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1 avril 2019 1 01 /04 /avril /2019 07:48

C’était à Besançon, samedi dernier.


Puisque vous êtes ici...

Chers amis,

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1 avril 2019 1 01 /04 /avril /2019 07:42

Retour sur les aveux de Cesare Battisti avec Zemmour ...

  

thUKZO41O8.jpglafautearousseau a déjà traité - deux fois - de cette conjonction funeste pour la gauche française et au-delà qu'évoque ici Éric Zemmour. À sa manière, intelligente et drôle. (Figaro Magazine du 29.03)LFAR

« ENTRE TRUMP ET BATTISTI, RUDE SEMAINE POUR LE "CAMP DU BIEN" »

Il y a des jours comme ça où rien ne va. Où, comme disait Jacques Chirac avec sa gouaille légendaire, « les merdes volent en escadrille ».

Le « camp du bien » a vécu en ce début de semaine ce genre de situation. En quelques heures, nos progressistes si sûrs de leurs certitudes morales ont appris coup sur coup que Cesare Battisti reconnaissait avoir commis les quatre crimes que la justice italienne lui reprochait depuis des décennies et que le président Trump était lavé par le procureur Mueller de tout soupçon de collusion avec la Russie pendant la campagne présidentielle. Apparemment, ces deux événements n'ont aucun rapport entre eux. Et pourtant...

Battisti fut l'idole de l'extrême gauche des années 1970. Son appartenance aux Brigades rouges lui garantissait une aura romantique auprès des milieux germanopratins qui souffraient sans doute en secret de ne pas avoir osé franchir le Rubicon de la révolution. Ces milieux de gauche l'ont protégé tant qu'ils ont pu, n'hésitant pas à accuser la justice italienne des pires maux. Pour Trump, c'est la même histoire avec les mêmes acteurs, un peu vieillis, mais à l'envers. Pour la gauche française, Battisti était innocent par essence ; et Trump, coupable par nature. S'il avait battu Hillary Clinton, ce ne pouvait être que parce qu'il avait triché. Sa complicité avec l'horrible Poutine allait de soi pour ces esprits obsédés par les dictateurs. Qui se ressemble s'assemble.

Il est curieux de voir ces esprits qui refusent tout essentialisme, qui refusent tout déterminisme naturel, même la division des sexes, qui dénoncent à tout bout de champ tout préjugé, surtout s'il est national ou «genre », comme ils disent dans leur jargon, y tomber quand ça les arrange. Battisti était dans le camp du bien ; Trump est dans le camp du mal. Cette vision vertueuse, moralisatrice de la politique tue tout débat, et sape les fondements de toute société démocratique.

7789790241_donald-trump-en-conference-de-presse-a-la-trump-tower-new-york-le-15-aout-2017.jpgLa parole de Battisti ne pouvait être qu'authentique car il était du bon côté de la barrière ; celle de Trump ne pouvait être que mensongère puisqu'il était du mauvais côté. Depuis le jour même de son élection, les ennemis du président américain ont juré d'avoir sa peau et de l'abattre par une procédure d'impeachment. Non que le Donald soit un être pur et angélique : son passé de promoteur immobilier dans les eaux fétides de New York ne plaide pas en faveur de sa blanche hermine. Mais ce n'est pas le sujet : Trump serait illégitime par nature parce qu'il incarne l'électorat des «petits Blancs, des déplorables », pour reprendre les mots d'Hillary Clinton, tous ceux à propos desquels Bernard-Henri Lévy, en France, estime qu'il ne faudrait pas tenir compte de leur vote. De ses électeurs, Trump a en effet dit : « Ils sont comme moi, seulement ils sont pauvres. » Jamais la bourgeoisie de gauche américaine et française ne lui pardonnera d'avoir défendu et séduit ces « petits Blancs » qu'elle méprise et déteste.  

