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14 avril 2015 2 14 /04 /avril /2015 11:57
LES MARCHES FINANCIERS SONT DEVENUS FOUS ! VERS UN KRACH PIRE QU'EN 1929 !

Pour le patron d’une banque allemande, nous sommes dans la mère de toutes les bulles

IMG Auteur Charles Sannat AuCOFFRE Publié le 14 avril 2015 762 mots - Temps de lecture : 1 - 3 minutes ( 1 vote, 5/5 ) Article Commentaires Commenter Notation Tous les Articles Avertissement Rubrique : Editoriaux 24hGold - Pour le patron d’une... Mes chères contrariennes, mes chers contrariens ! C’est une déclaration que j’avais conservée précieusement et sur laquelle je souhaitais revenir car force est de constater que ces derniers temps, les langues se délient un peu et l’optimisme de façade qu’il convient d’afficher se lézarde alors que les mauvaises nouvelles s’accumulent. Voici ce que vient de déclarer le patron de la plus grosse banque régionale allemande Pour Hans-Jörg Vetter, le président de la banque allemande LBBW (Landesbank Baden-Württemberg), tenez-vous bien : « Les risques ne sont plus pris en compte dans les cotations. Et ces investisseurs ne sont pas payés pour les risques qu’ils prennent. Cela s’applique à toutes les classes d’investissements. Les marchés boursiers et obligataires se trouvent maintenant dans la mère des bulles. Cela ne durera pas toujours. Et pas pendant très longtemps. Je ne peux pas dire quand cela va commencer à se déliter, mais à un moment donné, cela va se déliter à nouveau. » Une banque déjà sauvée… il sait de quoi il parle !! Avec 266 milliards d’euros d’actifs en gestion et 11 000 employés, c’est la plus grande « Landesbank » d’Allemagne dont le siège est à Stuttgart. Vetter a été nommé en 2009 pour ni plus ni moins sauver cette banque qui était en faillite virtuelle et bénéficiera de fonds publics pour assurer son redémarrage dans le cadre d’une nationalisation pure et simple. Alors le Vetter, il sait de quoi il parle quand on parle de risque et de faillite bancaires.

Un environnement de taux zéro ne peut que conduire à des prises de risques excessives ! Nous devons toujours garder en tête l’un des principaux péchés capitaux… le lucre ! Non, rassurez-vous, il ne s’agit pas de faire de la théologie mais de l’histoire humaine. Si le lucre est un péché capital, c’est que depuis la nuit des temps l’homme n’a plus à démontrer sa vénalité et son intérêt pour le gain. Beaucoup sont prêts à aller très loin pour un peu plus d’argent, ou d’or. Il n’y a rien de nouveau là-dedans. Lorsque l’argent ne rapporte plus rien, voire même que votre épargne vous coûte, ce qui est le cas avec les taux d’intérêt négatifs, alors nous serons tous tentés d’aller chercher encore plus de rendement en prenant encore plus de risques, car ce que nous voulons c’est gagner de l’argent ! C’est d’ailleurs pour cette raison que je ne cesse de dire aux épargnants : ne pas perdre, dans le contexte actuel, c’est déjà gagner !! Mais ne prenez pas de risques inconsidérés. Dans un environnement où les taux sont à zéro… l’argent ne rapporte plus rien par définition. Tout gain est donc générateur d’un risque élevé et dans cet environnement de taux à zéro, les risques ne sont plus convenablement rémunérés… Résultat logique : lorsque les taux rapportent zéro, alors on se dit qu’une action à 100 € qui rapporte du 4 % de dividende c’est génial… On se dit même que si cette action double vaut 200 euros et qu’elle verse encore 4 euros c’est génial car on fait du 2 % et c’est mieux que 0 hein !!! Et puis si l’année prochaine cette même entreprise vaut 400 euros, que ses bénéfices n’ont pas augmenté mais qu’elle verse encore 4 euros de dividendes… cela fait quand même du 1 % et c’est génial (surtout que, en plus, le cours de bourse monte et double tous les ans de façon exponentielle). Et comme les taux deviennent négatifs et que cette entreprise verse encore et toujours 4 euros de dividendes, le jour où l’action vaut 800 euros eh bien 4 euros représentent encore à 0,5 % de rendement positif, ce qui est nettement mieux qu’un placement à taux négatifs, ce dont vous conviendrez aisément. Eh bien sous vos yeux c’est exactement ce qui arrive. C’est ce qui arrive pour les actions. C’est ce qui arrive pour les obligations. C’est ce qui arrive pour l’immobilier (bien qu’en France, les prix baissent enfin légèrement). Bref, c’est ce qui arrive pour toutes les classes d’actifs. Tous les rendements sont tirés vers le bas, tous les risques augmentent et les espérances de gains futurs fondent comme neige au soleil. Vous avez donc sous les yeux, comme le dit Vetter, la mère de toutes les bulles, qui gonfle, qui gonfle, qui enfle, et… qui va nous péter à la gueule.

