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7 février 2023 2 07 /02 /février /2023 13:57

Suède : la coalition de droite donne un tour de vis radical à l’immigration

Julien Tellier 6 février 2023Immigration Et Diversité Suède

 4 minutes de lecture

 

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À la suite du Danemark, la Suède reprend ses esprits… Après des années de politique migratoire laxiste, le peuple suédois a compris ce qu’il lui en coûtait. La victoire de la coalition des droites suédoises en septembre 2022 – unies autour du sujet de l’immigration - a permis de remettre en question la voie dans laquelle s’était engagé le parti social-démocrate depuis plus de sept ans. Prenant le contre-pied total de la politique migratoire allemande, le ministre de la Migration suédois, Maria Malmer Stenergard, vient d'annoncer, fin janvier, des mesures fermes pour enrayer l’immigration, qu’elle soit légale ou illégale. Ainsi, le quota annuel de réfugiés a été abaissé de 6.400 à 900, les contrôles aux frontières ont été largement renforcés et un fichage ADN des individus circulant sans papiers a été mis en place. Bien que le gouvernement précédent ait mis fin au regroupement familial, ce virage à 180° en matière de politique migratoire n’était pas si prévisible. Les Suédois étaient jusqu’ici favorables à l’accueil de migrants. En 2017, 53 % d’entre eux souhaitaient davantage de réfugiés dans leur pays. Des données sur lesquelles se repose George Joseph, directeur général de l’association pro-migrant Caritas Suède : « La plupart des enquêtes montrent qu'environ 60 % de la population était positive à l'égard de la migration jusqu'à il y a quelques années », rappelle-t-il. Qu’est-ce qui a bien pu faire changer d’avis les Suédois ?

2015, année de bascule

L’année 2015 est charnière. Au regard de sa population (9.747.355 en 2015), la Suède fut le pays le plus généreux de l’Union européenne en matière d’accueil des migrants. Cette seule année, le pays a accueilli plus de 160.000 demandeurs d’asile. Au total, entre 2010 et 2016, 450.000 migrants ont pénétré le sol suédois. Parmi eux, 67 % sont musulmans. Désormais, 8 % de la population est de confession musulmane : en 2050, elle devrait passer la barre des 30 %, selon les dernières études parues. L’accueil d’un tel nombre d’individus issus de cultures différentes ne pouvait se faire sans nuisances. Peu avant les élections législatives de 2022, Magdelena Andersson, Premier ministre social-démocrate, dressait un constat d’échec saisissant : « Une ségrégation a prospéré dans le pays de telle sorte que la société suédoise est désormais compartimentée en sociétés parallèles, lançait-elle. Nous vivons dans le même pays mais dans des réalités complètement différentes. »

Hausse de la criminalité

L’immigration a apporté avec elle toute une série d’effets négatifs, le premier étant la hausse de la criminalité. De plus en plus de crimes violents sont commis dans les grandes villes du pays. Le 20 janvier dernier, le Premier ministre conservateur Ulf Kristersson a qualifié leurs auteurs de « terroristes intérieurs », affirmant que « cette criminalité ne s’arrêtera pas d’elle-même. Ces gens doivent être enfermés, ceux qui ne sont pas des citoyens suédois doivent être expulsés du pays », martèle-t-il.

Parallèlement à l’arrivée massive de migrants se sont installés des gangs en lien avec les trafics d’armes et de drogue. Au cours de la seule année 2021, pas moins de 335 fusillades, 46 décès et 112 blessés ont été recensés dans le pays. D’après les autorités, 85 % des auteurs de ces faits sont… nés à l’étranger ou issus de l’immigration. Dans le cas d’autres crimes et délits, les personnes nées à l’étranger (essentiellement Maghreb, Afrique subsaharienne et Afghanistan) sont surreprésentées. Un phénomène que les autorités suédoises dénoncent désormais à ciel ouvert et comptent bien endiguer.

 

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3 février 2023 5 03 /02 /février /2023 13:43
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1 février 2023 3 01 /02 /février /2023 13:16

Femmes et familles, je vous hais !

Le gouvernement Borne n'aime ni les femmes ni les familles. Les mères encore moins. Preuve à l'appui avec cette réforme des retraites qui vient. Leurs efforts pour élever les actifs de demain ne seront pas récompensés. Mieux : les mères sont punies. Condamnées à quitter le marché du travail plus tard que les hommes et privées de la hausse du minimum de pension, si elles ont le malheur d'interrompre leur carrière pour s'occuper des futurs petits cotisants. Avec Élisabeth Borne, ce sera l'inégalité aggravée et assumée entre les hommes et les femmes. Et l'impasse totale sur la nécessaire relance de la natalité. Le malheur programmé de la nation.

Un mépris qui n'est pas nouveau. On l'a dit et redit, mais François Hollande aura définitivement enterré tout espoir de redressement de la natalité française et privé, du même coup, une population vieillissante de futurs actifs. En décidant de fixer un plafond des ressources pour la perception des allocations, en diminuant le quotient familial et en réformant le congé parental, les familles moyennes et aisées auront été découragées ; les courbes parlent d'elles-même puisqu'entre 2010 et 2020, les naissances ont diminué de 11 %. Seules les familles à revenu modeste (et, à proportion, celles d'origine étrangère) trouvent avantage à procréer...

Des mesures catastrophiques pour l'avenir des Français mais un désamour continu et sous-jacent qui perdure depuis des décennies et qu'on pourrait faire remonter à Valéry Giscard d'Estaing, « l'homme du Grand Remplacement ». En votant simultanément le regroupement familial et la légalisation de l'avortement, il a préféré installer des familles nombreuses d'origine étrangère plutôt qu'inciter les femmes enceintes à ne pas avorter. Sujet difficile à évoquer, mais les chiffres sont là, implacables : depuis 1975 et la loi Veil, il manque plus de 200.000 naissances par an. Un chiffre à rapprocher de ces 40 à 50.000 naissances tant regrettées par François Bayrou pour sauver notre système de retraite. Le haut-commissaire au Plan n'en démord plus depuis quelques jours : « Nous sommes le seul pays au monde où les retraites dépendent autant de notre démographie. Si la France ne se pose pas cette question, elle est gravement coupable envers elle-même. »

Un appel réaliste que devrait entendre un gouvernement acculé. Mais ce serait sans compter les lois du marché qui, elles, ont tout intérêt à maintenir la pression sur les femmes pour qu'elles taisent leur désir d'enfant et restent au travail à une époque de leur vie où, plus rentables pour l'entreprise, elles sont pourtant les plus à même de procréer. La crise économique et l'angoisse du lendemain font le reste. Cette étude de l'UNAF (mars 2022) mettant en avant « ce désir d'enfant qui reste toujours aussi fort en France » ne dit pas autre chose : « Si le nombre moyen d'enfants que les individus veulent ou auraient voulu avoir est de 2,39, (sans évolution depuis 2011), alors que la fécondité est bien inférieure, et baisse sur la même période, passant de 2 enfants par femme en 2011, à 1,8 en 2020 », ce sont bien les inquiétudes concernant la stabilité financière et professionnelle qui freinent les ménages. On peine à comprendre pourquoi aucune proposition n'est faite pour renverser la vapeur, faire plaisir aux familles, quitte à aller dans le sens de l'amélioration du futur des retraités...

