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5 juillet 2016 2 05 /07 /juillet /2016 18:04
COMBIEN DE TEMPS AVANT L'EFFONDREMENT DES BOURSES, DES BANQUES ET DU SYSTEME FINANCIER ?

http://www.24hgold.com/francais/actualite-or-argent-combien-de-temps-avant-l-effondrement-.aspx?article=8362137994H11690&redirect=false&contributor=Egon+von+Greyerz.

Combien de temps avant l’effondrement ?

Egon von Greyerz

Matterhorn Asset Management

Publié le 05 juillet 2016

985 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes

Avertissement

Rubrique : Editoriaux

L’économie globale s’est déjà renversée en 2006, mais à l’aide d’un programme massif de création monétaire et de crédit, le monde a pu bénéficier d’un sursis à exécution. Les effets de cette création monétaire commencent cependant à se dissiper aujourd’hui. Et aurions-nous pu nous attendre à quoi que ce soit d’autre ? Imprimer de l’argent qui n’a aucune valeur ou prêter de l’argent qui n’existe pas n’a jamais créé quelque richesse que ce soit ou sauvé qui que ce soit. La récession commencera bientôt à accélérer, pour nous mener à un échec total du système financier et à des défauts souverains. Mais personne ne devrait croire qu’il y aura une implosion ou une réinitialisation soudaine qui viendra tout changer ou tout régler. Ce dont nous ferons l’expérience sera une rapide détérioration de la situation, sans pour autant qu’un évènement particulier ne fasse brutalement tout basculer.

C’est ce qui se passe aujourd’hui tout autour de nous. Voyons quelques exemples du stress que subit actuellement le système. La BCE fait face à des échecs bancaires dans presque tous ses pays membres. Une banque autrichienne vient d’être refinancée, et tout le système bancaire italien est sur le point de s’effondrer. Les banques grecques sont déjà en banqueroute, bien que personne n’ose le déclarer officiellement. La BCE sait qu’il ne lui reste qu’une seule solution pour repousser temporairement un effondrement du système bancaire européen, qui est de poursuivre son programme de création monétaire. Au cours de ces 15 derniers mois, les bilans de la BCE ont explosé de 45% pour atteindre 3 trillions d’euros. La Bundesbank, la banque centrale allemande, est tout à fait consciente du destin des banques allemandes. Mais elle sait aussi qu’elle se trouvera responsable d’une grande partie de l’argent imprimé par la BCE et a déjà indiqué qu’elle lancerait une action en justice si la BCE accélérait son programme de création monétaire.

La Fed n’imprime plus d’argent aujourd’hui, mais il ne sera selon moi qu’une question de temps avant que nous la voyions mettre en place un programme d’assouplissement quantitatif qui détériorera davantage la situation économique des Etats-Unis. Les produits dérivés américains s’élèvent à au moins 500 trillions de dollars, et tous imploseront à mesure qu’échoueront les contreparties. La Fed et la FDIC s’en inquiètent, c’est pourquoi elles viennent de mettre en garde les banques américaines. Elles ont par exemple expliqué à JP Morgan que la banque n’était pas préparée à une crise, et qu’elle n’a actuellement aucun plan de réduction de ses bilans de produits dérivés. L’exposition de JP Morgan aux produits dérivés excède probablement les 100 trillions de dollars.


Un autre problème majeur pour les Etats-Unis est le marché des bons du Trésor. La dette totale du gouvernement des Etats-Unis représente 19 trillions de dollars. De ce total, 6,2 trillions de dollars appartiennent à des étrangers. La Chine et le Japon représentent environ 4,5 trillions de dollars. Le troisième plus gros propriétaire de dette américaine est l’Arabie Saoudite, avec 750 milliards de dollars. Et l’Arabie Saoudite a menacé de liquider ses réserves si les Etats-Unis se penchaient sur le rôle que le pays a pu jouer dans les attaques du 11 septembre. Mais l’Arabie Saoudite n’est pas le seul pays qui pourrait causer le chaos sur le marché des bons du Trésor. Beaucoup d’experts pensent que ces pays se tireraient une balle dans le pied s’ils se débarrassaient de leurs bons du Trésor américain, parce qu’ils donneraient lieu à un effondrement du marché des obligations. C’est tout à fait vrai. Les bons du Trésor américain représentent aujourd’hui l’une des plus grosses bulles financières, notamment parce que les Etats-Unis ne rembourseront jamais leur dette. Les propriétaires étrangers de dette américaine ne seront jamais remboursés. Ils savent que le dollar est surévalué et pourrait décliner substantiellement. Qu’ils vendent leurs réserves aujourd’hui, pour en faire plonger le prix, ou attendent que le Trésor et le dollar n’aient plus aucune valeur ne fait aucune différence. Le premier à prendre la décision de vendre pourra en tirer un avantage, notamment parce que l’acheteur sera le gouvernement des Etats-Unis, et que ce dernier tentera sans doute de satisfaire la demande du pays vendeur en imprimant davantage de dollars. Mais après ce premier épisode, la situation tournera à la catastrophe, et il sera trop tard pour se couvrir.

