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19 novembre 2018 1 19 /11 /novembre /2018 13:49

Un débouché pour le 17 novembre : le référendum d’initiative populaire !

Machiavel a écrit qu’il fallait toujours soutenir le « popolo minuto » contre les agissements du « popolo grasso », non pas parce qu’il serait par nature supérieur à ce dernier du point de vue moral mais parce qu’il refuse d’être dominé, tandis que le « popolo grasso » veut toujours dominer et donc limiter les libertés du plus grand nombre. Pour le Florentin, les vrais républicains, au nombre desquels il se comptait, sont toujours du côté du « popolo minuto » parce qu’ils cherchent à réduire, dans les limites du possible, les rapports de domination qui ne cessent de renaître au sein des sociétés humaines. Machiavel pensait que les évolutions les plus bénéfiques des sociétés procèdent toujours des conflits entre les deux parties du peuple. Il illustra cette opinion en commentant la création du tribunat de la plèbe, qu’il considérait comme la plus grande innovation de la République romaine ; celle-ci avait été accordée par le Sénat à la suite du fameux retrait de la plèbe sur l’Aventin en 494 avant J.-C., lequel intervint au moment où une grande menace militaire imposait la mobilisation générale. La plèbe ne céda pas et obtint ce qu’elle voulait ; la République romaine fit ainsi un grand pas en avant en garantissant, par la suite et grâce à cette innovation, les libertés du « populus ».

Nous sommes dans une situation qui n’est pas sans rappeler la situation dans laquelle était la Rome républicaine en 494 avant J.-C. Le pouvoir était alors totalement entre les mains des patriciens, qui n’octroyaient des droits et des libertés à la plèbe que de manière très parcimonieuse. De nos jours, le système représentatif est à bout de souffle. Les Français ne supportent plus ni les politiciens qui confisquent le pouvoir politique, ni la classe médiatique qui dénonce toute critique du système représentatif comme étant « populiste ». Cette crise de la représentation finira par provoquer des dégâts si elle n’est pas traitée en profondeur et le seul traitement acceptable ne peut être que le passage à la démocratie référendaire. Le référendum d’initiative populaire est la seule institution qui permettrait de donner réellement le pouvoir politique au peuple. En l’absence d’une telle réforme de fond, nous pouvons craindre l’apparition de mouvements politiques favorables à des solutions politiques autoritaires ; un sondage Europe 1 du 31 octobre 2018 indique que 41 % des personnes interrogées ont dit être totalement d’accord ou plutôt d’accord avec l’instauration d’un régime autoritaire et d’autres sondages moins récents indiquaient déjà une telle tendance.

Je ne sais pas si le mouvement du 17 novembre aura une suite, mais il faut espérer qu’il en ait une et qu’il sache se saisir du thème du référendum d’initiative populaire (74 % des Français sont favorables à son adoption mais aucun parti politique ne le met en avant !). Robert Michels disait déjà, il y a plus d’un siècle, que les partis politiques sont, par nature, des organisations oligarchiques. Les partis politiques sont très méfiants à l’égard de l’expression directe de la volonté populaire, laquelle pourrait avoir pour effet de réduire les avantages dont leurs cadres bénéficient aujourd’hui.

Le référendum d’initiative populaire pourrait être à notre pseudo-République ce que fut la création des tribuns de la plèbe à Rome.

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19 novembre 2018 1 19 /11 /novembre /2018 12:47

Carton jaune pour Macron

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Publié le 19 novembre 2018
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Rubrique : Editoriaux
 
     
 

Samedi dernier, le mouvement des Gilets Jaunes a donc bel et bien rassemblé des centaines de milliers de Français, tous d’accord pour protester contre – au départ – les taxes trop élevées sur les carburants puis la pression fiscale dantesque qui s’abat sur une partie croissante de la population.

S’il est probablement un peu tôt pour en tirer un bilan politique (il faudra plusieurs semaines voire plusieurs mois pour voir comment le gouvernement réagira à la mobilisation observée), on peut néanmoins évoquer quelques points saillants de ces manifestations.

Dans ces derniers, on ne pourra passer leur bilan purement humain : avec plus d’une douzaine de blessés graves et une personne décédée, ce mouvement rappellera qu’à mesure que les positions des uns et des autres se feront plus radicales, les débordements et les issues douloureuses se feront plus fréquentes. Or, tout indique malheureusement que cette radicalisation n’est pas finie. Il n’est pas impensable d’imaginer tout en souhaitant le contraire que, si d’autres mouvements devaient voir le jour prochainement en France, leur violence ira probablement crescendo.