Pire. Car si plus des deux tiers (67 %) des personnes « ayant eu un enfant en voudraient ou en auraient voulu au moins un de plus », reste ces « 30 % des femmes en âge de procréer qui, elles, n'en veulent tout simplement pas ». Celles -ci (qui se sont confiées au magazine Elle à l'origine du sondage) se proclament « libres, féministes et préoccupées par les enjeux écologiques et la crainte de la surpopulation ». Et surtout « éco-anxieuses » et bien naïvement soumises à une construction idéologie woke, a-t-on envie d'ajouter. Une idéologie qui vient finalement à bout de celles qui échappaient à l'angoisse de la crise économique...

À croire que dirigeants et idéologues ont en commun cette même haine de ce qui fait pourtant le terreau d'une nation : les femmes et les familles. Jusqu'à tuer définitivement la poule aux œufs d'or, le désir naturel des femmes et leur envie d'avoir des enfants. Époque bien triste où la réforme des retraites pourra se vanter d'avoir planté le dernier clou dans le cercueil de la civilisation et du bonheur des femmes...

 

Sabine de Villeroché

Journaliste à BV, ancienne avocate au barreau de Par

 

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1 février 2023 3 01 /02 /février /2023 12:25

Quand Olivier Faure attaque « la tyrannie du mérite ». On se pince…

 

© Shutterstock

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C’est une tirade comme on les aime à gauche. Une tirade pleine de ce souffle tiède et destructeur, ventilé depuis quarante ans par le PS, notamment sur l’école. Dans le rôle du souffleur, Olivier Faure, reconduit non sans peine à la tête du PS. Ce 29 janvier, lors du discours de clôture du congrès de son parti, Olivier Faure tente de chauffer la salle d'une voix lasse. Derrière lui, deux drapeaux, celui de la France et celui de l’institution qui détruit la France, l’Union européenne. Habituel. Il est lancé, Olivier Faure. Il s’en prend au « mythe de l’égalité des chances qui ne peut masquer les déterminismes culturels, économiques et sociaux ». Comme si aucun enfant d’origine modeste n’avait jamais réussi à l’école, dans la longue histoire de l’enseignement de ce pays.

Alors que Macron a définitivement détruit les écoles d’élite publiques parisiennes, comme Louis-le-Grand, Faure veut défaire ce qui tient encore : il entend « contraindre les établissements privés et publics à respecter une carte scolaire et à accueillir tous les publics ». En clair, il impose aux établissements privés déjà bardés de règlements et de handicaps de nouveaux boulets, ceux de la carte scolaire et de la diversité des publics, donc des niveaux. Le rêve : abaisser le niveau du privé à celui du public. Tant pis pour les bons élèves qui patineront sans l’avoir mérité. Tant pis pour le pays qui perdra les élites dont il a besoin. Le Parti socialiste n’est pas à une destruction près. Car c’est là que le Premier secrétaire révèle le fond de sa pensée. Son but ? « Engager la rupture avec la tyrannie du mérite, voilà ce qui nous porte », lance-t-il. On se frotte les yeux, on regarde à nouveau la vidéo : Olivier Faure a bien prononcé ces mots. Le Premier secrétaire du PS part donc en guerre contre « la tyrannie du mérite ».


Interrogé sur le sens du mot « mérite », le Larousse en ligne indique : c'est « ce qui rend quelqu'un (ou sa conduite) digne d'estime, de récompense, eu égard aux difficultés surmontées ». C’est aussi « l’ensemble des qualités intellectuelles et morales particulièrement dignes d'estime ». Enfin, il s’agit d’une « qualité louable de quelqu'un ». L’éducation qui menait un individu vers l’estime de ses contemporains ou vers un comportement louable est donc rejetée dans les ténèbres extérieures comme une forme de dictature autoritaire. « Contre nous de la tyrannie », chante le PS lorsqu’il entonne « La Marseillaise ». Il ajoutera peut-être un jour « de la tyrannie du mérite ». C'était jusqu'ici une valeur, le mérite, une qualité cardinale de la France honnête et travailleuse depuis des siècles.

Il faut aller au bout de cette aberration. Le PS jette donc aux poubelles de l’Histoire cette « tyrannie du mérite » pour promouvoir l’inverse, c’est-à-dire la liberté du jeanfoutre, du paresseux, du mauvais, du tout cuit, du subventionné, du jamais content, de l’éternel manifestant hargneux, jaloux, quémandeur et querelleur, du fonctionnaire révolutionnaire aux frais de l’État, la garantie de l’emploi en sautoir, jamais aussi autoritaire que lorsqu’il réclame pour lui et ses semblables l’argent des milliardaires.

Il veut, Olivier Faure, « contraindre les établissements privés et publics à respecter la carte scolaire et accueillir tous les publics ». Que l’effondrement du niveau scolaire ne profite à personne mais nuise à tous ne l’effleure pas. Pas plus que le ministre de l’Éducation nationale Pap Ndiaye dont l’agenda révèle les vraies priorités… Restif de La Bretonne disait que « le mérite produit une inégalité juste »Olivier Faure lui préfère l'égalité injuste.

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1 février 2023 3 01 /02 /février /2023 10:35
Olivier Faure dénonce la tyrannie du mérite: donc, finie l’école républicaine !

Courriel de Rolandin13 : Olivier Faure dénonce la tyrannie du mérite: donc, finie l’école républicaine !

 
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On aura tout vu. Olivier Faure a fait une déclaration inouïe, bonne à mettre définitivement par terre le peu qui reste de l’école. Et la France avec. 