Le Japon est aussi en grande difficulté. La Banque du Japon possèdera en 2017 la moitié des obligations du gouvernement japonais, et devrait en posséder 60% en 2018. Comment ce pays peut-il croire que son économie finira par survivre ? Il imprime des quantités de monnaie sans précédent sans pour autant que cela ait le moindre impact positif sur l’économie. Je l’ai déjà dit par le passé, et le dirai encore, l’économie japonaise plongera jusqu’à toucher le fond du Pacifique.

Une majorité des banques centrales et des gouvernements souverains sont virtuellement en banqueroute, et c’est aussi le cas des banques commerciales. Le prix de leurs actions ne ment pas. Une majorité des actions bancaires ont perdu entre 75 et 90% depuis 2007. Deutsche a perdu 87%, et Citi 92%, alors que Crédit Suisse et Barclays n’ont décliné que de 78% ! Le déclin de leurs valeurs nous indique clairement que ces banques n’auront que peu de chances de survivre.

Les profits globaux des entreprises ont décliné de 20% sur les marchés matures et 25% sur les marchés émergents depuis 2014. Jusqu’à présent en 2016, nous avons enregistré des défauts de corporations de 50 milliards de dollars, ce qui est un record depuis 2009.

Tout cela se passe aujourd’hui devant nos yeux. Personne ne devrait attendre un évènement majeur, mais plutôt une série d’évènements, qui a déjà commencé. Il est temps de prendre des mesures préventives.

Le besoin de se protéger pace à ces risques est plus important aujourd’hui qu’il ne l’a jamais été. De l’or physique peut encore être acheté à bas prix, et ce ne sera pas le cas bien longtemps.

