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9 août 2016 2 09 /08 /août /2016 12:41
LES BANQUES EUROPEENNES DANS LA TOURMENTE ! CREATION D'EMPLOIS "BIDON" AUX ETATS-UNIS !

http://www.bvoltaire.fr/christopheservan/les-banques-europeennes-dans-la-tourmente,276264?mc_cid=2963ef9c06&mc_eid=58ff097ba7

Les banques européennes dans la tourmente

Aujourd'hui

image: http://cdn.bvoltaire.fr/media/2016/08/banques.jpg

La première banque en Europe, la Deutsche Bank, a vu son cours baisser de 88 % depuis son plus haut de 2007.

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Christophe Servan

Gestionnaire de fonds d’investissement

On ne le répétera jamais assez, il y a deux réalités économiques : celle que nous vivons au quotidien en tant que consommateur ou en tant que chef d’entreprise, et celle qui apparaît à travers les documents comptables et qui est censée refléter, au plus près, la première sur une base globalisée.

Or, si en période de vaches grasses personne ne remet en doute la fiabilité des chiffres, en période de vaches maigres on a tous l’impression que les choses vont plus mal qu’on veut bien nous le dire. C’est vrai à l’échelle d’un État comme à celle d’une entreprise, et c’est même plus qu’une impression, c’est une règle d’autant plus répandue qu’est grande la distance entre la réalité visible et la nature des actifs comptabilisés. C’est pourquoi, de tous les agents économiques, les banques qui, il faut le rappeler, prêtent à leurs clients sur la base des documents comptables que ceux-ci leur fournissent, sont les plus susceptibles d’afficher un bilan trompeur. C’est notamment pour cette raison que les autorités européennes ont généralisé « les stress tests ».

De quoi s’agit-il ? Tout simplement d’un audit comptable en prenant pour hypothèse des scénarios de crises possibles sinon probables (chute de l’immobilier, remontée des taux, baisse de la croissance, etc.). Cette procédure couramment pratiquée en interne, depuis le milieu des années 90, est aujourd’hui non seulement devenue obligatoire mais aussi désormais conduite par des organismes de contrôle externe. En Europe, c’est l’Autorité bancaire européenne, une des composantes du Système européen de surveillance financière (SESF), qui en a la charge.

Réalisés sur un échantillon d’une cinquantaine de banques, les résultats de la dernière mission viennent de tomber et ils sont mauvais. Bien évidemment, les médias grand public disent le contraire, histoire de ne pas affoler le client, mettant en exergue ce qu’il y a de positif et minimisant les raisons de s’inquiéter. Mais ne vous y fiez pas. La Bourse, à qui on ne la fait pas, a tranché : les « financières » sont en forte baisse et même, pour certaines valeurs, en chute libre – Commerzbank -13 %, Crédit suisse -15 % en l’espace de deux séances, pour ne citer que les plus notables.

Quel est donc le problème avec les banques ? Disons-le clairement, l’âge d’or des banques est révolu. Le marasme économique depuis 2008 s’est traduit par une hausse continue des impayés, les actifs financiers n’offrent quasiment plus de rendement, la rationalisation des effectifs arrive à son terme. Pensez que la première banque en Europe, la Deutsche Bank, a vu son cours baisser de 88 % depuis son plus haut de 2007 – c’est dire que le mal est profond.

Le cas de l’Italie est le plus alarmant. Près de 17 % des crédits alloués par le système bancaire italien sont en défaut de paiement des intérêts (5 % est un pourcentage normal). Cela représente environ 300 milliards d’euros, l’équivalent du total de la dette publique grecque. Plus grave, peut-être, certains avancent que la politique de taux d’intérêt négatifs imposée par la BCE serait en train de porter le coup de grâce à l’ensemble du système. Une récente étude de la Banque des règlements internationaux [PDF] va dans ce sens : les profits des banques sont fortement corrélés avec des taux élevés et surtout avec une pente des taux (taux longs contre taux courts) positive. En d’autres termes, les taux actuels voisins de zéro et les taux obligataires à peine au-dessus de 1 % sont la pire des combinaisons pour les banques.