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1 avril 2019 1 01 /04 /avril /2019 07:36

Quand l’oiseau s’envole

par Louis-Joseph Delanglade 

sinistra-italiana_una-nuova-proposta-il-documento_sfondo-rosso-170204 - Copie.jpg

« Une trop belle image du fourre-tout idéologique macronien… » 

La mise en scène outrée de sa déclaration de candidature en plein direct d’un débat l’opposant à Mme Le Pen (14 mars) n’a certes pas aidé Mme Loiseau, personne n’ayant été dupe de sa prétendue volte-face, en réalité un de ces trucs de communication prisés des jeunes conseillers de l’Elysée.

B9719049448Z.1_20190327160030_000+G5QD91TRB.1-0.jpgMoins de deux semaines après (26 mars), nouveau fiasco, la présentation des candidats de la liste officielle sombrant dans le comique le plus grossier : une tête de liste endormie face à une salle quasi-vide, un directeur de campagne qui ne cesse de bafouiller, une estrade qui s’effondre au moment de la photo et fait rire la France entière : comme le dit M. Ciotti, c’est « Le Ridicule En Marche ». On n’avait pourtant pas encore tout vu : le meeting d’ouverture (Aubervilliers, 30 mars) aura permis aux mélomanes d’apprécier un remix (anglicisme pudique pour « altération d’un morceau de musique original ») du thème musical de l’ « Ode à la joie » de Beethoven ; il s’agissait, paraît-il d’une version « techno » : la barbarie ne connaît pas de limite. 

880x495_cmsv2_a0efa77a-5147-53df-836c-1019b7abedf3-3755820.jpgVoici donc Mme Loiseau en campagne. Sa liste, baptisée « Renaissance », est censée porter les convictions que M. Macron a explicitées dans une tribune publiée en mars dans les vingt-huit langues des pays de l’Union européenne : inévitable affichage de bonnes (et moins bonnes ) intentions. Reprenant à son compte le manichéisme lexical primaire de M. Macron qui oppose « forces populistes » et « offre progressiste », Mme Loiseau a choisi de privilégier l’aspect purement politicien de son entreprise : son objectif est bien d’arriver en tête, devant la liste du R.N. Du coup, et en rappelant ici que « Europe » et « Union européenne » ne signifient pas du tout la même chose, le seul intérêt de cette élection sera le match entre ce qu’il est convenu de nommer souverainistes et européistes ou, si l’on préfère, euro-sceptiques et euro-béats. 

pascal-canfin-nathalie-loiseau-et-stephane-sejourne-lors-de-la-presentation-de-la-liste-lrem-aux-elections-europeennes-mardi-26-mars_6165668.jpgCet aspect politicien est d’ailleurs conforté par le subtil panachage des personnalités de la liste de Mme Loiseau. Quelques non-engagés seulement mais surtout des personnalités venant de façon assez équilibrée de la gauche, de la droite, « des » centres, écologistes compris. Quelques noms connus dans les premières places : M. Canfin, énième écologiste en rupture de ban, Mme Keller qui fut maire UMP de Strasbourg ou encore l’ineffable M. Guetta, icône incontestée de la géopolitique médiatique dont le passé trotskiste (Jeunesse communiste révolutionnaire puis Ligue communiste) n’inquiète personne maintenant que sa dérive semble s’achever au portes du centre droit. 

JeanCchristophe_Rufin.jpgIn fine, on peut penser que la personnalité même de Mme Loiseau constitue son principal handicap. Elle est en effet une trop belle image du fourre-tout idéologique macronien. Le titre de l’article de M. Porter (Causeur, 29 mars) dit tout à ce sujet : « Nathalie Loiseau : pour la libération des femmes, le hijab, la GPA et le pape à la fois - On comprend mieux pourquoi LREM en a fait sa tête de liste européenne ». De son côté, M. Rufin, [Photo] l’académicien-ambassadeur-écrivain, pas le député agité, souligne son côté « hors sol » insupportable aux Français, tellement représentatif de tout ce que l’on reproche à l’Union : de fait, Mme Loiseau a travaillé essentiellement dans les ambassades françaises puis comme directrice de l’ENA, c’est-à-dire comme « mère supérieure des [apprentis] technocrates français » (France Inter, 25 mars). 