Un autre élément, plus traditionnel et plus convenu dans ce genre d’événements, est l’éternelle bataille de chiffres entre les participants d’un côté et les institutions de l’autre. Comme on pouvait s’y attendre, on aboutit à une évidente minimisation des chiffres officiels, même s’il faut reconnaître la difficulté d’en collecter de solides : le nombre de points d’action est en pratique mal connu, les forces de l’ordre n’y ont pas toujours été présentes ; le recensement semble délicat et de toute façon sera sujet à caution.

Quoi qu’il en soit, aboutir à 300.000 personnes et 2000 points nous donne 150 personnes par point de blocage en moyenne… Certaines photos laissent planer le doute sur ce genre de résultats officiels. Là encore, il n’est pas complètement invraisemblable d’imaginer qu’il y a eu, en réalité, bien plus de participants à ce mouvement. Du reste, si l’on se rappelle qu’il était soutenu à plus de 70% par la population, on aura du mal à imaginer qu’il arrive à moins mobiliser que certaines manifestations syndicalistes et traditionnelles, très catégorielles, qui n’ont jamais eu ce genre de soutien et dont la participation officielle était pourtant supérieure à 280.000 péquins. En outre, au contraire des mots d’ordre de beaucoup d’autres mouvements, celui des Gilets Jaunes, essentiellement basé sur une colère fiscale, touche à l’évidence et directement un public beaucoup plus large.

En terme d’impact réel sur le pays, il sera difficile d’aboutir à une conclusion. Le temps sera nécessaire pour se former une idée. En tout cas, l’élite parisienne et des grandes villes, bien à l’abri de l’utilisation forcée de la voiture, continue à déverser condescendance et mépris sur la classe populaire qui n’a, elle, pas le choix de se déplacer autrement qu’en automobile. Vraisemblablement, cette condescendance et ce mépris vont attiser encore un peu plus le ressentiment de cette base qui n’en peut plus d’un sommet de plus en plus éloigné des réalités de terrain.

Les Français veulent qu'on les écoute et qu'on les considère. Cette réconciliation entre la base et le sommet, c'est le cœur de la tâche qui m'attend pour les prochains mois.

— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) November 14, 2018

Maintenant, du côté du président de la République, Emmanuel Macron aurait politiquement tort de montrer le moindre signe de faiblesse.

D’une part, les finances du pays n’autorisent en réalité aucune marge de manœuvre ; diminuer la pression fiscale maintenant alors qu’aucune diminution des dépenses n’est prévue (loin s’en faut), c’est garantir un plus gros déficit et accroître inutilement la nervosité des marchés à l’égard des emprunts de l’État français lorsque tout indique que l’année prochaine, on aura davantage besoin de leur mansuétude. En substance, le président doit montrer au reste du monde que la force reste à l’État et que le plumage peut continuer malgré les cris de souffrance du dindon.

D’autre part, il serait délicat pour Macron de céder sur le carburant alors que, dans le même temps et dans la plus parfaite décontraction, le Sénat vient de voter une augmentation de 40% des taxes sur les complémentaires. Le moquage de visage serait par trop visible et pourrait déclencher des effets indésirables plus violents.

En pratique, tout ce que le gouvernement peut retenir de cet exercice, c’est que la pression fiscale est maintenant au point haut et que les possibilités d’augmentation directes sont à peu près épuisées. Il ne reste donc plus que les taxes indirectes, cachées et de faible montant par tête de pipe pour ménager des ressources supplémentaires à l’État obèse en pleine panique budgétaire.

Certes, il y a maintenant une opportunité crédible de réformes pour l’actuel gouvernement : les partis politiques et les syndicats traditionnels n’ayant ni vu venir cette mobilisation, ni réussi à la récupérer, Macron et le reste du « sommet » pourrait tenter de lancer quelques vraies réformes de fond pour le bénéfice de la « base », en s’appuyant sur la grogne pour la justifier politiquement ; s’il existe un bon moment pour commencer les coupes claires et pour en finir avec les douzaines de dépenses inutiles depuis les associations lucratives sans but jusqu’aux aides à la presse en passant par les comités Théodule, commissions diverses et variées, administrations placard-doré et autres ministères croupions, c’est bien maintenant.

Malheureusement, la revendication la plus souvent entendue lors de ces mouvements spontanés n’a pas été, justement, une baisse drastique des dépenses de l’État, mais une modification de la fiscalité : tristement, pour l’écrasante majorité des Gilets Jaunes, il ne s’agit pas de moins taxer, mais simplement de taxer ailleurs en commençant par d’autres qu’eux.

Autrement dit, le peuple français, lorsqu’il s’exprime, continue toujours de réclamer la même largesse dans l’intervention de l’État mais entend lui poser de nouveaux objectifs sur ceux qu’il doit ponctionner.

