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18 mai 2018 5 18 /05 /mai /2018 08:10

http://www.bvoltaire.com/on-poussait-jusquau-bout-logique-migrantophiles/?mc_cid=24b17d790d&mc_eid=58ff097ba7

 

Migrants

Et si on poussait

jusqu’au bout la

logique des

« migrantophiles » ?

 Aujourd'hui

 

Si un « migrantophile » ne va pas jusqu’au bout de cette logique, on peut lui faire un procès en hypocrisie et en pharisianisme.

 
Professeur agrégé et écrivain
 
 
 

Les « migrantophiles » vivent dans un monde à part où les règles du bon sens ont été abolies.

Pour faire comprendre la distorsion de la réalité qui les affecte, je vais pousser leur logique jusqu’à la folie de ses derniers retranchements et chaque étape que je vais énoncer se déduit automatiquement de la précédente, du moment qu’on accepte les deux axiomes de base : « Un réfugié économique doit avoir les mêmes droits qu’un demandeur d’asile » et « On croit sur parole un migrant dès qu’il se déclare mineur ».

Même si les déductions peuvent vous sembler grotesques et risibles, elles sont pourtant logiques dès lors que l’on accepte les principes de départ précédemment énoncés et que tous les pro-migrants ont adoptés.

– Il est inhumain et indigne de renvoyer un étranger chez lui contre son gré.

– Tout migrant qui se prétend mineur (même s’il paraît avoir 40 ans) doit être cru sur parole et être pris en charge jusqu’à la date de son hypothétique majorité où il sera régularisé. Ne nous arrêtons pas aux 50.000 euros par an et par personne (Le Figaro du 16 février 2018) que coûte cet accueil.

– Comme tout tri est moralement abject, et comme le voyage clandestin depuis le pays d’origine est dangereux (5 % des migrants périssent en route ou sont réduits en esclavage), autorisons tous ceux qui le souhaitent à venir chez nous légalement par avion. En outre, la France payera le voyage à quiconque le demande, pour ne pas créer une ségrégation par l’argent. Bien entendu, les nouveaux arrivés bénéficieront sans délais de carence des mêmes droits (RSA, etc.) que les Français.

– Les immigrants économiques cherchent avant tout une existence et des revenus décents. Pourquoi leur imposerions-nous, pour les obtenir, un déracinement culturel qui est un déchirement et une souffrance ? Accordons donc à quiconque est demandeur les moyens de vivre dignement chez lui en lui versant le RSA (ou une autre allocation similaire) sans qu’il ait besoin de quitter son pays. Et pour que ceux qui choisiraient de rester chez eux ne pâtissent pas de cette décision, bâtissons à l’étranger hôpitaux, écoles, lycées et universités.

– Pour financer ces mesures indispensables et qui s’imposent à tous, il n’y aura pas d’autre choix que d’augmenter les impôts (TVA, CSG, impôt sur le revenu, etc.). Tous les êtres humains étant frères et sœurs. Il faut égaliser les revenus entre les différents pays et baisser de manière drastique ceux des Occidentaux.

Si un migrantophile ne va pas jusqu’au bout de cette logique, s’il s’arrête en chemin, on peut lui faire un procès en hypocrisie et en pharisianisme.

S’il y a tant de morts en mer, si les réfugiés prennent tant de risques, c’est parce qu’ils savent qu’ils seront, à terme, régularisés en France s’ils posent le pied sur notre sol.

Insistons sur ce point : si on refuse de renvoyer des migrants économiques chez eux, si on est partisan de recevoir tout le monde, il est absolument immoral, ignoble, abject de sélectionner les 95 % d’heureux élus par une loterie morbide.

