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26 novembre 2018 1 26 /11 /novembre /2018 06:23

"Gilets jaunes" : Ségolène Royal demande à Macron de "retirer une mauvaise réforme"

"Gilets jaunes" : Ségolène Royal demande à Macron de "retirer une mauvaise réforme"
Ségolène Royal au ministère de l'Économie, le 11 décembre 2017.

Orange avec AFP, publié le dimanche 25 novembre 2018 à 20h22

 

L'ancienne candidate socialiste à la présidentielle de 2007 souhaite qu'il renonce à la hausse des taxes sur les carburants.

"Rien ne peut se faire, aucun dialogue ne peut se nouer, si les taxes mises à l'aveugle sur les carburants ne sont pas retirées, c'est ce que je demande solennellement aujourd'hui", a lancé Ségolène Royal, sur France 3, au lendemain d'une nouvelle journée de manifestations des "gilets jaunes".

L'ancienne candidate à la présidentielle appelle le président de la République à "faire preuve de bon sens et d'un peu d'humilité". 
 



"Il y a une réforme injuste qui a été mise en place et qui a semé du désordre", dénonce l'ancienne ministre de l'Environnement pour expliquer la mobilisation des "gilets jaunes".

"Il n'est jamais trop tard"

"Parfois, il faut plus de courage pour retirer une mauvaise réforme, que pour se dissimuler derrière cette formule : 'je tiens le cap'", affirme Ségolène Royal, ajoutant que la France attend désormais "de l'apaisement, de la compréhension et de la démocratie".

"Il n'est jamais trop tard en politique pour prendre en considération la parole des citoyens", a-t-elle relevé, en proposant de saisir la proposition "de certains parlementaires au Sénat" de supprimer la hausse des taxes pour "rebondir".
 

Interrogée sur la création d'un "Haut conseil pour le climat" composé d'experts que le président Emmanuel Macron devrait annoncer mardi, Ségolène Royal émet des réserves.

"Une volonté de dialogue, on ne va pas la critiquer, mais vous savez ce que disait le général de Gaulle : il y a un problème, on crée une commission, il ne faut pas que ça soit ça", estime-t-elle.
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25 novembre 2018 7 25 /11 /novembre /2018 13:47

Amputation des pensions de réversion : les propositions misérables de M. Delevoye

On dirait que notre Président ne sait plus quoi inventer pour finir d’achever les classes moyennes.

Aujourd’hui, les retraites sont à peu près équilibrées, beaucoup grâce aux mesures prises par M. Sarkozy et un peu grâce à celles de M. Hollande. Pour combler le léger déficit qui persiste, il suffit de décider d’un petit report de l’âge de la retraite, d’une faible diminution du montant des pensions (mais c’est la voie la moins acceptable) ou d’une menue augmentation des cotisations.

Comme cette réforme a été bien faite et qu’elle fonctionne bien, pourquoi changer ce qui marche ? Mais M. Macron n’en a cure et veut instaurer la retraite à points prétendument plus juste (pourtant, avec la meilleure volonté possible, on ne voit pas pourquoi elle le serait). Ce bouleversement fera quelques heureux et beaucoup de perdants. Par exemple, le montant des pensions des enseignants pourrait passer de 3.000 euros à 2.000 euros, car il serait calculé sur l’ensemble de leur carrière et non plus sur les six derniers mois. Bien entendu, on peut voir les professeurs comme des privilégiés (comme le fait le pouvoir, qui méprise les classes moyennes) et applaudir à cette amputation, mais ils ne seront pas les seuls à être impactés et une grande partie des Français sera atteinte. En outre, en cas de déficit, il est question d’ajuster le système en baissant automatiquement le montant des prestations. On pourra percevoir 1.800 euros à 63 ans et n’en avoir plus que 1.500 euros trente ans plus tard, malgré l’inflation.