C’est tout sauf une solution.

C’est même une simple extension du problème, avec au mieux une modification des catégories d’individus impactés. Et c’est précisément parce que ces revendications n’ont aucun lien avec ce qu’il devient maintenant crucial de faire que Macron ne lancera aucune réforme majeure.

Dès lors, la pression fiscale ne baissera pas. Les services publics rendus ne s’amélioreront pas. La misère continuera de s’étendre.

Ce pays est foutu.

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19 novembre 2018 1 19 /11 /novembre /2018 11:34

 

 

Sur Facebook, un des initiateurs du mouvement des "gilets jaunes" a lancé un appel à une nouvelle manifestation samedi à Paris, au départ de la place de la Concorde, et y invite "toute la France". Sur BFMTV la représentante du Val-d'Oise a également appelé à un rassemblement.

Après un week-end de mobilisation à travers la France, y compris dans la capitale, les "gilets jaunes" continuaient leurs manifestations ce lundi matin 19 novembre.

 

Opérations escargots, blocages et barrages filtrants, dont certains ont été maintenus dans la nuit, persistaient au niveau de péages, autoroutes, périphériques pour la troisième journée consécutive de mobilisation, marquée par les premiers blocages de dépôts pétroliers.
 



La mobilisation va-t-elle se poursuivre toute la semaine ? Plusieurs appels à bloquer à Paris samedi 24 novembre ont d'ores et déjà été lancés. Sur Facebook, Éric Drouet, un des initiateurs du mouvement des "gilets jaunes" a lancé l'événement "Acte 2, toute la France à Paris". "Il faut mettre un coup de grâce et tous monté sur paris par tous les moyens possibles ( covoiturage , train ,bus, etc....). Paris parce que, c'est ici que ce trouve le gouvernement !!!! Nous attendons tout le monde, camion, bus, taxi, VTC, agriculteurs, etc. Tout le monde !!!!!!" (sic). Il donne rendez-vous place de la Concorde.

Le responsable départemental de Tarn-et-Garonne du parti politique Debout la France de Nicolas Dupont-Aignan, Franck Buhler, a lui aussi appelé à une nouvelle mobilisation. Il propose de bloquer la capitale samedi prochain "à pied, à cheval ou en voiture".

Sur BFMTV, Laëtitia Dewalle, la représentante des "gilets jaunes" du Val-d'Oise, a également appelé à la mobilisation à Paris le 24 novembre.
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19 novembre 2018 1 19 /11 /novembre /2018 11:17

9h33  Paris bloquée samedi ?

Éric Drouet, chauffeur de routier de Melun (Seine-et-Marne) à l'origine du mouvement de ce week-end, a lancé un nouvel appel sur réseaux sociaux : tous place Concorde, à Paris, samedi 24 novembre. Intitulé "Acte 2, toute la France à Paris", l’événement Facebook affichait lundi matin plus de 19 000 "participants" et 140 000 "intéressés", souligne Le Parisien.

Le responsable départemental de Tarn-et-Garonne du parti politique Debout la France de Nicolas Dupont-Aignan, Franck Buhler, a lui aussi appelé à une nouvelle mobilisation. Il propose de bloquer Paris le samedi 24 novembre "à pied, à cheval ou en voiture".

 
 
 
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19 novembre 2018 1 19 /11 /novembre /2018 10:23

https://www.polemia.com/immigration-peuplement-catastrophe-civilisationnelle-rediff/

 

L’immigration de peuplement conduit à une catastrophe civilisationnelle

L’immigration de peuplement conduit à une catastrophe civilisationnelle

4ème Forum de la Dissidence le 17/11 à Paris : la billetterie est ouverte !

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Par Ligne droite, rassemblement de Français engagés pour une droite nouvelle ♦ Article initialement paru le 25 juin dernier. L’oligarchie ne cesse de nous vanter les avantages de l’immigration et les mérites des immigrés. M. Macron n’a-t-il pas souligné leurs « qualifications remarquables » et la nécessité d’en accueillir davantage ? Chacun sait pourtant que la réalité est tout autre. Car l’immigration est massive, elle ne s’assimile pas, elle provoque un éclatement territorial et culturel et mène à l’islamisation de notre pays. Bref, elle change la France et conduit les Français à ne plus se sentir chez eux dans leur propre pays. L’immigration de peuplement est peut-être une chance pour les immigrés, mais c’est une catastrophe pour la France et pour l’Europe.


