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13 janvier 2016 3 13 /01 /janvier /2016 10:28
CRISE MONDIALE A VENIR ! 40 ANS D'IRRESPONSABILITE ET DE FOLIE EN PLUS A PAYER POUR LA FRANCE !

~~ http://www.bvoltaire.fr/christopheservan/2008-fut-gout-de-grande-catastrophe-a-venir,231235?utm_source=La+Gazette+de+Boulevard+Voltaire&utm_campaign=5d42429ed6-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_71d6b02183-5d42429ed6-30425677&mc_cid=5d42429ed6&mc_eid=58ff097ba7

2008 fut un avant-goût de la grande catastrophe à venir

En 2016 comme en 2007, nous sommes en présence d’une situation qui présente tous les symptômes d’une crise systémique. Christophe Servan Gestionnaire de fonds d’investissement The Big Short : le casse du siècle à l’affiche dans les salles de cinéma est, à mon avis, le meilleur film sur la crise financière de 2008. C’est un film difficile pour les non-initiés car le sujet est technique, complexe mais très pédagogique. Si j’en parle aujourd’hui, c’est parce que les mécanismes décortiqués dans le film et qui ont conduit à la crise de 2008 sont toujours à l’œuvre aujourd’hui. La crise financière a été anticipée par une poignée d’individus dès 2005 et ceux-ci – les héros du film – avaient un profil très particulier : ils étaient tous des renégats du système, anciens banquiers, anciens traders, anciens brokers, des gens qui connaissaient parfaitement Wall Street de l’intérieur et qui en avaient été exclus pour pensées non conformes. Une marginalisation qui n’est pas sans rappeler, dans l’ordre de la politique, les blogueurs indépendants, les éditorialistes sulfureux et les philosophes réactionnaires que les lecteurs de Boulevard Voltaire connaissent bien. Ce sont les parias qui avaient raison et c’est l’establishment qui avait tort, et cela ne tient pas au hasard : affranchis de l’emprise du politiquement correct, ils se sont forgés une conviction au contact du terrain, au cœur de l’Amérique profonde, aux prises avec le réel. L’establishment, lui, se fondait sur les agences de notation sans savoir (ou feignant de ne pas savoir) que celles-ci trichaient. En effet, malgré l’augmentation perceptible du nombre d’emprunteurs incapables de rembourser, elles laissaient leurs notations inchangées car elles ne souhaitaient pas déplaire aux banques qui les payaient. Une relation de type incestueux que l’on trouve quasiment à l’identique entre la presse et le pouvoir politique.

Le film montre aussi très bien comment Wall Street, quelque temps avant la catastrophe, plutôt que d’admettre son erreur et se retourner sagement, s’est lancé dans une sorte de fuite en avant effrénée en rajoutant du risque au risque. La même fuite en avant à laquelle nous pouvons assister aujourd’hui : les ménages sont surendettés, encourageons-les à s’endetter davantage ; l’Europe est un fiasco, faisons plus d’Europe ; le chômage bat des records, ouvrons grandes les portes de l’immigration. Dans un cas comme dans l’autre, c’est toujours le même processus suicidaire, l’élite dévorée d’orgueil ne peut supporter d’être mise en échec par ceux qu’elle méprise

. Ce qu’il faut retenir, c’est qu’une catastrophe devient inévitable lorsqu’elle est systémique, et en 2016 comme en 2007, nous sommes en présence d’une situation qui présente tous les symptômes d’une crise systémique : – l’establishment refuse de voir la réalité en face ; – les lanceurs d’alerte sont systématiquement ostracisés ; – l’absence de résultats positifs est mise sur le compte de remèdes insuffisamment dosés plutôt que sur leur inefficacité, voire leur nocivité

. La différence, c’est que cette fois, la crise n’est plus limitée au marché de l’immobilier américain, elle s’étend au pouvoir d’achat de tous les ménages, au chômage, à la paix sociale et aux libertés fondamentales.

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