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17 mai 2018 4 17 /05 /mai /2018 07:44

http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/05/16/la-police-de-la-pensee-6052167.html

 

La police de la pensée

 

Par  Mathieu Bock-Côté 

Dans  cette chronique fort intéressante du Journal de Montréal [1.05] Mathieu Bock-Côté, après avoir dit que « nous aimons croire que nous vivons en démocratie », expression singulièrement restrictive et dubitative, ajoute que nous aimons croire aussi que « jamais, dans l’histoire, les hommes n’ont été aussi libres que maintenant » ». Et il concède : « Globalement, c’est vrai. » Précaution oratoire ? On peut le penser car la suite de sa réflexion est tout entière non pas tout à fait pour démontrer le contraire, mais pour marquer toutes les redoutables limites et restrictions de tous ordres qu'il est réaliste d'opposer à cet optimisme de principe. L'article dans son énoncé et sa composition est nuances, prudence et habileté. Au bout du compte, c'est la vérité vrai, lucide et réaliste qu'il dévoile. Et nous sommes d'accord.    LFAR

  

 

Nous aimons croire que nous vivons en démocratie et que jamais, dans l’histoire, les hommes n’ont été aussi libres que maintenant. Globalement, c’est vrai. Nous jouissons de réelles libertés et pouvons élire nos dirigeants.

Mais cela ne veut pas dire que nos gouvernants ne cherchent pas à contrôler nos pensées.

Rumeurs ?

On en a encore eu une preuve récemment avec la Ville de Montréal qui, comme nous le rapportait Radio-Canada la semaine passée, va implanter un programme « d’agents anti-rumeurs » qui auront pour vocation de surveiller nos conversations et de nous corriger quand nous exprimons des pensées incorrectes à propos de l’immigration. 

Ces agents, recrutés dans tous les milieux, auront pour mission d’intervenir dans la vie quotidienne pour nous corriger idéologiquement. 

Comment ne pas voir dans cela une odieuse propagande à tentation totalitaire ?

Qui distinguera les vérités à propager et les rumeurs à déconstruire ou censurer ?

Si je considère que l’immigration massive n’est pas une bonne chose pour le Québec, s’agit-il d’une fausse rumeur ?

Si je refuse de croire l’étrange théorie soutenant que la discrimination est à l’origine du taux de chômage élevé dans certaines communautés culturelles, est-ce une fausse rumeur ?

Si je constate que l’islam s’intègre mal partout en Occident, est-ce une fausse rumeur ?

Si je dis que les « migrants irréguliers » qui traversent la frontière sans permission sont des immigrés illégaux, est-ce une fausse rumeur ?

Pensée correcte

En gros, suffira-t-il d’être défavorable à l’immigration de masse pour être corrigé par cette nouvelle police de la pensée qui se veut ludique, mais qui fait surtout penser au roman 1984 de George Orwell ?

Car c’est de cela qu’il s’agit : de nous rééduquer à partir du logiciel multiculturaliste.

Est-ce que nous voyons à quel point le gouvernement devient intrusif lorsqu’il se permet de surveiller les pensées de la population pour mieux la soumettre à l’idéologie officielle ?     

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17 mai 2018 4 17 /05 /mai /2018 05:47
 
 

Ernst Roets (AfriForum) dénonce les expropriations et les assassinats de fermiers blancs par l’ANC communiste en Afrique du Sud

Assassinats fermiers blancs ANC communiste Afrique Sud Ernst Roets AfriForum
 
En Afrique du Sud, l’épuration ethnique et la spoliation économique des fermiers blancs, les Boers afrikaners, atteint un niveau cauchemardesque dans le silence le plus complet des grands médias de la collaboration globaliste. Ernst Roets, vice-président d’AfriForum, organisation de défense des droits de l’homme en Afrique, a entrepris un voyage aux Etats-Unis destiné à alerter l’opinion, les journalistes et les décideurs de cette entreprise de destruction programmée perpétrée par le gouvernement d’Afrique du Sud dominé par l’ANC, dont la radicalisation communiste s’accélère.
 