Quoi qu’il en soit, cui cui, l’oiseau s’est envolé. On ne peut pas dire encore que c’est cuit, tout au plus que ce ne sera pas du tout cuit.  

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31 mars 2019 7 31 /03 /mars /2019 23:52
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31 mars 2019 7 31 /03 /mars /2019 08:36

En Macronie, voilà comment un commissaire envoie les street medics en garde à vue !

Emmanuel Macron, roi des “fake news” qu’il voulait combattre par une loi ? Hélas, oui, enfin roi, peut-être pas, mais auteur régulier de ces fausses nouvelles, il nous le prouve souvent. Son dernier mensonge, peu pieux il faut le dire, tourne autour de cette dame Legay, grièvement blessée à Nice pendant une manifestation interdite lors du dix-neuvième samedi gilets jaunes.

Dans une déclaration qui a été jugée par de nombreux commentateurs comme étant hautaine, méprisante et arrogante, des adjectifs souvent utilisés pour décrire les commentaires présidentiels, Emmanuel Macron a affirmé, avec beaucoup de conviction, que la blessée n’avait jamais été en contact avec la police. “Quand on est fragile, qu’on peut se faire bousculer, on ne se rend pas dans des lieux qui sont définis comme interdits et on ne se met pas dans des situations comme celle-ci”, et de souligner que “cette dame n’a pas été en contact avec les forces de l’ordre”.

Il se peut qu’Emmanuel Macron n’ait pas regardé la séquence visible sur le Web où l’on voit clairement “cette dame” bousculée par un CRS. C’est un accident regrettable dans lequel, désormais, la responsabilité du policier semble engagée, contrairement à ce qui avait été annoncé en début de semaine, tant par les autorités politiques que judiciaires. Mais ce que l’on voit dans un document diffusé par France 3, et dans une autre vidéo filmée par un téléphone, est peut-être autrement plus grave que cette malheureuse charge de la brigade lourde des forces de l’ordre.

Sur la place Garibaldi, interdite aux gilets jaunes par M. Castaner sur demande de M. Estrosi, il y avait, à l’ombre d’une pharmacie, une dizaine de street medics qui sont là non pour manifester mais pour donner les premiers soins aux éventuels blessés, qu’ils soient gilets jaunes ou policiers, comme ce fut le cas ce même samedi sur la place de la République à Paris pour soigner un policier en arrêt cardiaque. Le personnel médical bénévole présent a voulu se précipiter auprès de la septuagénaire qui gisait, la tête ensanglantée sur son drapeau. Je n’ai aucune compatibilité politique avec Geneviève Legay, son drapeau arc-en-ciel et son appartenance à Attac, mais la scène à laquelle cette vidéo m’a permis d’assister est parfaitement scandaleuse. On voit que les secouristes hospitaliers sont tenus à l’écart pendant la charge des policiers. Une infirmière street medics explique, dès samedi, au micro de France 3, que “le commissaire divisionnaire, fort de son écharpe tricolore, nous a non seulement empêchés de porter secours, mais il a procédé à notre arrestation. Les policiers étaient écœurés.”

Les dix secouristes, dont quatre du service hospitalier, sont alors envoyés en garde à vue. L’infirmière explique, toujours au micro de France 3 : « Dix heures de garde à vue en chaussettes, dans une cellule insalubre avec du sang par terre, des cheveux collés au sol, des excréments sur les murs. On a été photographié, menotté en blouse blanche, on a pris nos empreintes. Pendant dix heures, sans boire, sans manger, sans rien. » Effectivement, voilà un traitement proprement scandaleux. Envoyés en garde à vue par un commissaire aux ordres qui a empêché ce personnel médical d’intervenir pour porter secours à une blessée. Comment appelleriez-vous cette action ?