Il a déclaré : « Le mythe de l’égalité des chances ne peut masquer les déterminismes culturels et sociaux. Nous voulons l’école de l’égalité et de la mixité sociale. Engager la rupture avec la tyrannie du mérite, voilà ce qui doit nous porter » !

La rupture avec la tyrannie du mérite ! Mais le mérite, n’est-ce pas cela, l’école républicaine ?

On se demande ce que Olivier Faure peut bien reprocher au mérite. D’ailleurs lui-même n’en est-il pas issu, étant fils d’un agent des impôts et d’une infirmière qui ne l’ont peut-être pas beaucoup poussé ? 

Le mérite, c’est la juste récompense du travail et de la compétence. Une récompense : la récompense vient encourager l’élève à travailler. La compétence : c’est la marque de l’acquisition du savoir, et du savoir-faire.

Une société où les talents ne seraient pas reconnus serait problématique, autant qu’une société qui barrerait des élèves de toute réussite, sur des critères annexes sans aucun lien avec leurs compétences et leurs talents.

Certes il y a des écarts initiaux selon les origines des enfants, mais cela ne fait pas tout. Nous avons tous connu des cancres de milieu très bourgeois et des cracks que les parents ne pouvaient pas faire travailler. Insister sur ces écarts initiaux est sans doute en partie de la mauvaise foi.

En fait, malgré les « belles âmes » qui sournoisement nous expliquent que l’école est partiale, souvent injuste, le système de notation orienté, etc., on n’a rien trouvé de mieux que ce système de notation et d’avancement « au mérite ».

 

 

On n’a rien inventé de mieux que le système de la juste note. Les élèves le savent bien, car ils ont un sens aigu de la justice.

L’émulation qui découle de ce système est saine et encourageante, quand elle est respectueuse de tous.

Alors renoncer à mettre des notes, mettre à la rigueur des lettres, ostraciser la notion de premier de classe, et plus tard de major de promo et d’année, renoncer au redoublement comme humiliant, faire passer tout le monde sans distinction dans la classe supérieure, tout cela démotive les élèves.

Cette démotivation est déjà bien avancée, quand on voit le classement Pisa qui s’effondre, quand on voit qu’on peut avoir une agrégation avec seulement 7 de moyenne sur 20, quand on voit que les candidats au concours de professeur des écoles, à bac+5, ne savaient pas cette année ce que voulait dire un mot comme « chancelant »… et que certaines copies du bac même lues à voix haute restaient incompréhensibles. 

Quand on voit que les profs et même le ministre de l’Éducation nationale sont capables de faire des fautes d’orthographe. 

Quant on voit à qui on a donné cette année le prix Nobel de littérature, à une personne dont les écrits sont confondants de platitude.

Olivier Faure ajoute qu’il faut donner aux écoles des moyens en fonction de l’origine sociale des élèves. On a déjà vu ça avec la suppression de l’épreuve de culture générale dans certains concours, remplacée par une épreuve de résumé de texte, ce qui n’a rien à voir ! 

On assiste aussi à un avancement plus rapide des élèves boursiers issus de la diversité. On a vu des élèves être acceptés à Sciences-Po en fonction de leur origine défavorisée, et dispensés du concours.

Depuis quelques décennies, nous assistons à un nivellement par le bas sous prétexte d’égalité et de diversité. Tous derniers, et Olivier Faure fera le reste.

Olivier Faure par ses paroles ratifie l’avancement politique des élèves, rien d’autre. Pour paraphraser La Fontaine, selon que tu seras d’origine dite défavorisée, de préférence diversitaire, et disons-le, colorée, tu avanceras ou non.

C’est remplacer le mérite par du politico-idéologique. Mais la classe sociale élue par nos élites n’est pas forcément méritante ni compétente. Et ne sera pas forcément utile à la France. Car finalement c’est le but : être utile.

Toutes les célébrités, trop longues à énumérer, qui ont été connues par le passé par leur mérite qui leur ouvrait toutes les portes, doivent se retourner dans leurs tombes.

Il n’est plus question avec Olivier Faure de se hisser à la force du poignet par le travail et la compétence, qui amènent la réussite.

Désormais l’incompétence elle-même peut et va réussir. 

L’école publique achève sa destruction. Les enfants des classes populaires vont être les premiers à être barrés, eux qui jusque-là se hissaient au premier rang grâce à leur mérite.

Fin de la compétence, fin du sens de l’effort, place désormais à la paresse. Bienvenue à l’illettrisme, l’absence de culture, en un seul mot : à la nullité. 

C’est cela l’avenir de la France, avec des gens comme Olivier Faure. 

Sophie Durand

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29 janvier 2023 7 29 /01 /janvier /2023 22:32

Mourir pour Kiev et l’Amérique ? Vers la guerre totale et nucléaire 

Le 14 janvier 2023 est une date qui représente un tournant dans la guerre en Ukraine, les forces Wagner s’étant emparée de la ville de Soledar, ce qui pourrait entraîner une vaste offensive vers l’Ouest. Depuis lors, les Russes ont enregistré victoire sur victoire tout au long de la ligne de front. La Russie s’attaque maintenant d’une façon concomitante à douze points sensibles dont Vougledar, ville de 15 000 habitants à proximité de Donetz ; Moscou cherche à disperser les forces ukrainiennes afin de créer les conditions d’une offensive décisive. Face à l’échec de plus en plus visible de l’OTAN, les Européens atlantistes se déchaînent et n’ont trouvé rien de mieux que de fournir des chars lourds et des avions américains F16 à l’Ukraine, la course aux armements prenant un rythme effréné !

Sur le terrain, la situation de l’armée ukrainienne est catastrophique. L’Ukraine a commencé la guerre en février 2022 avec une « ligne Maginot » locale, soit quatre lignes défensives construites depuis le coup d’État de Maïdan en 2014, dans le cadre de la guerre civile du Donbass avec ses 14 000 morts, et pour préparer la guerre programmée par l’Amérique avec la Russie. La première ligne Lysychansk, Zolote, Popasna a déjà été prise au cours de l’été 2022 par les Russes. Les combats actuels ont lieu sur la deuxième ligne défensive Marinka, Piski, Avdiivka, et sur la Troisième ligne Siversk, Bakhmut, Toretsk, New-York au nord de la deuxième ligne.