En savoir plus sur http://www.bvoltaire.fr/christopheservan/les-banques-europeennes-dans-la-tourmente,276264#eBPvjCkLxu4HYusO.99

http://www.24hgold.com/francais/actualite-or-argent-la-fausse-reprise-du-marche-de-l-emploi.aspx?article=8941014996H11690&redirect=false&contributor=Ron+Paul.

La fausse reprise du marché de l’emploi

Ron Paul

Daily Paul

Publié le 09 août 2016

623 mots - Temps de lecture : 1 - 2 minutes

Nous avons pu assister vendredi dernier à la parution d’un rapport sur l’emploi explosif, et de gros titres mentionnant la création de 255.000 emplois aux Etats-Unis pour le seul mois de juillet, un chiffre qui excède toutes les attentes. Ces emplois n’ont en réalité pas été créés par des entreprises – mais par les statisticiens qui ont compilé ces chiffres, au travers de leurs ajustements saisonniers. C’est un tour de magie statistique auquel le gouvernement aime avoir recours lorsque les données officielles ne sont pas réjouissantes. C’est la même chose pour le PIB, ainsi que pour les chiffres de l’inflation – afin que l’inflation officielle reste inférieure aux hausses des prix du monde réel. En réalité, nous avons ce mois-ci accumulé un million de chômeurs supplémentaires, mais la magie des ajustements saisonniers porte ce déclin de l’emploi à un gain de 255.000.

Pour aller plus loin encore dans les détails, nous voyons qu’une majorité des nouveaux emplois créés sont des emplois gouvernementaux ou du secteur de la santé. Les emplois créés par le gouvernement sont bien entendu rémunérés grâce à la monnaie prise aux contribuables. Et les emplois de la santé sont créés simplement en raison du mandat d’Obamacare en expansion constante. D’autres sources de cette croissance sont le tourisme et l’hospitalité (c’est-à-dire des emplois de serveur et de barman). Ces derniers ne sont pas durables et ne favorisent pas la croissance économique, et ne sont là que pour satisfaire la demande des plus fortunés qui continuent de bénéficier des politiques monétaires de la Réserve fédérale.

A mesure que New York, San Francisco, Washington DC et d’autres centres politiques continuent de bénéficier de trillions de dollars de dépenses gouvernementales financées par la dette et des trillions de dollars supplémentaires créés par la Fed à partir de rien, les politiciens, lobbyistes et banquiers qui reçoivent cet argent demandent toujours plus de nourriture exotique, de boissons et de divertissements. Les emplois qui naissent pour satisfaire cette demande, nous dit-on, sont l’épine dorsale de la reprise du marché de l’emploi. Mais bien sûr.

Huit années après le pire épisode de la dernière crise financière, l’économie américaine ne s’est toujours pas remise sur pieds. Le nombre de personnes employées a peut-être enfin commencé à croître au-delà de son pic d’après la crise, mais la qualité des emplois s’est détériorée, et le nombre de personnes qui sont encore à la recherche d’un emploi ou ont abandonné et quitté la force de travail s’élève encore dans les millions et ne semble pas diminuer. L’assouplissement quantitatif, les taux d’intérêt négatifs ou à zéro pourcent et les autres politiques inflationnistes des banques centrales ne peuvent pas nous mener à une création durable de croissance économique. Mais essayez de le dire aux banquiers centraux. Ils ne se soucient que des totaux et se moquent de ce qui se cache derrière. Un château fait de sable est, à leurs yeux, identique à un château fait de pierre.

Jusqu’à ce que l’idée que le capital et la prospérité puissent être dérivés d’une planche à billets soit éradiquée de l’esprit des faiseurs politiques, les économies du monde ne sortiront pas de leur malaise. Des emplois sont créés pour répondre à la demande des consommateurs. Si vous fournissez aux consommateurs les produits qu’ils recherchent au prix qu’ils demandent, votre entreprise grandit, et vous pouvez créer des emplois et bénéficier à l’ensemble de la société.

Mais si des emplois sont créés au travers de la création monétaire du gouvernement et de ses régulations protectionnistes, ces emplois ne satisfont pas les demandes des consommateurs, n’ajoutent rien à la productivité, et ne durent pas. Lorsque les politiciens adoptent des politiques qui encouragent ces derniers emplois aux dépens des précédents, la stagnation économique en est le résultat malheureux mais prévisible.

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