En Macronie, voilà où mène le bénévolat ! En garde à vue ! Et Christophe Castaner continue de pavaner…

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30 mars 2019 6 30 /03 /mars /2019 09:19

Romain Espino : “Nous dénonçons un système tellement généreux avec les autres qu’il ne l’est plus avec les nôtres”

Ce vendredi matin, Génération identitaire occupe la CAF de Bobigny, en Seine-Saint-Denis (93), pour dénoncer, selon son porte-parole Romain Espino, “le pillage des aides sociales”.

 



Génération identitaire occupe ce matin la CAF de Bobigny.
Pourquoi avoir voulu mener cette action ?

 

Nous avons fait le choix avec Génération identitaire d’occuper la CAF de Bobigny en Seine-Saint-Denis pour dénoncer le pillage légal des aides sociales. Ces aides sociales sont à destination des Français. Mais il y a plusieurs catégories de Français. Il y a ceux qui en sont totalement exclus, ceux qui touchent une somme dérisoire et la population immigrée pour qui ces allocations sont un dû.
Ils bénéficient gracieusement de ce système. Nous dénonçons un système tellement généreux avec les autres qu’il ne l’est plus avec les nôtres. Nous souhaitons que cela soit revu. Nous souhaitons que ces aides soient stoppées pour les populations immigrées et que le choix soit fait pour les nôtres avant les autres.

Ceux que vous appelez les vôtres ne profitent-ils pas eux aussi de la sécurité sociale et du système social ?

Les gilets jaunes se révoltent depuis plusieurs mois pour des raisons à la fois fiscales et sociales. L’argent public est un peu gaspillé. Beaucoup de gens sont dans le besoin et n’ont pas forcément le droit à ces aides sociales. C’est la France périphérique, la France qu’on voit sur les ronds-points.
Il y a une autre partie de la France, celle issue de l’immigration. Cette France des banlieues, en plus d’investissements astronomiques au nom des politiques de la ville, bénéficie d’aides sociales massives. Voilà ce que nous condamnons.


Vos militants restent-ils encore en place devant la CAF ?

L’objectif premier est de faire passer notre message sur la question des allocations familiales attribuées en grande partie aux gens issus de l’immigration. Nous resterons sur place jusqu’à ce que notre message soit parfaitement entendu. Nous n’avons pas défini de délai, mais nous sommes sur place et nous tiendrons l’occupation le temps qu’il faudra.


Sentez-vous venir les accusations habituelles de racisme et de discrimination ?

Nous connaissons les critiques habituelles. Nous les aurons une fois de plus. Notre rôle est de défendre les nôtres, de défendre ces Français qui sont aujourd’hui dans le besoin et qui ne bénéficient pas forcément d’un système très généreux avec eux. Le système bénéficie à d’autres. Pour nous, c’est un combat important puisque ces aides sociales sont littéralement une pompe aspirante de l’immigration. Couper ces aides sociales serait déjà couper l’immigration.

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29 mars 2019 5 29 /03 /mars /2019 07:19

La présentation des candidats En marche ! tourne à la pantalonnade

À la manière d’une équipe de football, tous les candidats En marche ! aux européennes avaient pris place pour la photo face à la presse. Nathalie Loiseau devant (sans ballon) et, tout au fond, comme il se doit, une brochette de clampins juchés sur un banc. Tout sourire dehors, la bande à Macron pose pour la postérité lorsque, soudain, le fameux banc du fond cède sous le poids des candidats qui disparaissent instantanément du décor. Rires dans l’assistance. « Mais où est donc passée la 7e compagnie ? »

Après le fiasco de son annonce faussement spontanée où elle avait fait mine de décider soudainement d’être tête de liste aux européennes, il faut reconnaître à Nathalie Loiseau une aptitude hors du commun à enchaîner les pantalonnades. École Buster Keaton.