Une autre catégorie qui risque de beaucoup souffrir sera celle des veufs et des veuves. On a, d’abord, évoqué l’idée de supprimer carrément la réversion en arguant que de plus en plus de femmes travaillent et bénéficient d’une retraite. Mais le Premier ministre a fait machine arrière devant le tollé qu’il avait provoqué. Or, un puissant lobby veut supprimer les 36 milliards de pensions de réversion (11 % du montant total des retraites). Il est constitué de toutes les personnes jamais mariées (15 % des seniors de plus de 60 ans) qui aimeraient augmenter ainsi leurs propres pensions. De même les féministes enragées qui traquent les femmes au foyer et veulent les obliger à travailler sont sur la même longueur d’onde. Elles sont peu nombreuses, mais sont actives dans les médias. Et n’oublions pas qu’en 2016, en plein débat sur le revenu universel, des intellectuels et des économistes voulaient supprimer toutes les retraites et les remplacer par un minimum vieillesse. En versant 12.000 euros par an aux 20 millions de personnes de plus de 65 ans, soit un total de 240 milliards, on économiserait 116 milliards sur le montant total des retraites (soit 356 milliards d’euros) et on pourrait distribuer 200 euros par mois à chaque Français. Ce lobby est toujours actif dans les hautes sphères de l’État et a un grand nombre de partisans.

On n’ira pas jusque-là. Enfin, pas pour le moment. Mais M. Delevoye, haut-commissaire à la réforme des retraites, propose qu’au décès d’une personne en couple, on additionne le montant des deux retraites et qu’on complète celle du survivant jusqu’à la moitié du total précédent. Ainsi, par exemple, si une femme touchait 1.000 euros et son mari 1.800 euros de pension, en cas de décès du mari, la veuve touchait jusqu’alors, et dans la majorité des cas, 1.900 euros (sa pension en propre de 1.000 euros et 50 % de la pension du conjoint décédé). Avec ce que propose Jean-Paul Delevoye, la veuve ne percevrait plus que 1.400 euros (50% du montant des deux pensions). Soit un vol qualifié au regard des cotisations versées tout au long de la vie active et, à bien y réfléchir, en contradiction avec le principe même édicté par Macron : « Un euro cotisé donne lieu aux mêmes droits pour tous. »

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25 novembre 2018 7 25 /11 /novembre /2018 13:16
Editoriaux - People - Politique - 24 novembre 2018

Nicolas Hulot : assis sur une fortune bien loin d’être verte…

Sortie ultra-médiatique, retour de même… Nicolas Hulot est un homme de show, il ne faut pas l’oublier. Le petit fiancé de la France a pris de l’âge mais il a toujours le réflexe de la mise en scène. Ushuaïa forever.

L’ex-ministre « le plus populaire » a démissionné en direct sur France Inter, en a prévenu le chef du gouvernement par texto – il était si tire-bouchonné, ce petit bonhomme, qu’il n’avait pas le courage de lui parler. Il a pleuré lors de la passation de pouvoir à son successeur et puis a joué, durant trois mois, le grand malade parti « se reconstruire ». Il avait tant souffert dans ce gouvernement, ses larmes en témoignaient…

Soignant son burn out (c’est très en vogue) et son quant-à-soi, monsieur Hulot a refusé les interviews des magazines. Il voulait une émission ajustée à l’idée qu’il se fait de sa hauteur. Ce fut, jeudi soir, « L’Émission politique », de madame Salamé. Avec, toutefois, une petite préparation en amont : on l’avait aperçu, lundi soir, dînant en tête-à-tête avec Anne Hidalgo au Récamier, « un restaurant où l’on va surtout pour être vu », dit la journaliste rapportant la nouvelle sur RTL. Un petit peu de buzz pour chauffer la salle, ça ne fait pas de mal.

Le magazine Le Point fait son rapport, un brin amer : « Le retour de “l’écologiste prodige” ne pouvait avoir lieu ailleurs qu’à la télévision. À la manière d’un showman du petit écran qu’il fut à l’époque du magazine « Ushuaïa ». » D’ailleurs, pour ceux qui l’auraient oublié – ou pas connu –, il y a la séquence grand frisson à la Mer de Glace, avec barbe de trois jours et pull tricoté main.

Surtout, au-delà de la mise en scène, Nicolas Hulot n’assume rien, balance des peaux de banane à ses anciens collègues. Parce que la taxe carbone, c’est lui qui l’avait vendue à Nicolas Sarkozy, lui qui regrettait qu’elle tarde tant à venir.

