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29 avril 2024 1 29 /04 /avril /2024 10:42

Les USA ont perdu la guerre du ciel en Ukraine, mais Biden a oublié de le dire à Zelensky

F-35 Fighter Jet aproaching KC-135 Stratotanker for refueling

Le nain mal rasé de Kiev trépigne d’impatience en attendant ses F-16. Modèles bas de gamme dépourvus des dernières options. Et il salive comme un chien devant une saucisse en comptant réclamer des F-35        « pour battre les Russes » quand Biden le bidonneur sera réélu.

Peu importe le prix puisque, pour les Ukronazis, c’est cadeau. Mais l’avion de combat le plus cher du monde risque d’être un cadeau empoisonné… En juin 2015, des médias US ont publié le rapport d’un pilote d’essai qui révèle qu’opposé en combat simulé à un F-16 — qu’il doit remplacer — le F-35 s’est montré inférieur à ce dernier, malgré une configuration aérodynamique qui lui était favorable. Hooops !

Et quand on sait que les glorieux F-16 opposés à des Mirage 2000 en combat simulé ont pris une branlée mémorable, ça craint ! Un seul avion français abattu, tous les F-16 au tapis.

Contre les Russes, ce serait encore pire. En Australie, face à des Soukhoi Su-27, quel que soit le scénario, une attaque simulée conduite par 24 F-35 accompagnés de deux Boeing AWACS et deux Boeing ravitailleurs se termine par la destruction de 27 chasseurs US sur 28, et des 4 Boeings.

Les avions étasuniens F-35 sont des cercueils volants

Le directeur d’Air power Australia, Peter Goon, a déclaré « Le programme du F-35 a toutes les caractéristiques du système de Ponzi. Quand le produit ne fonctionne pas, recrutez autant de clients que vous pouvez, assurez une promotion tapageuse, et amassez autant d’argent que possible tant que le marché ignore ses défaillances ».

En 2013, des documents internes du Pentagone « for your eyes only » tiraient la sonnette d’alarme : « Les défauts que présente le F-35 rendent cet avion de chasse inopérant pour le combat ou l’entraînement au combat (…) Tout pilote qui monte à bord se met en danger avant même d’aller au combat. (…) Aucune mission de formation ne peut être exécutée en toute sécurité à bord de cet avion. »

850 problèmes graves ont été identifiés et seule une partie d’entre eux ont été traités. Dans un rapport de 2020 rendu public, tant qu’à faire puisque le Pentagone est une passoire, on pouvait lire que le F-35 ne pouvait pas voler en cas d’orage, la foudre détériorant l’avionique et pouvant faire exploser l’appareil. Il ne pouvait pas non plus voler par temps de pluie, à cause de son coûteux revêtement furtif qui partait en morceaux. Quant au canon, il était incapable de viser correctement une cible autre que statique.

Ses formes taillées à la hache, furtivité oblige, le rendent moins maniable que les Soukhoï. Pas question d’espérer faire la danse du cobra. Par contre, c’est le seul avion susceptible de s’abattre lui-même. Les obus tirés par le F-35 peuvent exploser à l’intérieur, c’est déjà arrivé en 2021.

Pour les USA et l’OTAN il n’est pas bon pour le service

« Les stratèges répugnent à engager le F-35 contre l’aviation russe pour lui disputer la supériorité aérienne en Ukraine », a fait savoir à Observateur Continental le général Dominique Delawarde, ancien chef « Situation-Renseignement-Guerre électronique » à l’état-major interarmées, expert de la guerre cybernétique.

Au lieu de lui opposer des arguments techniques, et pourquoi pas des démonstrations en vol réel, le parquet de Paris sous les ordres du dictateur Macronescu a ouvert une information contre le général. C’est comme ça en France. On ne discute plus. On condamne d’office quiconque réfute la doxa. Immigration, réchauffement climatique, grippe pangoline, avions de chasse, au trou les mal-pensants !

L’USAF ne tient même plus les statistiques des dysfonctionnements observés, sauf s’ils se terminent en crash spectaculaires. Après tant d’années d’études de prototypes, après tous ces tests et simulations, et tous les moyens de contrôle que permet l’informatique, il est aberrant de constater que 16 ans après le premier vol, on est encore confronté à des trains qui ne se verrouillent pas, des radars aveugles et des sièges éjectables qui tuent le pilote au lieu de lui sauver la vie.

Une trapanelle fourguée à des vassaux obligés de l’acheter

Le F-35 est le plus gros programme d’avions militaires au monde. Son coût global serait de 1 700 milliards de dollars, en comptant la fabrication et l’entretien tout au long de leur vie des 3 000 appareils que doivent commander les Américains et leurs partenaires.