L’expropriation prend prétexte de ce que les fermiers Blancs d’Afrique du Sud seraient des « voleurs », dénonce Ernst Roets

 
Le premier des deux crimes est « l’expropriation sans compensation sous prétexte que les Blancs seraient des voleurs » et qu’il convient « de récupérer » leurs terres, dénonce Ernst Roets dans un entretien à Dallas pour thenewamerican.com. Le second est « le nombre d’attaques de fermes de plus en plus fréquent qui a atteint, selon les propres statistiques du gouvernement, le nombre de deux par jour, avec deux assassinats de fermiers par semaine ». Ernst Roets explique ainsi pourquoi il est urgent pour les communautés blanches du pays, jusqu’ici le plus riche d’Afrique, « d’expliquer aux gens, aux journalistes et aux gouvernements » ce qui se passe là-bas où « 20% des victimes de meurtres sont des Boers » alors que les Afrikaners ne forment que 5,2% de la population. Les Afrikaners sont une communauté, « autochtone » de fait, arrivée dès 1652 dans un pays extrêmement peu peuplé. Cela risque de transformer cette locomotive du continent en une seconde et aussi sanglante Rhodésie, grenier de l’Afrique devenue le Zimbabwe, pays parmi les plus pauvres.
 

Des chants appelant à « tuer les Blancs », chantés par les ministres de l’ANC

 
Les autorités sont complices de cette entreprise « raciste », explique Ernst Roets. « Le gouvernement entretient le climat », avec des ministres de l’ANC qui « entonnent dans les réunions politiques des chants appelant ouvertement au meurtre des Blancs, tel “Tuez les Boers”, qui les taxe de violeurs et de lâches ». Le gouvernement prétend que ces chants appellent « à la défense des droits ». Un nouveau parti de gauche marxiste, l’Economic Freedom Fight, vient de lancer un chant appelant à « tuer les Boers, tuer les fermiers ». « Et nous montrons que même les ministres, même le chef de l’Etat vont entonner ces chants en public », s’indigne Ernst Roets.
 
La tournée entamée par AfriForum vise « à alerter les gens qui entretiennent des liens avec l’Afrique du Sud ». « Nous ne voulons pas appeler à désinvestir en Afrique du Sud, au contraire, le pays a beaucoup besoin d’investissements », poursuit-il. Mais les autorités sud-africaines jouent un double jeu, dénonce-t-il : « Elles viennent aux Etats-Unis ou au Forum économique mondial quêter des investissements en assurant qu’ils seront en sécurité » mais en même temps « soutiennent la spoliation ces investissements ». « Nous demandons aux investisseurs qui ont l’intention d’investir de faire pression sur le gouvernement, (…) de lui dire que s’il continue de spolier les gens, alors ils ne viendront pas », poursuit-il.
 

Appel aux investisseurs étrangers, informer pour jouer le rapport de forces avec l’ANC

 
Outre l’appel aux investisseurs, l’autre manière de combattre cette entreprise d’épuration ethnique de la part d’un pouvoir noir issu de communautés elles-mêmes jadis importées en Afrique du Sud depuis le Nord, est de « faire savoir ». « Ce que le gouvernement et l’ANC évoquent sans arrêt, c’est le rapport de forces » explique Ernst Roets. « Ils veulent tester les réactions » en avançant leur programme radical, « par exemple changer le nom de la capitale ou changer le droit de la propriété ». Donc, « rien qu’en en parlant sur les réseaux sociaux, dans les cercles intellectuels, on peut faire beaucoup » contre ce programme marxiste.
 
De fait, « l’ANC veut aller vers le communisme » avec sa « révolution nationale démocratique ». L’ANC a été fondée « avec l’aide de l’URSS », ses cadres « ont été entraînés au Vietnam », rappelle Ernst Roets. Mais sa tactique fut de se poser « en défenseur de la liberté et des valeurs libérales (…) pour acquérir le soutien du monde » puis « se servir de l’appareil d’Etat » et transformer l’Afrique du Sud en système socialiste avec Hugo Chavez comme exemple. L’ANC répond aux objections que le véritable socialisme « n’a encore jamais pu être atteint » et justifie des régimes criminels comme celui de Mao, dont l’ANC veut donner le nom à une avenue, en prétextant qu’ils « ont fait face à des circonstances très difficiles ». Dans sa guerre idéologique, le régime mène « une campagne très agressive qui, par exemple, explique l’effondrement du Zimbabwe par la faute des Américains et d’une conspiration fomentée par la CIA ».
 