C’est parce qu’on ne l’a pas compris, dit-il aujourd’hui. L’écologie n’est pas en cause. La preuve, lui, Hulot, il avait tout deviné, tout anticipé : la crise des gilets jaunes « était inévitable, mais je n’ai pas été entendu », dit-il. Et de prophétiser : « Il faut être préoccupé par les fins de mois des Français mais, sans s’affronter, il faut aujourd’hui être préoccupé par un sujet qui s’appelle ni plus ni moins la fin du monde. » Carrément.

Les Français, qui paraît-il l’aiment tant, n’ont pas été entendus non plus. Ainsi cet interlocuteur qui lui lance : « Monsieur Hulot, vous n’avez aucune conscience de la réalité des choses. Est-ce que vous savez ce que c’est, de vivre avec 1.200 euros par mois ? De payer un loyer 450 euros, d’aller payer des assurances qui vont augmenter, le contrôle technique qui va augmenter ? Est-ce que vous savez combien de personnes vous allez mettre à pied le 1er janvier par rapport au contrôle technique ? Mais tous ces gens-là, comment ils font, avec 1.200 euros et un chèque pour changer leur voiture de 4.000 euros pour acheter une voiture qui en vaut 10.000 ? Mais ces gens-là, M. Hulot, ils ne peuvent pas faire de prêt à la banque pour s’acheter une voiture à 10.000 euros ! C’est là que vous avez perdu la totalité de la conscience du peuple ! »

Eh oui ! Parce que les Français qui adorent Nicolas Hulot ignorent souvent qu’eux et lui ne sont pas du même monde, comme disait la dame des rillettes. En effet, Nicolas Hulot est tout sauf un gagne-petit.

Selon France Dimanche, qui s’était penché sur sa fortune au lendemain de sa fracassante démission, l’ancien ministre de la Transition écologique et solidaire serait assis sur un « pactole » de 7,3 millions d’euros. Il pouvait renoncer à ses 9.940 euros de salaire de ministre, ça n’entamait pas trop son budget de fonctionnement.

Ses ressources, il les doit à la marque Ushuaïa. Victime, en quelque sorte, d’un « hold-up » de la part de L’Oréal, en 1990, qui avait créé la ligne à l’insu du présentateur vedette d’« Ushuaïa Nature », l’affaire s’est finalement révélée extrêmement rentable pour lui puisque le n° 1 mondial des fabricants de cosmétiques reverse des dividendes à sa fondation pour chaque produit vendu.

Ainsi, « pour chaque gel douche, shampoing et déodorant vendu via sa société Eole Conseil – dont il détient 99,99 % des parts -, Nicolas Hulot continue de toucher des royalties et des dividendes. En février 2018, l’ancien ministre déclarait avoir perçu près de 249.000 euros nets de royalties et 221.000 euros nets de dividendes grâce à cette activité et ses droits d’auteur confondus. » Ce qui porte, aujourd’hui, la valeur de sa société à plus de trois millions d’euros.

Avec ça, il peut attendre tranquillement la fin du monde

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25 novembre 2018 7 25 /11 /novembre /2018 12:23

La légalisation du cannabis au Canada : un « jeunocide » ?

La légalisation du cannabis au Canada s’apparente à une non-assistance à jeunesse en danger, en raison de sa grande vulnérabilité à cette drogue. Cette disposition pourrait même être considérée, à certains égards, comme un crime contre l’humanité, car le cannabis est encore plus toxique que le tabac : 79.000 morts par an en France.

Mark Rutte, Premier ministre néerlandais, en visite au Canada, une semaine après cette légalisation, appelé à commenter cette disposition a répondu : « N’en fumez pas du tout ! » Pour appuyer cette recommandation, il a fait référence à l’un de ses proches dont cette consommation a altéré la santé mentale.

Il a illustré sa pensée par quelques réflexions : « La marijuana d’aujourd’hui est bien plus forte qu’autrefois » (sous entendu à l’époque où nous, Hollandais, l’avons légalisée). « Cette drogue est mauvaise pour la santé, surtout celle des jeunes. » « La meilleure politique qu’on puisse s’imposer à soi-même sur la drogue est d’éviter la première fois. » « Cela peut sembler conservateur, mais je vous le conseille : n’essayez pas du tout ! ».

Il s’exprimait en présence de son homologue Justin Trudeau, qui venait de légaliser le cannabis ; son hôte devait, in petto, commencer enfin à se poser des problèmes.