Il est permis de se demander pourquoi l’Allemagne, l’Angleterre, l’Australie, le Canada, le Danemark, la Hollande, l’Italie, Israël, le Japon, la Norvège, la Pologne et Singapour ont acheté ce fer à repasser, les yeux fermés. Réponse évidente : on n’achète pas un avion, mais le « parapluie américain » qui va avec.

Israël est le seul pays à utiliser en opérations la cinquantaine de F-35 dont il dispose. Sous le nom de Adir après les avoir entièrement revus et corrigés. Cellule renforcée, turbine modifiée, avionique entièrement changée, missiles remplacés et bombes guidées ajoutées. Tsahal bénéficie du droit unique d’amélioration et de maintenance des appareils sans en référer aux USA. Et sous les climats où il agit, Adir ne craint pas trop la pluie pour ses revêtements furtifs. Il s’est offert quelques incursions dans le ciel de Téhéran sans déclencher la moindre riposte. Les barbus n’ont rien vu.

Pour le groupe MARS Analogies où écrivent quelques très hauts gradés français, régulièrement déréférencé de moteurs de recherche : «Le F-35 a été une formidable machine de guerre pour soumettre la défense européenne aux intérêts américains. Il risque d’être demain l’outil de la défaite de l’OTAN face à ses compétiteurs stratégiques (…) Le F-35 est tellement mauvais qu’il pourrait mettre gravement en danger l’OTAN face aux derniers appareils furtifs des Russes ou des Chinois, comme le Su-57 ou le J-20.»

L’engagement financier des USA de construire pour leur propre compte dans les deux mille cinq cents F-35, utilisables selon Lockheed Martin jusqu’en 2075, tient du suicide. Un énorme budget va y être englouti au détriment d’autres avions, tandis qu’on se permet de menacer la Chine et la Russie dont on présuppose que leurs jets, déjà plus performants, ne seront pas améliorés dans les 50 années à venir.

La seule victoire dont on peut créditer le F-35 est d’avoir gagné la guerre contre l’industrie européenne de l’aviation militaire. Il a été préféré à l’Eurofighter Typhoon par des pays qui avaient pourtant participé à sa conception comme l’Allemagne, l’Angleterre, l’Italie… Et choisi par notre « alliée » Pustula à la place du Rafale français qui le surclasse.

La contrepartie de ces trahisons serait la protection du grand frère yankeee

Malgré les efforts du dictateur apatride Macronescu de nous priver de nos principaux atouts, en offrant aux Boches de partager notre siège au Conseil de sécurité de l’ONU avec les clés de notre parapluie atomique, et en ne faisant rien pour contrer les Ricains qui se démènent afin d’empêcher partout les ventes du Rafale… la France arrive encore à surnager. Péniblement. Dur, dur, de nager avec des semelles de plomb.

Certes, il est encourageant de voir que l’Arabie, la Croatie, l’Égypte, les Émirats, la Grèce, l’Inde, l’Indonésie et le Qatar ont choisi le Rafale qui est le meilleur avion sur le marché actuellement. Mais ça reste un semi-échec commercial du fait des entourloupes de nos « amis américains ».

Les États-Unis usent de pressions politiques, d’une intense propagande médiatique, des pots-de-vin, de la corruption des gouvernants et des généraux, et d’un réseautage transnational (Davos, Bilderberg, Young Leaders) pour fourguer dans le monde entier, à des clientèles captives, tous les rogatons fabriqué aux USA. Faux vaxxins covid, trapanelles F-35, ce sont les mêmes procédés, les mêmes arnaques…

L’escroquerie est double en matière géostratégique, car la garantie d’un bouclier nucléaire par procuration est illusoire. Pour la dissuasion peut-être que ça peut aider, encore que rien ne dit que l’Amérique de demain n’exigera pas une participation accrue de ses protégés pour leur protection.

Les discours-projets de Trump vont dans ce sens. En toute hypothèse, l’idée est dans l’air, la tentation isolationniste toujours présente, et avec Donald ou un autre, les craintifs et les faibles risquent de se retrouver bien seuls. Ou obligés de se laisser dépouiller jusqu’à l’os.

Quant à la possibilité de riposte des USA en cas de tir de semonce atomique contre un petit pays vassal, elle me semble irréaliste. Par contre, s’ils sont eux-mêmes visés et touchés, leur formidable potentiel de destruction peut donner à réfléchir à leurs ennemis… Mais il est peu vraisemblable qu’ils entraînent le monde dans une apocalypse nucléaire dont ils seraient les premiers à pâtir, parce qu’un Zygomyr quelconque aura chatouillé un peu trop les moustaches de l’Ours russe.

Christian Navis

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