Bakhmut représente une position stratégique clé que l’artillerie russe a transformée en « hachoir à viande de Verdun », car les Ukrainiens sont obligés de sacrifier un nombre exorbitant d’hommes pour tenir le plus longtemps possible. La Russie contrôle désormais les hauteurs au nord et au sud de Bakhmut. L’artillerie russe bénéficie d’un avantage de puissance de feu d’environ 9 contre 1. Si les lignes 2 et 3, déjà très fortement éprouvées et saignées, tombent, ce sera le tour ensuite de la quatrième et dernière ligne défensive Kramatorsk, Slavyansk.

Les Russes ont déjà en fait détruit deux armées ukrainiennes ; ils sont en train de détruire la troisième armée otano-kievienne à Bakhmut et ils s’apprêtent à faire face à une quatrième armée otano-kievienne équipée cette fois-ci de blindés modernes et de chasseurs américains F16. Dans les premiers mois qui ont suivi le début du conflit en février 2022, les Russes ont détruit l’essentiel des armes lourdes de l’Ukraine et tué un très grand nombre de militaires professionnels. Puis ils ont fait face à une deuxième armée avec plus de mobilisés et moins de professionnels, équipée de matériel lourd soviétique provenant des stocks des anciens membres du Pacte de Varsovie (Pologne, Bulgarie, République tchèque) ; fin juin 2022, cette armée a été aussi pulvérisée. L’OTAN a alors commencé à constituer une troisième armée otano-kievienne, cette fois-ci avec du matériel occidental tel que le Caesar français et les obusiers américains M777. C’est cette troisième armée que la Russie est en train de finir de détruire à Bakhmut.

D’où la rencontre à Ramstein en Allemagne tout récemment pour constituer la quatrième armée otano-kievienne avec mobilisation forcée en Ukraine, 200 tubes d’artillerie, des chars modernes ainsi que des avions F16 américains. Le Danemark et l’Estonie viennent de faire don à l’Ukraine de la totalité de leur stock d’obusiers, ce qui dénote le dénuement le plus total de la pauvre Ukraine défaite militairement pour la troisième fois. Les patriotes français qui ne veulent pas du protectorat de l’Amérique sur l’Europe doivent espérer que cette quatrième armée sera la dernière avec la victoire complète de la Russie car la cinquième, ce ne sera plus une nouvelle armée otano-kievienne avec des mercenaires et des soldats occidentaux, souvent polonais, qui se font passer pour des Ukrainiens, mais tout simplement la guerre nucléaire Russie/ États-Unis-Otan !

L’Armée russe va donc avancer dans l’immédiat vers l’ouest, mais se mettra probablement en position défensive lors de l’attaque des blindés livrés à Kiev par l’Occident d’ici 3 mois, afin de mieux les détruire avec son artillerie hyper-puissante. Ces blindés très lourds (74 tonnes) seront difficilement acheminés en Ukraine par rail et auront toutes les difficultés du monde pour passer les rivières car les ponts en Ukraine sont encore moins solides qu’en Pologne ! Nous allons vivre certainement sur le plan stratégique une deuxième bataille de Koursk (1943) qui a été la plus grande bataille de chars dans l’histoire mondiale, et qui a s’est traduite par la plus grande défaite allemande après Stalingrad. Après la bataille de Koursk, plus rien ne pouvait arrêter les Russes jusqu’à l’Atlantique et c’est la seule raison pour laquelle les Américains ont débarqué en juin 1944.

L’OTAN aura toutes les difficultés du monde pour fournir les munitions et assurer la maintenance de ces chars, s’ils arrivent à destination par voie ferrée. L’OTAN n’a pas de stocks suffisants de munitions, d’armement et les capacités de production sont très limitées. La guerre en Ukraine sera donc tout simplement prolongée de trois mois, le temps de détruire ces derniers chars occidentaux. De plus les F16 ne sont même pas le type d’avions dont ont besoin les Ukrainiens ; ce dont ils ont besoin, ce sont des avions d’attaque au sol. Les F16 n’ont aucune chance et seront détruits par les avions et surtout les batteries anti aériennes russes ! Ce sera ensuite la continuation de l’effondrement de l’armée ukrainienne ! On peut estimer les pertes ukrainiennes actuelles au minimum à 150 000 morts, 200 000 blessés et les pertes russes au minimum à 30 000 morts et 50 000 blessés.

L’Allemagne a donné son accord aux pays européens tels que la Pologne et la Finlande qui souhaitent envoyer des chars Leopard. Elle même enverra 14 blindés Leopard, l’un des plus récents modèles. La Pologne est prête aussi à livrer aussi 14 chars. Les Européens devraient réussir à faire parvenir, nonobstant la livraison de chars Leclerc par la France, d’ici 6 mois, en incluant les 14 challenger britanniques et les 31 chars Abrams américains livrables fin 2023, environ 150 chars modernes, avec des tankistes opérationnels, une logistique et une maintenance suffisante. Ces chars représentent environ 75 % ceux que possèdent respectivement la France ou l’Angleterre ! Les chars Leopard allemands rappellent aux Russes les combats de chars avec la Wehrmacht de la deuxième guerre mondiale, ce qui a pour effet de développer leur sentiment patriotique et de faire corps avec Poutine en se plaçant derrière lui !

Selon l’ambassadeur de France en Ukraine, 321 chars lourds ont même été promis à l’Ukraine car la Pologne par exemple va fournir 60 vieux chars PT-91 de fabrication polonaise en plus des 14 Léopard. Zelensky estime avoir besoin d’entre 300 et 500 chars. Poutine est d’ores et déjà en droit de considérer les Européens et les États-Unis comme des nations cobelligérantes ! On est donc en présence d’un engrenage, d’une véritable escalade guerrière irresponsable. Les généraux réalistes et bien informés que l’on ne voit pas sur BFM/TV savent que la guerre est déjà perdue d’une façon irréversible pour l’Ukraine, d’où la fuite en avant désespérée et irréfléchie des Occidentaux conduisant par paliers successifs à un affrontement direct OTAN et États-Unis/Russie qui lui ne peut être que nucléaire avec l’emploi des dernières armes russes imparables, terrifiantes et invincibles dont ne disposent pas les États-Unis!