Et M. Rutte d’en rajouter, en évoquant « le risque de passage à d’autres drogues très dures » et d’indiquer que son « gouvernement envisageait de réformer la loi [de 1976] qui n’était pas tout à fait un succès ».

Quoi de plus édifiant que cette déclaration du Premier ministre d’une nation qui a commis, il y a quarante ans, la bévue de cette légalisation, en présence de celui d’une autre nation qui vient de la réaliser.

Justin Trudeau était pressé de concrétiser cette folle promesse électorale car, s’il est correctement informé (on peut l’espérer), il doit connaître l’accumulation des données cliniques, épidémiologiques, neurobiologiques qui, si elles avaient été enfin portées à la connaissance du public, auraient rendu cette légalisation impossible. Il s’agit, en l’occurrence, d’un véritable « passage en force ».

La responsabilité du cannabis, par son THC, est désormais irréfragable : dans l’accidentalité routière ; dans la crétinisation des jeunes ; dans leur suicidabilité croissante ; dans leur démotivation, dans leurs troubles anxieux et dépressifs ; dans des effets désinhibiteurs aux conséquences graves avec prise de risques, auto-agressivité ou hétéro-agressivité ; dans la potentialisation intense des effets de l’alcool (dont il suscite une consommation débridée – « biture expresse ») ; dans les troubles amotivationnels ; dans le passage à d’autres drogues (« escalade ») mais, plus grave encore, dans l’adjonction d’autres drogues, sans renoncer à celle-là (polytoxicomanies) ; dans les accès psychotiques aigus (souvent réversibles) et, plus grave (car irréversible), l’entrée dans la schizophrénie. Enfin, culmination des craintes, le constat qui se précise chez les individus en âge de procréer, l’intoxication cannabique touche leurs cellules germinales et les modifie (épigénétique), leur faisant transmettre à leur descendance (entre autres conséquences) une plus vive appétence pour les drogues, qui se manifeste dès l’adolescence.

On mesure ainsi l’énorme responsabilité qu’endosse Justin Trudeau, devant ses concitoyens, devant le concert des nations, devant l’humanisme et devant l’humanité tout entière. À l’heure où l’on devient plus attentif à la préservation des espèces animales, ne devrait-on pas s’intéresser un peu plus à l’espèce humaine ?

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25 novembre 2018 7 25 /11 /novembre /2018 11:56

http://www.bvoltaire.fr/violences-sur-les-champs-elysees/?mc_cid=e351139f16&mc_eid=58ff097ba7

 

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25 novembre 2018 7 25 /11 /novembre /2018 11:21

https://www.dailymotion.com/video/x6xrlcl

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Sur Facebook, un appel à une nouvelle journée de mobilisation samedi 1er décembre à Paris a vu le jour.

"Acte 3 Macron démission !", l'objectif de cette nouvelle journée de mobilisation est clairement affiché sur la page de l'événement. Sur Facebook, un appel à une nouvelle manifestation à Paris a été lancé samedi 24 novembre.

 

Dimanche matin, 14.000 personnes annoncent qu'elles y participeront, 76.000 autres se déclarent intéressées. Les organisateurs exigent "plus de pouvoir d'achat" et "l'annulation des taxes sur les carburants". "Sinon, en marche vers la démission de Macron !", prévient-on sur le réseau social.

 

La question de la sécurité prise au sérieux

"Pour le 1er décembre, il faudra faire ça proprement. Aucune casse et 5 millions de Français dans la rue ! Notre mouvement prend de l'ampleur ! Il ne faut rien lâcher !", ajoute également les organisateurs de l'événement. Afin d'assurer la sécurité lors de ce prochain rassemblement, les organisateurs proposent que des manifestants excluent eux-mêmes les individus violents : "nous proposons de mettre en place des gilets 'rouges' qui auront la responsabilité de sortir les casseurs de nos rangs. Il ne faut surtout pas se mettre la population à dos. Faisons attention à notre image les amis".

Lieu du rassemblement ? L'avenue des Champs-Élysées, théâtre samedi 24 novembre de violences et d'affrontements entre la police et des casseurs

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25 novembre 2018 7 25 /11 /novembre /2018 09:36

Ils n’ont rien compris !