L’immigration a changé brutalement la France

L’immigration de peuplement a commencé dans les années soixante-dix lorsque le grand patronat a fait pression sur le gouvernement pour autoriser le regroupement familial afin d’obtenir une main-d’œuvre abondante et peu exigeante. Mais, en ouvrant ainsi les portes à l’immigration de peuplement, le Système n’a pas rendu la France plus prospère, plus forte ou plus jeune, il a seulement changé la France. Changé ses mœurs, changé sa physionomie, changé sa population et changé sa religion. Il suffit de parcourir les rues de nos villes ou de regarder des photographies des années soixante-dix pour s’en rendre compte. Et seuls ceux qui n’aiment pas la France, ceux qui la réduisent à une idéologie politique ou à une ligne de compte, peuvent s’en réjouir. Pour les autres, il s’agit d’un bouleversement traumatisant et d’une grande brutalité, car c’est en moins de trente ans que la France a changé, un phénomène sans précédent dans l’histoire moderne.

L’importance de la présence immigrée est occultée ou minimisée

Or, le phénomène se poursuit à un rythme extrêmement élevé. Aujourd’hui, la pression migratoire est si forte qu’on ne sait pas exactement combien d’immigrants ont fait souche en France et combien y séjournent actuellement. Selon l’Insee, 25% des bébés nés en 2016 dans notre pays avaient au moins un parent né à l’étranger.
Mais les chiffres officiels sont faussés, d’abord en raison de l’interdiction des statistiques ethniques, ensuite à cause de l’immigration irrégulière, laquelle a connu une progression spectaculaire depuis 2015 avec ce que l’on nomme la « crise des migrants ». Les données sur l’immigration sont également truquées par l’effet du droit du sol et des naturalisations massives qui ont ainsi fabriqué des Français de papier à la chaîne, lesquels n’ont aucun lien réel avec notre pays, sinon leur présence sur notre territoire.
La manipulation est d’ailleurs poussée si loin que les membres de l’oligarchie et leurs soutiens osent prétendre sans rire que l’immigration n’augmente pas. Il est vrai qu’ils n’utilisent pas les transports urbains, qu’ils ne vivent pas en banlieue et ne mettent pas leurs enfants dans les écoles publiques ! Pour autant, ils ne peuvent ignorer les faits et, s’ils se livrent à un tel déni de réalité, c’est pour minimiser leur propre responsabilité dans la catastrophe.

L’assimilation est impossible, le Vivre ensemble une fiction

En dépit de l’occultation des chiffres, force est en effet de constater qu’en raison de sa masse, l’immigration de peuplement a empêché toute assimilation. De fait, les immigrants sont trop nombreux pour pouvoir se diluer dans la population, et cela d’autant plus qu’ils se concentrent dans les zones urbaines. Les technologies modernes de communication leur permettent par ailleurs d’entretenir des liens étroits avec leur pays d’origine, ce qui les aident à conserver leur identité et donc à ignorer celle du pays qui les accueille. L’immigration de masse a dès lors débouché sur le communautarisme, un phénomène que l’on retrouve pour les mêmes raisons dans tous les pays occidentaux.
Face à cette situation, l’oligarchie a inventé le concept du « Vivre ensemble » et en vante assidument les vertus. Mais ce mot d’ordre ne correspond à aucune réalité concrète : les autochtones refusent de vivre avec les migrants selon un phénomène déjà connu dans les pays anglo-saxons sous le nom de white flight. Quant aux migrants, ils veulent seulement vivre en France comme ils vivent chez eux, c’est-à-dire selon leur culture africaine ou leur religion musulmane. Certains « jeunes » des banlieues de l’immigration ont même repris à leur compte le slogan identitaire « on est chez nous », pour bien montrer qu’ils entendent se constituer en société différente de celle de la France, une France que certains font d’ailleurs profession de vouloir « niquer » au son du rap.

L’immigration provoque un éclatement territorial et culturel

Dès lors, ce sont des territoires entiers qui sortent de l’orbite nationale pour abriter des populations, une culture et des normes qui n’ont plus rien de français. On recenserait officiellement dans notre pays mille trois cents « quartiers sensibles », plus de six cents « zones de non-droit » et près d’une centaine de Molenbeek (par référence à la banlieue bruxelloise pépinière de terroristes islamistes). L’actualité a en outre montré qu’il fallait y ajouter les « no-go zones » de certaines villes, où les femmes non voilées risquent le harcèlement. Autant de territoires où, contrairement à l’expression trompeuse de « zones de non-droit », s’impose en réalité un droit clanique, mafieux et religieux, en tout cas une autre civilisation que celle des Français.
L’immigration de peuplement a ainsi multiplié la création d‘enclaves étrangères qui viennent miter le territoire national avec une logique de sécession de fait. Un processus que la « politique de la ville », la coûteuse panacée du Système, n’a pas été capable d’enrayer.