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A
REGRESSIONS DE LA PENSEE ECONOMIQUE ET EFFONDREMENT DES CIVILISATIONS.<br /> <br /> Actuellement (novembre 2016), l’économie mondiale est entrée en pénurie de USD, « monnaie » de référence et d’usage de la finance globalisée et de l’économie mondialisée. Cette pénurie se traduit par une remontée du cours du USD face aux autres « monnaies » importantes. L’on se serait attendu plutôt à un fléchissement du cours du USD en raison de la chute des cours du pétrole et des matières premières (lesquels sont surtout libellés en USD). D’où vient-il donc que le USD se raréfie alors même que les habitants du village ont besoin de moins de USD pour leur commerce du pétrole et des matières premières et alors même que la déflation menace les principaux pays industrialisés ?<br /> <br /> C’est ici que votre fille benjamine de quinze ans qui habite le Mecklenburg-Poméranie-Occidentale et qui a appris un peu d’économie vous ressort sa vielle équation quantitative de la monnaie et vous explique qu’il faut considérer séparément la quantité de USD dans le monde et la vitesse de circulation du USD dans le monde; démarche que les économistes oublient souvent.<br /> <br /> Ecoutons donc le conseil de votre fille benjamine qui habite le Mecklenburg-Poméranie-Occidentale et examinons séparément ces deux paramètres en commençant par la quantité de USD dans le monde.<br /> <br /> Pour démarrer, votre fille cadette de dix-huit ans qui habite en Rhénanie-Palatinat et qui a appris la comptabilité vous dira que par une impensable régression de la pensée, il n’existe en réalité pas de monnaie véritable dans le monde, mais plutôt de la dette, qui, une fois produite (par les banques) permet au débiteur (Etat ou acteur privé) de disséminer un moyen de paiement au sein de l’économie nationale ou mondiale. Pas de dette, pas de « monnaie » et la « monnaie » n’est mise au monde que par la dette. Or aux Etats-Unis la FED a déjà épuisé ses arrosages de quantitative easing (Q.E) et ne peut faire plus car non seulement le Q.E massif de la FED ressemble de plus en plus à de la fausse monnaie mais surtout il n’a réussit aucune relance économique. Donc après avoir organisé la respiration artificielle de banques systémiques, de compagnies d’assurances systémiques et de fonds d’investissements systémiques en état de mort clinique avancée, la FED n’a plus les moyens de lancer de nouveaux Q.E en faveur par exemple de banques centrales étrangères pour leur fournir les USD dont l’économie mondiale a besoin.<br /> La dette totale des Etats-Unis (dette publique + dette privée) est abyssale et même la FED ne sait plus son montant exact. Et ne comptez pas sur l’Africain Américain, véritable acteur de Hollywood dépourvu d’esprit qui hante encore pour deux mois la Maison blanche, pour vous donner le chiffre exact de cette dette totale Américaine. Les déclarations de bistrot du type « yes we can » lui tiennent lieu de vision du monde tout comme les danses folkloriques servent de « culture » à l’Africain Africain. <br /> En conclusion sur la quantité, les Etats-Unis n’ont plus les moyens de créer des montagnes de dettes additionnelles qui permettront que naissent les moyens de paiement additionnels dont l’économie mondiale a besoin. Pour copier un peu les néolibéraux, disons qu’il s’agit là d’une conclusion véritablement scientifique. C’est donc l’heure pour les Etats-Unis de mettre un frein à leur rôle de pourvoyeurs de moyens de paiement pour l’économie mondiale car faute pour ce pays d’agir ainsi, il croulera sous une dette déjà stupéfiante. Un minimum d’isolationnisme et de retour sur soi-même est une nécessité scientifique pour ce pays et on reste sans voix devant la régression de la pensée qui pousse des milliards de citoyens (y compris des économistes !) à penser que c’est Donald TRUMP qui aurait inventé la nécessité du retour des Etats-Unis à une inévitable déglobalisation et à une remise en cause du libéralisme planétaire fondé sur le USD. <br /> Il y a donc déjà à travers la planète, trop de USD c’est-à-dire trop de dette créée par les Etats-Unis et vous voilà bien stupéfait car pensiez-vous, si le cours du USD monte, c’est qu’il en manque. <br /> A ce niveau vous êtes tentés de hausser les épaules et de conclure qu’il n’y a donc qu’à laisser monter le cours du USD. C’est ici que vous découvrirez que la magie n’opère point en économie. Une montée du cours du USD va aiguiser les conflits commerciaux entre les Etats-Unis et la Chine, pousser à la hausse des tarifs douaniers aux Etats-Unis, ralentir d’avantage l’économie chinoise et les économies des pays qui exportent aux Etats-Unis, achever la mort des pays qui vivent de pétrole et de matières premières…<br /> Que faire donc puisque la solution n’est pas du côté de la quantité de USD?<br /> <br /> Votre fille benjamine vous rappelle qu’il est temps d’examiner la vitesse de circulation du USD dans le monde.<br /> Si vous déversez un milliard de USD dans le village et qu’un seul habitant le garde dans sa poche vous comprenez que le commerce du village s’effondrera et les habitants du village s’appauvriront (à l’exception du kleptomane malade qui a confisqué pour lui seul le moyen de paiement). Par une incroyable régression de la pensée, les économistes ne se sont pas souvent posés une question pourtant élémentaire. Mais qui fait donc circuler la « monnaie »? La réponse c’est que seul le facteur travail est apte à faire circuler efficacement la « monnaie ». Le facteur capital ne sait pas le faire et ce à cause de deux raisons pourtant bien étudiées en économie : la capacité d’absorption et le syndrome hollandais. Le capital financier kleptocrate qui exige des rendements à deux chiffres alors que le PIB mondial croît d’à peine 3% l’an a depuis cinquante ans, confisqué la « monnaie » à l’échelle planétaire et accumulé la « monnaie » entre les mains d’une élite mondiale des ténèbres qui, victime de ses limites en matière d’absorption et de digestion a dû déployer de multiples