Selon l’AfriForum, l’Afrique du Sud veut une alliance des régimes communistes, avec la Chine, Cuba…

 
L’Afrique du Sud entreprend aussi, révèle Ernst Roets qui tient cette information de représentants sud-africains à l’ONU, de créer une alliance avec la Chine communiste, Cuba ou le Zimbabwe pour former un bloc politique. L’Afrique du Sud vote continûment aux Nations unies contre les propositions occidentales.
 
« Nous savons que la condition d’une économie florissante est la protection du droit de propriété », ajoute Ernst Roets pour mettre en garde les Occidentaux, « et nous savons que cette utopie marxiste va échouer ». Or « les effondrements économiques engendrent des flux migratoires qui concernent le monde entier », prévient-il. L’Afrique du Sud compte 56 millions d’habitants. Pour Roets, la solution réside dans une décentralisation du pouvoir actuel, extrêmement jacobin, « qui laisse très peu d’initiatives aux collectivités locales », pour rendre aux communautés locales « la possibilité de décider par elles-mêmes » dans un pays qui compte onze langues officielles.
 

Matthieu Lenoir
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16 mai 2018 3 16 /05 /mai /2018 17:21


 

Billet d'analyse


 

de Jacques MYARD

Membre Honoraire du Parlement

Maire de Maisons-Laffitte

Président du Cercle Nation et République



 

Le 16 Mai 2018


 

A/S :  Les Etats-Unis, alliés ou adversaires ?




 

Les relations entre la France, les pays européens et les Etats-Unis n'ont jamais été un long fleuve tranquille. Il n'est d'ailleurs pas avéré que la « relation spéciale » que le Royaume-Uni pense avoir avec son ancienne colonie américaine soit sans heurts ni acrimonie et frustration rentrée à Londres

 

S’agissant de la France, les tensions entre le général de Gaulle et le Président Roosevelt sont bien connues et ont largement concouru à une incompréhension réciproque. Il est vrai que la volonté de D. Roosevelt d'administrer la France libérée comme l'Allemagne nazie vaincue avec le fameux Allied Military Government of Occupied Territories (AMGOT) était à cent lieues de la volonté de de Gaulle de restaurer la France dans sa pleine souveraineté.

 

Par la suite, la décision du Président de Gaulle de doter la France d'une force de frappe nucléaire suscita, sinon l'hostilité de Washington, du moins de  sérieuses réserves. 

 

A l'époque néanmoins, dans l'esprit de nombreux Français, l'Amérique a "la cote" : son dynamisme économique, son mode de vie, les nouvelles expériences sociétales emportent l’adhésion de nombreuses catégories de la population, à la fois dans les milieux libéraux et chez les jeunes générations désireuses de briser certains codes de la société.

 

Aujourd'hui l’incompréhension, voire l’hostilité prévalent face à une Amérique qui apparaît comme sûre d'elle-même et dominatrice.  Washington agit unilatéralement et veut imposer au monde ses décisions, comme le montre le Président Trump en annonçant, notamment, le retrait des Etats-Unis de l'accord nucléaire de juillet 2015 avec l'Iran. 

 

L'attitude des Etats-Unis met la France au pied du mur car elle heurte non seulement directement ses intérêts économiques et politiques mais surtout elle va à l'encontre de ses conceptions sur l'organisation de la société internationale.

 

Dans ces conditions comment faire face  aux décisions unilatérales américaines et ne pas être entrainé malgré soi dans le processus voulu par Washington ?

 

Pour relever ce défi, il convient de bien connaître l'esprit américain et les ressorts de sa diplomatie ; pour avoir vécu à plusieurs reprises, dans des négociations avec les Américains, des affrontements justement sur les effets de leurs lois extraterritoriales, les choses sont assez simples et sans surprise : les Américains ne respectent que ceux qui sont capables de leur dire NON !

