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15 juin 2015 1 15 /06 /juin /2015 16:21
SIFFLER ET HUER HOLLANDE PARTOUT ET TOUJOURS : UN DEVOIR CITOYEN DE SALUBRITE PUBLIQUE !

~~Le défilé du 14 Juillet approche !!

Préparez vos sifflets ! !!!!

http://www.bvoltaire.fr/henrisaintamand/hollande-deplacements-a-haut-risque,182204?utm_source=La+Gazette+de+Boulevard+Voltaire&utm_campaign=584d50bb17-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_71d6b02183-584d50bb17-30425677&mc_cid=584d50bb17&mc_eid=58ff097ba7

Hollande : déplacements à haut risque

Dernier épisode en date : l’accueil que les spectateurs des 24 Heures du Mans lui ont réservé, samedi 13 juin. Henri Saint-Amand Consultant Les déplacements de François Hollande, qui multiplie les interventions en France et à l’étranger comme un candidat en campagne électorale, deviennent de plus en plus périlleux. Dernier épisode en date : l’accueil que les spectateurs des 24 Heures du Mans lui ont réservé, samedi 13 juin. Quand le speaker annonce au micro : « C’est un événement […]. Monsieur François Hollande est avec nous aujourd’hui », c’est une bordée de sifflets à laquelle le chef de l’État doit faire face. Les huées durent de nombreuses minutes, au point de modifier l’agenda initial du Président. Cette visite était pourtant un événement, puisque c’est la première fois depuis 43 ans qu’un chef d’État se rendait sur le mythique circuit. Seulement la troisième visite du président de la République en exercice depuis la création de l’épreuve. Cet incident est révélateur du capital confiance que peuvent cultiver les Français à l’égard de François Hollande. Élu par défaut en 2012, ce dernier n’a fait que décevoir depuis lors et trône sans doute en tête des chefs d’État les plus détestés.

À chaque déplacement, rassemblement ou manifestation, il a droit à un comité d’accueil assez hostile : ce fut le cas pour les défilés du 14 Juillet (2013 et 2014), le 11 Novembre 2013 (73 interpellations), pour commémorer Jean Jaurès à Carmaux en avril 2014. En novembre dernier, il s’est fait copieusement siffler à son arrivée dans un restaurant du Vieux-Lille où il devait déjeuner avec le maire Martine Aubry, avant d’assister avec elle au double de la Coupe Davis. Des appels à la démission avaient été aussi lancés. Et cette série ne semble pas devoir s’arrêter. Lire aussi : Hollande traversant la France. Entre imposture et malentendu… Que ses actions aient été judicieusement téléguidées ou qu’elles soient le fruit d’une spontanéité et d’un cri du fond du cœur, elles sont représentatives du désamour, du rejet de l’homme et de ce qu’il représente.

À vrai dire, il ne reste plus que deux choix à François Hollande. Le premier est de faire en sorte que ces déplacements soient bien organisés et que ses relais locaux rameutent le ban et l’arrière-ban socialiste qui croit encore en lui : adhérents ayant signé la motion A, quelques sympathisants triés sur le volet, des élus dûment estampillés et encartés au PS… À condition, bien sûr, que cette « claque » bienveillante soit gratuite pour éviter de retomber dans les errements passés. Beaucoup ont en tête la filouterie d’Olivier Stirn, qui avait payé des comédiens et des chômeurs pour participer aux « États généraux du progrès » qu’il avait organisés mais auquel personne ou presque ne s’était inscrit. Le second choix est qu’il ose encore et toujours se confronter à la dure réalité des faits, mais sans autre contrepartie que celle d’être à la merci de quolibets, d’invectives, d’insultes et même d’injures. Il lui restera alors à contrôler la presse sinon à la museler pour atténuer les effets néfastes et ravageurs de ce divorce inéluctable entre lui et son peuple.

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