Comme le dit très bien sur twitter le député européen Thierry Mariani :
« Il fallait des moyens financiers, on les a donnés
Il fallait des armes antichars et des canons, on les a livrés
Il fallait des blindés, on va les livrer
Désormais il faut des missiles longue portée et des avions, on va aussi les livrer
Puis, il faudra nos soldats… et on les enverra ? »

Le député AfD allemand Petr Bystron a tapé du poing sur la table, le 19 janvier 2023, lors d’un discours enflammé et argumenté devant le Bundestag, en soulignant le rôle de valet de l’Allemagne aux ordres de l’Amérique, que cette folie allemande conduit à la guerre avec la Russie et que la deuxième guerre mondiale s’est terminée avec dizaines de millions de morts et les chars russes à Berlin ! Il estime que « la Russie dispose de 10 000 chars, peut mobiliser 2 millions d’hommes et que cette guerre folle ne peut donc pas être gagnée par les Occidentaux » ! Il a enfin reproché au chancelier Scholz « d’avoir jeté par-dessus bord les fondements de la politique étrangère allemande de l’après-guerre ». Il serait souhaitable pour l’Europe que l’AfD, parti de Droite nationale, prenne un jour le pouvoir en Allemagne. 43 % des Allemands, en nombre croissant, sont hostiles aux livraisons de chars à l’Ukraine.

Les Atlantistes font l’impasse sur la défaite possible d’une puissance nucléaire dans une guerre conventionnelle, susceptible de provoquer une guerre nucléaire. On voit mal également comment tout ce matériel lourd, complexe et sophistiqué pourrait être pleinement opérationnel en 2023, sans une participation physique directe de militaires de l’OTAN.

Poutine a raison d’affirmer que l’envoi de ces chars représente une nouvelle « provocation flagrante » pour la Russie, mais il se trouve que ses Armées disposent, d’au minimum 3 000 chars, surtout des T-72 et aussi des T-90 en service depuis 1992 qui sont nettement supérieurs au char Léopard car assez banal, conçu dans les années 1970, ayant montré ses limites en Syrie lors de l’utilisation par les Turcs ! De plus la Russie dispose de ressources illimitées en matériel hérité de l’ère soviétique (cf les 10 000 chars de Pietr Bystron).

Le porte-parole de de la présidence russe Dmitri Peskov estime « que ces tanks occidentaux vont brûler comme tous les autres »  et il ajoute : « Les livraisons de chars de bataille ne changeront rien en ce qui concerne la progression de la partie russe vers l’accomplissement de ses objectifs ». De plus l’Ukraine va se trouver avec un trop grand nombre de types de types de chars différents, et faudra-t-il encore que les Ukrainiens sachent bien s’en servir avec des munitions suffisantes et différentes, une logistique satisfaisante et une maintenance efficace !

La Vérité bonne à dire vient même parfois de la Corée du nord ! Selon Kim Yo Jong, la sœur du dictateur coréen, numéro deux du régime, « derrière cela se cache la sinistre intention des États-Unis de réaliser leur objectif hégémonique en étendant encore la guerre par procuration pour détruire la Russie. Le monde serait plus sûr, plus brillant et plus calme aujourd’hui, s’il n’y avait pas les États-Unis ». « Là où il y a l’Amérique, il y a la guerre » vient également de déclarer l’ambassadeur de Chine en France.

Personne ne voulait la guerre en 14/18 et pourtant elle a eu lieu ! L’évidence saute aux yeux ! La Russie est en guerre avec l’OTAN, pas avec l’Ukraine car sinon la guerre serait déjà finie depuis l’été 2022 ! Le problème, c’est que les escalades peuvent mal finir et se transformer, de nos jours, en guerre nucléaire, ce que ne souhaitent pas les peuples européens !

L’appétit naissant en mangeant, Zelensky le corrompu, cité nommément dans les Pandora papers, avec son administration tout aussi corrompue qui n’a pas un sou ni d’aéroports opérationnels, demande maintenant, après les chars sophistiqués, des avions F16 et des missiles à longue portée! Ben voyons ! Pourquoi pas la lune et la victoire en déclenchant, pour les beaux yeux de l’Amérique et d’une Ukraine corrompue, une guerre nucléaire avec la Russie, afin de la rayer de la carte du monde ? Monsieur Zelensky n’aurait pas dû écouter les paroles anglo-saxonnes fielleuses de Boris Johnson et de l’Amérique, lorsqu’il voulait négocier en mars 2022 avec la Russie ! Trump a critiqué et résumé ainsi d’une façon sibylline la livraison de chars à l’Ukraine : « D’abord les chars, puis les armes nucléaires ». Il serait temps que les médias occidentaux et les Gamelin inconscients de BFM TV commencent aussi à changer leur petite musique !

Mais le plus incroyable avec ces hypocrites d’Américains mercantilistes, c’est que l’envoi d’avions est pratiquement déjà décidé, ce qui est un pas inadmissible vers la guerre et doit amener les Français dans la rue pour dire : Non à l’Amérique non à l’OTAN et à l’UE va-t-en guerre, et arrêtez la fourniture d’armes à l’Ukraine ! À quand une manifestation de Reconquête conduite par Éric Zemmour pour s’opposer à la livraison d’armes à l’Ukraine, afin, comme le souhaite Trump, de mettre fin à l’escalade et d’arrêter la course vers le conflit nucléaire ? Le constructeur américain Lockheed Martin propose déjà d’augmenter la production d’avions F16 pour les pays de l’OTAN qui enverront des avions de chasse à l’Ukraine : « Nous allons augmenter la production de F16 à Greenville en Caroline du Sud pour fournir les pays qui choisiront de faire des transferts pour aider l’Ukraine », a annoncé au Financial Times Frank St John, directeur d’exploitation de Lockheed Martin. Tout est bon pour l’Amérique : vendre du gaz de schiste, des armes et des avions aux Européens imbéciles qui s’entretuent avec les Russes, au lieu de constituer ensemble la première puissance mondiale de l’Atlantique au Pacifique !

Quant à Rheinmetall, le fabricant des chars Leopard, son action s’envole en bourse ! La firme allemande rêve maintenant de fabriquer pour l’Ukraine et les pays européens, en investissant et en augmentant ses capacités de production, des munitions, des nouveaux chars et même des lance-roquettes Himars américains, sous licence de Lockheed Martin, ce qui lui permettra de verser de plus gros dividendes aux actionnaires ! Faire mourir les peuples, afin que les conglomérats industriels américains de la guerre et les marchands de canon européens puissent faire de super-bénéfices !