Le locataire de l’Élysée, celui de Matignon, tous ceux des palais nationaux devenus ministériels, sont « attentifs », « compréhensifs », mais droits dans leurs bottes. Tous rangés derrière le patron et son allocution depuis le Charles-de-Gaulle, plusieurs fois confirmée, ils affirment leur résolution à ne pas changer de cap.

Or, le point de départ et le cap en résultant ont été définis avec un sextant hors d’usage. Non, le dioxyde de carbone n’est pas l’agent principal du réchauffement climatique, si même celui-ci existe. La question se pose, aucun des cataclysmes prévus n’étant à ce jour survenu, et tous les événements enregistrés étant de nature météorologique et non climatique. Et, de surcroît, la France, excellent élève grâce à l’électronucléaire, ne rejette que 0,9 % du CO2 mondial ! Non, les véhicules diesel modernes ne sont pas des dangers roulants. Les particules fines sont issues de l’usage et de l’usure des pneus, des freins, du revêtement routier et des résidus d’hydrocarbures qui s’y sont déposés.

De ce point de départ mensonger résulte le cap erroné dont la conséquence est la transition écolo-énergétique dont on voit bien, chez nos voisins, qu’elle va à l’encontre de ses objectifs allégués. Les conséquences sont effrayantes en termes de coût, de temps et d’énergie – non renouvelable ! Faut-il rappeler la masse considérable d’interventions autorisées et de preuves scientifiques des deux affirmations principales, sur le CO2 et le diesel ? Elles abondent, et seuls les sourds-aveugles mentaux ne les entendent ni ne les voient.

Le résultat de ces aberrations se traduit en impôts, taxes et contributions, dont on sait depuis Alphonse Allais qu’il est plus rentable d’y soumettre un grand nombre de pauvres qu’un petit nombre de riches. D’où les gilets jaunes. Et comme, malgré leur progressisme et leur modernité, le Président et les ministres vivent toujours dans l’ancien monde, ils n’ont rien compris ! Ils recherchent des interlocuteurs représentatifs et des services d’ordre ; ils réclament des déclarations en préfecture ; ils sont prêts à négocier, mais quoi et avec qui ? Bref, de vieux schémas obsolètes. Les gilets jaunes sont de génération spontanée. Ils sont le peuple moins les élites, les bobos et autres privilégiés du village-monde. Eux ne sont pas de partout, ils sont de quelque part.

Il n’y a qu’un moyen de leur donner la parole : le référendum. Un référendum nouveau, à questions multiples, qui permettra une économie et interdira d’en faire un moyen de rejet aussi global qu’irréfléchi. Quatre questions, au moins, devraient être posées, elles résument le malaise du temps. Réponse par oui ou par non :
1) Soutenez-vous la poursuite de la transition écolo-énergétique ?
2) Êtes-vous en faveur d’une réduction de la dépense publique et, corrélativement, une baisse des impôts ?
3) Soutenez-vous le projet non exprimé mais en marche d’Europe fédérale ?
4) Soutenez-vous la poursuite de l’immigration au rythme actuel ?

Un livret explicatif et de nombreux débats publics permettraient d’éclairer les électeurs sur le sens et les conséquences de leurs réponses.

Cela dit, un pouvoir qui manque de courage et d’imagination en tout, sauf pour développer aux dépens des plus faibles une fiscalité écrasante – à ce jour la plus confiscatoire du monde -, ce pouvoir est-il en mesure de demander aux Français ce qu’ils veulent vraiment ?

 

 

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24 novembre 2018 6 24 /11 /novembre /2018 21:18

samedi, 24 novembre 2018

Castaner prend ses désirs pour des réalités

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Après avoir annoncé pendant toute la semaine que les manifestations d'aujourd'hui allaient être récupérées par "l'ultra droite", Castaner veut maintenant imputer à celle-ci les incidents qui se sont produits à Paris. Trop facile...

Ce matin, les 3 000 flics chargés de disperser les 100 "extrémistes de droite" attendus ont laissé les milliers de manifestants venir exprimer leur juste colère sur les Champs-Elysées et les ont ensuite aspergés d'eau et de gaz lacrymogène. Ne voulant pas se laisser faire et s'estimant en état de légitime défense, nombre d'entre eux se sont défendus avec les moyens du bord. Il fallait s'y attendre...

Lamentablement, l'incapable qui sert de ministre de l'Intérieur veut faire gober aux naïfs que ce serait les nationalistes qui porteraient la responsabilité des événements. Du grand n'importe quoi. 