 

C'est bien en ayant à l'esprit cet aspect de la politique américaine que l'on doit construire la réponse appropriée au Président Trump.

 

Cette réponse doit s'articuler selon deux lignes de force principales :

 

-1) Quel type de relations diplomatiques  la France doit entretenir avec les Etats-Unis ?

-2) Comment faire face aux sanctions extraterritoriales de  l'Amérique Impériale ?

 

-1 ) Le premier point sur le type de relations diplomatiques que la France doit entretenir se résume simplement par la phrase de de Gaulle " Les Etats n'ont pas d'amis ". 

 

Les Etats n'ont pas d'amis  signifie que chacun doit prendre en compte que toute concession lâchée sera engrangée par l'autre comme un ralliement à ses positions ; cela signifie qu'une seule règle doit prévaloir, la prudence, et qu'il faut se garder de prendre des décisions dans l'immédiateté et l'euphorie des banquets, même d'Etat ...  

 

C'est là une évidence qu’Emmanuel Macron a visiblement perdu de vue lors de sa visite à Washington le 23 avril dernier. 

 

La visite d'Etat du Président français à Washington a frisé le ridicule, émaillée d'embrassades, d'étreintes avec le Président Trump, lequel l’a même pris par la main comme s'il conduisait à l'école son enfant. Simagrées bien loin de la solennité d'une visite d'Etat !

 

Les médias américains ont utilisé, pour décrire cette relation étonnante,   le concept de " bromance" , forgé à partir de " brother " (frère), et de " romance " , qui dépeint l'amitié entre deux "frères" ; c'est sans commentaire !

 

En un mot  E. Macron n'a pas tenu le rang de la France.

 

-2 ) L'Amérique impériale : quelle réponse aux menaces de sanctions ?

 

En annonçant le retrait des Etats-Unis de l'accord nucléaire avec l'Iran, le Président Trump a également signifié le maintien et la reprise des sanctions contre toutes les sociétés qui oseraient continuer à prospecter le marché iranien.

 

La prétention américaine n'est pas nouvelle, certes,  mais ces dernières années et notamment avec F. Hollande, se sont manifestés tous les stigmates de la résignation qui frôle la lâcheté face aux diktats de Washington.

 

En effet, les Etats-Unis se sont dotés d'une série de lois à portée extraterritoriale dont les effets ont directement frappé nombre d'entreprises françaises et européennes :

 

-         Les lois Helms-Burton et Amato-Kennedy pour sanctionner les " violations " d'embargo ; c'est en application de cette loi que la BNP a dû payer une amende de  8, 974 milliards de dollars pour avoir enfreint l'embargo sur Cuba, ce qui est proprement scandaleux ! 

 

-         la loi Foreign Corrupt Practices  Act  (FCPA) qui réprime les pratiques de  corruption. Cette loi a été reprise par la Convention OCDE du 21 Novembre 1997 dont l'article 4 donne une compétence de juridiction particulièrement extensive à un Etat pour justifier des poursuites devant ses tribunaux.

C'est en application de cette loi qu’Alstom a dû payer une amende de 772 millions de dollars et que ce fleuron de notre industrie est passé sous le contrôle de General Electric. 

 

-         La loi Foreign Account Tax Compliance Act du 18 Mars 2010  (FATCA) qui oblige tout américain, même né accidentellement aux Etats-Unis, à déclarer ses revenus au fisc américain. C'est le cas d'un enfant qui, né par exemple à Washington, aurait quitté les Etats-Unis à un mois :  bien que n’ayant plus aucun lien avec ce pays, il est toujours considéré par les Etats-Unis comme citoyen américain et doit déclarer ses revenus au fisc américain, sic !

 

Outre ces lois, il existe encore des initiatives privées qui menacent de lancer des procédures judiciaires aux Etats-Unis contre les sociétés européennes qui commercent avec l'Iran : ainsi de l'association " United against Nuclear Iran ". Plusieurs entreprises françaises ont reçu des courriers de menaces.