Selon des rumeurs, 70 appareils Mig-29s et SU-25s ont été déjà fournis par la Pologne, la Slovaquie et la Bulgarie. Et le bouquet, c’est que tout comme l’Amérique a préparé cette guerre dès 2014 , après le coup d’État de Maïdan par la CIA , pour préparer la guerre par procuration avec la Russie, Uyri Ignat, porte-parole des forces armées aériennes ukrainiennes a déjà fait des révélations au site « Army Inform : « Nos pilotes militaires sont déjà allés aux États-Unis et des fonds ont été alloués à leur formation. Le sujet de l’aviation n’a jamais quitté l’ordre du jour. Le type d’avion susceptible de nous être fourni et les conditions de formation ont déjà été déterminées ». L’Amérique et l’OTAN préparent donc la guerre dans le dos des peuples européens !

À Ramstein, le sujet a été abordé et les Pays-Bas ont déjà annoncé qu’ils étaient prêts à fournir des F16 à Kiev. Le rêve des Américains, c’est de vendre aussi des F-35 aux Européens au lieu des Rafale français, pour qu’ils donnent leurs F16 aux Ukrainiens, jusqu’au jour où Poutine va lancer en guise d’avertissement une arme nucléaire tactique sur l’île aux Serpents !

Il semble qu’à Ramstein la fourniture des fusées à longue portée n’ait pas été encore envisagée sérieusement, mais Zelensky souhaite maintenant convaincre les États-Unis de lui fournir des missiles de longue portée pour détruire les dépôts de munitions russes ; il affirme même que « les négociations se déroulent à un rythme accéléré ». Poutine ne laissera jamais l‘Ukraine tirer des missiles à longue portée sur la Russie où il détruira pour chaque missile tiré par l’Ukraine, soit une ville ukrainienne, soit une ville du pays belligérant qui aura livré les missiles de longue portée à l’Ukraine ! Livrer des missiles à longue portée, c’est comme si les Russes avaient mis des missiles à Cuba en 1962 ! L’Ukraine ne fait pas partie de l’OTAN, mais tout se passe scandaleusement, par la seule volonté de l’Amérique, comme si elle en faisait partie ! Poutine a eu donc 100 % raison d’intervenir en Ukraine qui est entrée de facto dans l’OTAN en 2014 après le coup d’État de Maïdan. Joe Biden, le sénile, est un inconscient, contrairement à Trump ! Le perdant Zelensky nous conduira à la guerre nucléaire si les peuples européens se laissent faire ! Poutine ne restera pas sans réagir, quitte à utiliser des armes nucléaires tactiques en Ukraine ou à déclarer la guerre aux pays fournisseurs s’il y a fourniture de fusées à longue portée ! Il ne laissera pas passer cette folie ! Aux Français de descendre dès maintenant dans la rue, vu la tournure que prennent les événements !

Et pour parachever le tout, cerise sur le gâteau, l’amiral néerlandais Rob Bauer vient de déclarer que les États membres de l’OTAN devaient passer à une économie de guerre pour répondre aux besoins de l’Ukraine car les stocks des arsenaux sont vides en Europe ! La preuve est donc faite que nous sommes bien en guerre malgré nous, suite à la volonté de l’OTAN, alors que c’est au seul peuple français de décider s’il veut faire la guerre à la Russie ou non, et même problème pour les autres peuples européens ! De Gaulle avait encore une fois 100 % raison lorsqu’il disait que l’OTAN amènerait les pays membres à faire les guerres pour le compte de l’Amérique, dans l’intérêt de la seule Amérique dans le monde entier ! Aujourd’hui l’Ukraine… et demain nous allons déclarer la guerre à la Chine pour défendre Taiwan (un Amiral français otanisé a déjà fait une déclaration en ce sens), voilà ce que souhaite l’Amérique et voilà pourquoi nous devons quitter l’OTAN ! La faute en grande partie à cet incapable et inculte Sarkozy qui a non seulement vendu de l’or de la Banque de France à un cours dérisoire, bombardé stupidement la Libye sur ordre d’Obama, mais qui a, de plus, éprouvé le besoin de nous faire rentrer dans l’OTAN , pour soi-disant mettre en place une défense européenne à l’intérieur de l’OTAN ! On attend toujours : ce n’est pas en fait l’OTAN qui s’européanise, c’est la France qui s’américanise et s’otanise !

Tous les patriotes doivent donc signer la pétition d’Arno Klarsfeld sur Change.org qui s’oppose à une troisième guerre mondiale sans le consentement des peuples, sans que le Parlement ni le peuple, comme le remarque également Nicolas Dupont-Aignan, ait été consulté. La définition de la co-belligérance, « c’est le fait d’être belligérant, d’être en guerre contre un ennemi commun, en coopération avec un ou plusieurs alliés avec lesquels on n’a pas cependant de traité formel d’alliance ». L’infantile Macron est seul à prendre des décisions stupides et suicidaires, contraires aux intérêts de la France qui devrait au contraire adopter la même attitude que pour la guerre en Irak, avec le brillant discours de Xavier de Villepin à l’ONU ! Macron, Scholz, von der Leyen et Cie sont des traîtres et des poulets sans tête ! Les peuples européens ne veulent pas la guerre car 50 % des Allemands sont déjà contre la livraison des chars à l’Ukraine !

Sur le plan économique, contrairement aux prédictions gratuites de Bruno Le Maire, la Russie ne s’est pas effondrée. Poutine vend son pétrole et son gaz, avec un fort rabais en yuans et en roupies, à l’Inde et à la Chine qui les revendent sous forme de produits raffinés à l’UE. Les réserves en devises sont suffisantes et le rouble qui devait s’écrouler en déclenchant une inflation monstrueuse, afin de renverser Poutine, n’a jamais été aussi fort !

La conclusion s’impose : la Russie ne peut que vaincre avec les armes conventionnelles en Ukraine, d’autant plus que Poutine peut mobiliser encore d’avantage d’hommes si nécessaire. Si l’OTAN, l’Amérique et l’Ukraine ne veulent pas reconnaître leur défaite militaire avec des armes conventionnelles, ce sera alors la guerre nucléaire. Dans une telle situation, Poutine menacé pour son pouvoir et pour sa vie, la Russie menacée par l’éclatement déjà annoncé dans Le grand Échiquier par Zbignew Brzezinski, Moscou n’hésitera pas à utiliser l’arme nucléaire ainsi que ses armes les plus sophistiquées capables de couler n’importe quel porte-avions américain à la surface du globe, de déclencher un raz de marée pouvant détruire l’Angleterre ou la Californie !