Le seul responsable, c'est le gouvernement et sa politique au service de la finance mondialiste qui asphyxie notre peuple. Castaner a voulu monter un stratagème vaseux pour enfumer les Gilets jaunes en les accusant d'être manipulés. Ça n'a pas marché. Les nationalistes ne sont pas là pour casser, ils sont là pour aiguiller nos compatriotes et leur ouvrir les yeux sur les véritables responsables de leurs malheurs.

Soulignons au passage qu'il n'y a pas eu cet après-midi de scènes de pillages. Ce soir, les racailles de banlieue vont peut-être prendre le relais et se livrer à leurs violences habituelles, mais ceux-ci n'ont pas vraiment, n'en déplaise à Castaner, des têtes de nationalistes français...

Au-delà de la révolte, c'est une nouvelle révolution qui se prépare. Le peuple français en a assez d'être exploité, il veut retrouver sa liberté et son identité. Cela, Macron, Castaner et leur clique ne l'ont pas encore compris... Il est vraiment temps que ces apprentis sorciers se cassent.

Synthèse nationale

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23 novembre 2018 5 23 /11 /novembre /2018 14:45

La Justice italienne demande la mise sous séquestre de L’Aquarius

L’Aquarius, actuellement bloqué à Marseille, est soupçonné d’avoir déversé vingt-quatre tonnes de déchets toxiques en Italie. Il s’agirait de déchets alimentaires et sanitaires ainsi que des vêtements de migrants qui ont été laissés dans les ports italiens. L’équipage aurait fait passer ces déchets présentant un risque sanitaire pour des déchets normaux. Cette présentation est moins coûteuse et elle aurait permis au bateau affrété par SOS Méditerranée d’économiser 460.000 euros, ces dernières années. Le navire est mis sous séquestre à la demande de la Justice italienne et vingt-quatre personnes sont visées par cette enquête.

Les défenseurs de l’Aquarius dénoncent des poursuites politiques. Pourtant, il ne s’agit pas d’une première irrégularité de la part de l’équipage de l’Aquarius. Gibraltar a retiré son pavillon à l’Aquarius car il était enregistré comme navire de recherche et il ne pouvait procéder à des sauvetages que sous la direction des autorités italiennes. Le bâtiment a, ensuite, été enregistré avec le pavillon panaméen. Mais le Panama a retiré son pavillon pour non-respect des procédures juridiques internationales. En effet, l’Aquarius n’a pas le droit d’intervenir dans les eaux territoriales libyennes. Or, ce navire est soupçonné de violer régulièrement les eaux territoriales libyennes. Par exemple, un accrochage s’est produit, le 23 septembre 2018, avec les gardes-côtes libyens. Ceux-ci ont demandé à l’Aquarius de quitter la zone libyenne mais l’équipage voulait poursuivre ses activités de récupération de migrants.

L’association SOS Méditerranée fait le travail des passeurs au prétexte d’aide humanitaire. L’Aquarius fournit un bel exemple de propagande pro-immigration. Aucun journaliste du système ne s’étonne de voir un navire parcourir 1.500 kilomètres pour atteindre l’Espagne alors qu’il aurait été plus rapide de retourner vers le port de départ en Libye. Il semble normal que l’Aquarius accoste en Europe. Pourtant, l’Australie a mis en œuvre une politique d’interception des navires et de retour vers les ports de départ des navires chargés d’immigrés. Les propagandistes ne se posent pas, non plus, de question sur les personnes qui financent l’association.

La langue de bois omet de signaler que ces migrants ont volontairement pris le risque de partir en mer pour rejoindre l’Europe. Ils immigrent, dans leur majorité, pour des raisons économiques et ils souhaitent bénéficier des largesses des peuples européens. Une majorité de ces immigrés sera déboutée de sa demande d’asile, mais cela n’a aucune importance car les expulsions sont rarement exécutées. Ils pourront venir en toute illégalité en France car les frontières sont ouvertes. Les grands médias censurent les informations dérangeantes concernant l’Aquarius ou bien ils déversent leurs discours pleurnichards pour convaincre les Européens d’accueillir tous les illégaux en provenance d’Afrique.