paradis fiscaux pour éviter tout partage équitable. Mais comme les paradis fiscaux n’ont pas de réservoir pour stocker ces masses de « monnaies » accumulées par Babylone la grande, nos élites des ténèbres en sont réduites à déverser leurs excès de monnaies dans des bulles qui éclatent successivement. Babylone la grande c’est actuellement 1% de la population mondiale détenant plus de richesses que 99%. Etant donné que l’individu humain est limité, ce 1% de la population mondiale n’a ni les moyens intellectuels, ni les moyens physiques pour prendre toutes les décisions rationnelles d’investissement et de gestion permettant que la « monnaie » circule vite et efficacement dans le monde. Une redistribution de « monnaie » en faveur du facteur travail s’impose donc partout dans le monde. C’est la condition pour que naissent vite et bien, un ou deux milliards de nouveaux investisseurs de par le monde. La démocratie politique ne vaut rien sans démocratie monétaire et financière. Rééquilibrer le partage des profits et revenus entre le facteur travail et le facteur capital permettra au facteur travail de mettre valablement en œuvre la circulation de « monnaie » et c’est le retour à la vitesse de circulation de « monnaie » mise en œuvre par le facteur travail qui va rendre possible la véritable démocratie qui est nécessairement économique, monétaire et politique à la fois. Pour fonctionner le capitalisme a besoin de milliards de capitalistes engendrés par la démocratie monétaire et financière sinon pas de vitesse de circulation du capital, pas de « ruissellement » de haut en bas de l’échelle sociale, pas de promotion possible pour l’écrasante majorité d’individus qui naissent « en-bas ». <br /> <br /> Vous vous demandez certainement par où démarrer la mise en œuvre de la démocratie monétaire et financière. C’est ici que votre fille aînée de trente ans qui habite le Schleswig-Holstein vous explique que l’élite mondiale des ténèbres qui confisque la « monnaie » a bien noté que toutes ses bulles explosent à tour de rôle et a donc, compte tenu de ses capacités limitées en matière d’investissement et de gestion, massivement placé la « monnaie » dans la dette des Etats, suprême refuge! Eurêka, les Etats des pays jouissant d’un minimum de « démocratie politique» recensent donc dans leurs dettes toutes les créances appartenant au 1% qui est plus riche que 99 % et déclarent ces créances nulles et de nul effet. Ceci va immédiatement assainir les finances publiques, enrichir les citoyens et relancer la croissance. Une telle solution est d’autant plus souhaitable qu’en réalité beaucoup d’Etats sont techniquement en faillite. Ensuite les Etats jouissant d’un minimum de « démocratie politique» fixent un plafond au rendement du capital financier. Passé ce plafond (par exemple deux ou trois fois le taux de croissance du PIB) le surplus de rendement est un revenu reversé à l’ensemble des citoyens via des réductions d’impôts sur le travail, des investissements collectifs, des revenus complémentaires versés aux individus exclus de la féodalité financière Babylonienne….<br /> <br /> C’est ici que les pseudo-économistes et pseudos-financiers vont pousser des cris d’orfraie en disant que de telles mesures vont entraver la libre entreprise. Par une incroyable régression de la pensée, nos « économistes » néolibéraux oublient l’être humain dans leurs équations de « science économique ». Des milliards d’humains qui recevront ces revenus supplémentaires émergeront quelques millions qui épargneront et investiront pour devenir de nouveaux entrepreneurs capitalistes... N’est-elle pas bonne, la démocratie monétaire et financière? Oui le 1% est victime de ses capacités limitées et il faut l’aider grâce à la démocratie monétaire et financière. Comment la pensée humaine a-t-elle régressé au point d’admettre qu’une minuscule féodalité accroîtrait sa richesse de 25% à 30% l’an (Return On Equity oblige) tandis que l’écrasante majorité de la population se contenterait d’un PIB croissant globalement à 3% l’an (et encore que les pays industrialisés atteignent difficilement 1% l’an) ? Les féodalités financières essaient d’inventer un capitalisme sans capitalistes caractérisé par une « monnaie » immobile qui paralyse tout espoir de progrès pour l’humanité. Ceci ne peut mener qu’à la révolte de la bête contre la grande prostituée c’est-à-dire à un retour à cette bonne vielle révolution marxiste-léniniste que recherche secrètement et étrangement, la féodalité financière mondiale. Pourquoi la féodalité des ténèbres souhaite-t-elle tant vous redonner le goût de la révolution marxiste-léniniste ? Réponse : elle veut vous priver de toute dispensation de liberté. Votre emprisonnement définitif dans les ténèbres est son objectif ultime et la confiscation du capital financier à l’échelle globale n’est qu’un moyen. Vous connaissez la fameuse dialectique de la thèse ( confiscation globale de la « monnaie » par une féodalité) et de l’antithèse ( votre révolte tant attendue par les élites des ténèbres) qui se combinent en une synthèse finale ( révolution marxiste-léniniste mondiale) qui vous ôte toute liberté et vous soumet à la dictature d’un antichrist mondial qui bien entendu prétendra apporter enfin solution aux problèmes de l’humanité. <br /> <br /> Quand l’Apôtre Paul posa à travers trois voyages missionnaires les fondations Judéo Chrétiennes de l’Occident (et de l’Orient), il signa par ce fait la mort des féodalités spirituelles et naturelles du monde ; laquelle mort annonce la naissance de l’individu nouveau maître sur les ténèbres, maître sur Satan et maître sur tous les antichrists.<br /> <br /> Shalom à tous les peuples de la terre.<br /> <br /> Rév. Apôtre Joseph TOUBI <br /> josetoubi@yahoo.com
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M
Intelligent, mais ces propos socio-economiques qui comportent seulement une part de vrai reposent sur l'idéologie et sur des affirmations gratuites..Une seule chose est sûre! Le système actuel finra par exploser! <br /> <br />