De plus il apparaît clairement que l’Europe de l’UE, inféodée et vendue à l’Amérique, ce n’est pas la paix, mais la guerre ! Le fait que Merkel, comme elle l’a reconnu publiquement, Hollande et Macron n’aient rien fait pour appliquer les accords de Minsk, afin de laisser du temps pour renforcer l’armée ukrainienne, prouve que les progressistes droit-de-l’hommistes acceptent de faire la guerre par procuration pour le compte de la seule Amérique ! La guerre en Ukraine a en fait commencé en 2014 avec la guerre civile dans le Donbass et ses 14 000 morts !
Les Français doivent donc descendre dans la rue pour demander la fin de la fourniture d’armes occidentales à l’Ukraine car cette guerre n’est pas la leur ! Mais de plus, en cas de victoire de l’Amérique et de l’OTAN, ce sera en fait la défaite de la France gaulliste, et donc de la France tout court ! Notre pays deviendra alors, d’une façon irréversible, un protectorat définitif de l’OTAN ; tous nos enfants pourront cesser immédiatement de parler français afin de parler la langue de l’OTAN et de Wall Street ! Quant aux rêves gaulliens d’une Europe puissante, libre, européenne, alliée avec la Russie, d’une Europe de l’Atlantique à l’Oural, d’un Axe Paris-Berlin-Moscou capable de se faire respecter par le monde entier, et si nécessaire de le faire trembler, ils auront été détruits à jamais, suite à la bêtise et à la traîtrise de Macron, mais aussi de tous ceux que, déjà, le général De Gaulle maudissait !

Marc Rousset

Auteur de « Comment sauver la France/Pour une Europe des nations avec la Russie »

 

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29 janvier 2023 7 29 /01 /janvier /2023 11:39

Vers la guerre : que dit l’article 35 de la Constitution ?

Marc Eynaud 28 janvier 2023Armées Politique Guerre en Ukraine

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« L’Allemagne nous entraîne dans la guerre contre la Russie. En application de l’article 35 de la Constitution, je réclame d’urgence un débat au Parlement suivi d’un vote sur la livraison d’armes lourdes à l’Ukraine. » Dans un tweet, Nicolas Dupont-Aignan met au goût du jour un article méconnu de notre Constitution. Bien moins que le fameux article 49.3 dont se sert Élisabeth Borne pour faire passer les textes de loi soumis à une Assemblée nationale sans majorité absolue.

Une entrée en guerre ?

Que dit l’article 35 ? « La déclaration de guerre est autorisée par le Parlement. Le Gouvernement informe le Parlement de sa décision de faire intervenir les forces armées à l'étranger, au plus tard trois jours après le début de l'intervention. Il précise les objectifs poursuivis. Cette information peut donner lieu à un débat qui n'est suivi d'aucun vote. » En d’autres termes, Nicolas Dupont-Aignan considère que la France, si elle n'est pas entrée en guerre, n'est pas loin de l'être. En cause, la décision de l’Allemagne de livrer des chars de combat Leopard 2 et la pression exercée sur les autorités françaises afin de livrer des chars Leclerc à Kiev. Une donnée susceptible de changer le rôle de la France dans ce conflit ? « J’estime que le passage aux armes lourdes nous entraîne dans la cobelligérance », explique le député de l’Essonne Nicolas Dupont-Aignan. « Je veux activer cet article pour forcer un débat dans le pays. »

Ce tweet de Nicolas Dupont-Aignan a entraîné beaucoup de réactions, notamment celle du journaliste Stéphane Kenech qui a partagé une vidéo enregistrée par l’ancien candidat à l’élection présidentielle. Vidéo, destinée aux participants du forum de Yalta en 2018 célébrant le retour de la Crimée dans la Fédération russe. À cette occasion, Nicolas Dupont-Aignan avait émis au nom « du gaullisme » le souhait de voir l’Union européenne « annuler les sanctions visant la Russie ». Une vidéo dont le principal intéressé n’aurait « plus le souvenir » mais qui nous assure qu’il n’a jamais été « dans des cercles pro-russes et ne défendre ni la Russie ni aucun autre intérêt que celui de la France ».

Au fond, la question de la guerre se pose. Et qu'elle soit posée et débattue par la représentation nationale n'a rien que de plus normal. Après tout, c'est le Parlement qui vote les crédits militaires et toutes les grandes démocraties, les États-Unis en tout premier lieu, n'échappent pas à cet exercice. La question de la guerre se pose, d'autant que, d’un côté comme de l’autre, aucune avancée vers une sortie de conflit n’a été observée. Moscou ne lâche rien et, comme le rappelait le général (2s) Lalanne-Berdouticq sur BV, le 10 octobre 2022« il est évident que Biden et tous les Occidentaux voudraient que le régime russe s’effondre ».

En bref, la France est-elle en guerre ? C’est toute la nuance du principe de cobelligérance dont voici la définition précise : « Fait d’être belligérant, d’être en guerre contre un ennemi commun, en coopération avec un ou plusieurs alliés avec lesquels on n’a cependant pas de traité formel d’alliance. » La nécessité semble aujourd’hui faire loi. Le député Dupont-Aignan demande dans tous les cas qu’un débat ait lieu et déplore « que seule l’émotion gouverne aujourd’hui. Cette guerre va déclasser l’Europe pour cinquante ans », craint-i

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29 janvier 2023 7 29 /01 /janvier /2023 10:30

TROUVER LA PETITION SUR GOOGLE EN TAPANT :

 

"CHANGE .ORG-PETITION D'ARNO KLARSFELD CONTRE LA GUERRE EN UKRAINE!"

 

JE NE PARTAGE PS DU TOUT LES IDESS D'ARNO KLARSFELD, MAIS JE SOUTIENS CETTE PETITION!

LA FRANCE COMBAT POUR L'AMERIQUE COMME UN POULET SANS TÊTE, CONTRE SES INTERETS ,SUITE A LA CONNERIE DE MACRON! 

M.ROUSSET

 

« L’avocat franco-israélien Arno Klarsfeld a lancé une pétition pour s’opposer à la perspective d’une troisième Guerre mondiale. Il reproche notamment à l’Union européenne de ne pas “rechercher un compromis dans la guerre entre la Russie et l’Ukraine”.