L’immigration a entraîné l’islamisation qui a apporté l’islamisme

Les conséquences dramatiques de cette immigration de peuplement ne se limitent cependant pas à cet éclatement territorial et culturel, car, comme le rappelle la démographe Michèle Tribalat, l’immigration de peuplement a entrainé l’islamisation. Et l’islamisation a apporté l’islamisme et sa haine de l’Occident. La catastrophe migratoire est donc d’ampleur géométrique.
Avant les vagues d’immigration de la fin du XXe siècle, l’islam restait confidentiel en France comme en Europe (à l’exception des Balkans) et ne posait aucun problème particulier. Aujourd’hui, il serait en passe de devenir la seconde religion dans notre pays et, en raison de sa forte natalité, l’importance de la population musulmane ne cesse de croître indépendamment même de l’immigration. Aujourd’hui, en Seine-Saint-Denis, la majorité des habitants est ainsi de religion musulmane.
Or, l’islam n’est pas une religion comme les autres. Non seulement elle est étrangère à notre culture, mais elle impose un mode vie bien particulier. La pression pour que la société française se conforme aux commandements de l’islam ne cesse donc d’augmenter et de modifier en conséquence la physionomie de notre pays ainsi confronté à un antagonisme civilisationnel de grande ampleur.

Les Français de plus en plus indésirables en France

Comment dès lors s’étonner que nos concitoyens soient de plus en plus nombreux à exprimer leur inquiétude de ne plus se sentir chez eux ? Les sondages en témoignent mais les oligarques méprisent ce sentiment et y voient la marque infâmante du « racisme ». Il s’agit pourtant des conséquences fatales de la catastrophe migratoire qu’ils ont délibérément provoquée. Un désastre dont ils semblent se satisfaire puisque, loin de chercher à l’enrayer, ils consacrent tous leurs efforts à le faire accepter de gré ou de force par les Français.
En tout cas, tel est le sens des campagnes incessantes qu’ils lancent pour une meilleure représentation des « minorités » ethniques et pour la réduction symétrique de la place réservée aux personnes « perçues comme blanches » ( pour reprendre la terminologie officielle). Tel est aussi l’objet de la mise en place d’une discrimination prétendument « positive » au seul profit des personnes issues de l’immigration. À cela s’ajoute le fait que les familles immigrées, ayant plus d’enfants et présentant un taux d’activité inférieur au reste de la population, se trouvent de facto prioritaires dans l’octroi des prestations sociales. Autant de réalités qui renforcent les Français d’origine dans la conviction qu’ils ne sont plus les bienvenus dans leur propre pays et qu’ils pourraient bien être « remplacés » par d’autres.
Une catastrophe civilisationnelle qu’il est encore possible d’empêcher mais plus pour longtemps.

Ligne droite

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18 novembre 2018 7 18 /11 /novembre /2018 22:41

"Gilets jaunes" : "Je vois le cap, je n'en change pas", assure Édouard Philippe

Le Premier ministre Édouard Philippe, était l'invité du 20 Heures afin de réagir au week-end de mobilisation nationale des "gilets jaunes" les 17 et 18 novembre.

 

Quelque 300 000 "gilets jaunes" ont manifesté samedi 17 et dimanche 18 novembre contre la hausse du prix du carburant et plus globalement contre la politique du gouvernement. Invité sur le plateau du 20 Heures de France 2, Édouard Philippe dit avoir été "frappé par le caractère inédit de ces manifestations", lors desquelles il a pu entendre "de la colère, mais aussi de la souffrance, l'absence de perspectives" ou encore "un sentiment de déclassement, voire d'abandon". Si la mobilisation s'est globalement déroulée dans une ambiance bon enfant, le Premier ministre dénonce certaines "scènes d'anarchie", qui ont notamment causé la mort d'une "gilet jaune". Il en profite pour fustiger le "comportement indécent" de certains leaders des oppositions qui ont voulu récupérer le décès de cette manifestante.

"Ce que veulent les Français, ce sont des résultats"

Sur le fond, Édouard Philippe se veut ferme. Il reconnait le "ras-le-bol fiscal" des Français, affirme le comprendre et rappelle l'objectif du gouvernement qui est de faire baisser le niveau d'impôts et de taxes d'ici la fin de l'année. Toutefois, pas question de transiger au cap fixé par Emmanuel Macron. "Ce n'est pas parce ça souffle qu'il faut changer de cap", estime-t-il, ajoutant vouloir faire en sorte "que la fiscalité pèse plus sur le carbone et la pollution que sur le travail". Pour cela, il annonce un plan à 500 millions d'euros pour "accompagner les Français" dans la transition énergétique. Édouard Philippe dit vouloir "libérer" la population de sa "dépendance au pétrole".