En première partie de ce grand classique du gag visuel, comme une sorte de mise en bouche, la meneuse de revue avait pris soin de confier la présentation des candidats à un membre de l’équipe qui avait omis de relever précisément leurs noms ainsi que leurs métiers. Ce qui donna lieu à ce monologue éprouvant (extrait) : Fabienne Keller, heu… (il se retourne vers le groupe), Stéphane Séjourné, moi-même, excusez-moi. (Il ne se souvient pas non plus comment il s’appelle.) Irène Tolleret. Heu… Elle est viticultrice. Heu et heu… Vigneronne, pardon excusez-moi. Stéphanie Yon-Courtin, maire de St-Contest… St Const… Si je ne me trompe pas… Heu… Etc.

Il est des enfants d’une dizaine d’années qui seraient parvenus sans peine à noter clairement les identités et activités des candidats sur une feuille de papier. Prouesse hors de portée du présentateur En marche ! chargé, justement, de communiquer ces renseignements aux médias. Le personnage est à l’image de Nathalie Loisea, qui semble ne pas être là lorsqu’elle s’exprime. Sa voix porte peu, le ton est monocorde, le discours truffé de formules creuses… « Vos paupières sont lourdes… Oui très lourdes… » Après le gag du banc, la séquence hypnose.

Mais revenons à la politique vraie de vraie. De cette journée, il faut retenir deux faits marquants. D’abord, dame Loiseau portait un blouson rouge lors de la présentation de son écurie. Un rouge tendant sur le rose. Et, quelques heures plus tard, coup de théâtre : la même personne sort de l’Élysée, où elle était venue donner sa démission, portant un blouson jaune ! Les plus fins observateurs s’interrogent. Est-ce le même blouson qu’elle a teint en vitesse dans la laverie de l’Élysée ? Un message destiné à des commanditaires ? Rouge : le banc est bien truqué, pas de souci. Jaune : Macron n’y a vu que du feu.

Les prestations étranges de Nathalie Loiseau pourraient laisser à penser qu’elle est une taupe envoyée par un opposant quelconque pour détruire En marche ! de l’intérieur. Si, contrairement aux apparences, il n’en n’était rien, il faut saluer la performance d’Emmanuel Macron, qui a su dénicher pour les européennes la personnalité aux antipodes d’une certaine authenticité attendue par les électeurs. Qui a dit Loiseau rare ?

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28 mars 2019 4 28 /03 /mars /2019 22:02

 

 

 

 

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28 mars 2019 4 28 /03 /mars /2019 18:15

 

l'Afrav, une association loi 1901

 Communiqué de presse de l'A.FR.AV

 

 

 

Association Francophonie Avenir : http://www.francophonie-avenir.com

 

 

 

Madame, Monsieur,

 

Plus que jamais face à l'anglicisation En Marche, les RÉSISTANTS au tout-anglais doivent se montrer, descendre dans la rue, faire voir qu'ils existent, qu'ils sont vivants et qu'ils ne céderont jamais face aux angliciseurs de tout poil.  

 

 

Ainsi, les associations CO.U.R.R.I.E.L et A.FR.AV* ont organisé le 20 mars 2019, journée mondiale de la langue française et de la francophonie, une manifestation à Lyon pour défendre la langue française, pour parler de la francophonie, pour exiger le respect de la diversité des langues et pour dénoncer la politique de l'anglais partout. 

Pourquoi Lyon ? - Parce qu'il y a dans cette ville la marque « ONLYLYON » de l'association pour le développement économique de la région lyonnaise, une marque (publique !) à connotation anglophone, une insulte à la langue française, à la langue de la République, à la langue de la francophonie mondiale, à notre langue internationale.

 

 

 

 

 

Si vous voulez être tenu informé de la prochaine manifestation de ce genre, à Lyon ou ailleurs en France, merci de donner votre adresse courriel à notre secrétariat :

 

 

 

Cordialement

 

 

 

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28 mars 2019 4 28 /03 /mars /2019 11:56
udio - Editoriaux - Entretiens - Société - 27 mars 2019

Claire de Gatellier : « On s’ingénie à trouver une réforme des retraites sans inciter les Français à mettre au monde des enfants ! »

Claire de Gatellier est présidente de l’association Famille et Liberté. À l’occasion de la réforme des retraites, elle s’exprime au micro de Boulevard Voltaire sur la nécessité de mener une véritable politique familiale pour que la France retrouve un taux de fécondité suffisant si elle veut sauver les retraites.