La seule question c’est « quand ? », mais ça fera très mal. Il est déjà trop tard, préparez-vous. Charles SANNAT « À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes »

. Les marchés financiers du monde sont devenus fous

IMG Auteur Wolf Richter Wolf Street Publié le 14 avril 2015 620 mots - Temps de lecture : 1 - 2 minutes ( 0 vote, 0/5 ) Article Commentaires Commenter Notation Tous les Articles L’économie globale a comme qui dirait quelques problèmes, notamment en matière de demande. La croissance a fortement ralenti en Chine ainsi qu’aux Etats-Unis, et l’Europe éprouve des difficultés à s’extirper de son bourbier. Mais la semaine dernière, les marchés des actions ont jubilé : Le Hang Seng de Hong Kong a gagné 7,9%, et a été suivi par un rebond de 4,4% de l’indice composite de Shanghai. Les actions chinoises continuent de grimper, alors qu’en Chine, tout le monde s’y intéresse en tant que moyen de devenir riche très rapidement. Il est vrai que ce soit une tactique qui ait déjà fonctionné par le passé. En Europe, le DAX allemand a gagné 3,4%, le FTSE britannique 4%, et le CAC 40 français 3,5%.Les actions ont flambé en Europe depuis le début de l’année, avec notamment une hausse de 26% pour le DAX. Le Nikkei japonais et le SENSEX indien ont gagné 2% sur la semaine. Le S&P 500 a été laissé en retrait, avec une hausse de 1,7%. Une semaine phénoménale pour les actions globales. Mais au premier trimestre les revenus des corporations ont été catastrophiques. Aux Etats-Unis, les revenus trimestriels ont enregistré leur diminution la plus importante depuis 2009, et devraient continuer de baisser. Il ne s’agit pas que du secteur industriel. Cela peut être expliqué en partie par un effort de placer la barre si bas que même les sociétés aux revenus les plus médiocres puissent s’en tirer, et qu’en « dépassant les estimations », les actions pourront continuer de grimper. Dans tous les cas, la situation n’est pas belle à voir. Mais ce n’est qu’un phénomène parmi d’autres. Comme l’explique succinctement Michael Hartnett, stratégiste d’investissement chez BofA Merrill Lynch : 26 réductions de taux par les banques centrales globales (596 depuis l’effondrement de Lehman) Le prix du pétrole se stabilise autour de 50 dollars le baril après un effondrement de 60% Premier trimestre : troisième trimestre consécutif de rendements positifs pour le dollar Les rendements du DXY pour le premier trimestre sont au sixième rang depuis 1971 Les rendements par action des Etats-Unis devraient bientôt devenir négatifs pour la première fois depuis 2009 5,3 trillions de dollars d’obligations gouvernementales ont un taux d’intérêt négatif Record d’émissions d’obligations de sociétés libellées en euros enregistré au mois de mars, avec un peu moins de 60 milliards d’euros Les obligations suisses sur dix ans ont un intérêt négatif pour la toute première fois Le Mexique lance 1,5 milliards d’euros d’obligations sur cent ans, à 4% d’intérêts Le franc suisse gagne 25% en une journée La capitalisation boursière du secteur américain de la technologie et de la biotechnologie excède celui des marchés émergents et de la zone euro

Les actions gagnent 24% à Shanghai, et les obligations russes grimpent de 33% Meilleures performances : Gazprom (21%), BASF (19%) ; pires performances : Wal-Mart, HSBC (6%) Les swaps du défaut de crédit du Portugal passent à un prix par action de 76 dollars, alors que ceux de la Grèce s’élargissent pour atteindre 876 dollars par action La BCE donne tout ce qu’elle a, et la Fed décide de souffler Même le marché boursier de l’Iran enregistre une reprise Renversant ? Il semblerait que ce soit la mode de cette année !