Interrogé sur les reculades du gouvernement précédent à la suite de la mobilisation des bonnets rouges en 2013, le Premier ministre persiste et signe, arguant que "ce que veulent les Français, ce sont des résultats". "Aujourd'hui, si on a un problème de financement des infrastructures, c'est probablement parce qu'à l'époque des bonnets rouges, le gouvernement, parce qu'il a été impressionné, a changé de plan", assure-t-il, rejetant l'idée d'"un gouvernement qui changerait de pied en permanence, qui zigzaguerait au gré des difficultés". Enfin, avec "humilité", mais "conviction", il le martèle : les engagements pris par Emmanuel Macron "vont produire des résultats

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18 novembre 2018 7 18 /11 /novembre /2018 20:32

Gilets jaunes. Entretien avec Christophe Guilluy

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Il est prévu plus de 1 500 points de blocage. Y a-t-il une homogénéité dans cette contestation ?

Christophe Guilluy. Oui. A chaque fois, la grogne vient de territoires moins productifs économiquement, où le chômage est très implanté. Ce sont des zones rurales, des petites et moyennes villes souvent éloignées des métropoles : ce que j’appelle la « France périphérique ». Y vivent les classes moyennes, les ouvriers, les petits salariés, les indépendants, les retraités. Cette majorité de la population subit depuis vingt à trente ans une recomposition économique qui l’a desservie.

La grogne contre la hausse des prix des carburants n’est donc qu’une goutte d’eau ?

Leur colère vient de beaucoup plus loin. Cela fait des années que ces Français ne sont plus intégrés politiquement et économiquement. Il y a eu la fermeture des usines puis la crise du monde rural. Le retour à l’emploi est très compliqué. En plus, ils ont subi la désertification médicale et le départ des services publics. Idem pour les commerces, qui quittent les petites villes. Tout cela s’est cristallisé autour de la question centrale du pouvoir d’achat. Mais le mouvement est une conséquence de tout ça mis bout à bout.

S’agit-il d’une énième contestation populaire, comme celle des Bonnets rouges, ou d’un mouvement qui peut s’ancrer dans la durée ?

Difficile à dire, mais le ressentiment est gigantesque. Les problèmes sont désormais sur la table. Et si la contestation des Gilets jaunes ne perdure pas, un autre mouvement émergera de ces territoires un peu plus tard car rien n’aura été réglé.

Le dialogue entre ces populations et la classe politique semble coupé...

Oui. Le monde d’en haut ne parle plus au monde d’en bas. Et le monde d’en bas n’écoute plus le monde d’en haut. Les élites sont rassemblées dans des métropoles où il y a du travail et de l’argent. Elles continuent de s’adresser à une classe moyenne et à une réalité sociale qui n’existent plus. C’est un boulevard pour les extrêmes.

Les mesures d’accompagnement à la conversion d’un véhicule propre n’ont pas atténué la colère. Que faudrait-il faire ?

Les réponses du gouvernement sont à côté de la plaque. Les gens ne demandent pas des solutions techniques pour financer un nouveau véhicule. Ils attendent des réponses de fond où on leur explique quelle place ils ont dans ce pays. De nombreux élus ont des projets pour relancer leur territoire mais ils n’ont pas d’argent. Il faut se retrousser les manches pour développer ces régions, partir du peuple, plutôt que de booster en permanence les premiers de cordée.

Source : le Parisien 17/11/2018

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18 novembre 2018 7 18 /11 /novembre /2018 20:20

samedi, 17 novembre 2018

L’exaspération et la colère sont évidentes, mais que faire, maintenant ?

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Bernard Plouvier

Les manifestations n’ont jamais entraîné de recul chez nos petits rois : les énormes mouvements de foule n’ont pas empêché Gras Hollande de faire voter une loi antinomique instituant le « Mariage » pour les homosexuels.

L’agitation stérile avait alors procuré beaucoup de publicité aux leaders des pro et des anti. Le résultat voulu par les maîtres de la manipulation mondialiste avait été obtenu, comme cela le fut pour l’abolition de la peine de mort des grands criminels, pour l’avortement de complaisance remboursé par la Sécurité sociale, pour l’Europe des économies unies faisant le malheur des peuples autochtones ou pour ce phénomène dangereux  qu'est l’immigration incontrôlée de millions d’extra-Européens.

Ces manifestations dites « spontanées » (alors qu’elles sont organisées par des agitateurs professionnels) ne servent en rien la cause des Nations. En outre, les inévitables débordements hystériques occasionnent des morts : on ne doit pas oublier qu’une « gilet jaune » a été massacrée par une toquée utilisant un véhicule-bélier comme un vulgaire djihadiste.