Arno Klarsfeld, ancien conseiller d’État sous Nicolas Sarkozy, a mis en ligne le 24 janvier une pétition intitulée “Non à une 3e guerre mondiale pour le Donbass”. Dans la foulée d’annonces occidentales portant sur l’envoi de chars de combats à destination de Kiev, l’avocat franco-israélien y dénonce le rôle de l’Union européenne dans la guerre en Ukraine.

Les peuples ont soutenu l’Union européenne parce qu’ils pensaient que cette union était garante de paix. Pourtant cette union semble nous entraîner dans un conflit généralisé qui dévasterait à nouveau le continent européen sans même rechercher un compromis dans la guerre entre la Russie et l’Ukraine, qui n’est pas membre de l’OTAN, sans consulter les peuples de l’Union. Nous nous y opposons”, a-t-il écrit pour expliquer son initiative. Deux décennies après avoir figuré au premier rang des plus fervents promoteurs de l’intervention militaire américaine en Irak, Arno Klarsfeld s’exprime depuis plusieurs mois contre l’implication de plusieurs chancelleries occidentales dans le conflit russo-ukrainien, redoutant que les livraisons répétées d’armement à destination de Kiev ne débouchent sur un conflit plus large. “Les deux régimes, Kiev et Moscou, sont aussi éloignés de nos valeurs l’un que l’autre. Ils se battent fanatiquement pour le Donbass qu’ils pourraient se partager. Ce n’est pas notre guerre. Nous devons les aider plutôt à trouver un compromis plutôt que de risquer une [troisième] guerre mondiale”, a encore tweeté ce 25 janvier le petit-fils de déporté. Alors que Kiev exhorte régulièrement ses alliés à intensifier leur soutien financier et militaire à son endroit, la Russie a de son côté mis en garde à de multiples reprises contre la participation de l’Occident à l’effort de guerre ukrainien, reprochant aux chancelleries concernées de jouer un “rôle destructeur” dans le conflit. La porte-parole de la diplomatie russe a récemment qualifié de “décision provocatrice” l’annonce d’une livraison française de blindés à Kiev. »

 

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29 janvier 2023 7 29 /01 /janvier /2023 09:29

https://odysee.com/@Roms17:d/Bulletin-118.-Offensive-russe,-Tank-pour-tous,-Russie-vs-OTAN---26.01.2023:d

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28 janvier 2023 6 28 /01 /janvier /2023 10:47

Emmanuel Macron, Président de la submersion migratoire

Clémence de Longraye 27 janvier 2023Immigration Et Diversité Politique immigration Macron

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Aux portes de l’Europe, la pression migratoire s’amplifie. La France, principal pays de destination des migrants avec l’Allemagne, se retrouve submergée. Sur la seule année 2022, plus de 300.000 titres de séjour ont été délivrés. Six ans après son arrivée à l’Élysée, Emmanuel Macron est le Président de tous les records… migratoires.

« Il n’y a pas de budget pour cela. » Jeudi 26 janvier, lors de la réunion des ministres de l’Intérieur européens, la Commission européenne a une nouvelle fois refusé de financer des clôtures aux portes de l’Union. Conséquence directe : des vagues migratoires continuent sans relâche de déferler sur les États européens. La France, pays connu pour son système social attractif et son laxisme migratoire, apparaît alors comme une destination privilégiée. Année après année, l'Hexagone, débordé par ces arrivées incessantes, délivre toujours plus de titres de séjour. Depuis son premier quinquennat, Emmanuel Macron bat tous les records.

Six ans d'augmentation

320.330 premiers titres de séjour délivrés. Pour la première fois en 2022, la barre des 300.000 titres de séjour - ces documents permettant de séjourner, travailler et de bénéficier de nombreux avantages du système social français - a été franchie. En augmentation de 17 % par rapport à 2021, ces titres, tous motifs confondus, profitent d’abord aux ressortissants des pays du Maghreb (Maroc, Algérie et Tunisie). D’autre part, si les visas court séjour restent à un niveau stable et inférieur aux années Covid, les visas long séjour, au contraire, poursuivent leur forte augmentation (+21 %). Ces deux premiers records sont complétés par une explosion des demandes d’asile. Alors qu’au début du premier quinquennat d’Emmanuel Macron100.412 demandeurs d’asile étaient pris en charge en France, ils sont désormais 168.699. Cela comprend les premières demandes d’asile (déposées principalement par des ressortissants d’Afghanistan, du Bangladesh et de Turquie), le réexamen des déboutés et l’étude des « procédures initialement identifiées comme relevant d’autres États membres de l’Union européenne au titre du règlement Dublin mais n’ayant pas donné lieu à un transfert ».

Face à ces chiffres d’entrées record, les sorties se chiffrent au compte-gouttes. Parmi les 60 % de déboutés du droit d’asile en 2022, seule une infime partie retourne effectivement dans son pays d’origine. Les autres tentent de faire appel à plusieurs reprises devant les tribunaux et finissent par s’installer. La demande d’asile devient, selon les mots d’Éric Ciotti, président des Républicains, cité dans Le Figaro« la porte d’entrée légale de l’immigration illégale ». Il en va de même pour les éloignements. Malgré la volonté de Gérald Darmanin de rendre « impossible » la vie des personnes sous le coup d’une mesure d’expulsion, seuls 11.410 individus ont été expulsés en 2022. Même si on ajoute les 2.098 départs aidés (en échange d’une aide financière) et les 1.888 éloignements spontanés, on obtient seulement 15.396 départs. Une goutte d’eau dans la vague migratoire.

Au total, selon les derniers chiffres du ministère de l’Intérieur, on comptabilise plus de 3,7 millions de titres valides délivrés, dont une grande majorité de titres longue durée. Sous la présidence d’Emmanuel Macron, le stock de titres en circulation a ainsi connu une augmentation de plus de 24 % !

La France, par sa générosité et son laisser-faire, est ainsi devenue un pays privilégié et un pays de destination finale pour les migrants débarquant en Europe. À titre d’exemple, au 1er janvier 2021, la France, après l’Allemagne, était le deuxième pays d’accueil des demandeurs d’asile en Europe. L’Union européenne assure vouloir accélérer le retour des déboutés du droit d’asile et des clandestins dans leur pays d’origine. Le fera-t-elle enfin ? L’exécutif français, qui promet un projet de loi sur l’immigration, devrait en tous cas s’inspirer de ce voeu pour (enfin) tenter d’endiguer la submersion migratoire. Mais le souhaite-t-il ?

 

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