Emmanuel Macron s‘était étonné qu’on puisse avoir huit ou neuf enfants et être en même temps éduqués. Une formule qui revient, en ce moment, puisque le gouvernement étudie la prochaine réforme des retraites. C’est un bon moyen de rappeler que,pour avoir un système de retraite équilibré, il faut avoir une génération derrière.

Il faut remettre les choses dans leur contexte. Emmanuel Macron parlait aux femmes africaines. Ce qui fait d’ailleurs que du coup on l’a accusé de racisme ! Il n’en reste pas moins que l’air du temps est à ne plus avoir d’enfants. Les enfants polluent et coûtent cher…

On ne se rend pas compte que c’est une vue à très court terme. Demain, les retraites seront, en effet, payées par les cotisants de demain, c’est-à-dire les enfants que nous avons aujourd’hui.

De manière générale, on a une Europe vieillissante qui ne fait plus assez d’enfants. On imagine les problèmes à moyen terme que cela peut provoquer…

Tout le monde l’admet maintenant. La Repubblica, cet équivalent du Monde en Italie, disait que la baisse de la fécondité conduit l’Europe dans le mur. Il précise qu’elle n’est pourtant pas inéluctable. Certains pays font de la politique familiale avec succès, ce qui leur permet de remonter – un peu – la pente. Ce phénomène a été annoncé depuis très longtemps par des démographes comme Alfred Sauvy. À l’époque, on ne le croyait pas. Maintenant, tout le monde le reconnaît, mais on n’en tire pas les conséquences.

Faudrait-il que l’État adopte une politique nataliste ?

Je dirais plus une politique familiale que nataliste. C’est bien de faire des enfants, mais faut-il pouvoir les élever. Une politique nataliste renvoie à une notion d’avant-guerre. Ce n’est pas suffisant. Il faut les élever et en faire des adultes capables, à leur tour, de s’insérer dans la société, de travailler et de s’épanouir. À ce moment-là, ils pourront cotiser et payer la retraite de leurs parents d’aujourd’hui.
Selon le COR, une diminution de l’indice de fécondité de 0,2 point, ce qui est le cas, depuis 3 ou 4 ans, c’est 29 milliards d’euros en moins dans le budget de l’assurance vieillesse.
En revanche, une fécondité de 2,1 enfants par femme (c’était le cas pour nous en 2013) réduirait le déficit des retraites de 40 %. Maintenant, où on s’ingénie à trouver une réforme des retraites, la première des choses est de penser à mettre au monde des enfants.

À quoi attribuez-vous cette perte de la natalité dans les pays d’Europe occidentale, et plus particulièrement la France ? Qu’est-ce qui a fait que, du jour au lendemain, on ne fasse plus d’enfants ?

Certainement une crise de confiance en soi. L’homme ne sait plus qui il est et pourquoi il est sur Terre. Il n’a plus de projet et de sens. Plus concrètement, c’est la politique familiale qui a décliné lentement, mais sûrement avec de petits rebonds. Il est évident qu’un enfant coûte cher. Même si on n’a pas un enfant pour les allocations, les jeunes ménages réfléchissent à deux fois avant de se lancer. Il n’y a aucune vision à long terme, ça change sans arrêt. Quand on élève un enfant, on en a pour vingt ans. Il faut absolument redonner ses lettres de noblesse aux familles nombreuses qui sont très mal vues.

Considère-t-on qu’un enfant va contre notre développement personnel et notre liberté individuelle ?

Oui, c’est le souci de jouir de l’immédiat. On ne pense pas au lendemain. On n’a plus la notion du temps et de la continuité. Un exemple très précis : le refus de la transmission. Actuellement, on ne veut plus transmettre, notamment à l’école. La notion de transmission n’existe plus parce qu’on ne se prolonge plus au-delà de soi-même. On profite de la vie au jour le jour et « après moi, le déluge ».

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