De deux choses l’une : ou l’on se lance dans une véritable révolution - cela se prépare en sachant que cette option coûtera obligatoirement beaucoup de vies humaines et de dégâts matériels - ou l’on choisit l’accès démocratique au Pouvoir et l’on intensifie la propagande honnête et véridique, de façon à obtenir l’adhésion de 60 à 80% de l’électorat de souche européenne… qui, à terme, doit redevenir le seul chef légitime de l’État.

Il est évident que le cirque de Macron et de sa femme est insupportable, venant après les deux mandats de Chirac le Nul-Président des Black-Beurs, après Sarkozy aux bonnes idées, mais uniquement préoccupé de son ego et de son train de vie, après Hollande le grotesque Hyper-Nullard.

Chacun sait les ravages de l’immigration-invasion et la honte des deux mille cités de non-droit sur le sol métropolitain. Chacun connaît les ravages de l’économie globale qui ont fait de la France un désert industriel, où traînent une vie lamentable six millions de chômeurs pleins ou partiels.

Les problèmes (que les savants disent « structurels ») sont infiniment plus importants et lourds de risques qu’une taxation, même si la charge fiscale, directe et indirecte, devient ridiculement forte en comparaison du désengagement croissant de l’État dans la gestion du Bien Commun, singulièrement pour ce qui est de la sécurité des personnes et des biens.

Nous sommes gouvernés par des clowns incompétents. C’est une évidence. Mais ces clowns ont été élus par une majorité de suffrages exprimés.

Au-delà des « manif. » à la petite semaine il faut se décider une bonne fois. Le choix est simple : Révolution ou prise démocratique du Pouvoir et, dans un cas comme dans l’autre, s’en donner les moyens.  

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18 novembre 2018 7 18 /11 /novembre /2018 19:48

Gilets jaunes : quand la macronie frôle la mythomanie

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Llorenç Perrié Albanell

Président du mouvement régionaliste catalan Resistència

C’est en rentrant du terrain après une journée de mobilisation que nous avons découvert les chiffres annoncés sans vergogne par le Gouvernement. La première question qui me vient à l’esprit est la suivante : foutage de gueule ou mythomanie ? La réponse est : les deux à la fois. Cela s’appelle de la manipulation, où comment le manipulateur à force de répétition se met à croire sa propre version des faits avec un aplomb d’une arrogance sans borne à l’égard des « jacques en gilets jaunes » du 17 novembre 2018.

Seulement nous autres, les jacques, nous n’avons pas seulement un gilet jaune, nous avons également un cerveau et celui-ci nous donne heureusement la faculté d’analyse. Pas besoin de savants calculs, une démonstration simple permet de démonter le recensement foireux du ministère de l’Intérieur. Pour cela nous vous invitons à lire le communiqué publié par Policiers en colère au titre évocateur :

Explications pour les nuls :

 + de 2000 points de rassemblements regroupant en moyenne 250 gilets jaunes (à minima).

 Sachant qu’en moyenne un gilet jaune reste 4 heures au maximum sur un point de contestation avant d’être remplacé par un autre gilet jaune, prenant à son tour « son service » pour le relayer, chaque point aura regroupé en moyenne, un minimum de 500 citoyens.

 Le calcul est rapide. 500 manifestants X 2000 points = 1.000.000 (1 million) de manifestants et non 124.000 comme l’annonce la République en Marche via son porte-parole Christophe Castaner..

 Décidément, le ministère de l’Intérieur a des problèmes avec les chiffres et autres statistiques lorsqu’il s’agit de dire la vérité aux Français..

 Notre syndicat affinera les chiffres de la participation aux alentours de 21h en fonction des remontées du terrain.

 A noter que les nombreux blessés et la gilet jaune tuée, sont victimes de la racaille routière, qui fonce sans état d’âme, sur les manifestants pour forcer le passage.

 L’intention criminelle devra être retenue à l’encontre de ces voyous de la route par les tribunaux.

Questions :

- Comment le comptage a-t-il été établi et par qui ? On sait que lorsqu’une manifestation est préalablement déclarée en préfecture et dont le parcours est défini à l’avance, le travail est plus facile pour les forces de l’ordre. Or ici il s’agit d’un mouvement spontané, autogéré et dont le mode d’action diffère.

- Les véhicules affichant un gilet jaune, mais bloqués dans les embouteillages ont-ils été comptabilisés ?

- Un sondage indépendant, avec plusieurs cabinets, auprès de la population a-t-il été organisé ?