 

Pour ma part, j'ai toujours estimé que les Américains ne comprenaient et ne respectaient que ceux qui leur disent NON !

 

Il est vain de croire que l'on puisse trouver des solutions de temporisation avec leur conception extraterritoriale du droit américain, utilisée à des fins de politique étrangère et géostratégique.

Pis encore, quémander des exemptions de sanctions pour nos sociétés est voué à l’échec car cela nécessiterait un aval législatif du Congrès qui est plus qu’improbable !

La seule solution est celle des contre-mesures ou rétorsions, pour ne pas parler de représailles.

 

Dans le années 1980,  la France s’est opposée avec succès à des décisions américaines extraterritoriales ; c'est d'abord une question de volonté politique.

 

La France se doit de prendre des contre-mesures ; mais  elle doit le faire sur des bases nationales sans attendre un accord préalable des Etats européens, au risque d'attendre longtemps tel Godot ...

 

En revanche, si la France prend l'initiative de contre-mesures, il est certain que d’autres Européens suivront. 

A ce titre,  la France dispose de la possibilité d’enjoindre, par voie de réquisition, aux sociétés françaises de poursuivre leurs relations en Iran. C’est ce que fit le gouvernement français en 1981 pour contrer l’embargo américain visant à empêcher la livraison de compresseurs pour le gazoduc d’Ourengoï. Cette réquisition a été considérée par la Justice américaine comme une excuse légale.

En outre, la France peut contraindre à un arbitrage interétatique les Etats au motif que ses décisions d’embargo sont contraires au droit international.

Rien ne l’empêche non plus de poursuivre pour abus de position dominante des sociétés américaines comme les GAFAM, ainsi que la banque américaine Goldman Sachs qui a aidé la Grèce à maquiller ses comptes, au détriment de tous les autres Etats européens membres de la zone euro.

Il est vrai que, pour agir en ce sens, il ne faut pas être benoîtement atlantiste : c’est le seul hic !

 

La réciprocité est le fondement de la sagesse en matière de relations internationales, il est grand temps que Donald Trump l’apprenne, même à ses dépens !

 

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16 mai 2018 3 16 /05 /mai /2018 14:49

http://www.bvoltaire.com/gouvernement-interdit-debat-de-fond-cest-indigne-dune-democratie/?mc_cid=03ba84dd1e&mc_eid=58ff097ba7

 

Entretien - Terrorisme

Nicolas Dupont-

Aignan : « Le

gouvernement

interdit tout débat

de fond, c’est

indigne d’une

démocratie ! »

 Hier

 
Homme politique

Président de Debout La France
 
 
 

Après l’attentat de samedi, dans le quartier de l’Opéra à Paris, qui a fait un mort, plus l’assaillant, et quatre blessés, Nicolas Dupont-Aignan réagit au micro de Boulevard Voltaire. Il pointe du doigt l’inaction du gouvernement qui s’exonère de toute responsabilité. Des mesures concrètes devraient être prises pour combattre le terrorisme, propositions figurant dans son projet de référendum d’initiative populaire sur l’immigration. À ce jour, seule Marine Le Pen l’a signé. Le député de l’Essonne revient sur cette nécessité d’union des droites, les réticences de Laurent Wauquiez et l’aveuglement des responsables LR.

Suite à l’attentat dans le quartier de l’opéra ce week-end, vous avez exprimé sur les réseaux sociaux votre lassitude et pointez l’inaction du gouvernement.
Pouvez-vous développer ?

C’est très simple. Le gouvernement veut banaliser l’horreur et les égorgements mensuels de nos concitoyens. Le gouvernement veut interdire tout débat de fond sur la situation.
Or, je sais qu’il y a des mesures concrètes, solides et sérieuses qui pourraient être prises et permettraient de resserrer les mailles du filet.
Je suis effrayé de cette espèce d’esprit totalitaire de la pensée unique qui voudrait qu’on se laisse égorger sans rien dire.