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23 novembre 2018 5 23 /11 /novembre /2018 14:04

Le totalitarisme vert

La « transition énergétique » vire au totalitarisme, elle en a toutes les caractéristiques : mensonge, désinformation, oppression, intolérance, gabegie et volonté de créer un « homme nouveau ».

Premier mensonge : la confusion qui est faite entre la pollution de la basse atmosphère et le réchauffement climatique attribué à l’augmentation par les activités humaines des « gaz à effet de serre » dans la haute atmosphère. Ces deux phénomènes demandent un traitement différent.

La pollution est un phénomène urbain qui ne concerne pas les campagnes ni les petites villes. Elle doit être traitée localement et non au niveau de l’État.

Il n’y a aucune raison d’imposer les mêmes contraintes aux zones agricoles et de faible densité, aux petites villes qu’aux grandes.

Le GIEC affirme que le monde va devenir invivable dans les décennies qui viennent : il faut limiter l’émission des « gaz à effet de serre ». Les écologistes veulent développer les « énergies renouvelables », l’installation de dizaines de milliers d’éoliennes et d’hectares de panneaux solaires qui ne produisent que de façon intermittente.

La France est le pays le moins polluant dans sa production d’électricité, qui provient, à 75 %, des centrales nucléaires. On a réussi à convaincre que l’énergie nucléaire était dangereuse. Désinformation : la production de charbon a tué des centaines de milliers de personnes, et la rupture de barrages hydrauliques, en particulier en France, des centaines. Les exemples de Tchernobyl et Fukushima ne sont pas significatifs en France.

Il faut relancer la construction de centrales nucléaires pour remplacer celles qui arrivent en fin de vie ; le problème des « gaz à effet de serre » sera résolu.

L’origine du problème est d’avoir chargé des idéologues écologistes de la gestion de l’énergie en France. La loi prévoit de réduire à 50 % la part du nucléaire dans notre production d’électricité, il est donc nécessaire de compenser les 25 % par d’autres sources : vive les énergies renouvelables, principalement les éoliennes allemandes et les panneaux solaires chinois ! Nous voilà ramenés au rôle d’installateur. Pour financer le tout, on augmente les taxes sur les produits pétroliers, on impose à l’électricité une taxe progressive qui représente, déjà, 16 % de la facture. La transition énergétique est, pour les Français, une augmentation continue des taxes, l’obligation pour beaucoup de changer de voiture et de chaudière, sans compter l’imposition possible d’éoliennes de 200 m de haut à 500 m de chez eux.

Les gourous du GIEC, des centaines de climatologues autoproclamés, souvent financièrement intéressés, des idéologues et des idiots utiles s’appuient sur des modèles mathématiques dont on ne connaît pas l’exactitude.

La gabegie est constante : on encourage les voitures au diesel pour les interdire maintenant, on décourage le chauffage électrique et, maintenant, on veut interdire le fioul. Le déficit commercial français provient, pour les deux tiers, de l’achat de produits pétroliers, M. Hulot interdit toute prospection alors que les eaux françaises de la Guyane et du canal du Mozambique sont prometteuses. Ce n’est pas à la production de pétrole qu‘il faut s’en prendre mais à la consommation. En plus, on est en train de démanteler notre industrie nucléaire exportatrice pour acheter éoliennes et panneaux solaires fabriqués à l’étranger.

Comme tout totalitarisme, l’écologie veut créer un homme nouveau. L’homme écologique commence à apparaître clairement : il vit dans un cocon mal chauffé par des granulats de bois, il éteint les ampoules LED en sortant, il se déplace en groupe ou alors à bicyclette, en trottinette électrique ou en voiture électrique pour les plus riches. Pour nourrir les multitudes africaines, l’homme nouveau doit se limiter, manger très peu de viande, d’autant que les ruminants produisent du méthane. L’homme nouveau se nourrit de lentilles et de soja, de fruits et de légumes au moins cinq fois par jour, il condamne l’huile de palme, n’achète que des produits locaux vendus en vrac, a un composteur sur son balcon. L’homme nouveau boit avec modération, ne fume pas.

Il se préoccupe de la disparition de la biodiversité et du sort funeste de nos cousins gorilles et orangs-outans.

Quand viendra la fin de cette vie exaltante, il se fera immerger pour être recyclé par les crabes et les homards du prochain Noël.

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