- Que pensent les membres des forces de l’ordre présents ce jour-là sur les points de blocages, mais également au sein des postes de commandement ?

C’est sans surprise donc que l’on peut aisément se rendre compte de la minimisation de cette mobilisation populaire par le Gouvernement. Puisque le Gouvernement entend bien jouer la sourde oreille, l’erreur serait de se démobiliser. La pérennisation de l’action « gilets jaunes » doit se traduire désormais dans les urnes lors des prochaines élections européennes. Puisque le Gouvernement ne veut pas, et ne cédera pas par la pression de la rue, infligeons lui une correction par les urnes. Ce n’est pas de la récupération politique, puisque l’opération « gilets jaunes » est en soit une action hautement politique, mais organisée cette fois par la base.

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18 novembre 2018 7 18 /11 /novembre /2018 08:50

http://www.bvoltaire.fr/le-mythe-du-rechauffement-climatique-seffondre-mais-les-taxes-explosent/?mc_cid=9a0e554a57&mc_eid=58ff097ba7

 

Le mythe du réchauffement climatique s’effondre mais les taxes explosent

Le pouvoir fait la leçon aux « ploucs » qui manifestent avec les gilets jaunes. La taxation des carburants serait une obligation impérieuse, car la planète serait en péril de mort, nos enfants risqueraient de griller sur place. Un dessin, sans doute inspiré par le pouvoir, est symbolique de cette propagande simpliste (stupide ?). On voit une rue envahie par des « beaufs » qui protestent contre les taxes et la même rue, quelques années plus tard, déserte car les températures ont monté de 2° ! C’est un délire total, car une telle hausse des températures serait pratiquement indolore, du moins en France.

Le réchauffement est-il un mythe ? Peut-être pas, mais il n’a sans doute pas l’ampleur qu’on lui prête. La différence de température entre la moyenne d’octobre 2018 et celles des mois d’octobre des années 1980 à 2010 n’a été que de 0.5° après 0.4 en septembre 1. On est revenu au niveau de l’année 2005.

De même, on nous rabâche que l’Arctique perd sa banquise. Pour prouver ce phénomène, l’inénarrable Mme Royal a mis en exergue une prétendu ouverture du passage du Nord-Ouest. Effectivement, en août 2018 un cargo est allé directement du Japon en Europe en longeant les côtes de Sibérie. Ce prétendu exploit est en fait un pétard mouillé, car des bateaux l’ont déjà réalisé au XIXe siècle. En outre, le cargo était précédé par un brise-glace russe performant (et très coûteux en carburant !). Or en cet automne 2018, les glaces de l’Arctique se reconstituent et l’étendue se rapproche de celles des années 1980 à 2010 2. Au Groenland, le glacier qui recouvre cette grande île, loin d’être en déclin, a encore progressé. Ces informations n’ont pas été répercutées alors que le moindre incident qui prouverait, paraît-il, le réchauffement est systématiquement mis en avant même quand les faits sont douteux ! Et on oublie que dans les années 1920, la banquise arctique avait déjà régressé au point qu’on prévoyait à l’époque sa prochaine disparition. Dès 1940, elle a connu un nouveau pic d’expansion.

Des rapports biaisés, un catastrophisme que la réalité ne perturbe jamais, des arguments paradoxaux pour expliquer les faits dérangeants pour la théorie en vigueur (du genre, « il fait très froid, donc c’est la faute au réchauffement climatique et ce dernier va même faire augmenter l’étendue de la banquise Arctique »). Quelles absurdités ! On se fie obstinément à des modèles qui se sont révélés faux et les médias ne donnent jamais le vrai (et faible) réchauffement, mais celui, imaginaire, de ces théories bancales.

Y-a-t-il réellement une urgence climatique ? La construction intellectuelle qui justifie la hausse des prélèvements sur les carburants a-t-elle des fondations solides ? On peut légitimement se poser des questions. En tout cas, il ne faut pas céder à l’hystérie ambiante et ne pas prendre pour argent comptant les prévisions du GIEC, qui s’est beaucoup trompé par le passé. Il avait notamment affirmé qu’un grand nombre d’îles coralliennes seraient submergées avant 2010. Or il n’y en a eu aucune ! Pourtant, le gouvernement taxe les Français sous ces prétextes écologiques qui l’arrangent et, pour décourager les protestataires, il les culpabilise et les insulte.

Notes:

  1. https://global-climat.com/2018/11/02/temperature-mondiale-050c-en-octobre-2018/ 
  2. http://nsidc.org/arcticseaicenews/ ainsi que https://www.climato-realistes.fr/banquise-arctique-extension-record-novembre-2018/, un site qui reprend des articles parus dans des magazines scientifiques sérieux 
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