afficher sa fermeté sans faille, jusqu’à ce que le blocage soit tel que l’on soit obligé d’aller aux urnes.

Il doit attendre, car plus le temps passe, plus les contradictions de ses opposants deviendront manifestes : en effet, si les Britanniques se représentent à Bruxelles sans être prêts au pire, ils n’obtiendront aucune concession sur le point bloquant de la négociation : celui de la frontière avec l’Irlande. Or, la solution concoctée autrefois par Bruxelles et Theresa May est celle du « backstop », un dispositif qui enferme la Grande-Bretagne dans une zone de libre-échange avec l’Irlande, et qui invalide l’ensemble du processus d’indépendance. Cette non-solution, qui a fait tomber l’ancienne dirigeante, n’a aucune chance de repasser, et Bruxelles n’a aucune raison de lâcher quoi que ce soit de plus. En effet, sa terreur, si frontière il y a, est que le conflit entre l’Irlande et l’Irlande du Nord ne ressuscite. Elle est donc arc-boutée sur le « backstop », et sa position ne s’assouplira donc, peut-être, que si le pire semble possible. Pour avoir une chance, Boris Johnson doit se mettre lui-même au bord du précipice.

Avec cette stratégie, il a ainsi l’espoir que, au pied du mur, Bruxelles sera finalement poussée à un compromis. Mais pour cela, il doit d’abord obtenir des siens le mandat pour pouvoir faire, si nécessaire, son chantage au cataclysme. Ce mandat, il l’a déjà de son peuple, mais pas de son Parlement. Les parlementaires ne sont pas des idiots. En attaquant BoJo, ils cherchent à « ouvrir les parapluies », à lui faire « porter le chapeau », pour ne pas apparaître comme responsables si jamais, demain, ça se passe mal. Ils jouent leur carte personnelle et leur avenir politique, en trahissant au besoin le mandat qu’ils ont reçu du peuple.

BoJo, lui, a l’air de penser qu’il faut affronter le problème et il cherche, pour cela, à s’en donner les moyens. Il hérite d’une contradiction entre le peuple et ses élus, contradiction qu’il doit gérer et réduire, en amenant les parlementaires, par la persuasion ou la contrainte, à choisir la seule solution possible.

D’une certaine façon, il est dans la situation de son modèle Winston Churchill lorsque, pendant « les heures sombres », début juin 1940, ce dernier s’était retrouvé face aux tentatives du Parlement pour lui imposer une négociation avec Hitler alors que tout montrait que cette stratégie serait vouée à l’échec. À l’inverse, la volonté populaire était claire, partisane de la fermeté.

Nous ne sommes pas en juin 40, mais pour la Grande-Bretagne, pays indépendant et résilient s’il en est, une vraie sortie n’est pas négociable. Confronté à un dilemme semblable, entre un peuple ferme sur ses choix et un Parlement terrorisé par les possibles conséquences, BoJo trouvera-t-il, comme son grand prédécesseur, la bonne tactique ? Bien malin qui pourrait le dire, mais c’est à cet exemple du passé, certainement, qu’il doit pense

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