C’est maintenant au tour de General Electric d’entrer en jeu. Parmi l’euphorie dont sont l’objet les actifs financiers de toute sorte, GE a soudainement décidé de se débarrasser d’une majorité de ses actifs financiers, dont ses propriétés commerciales. GE a su profiter de la bulle, mais s’inquiète désormais de la voir arriver à maturité et tente d’en sortir tant qu’il en est encore temps. Mais ce n’est pas tout… lisez ceci

: Moody’s Has a Cow, Slams GE’s Masterful Financial Engineering

http://www.24hgold.com/francais/actualite-or-argent-les-actions-devraient-perdre-50-a-90-sous-deux-ans.aspx?article=6719138996H11690&redirect=false&contributor=Phoenix+Capital.

Les actions devraient perdre 50 à 90% sous deux ans I

MG Auteur Phoenix Capital Gains, Pains and Capital Publié le 14 avril 2015 412 mots - Temps de lecture : 1 - 1 minutes ( 0 vote, 0/5 ) Imprimer l'article Article Commentaires Commenter Notation Tous les Articles 0 inShare 0 envoyer 0 commenter SUIVRE : Bulle, Wall Street Avertissement Rubrique : Actualité de la crise Les actions continuent de fonctionner sur des idées fausses. Au cours de ces deux dernières années, les fluctuations enregistrées par le marché ont reposé sur des expansions multiples. Pour expliquer cela simplement, la hausse des prix des actions a été exponentiellement plus élevée que celle des revenus des entreprises. Si les actions se négocient à un ratio prix/revenus de 15 et que le prix augmente de 200% alors que les revenus ne gagnent que 20%, on parle d’expansion multiple. Une expansion multiple est un indicateur de sentiment, non une loi fondamentale. Elle signifie que les investisseurs pensent que l’économie s’élargit, et que les revenus vont augmenter rapidement pour rattraper les prix. Elle est en réalité un indicateur de sentiment haussier. Comme Not Jim Cramer l’a récemment expliqué, le pourcentage d’investisseurs baissiers a atteint un record historique à la baisse. Pour dire les choses autrement, en termes de pourcentage, il y a moins d’investisseurs baissiers aujourd’hui qu’il n’y en avait pendant le pic de 2007 et au sommet de la bulle sur la technologie. Une fois de plus, il s’agit d’un indicateur de sentiment haussier, non d’une loi fondamentale. Les revenus révisés en fonction du cycle sont les meilleurs indicateurs de rendements futurs du marché des actions. Selon une étude menée par Vanguard, les revenus révisés en fonction du cycle ont surpassé, en tant qu’outil de prédiction : 1. Les ratios prix / revenus 2. Le ratio dette / PIB du gouvernement 3. Le ratio prévisions / consensus de Wall Street 4. Les analyses techniques de graphiques de prix 5. La tendance de croissance du PIB 6. Les rendements de dividendes 7. Le modèle de la Fed 8. Les rendements moyens sur dix ans Et de nombreux autres outils de mesure utilisés par les investisseurs pour prédire les valeurs de marché.

En clair, si vous désirez déterminer comment les actions se comporteront dans le futur, il n’existe aucun meilleur outil que les revenus révisés en fonction du cycle. Ils ont aujourd’hui atteint leur troisième point le plus haut depuis 1890. Seules la bulle de 1929 et la bulle sur la technologie ont été plus chères par rapport aux revenus. Et ces deux évènements ont débouché sur une baisse des actions de 50 à 90%. Le marché évolue sur un terrain glissant. Il pourrait atteindre un somme demain comme la semaine ou le mois prochain. Mais lorsqu’il le fera, nous ferons l’expérience d’un krach similaire à celui survenu après la bulle sur la technologie

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