Faites-vous allusion aux paroles de Benjamin Griveaux qui soutenait qu’on ne pouvait pas prévoir ce genre d’action ?

Oui. Si on regarde les 16 attentats depuis celui de Charlie Hebdo, on s’aperçoit que les terroristes auraient dû être, soit à l’étranger après avoir été expulsés, soit en prison.
La plupart étaient fichés S, naturalisés ou rentrés sur notre sol sans avoir été contrôlés aux frontières. Bref, nous sommes dans une démission de l’État. L’État a une responsabilité et le gouvernement a une responsabilité. Cette manière de s’exonérer de toute responsabilité est indigne d’une démocratie.

Vous proposez des solutions concrètes dont cette idée de référendum national sur les questions d’immigration. Que voulez-vous apporter de nouveau ?

J’avais proposé à François Hollande 25 mesures très précises après Charlie Hebdo. Vous pouvez les retrouver sur mon site internet.
La première est d’interdire tout retour de djihadistes de Syrie. Il faut savoir que près de 320 sont revenus et un certain nombre sont en liberté.
La deuxième mesure fondamentale est de contrôler nos frontières.
La troisième mesure est d’appliquer le Code pénal, dont l’article 411 est beaucoup plus sévère.
Et enfin, il est nécessaire de mettre en rétention les fichés S les plus dangereux, de mettre des bracelets électroniques à ceux qui représentent un risque et d’expulser les délinquants et les fichés S étrangers. Si tout cela était fait, alors nous irions mieux.
J’ai effectivement proposé un référendum sur l’immigration, parce que c’est le seul domaine où les Français n’ont jamais eu leur mot à dire. Je propose dans ce référendum cinq décisions fondamentales sur lesquelles les Français voteraient.

Valeurs Actuelles a relevé que Marine Le Pen a signé ce referendum. Ils y ont vu un signe de bon augure pour l’union des droites.
Pensez-vous que cela va dans ce sens ?

Oui, je suis sensible qu’elle ait signé. Je regrette que Les Républicains ne le fassent pas alors qu’ils proposent le même référendum, mais sans l’avoir déposé devant l’Assemblée.
Monsieur Wauquiez a repris mon idée, j’en suis ravi. En revanche, il demande au président de la République de convoquer un référendum. On sait qu’Emmanuel Macron ne va pas convoquer un référendum.
Dans ce cas, la seule solution est qu’il y ait 185 signatures de parlementaires pour permettre de lancer une procédure de référendum d’initiative partagée ou populaire.
4 600 000 signatures permettraient ensuite de mettre sur le tapis, devant l’opinion, une vraie question référendaire.
Je demande à Laurent Wauquiez de donner la possibilité à ses parlementaires du groupe LR de signer ma proposition. Je sais que beaucoup d’entre eux veulent la signer.


Que pensez-vous de la sortie de Virginie Calmels sur le fait que vous êtes toujours persona non grata et que vous représentez la ligne rouge à ne surtout pas franchir ?

Je remarque de mon côté que les responsables jeunes de Virginie Calmels viennent de la quitter parce qu’ils en avaient assez de son sectarisme. Cette remarque est incompréhensible.
Ces gens-là veulent-ils qu’Emmanuel Macron reste au pouvoir éternellement ?
Être capable de s’unir, ne veut pas dire de se fusionner. Chacun reste avec son identité.
En soutenant Marine Le Pen, Debout La France est resté totalement indépendant du Front National. Les gens le savent bien. Je ne demande pas à LR de fusionner avec Debout La France ou avec le Front national. Je demande que nous travaillions ensemble à un travail commun et à une alternative politique.
Je demande aussi que le pays passe avant les partis. C’est la seule solution, sinon nous serons spectateurs de notre action. Je demande à la base, c’est-à-dire aux électeurs, de faire l’union sur le terrain puisque les grands chefs n’en veulent pas.

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16 mai 2018 3 16 /05 /mai /2018 09:27

http://www.bvoltaire.com/egares-metro-autrichiens-ont-ete-verbalises-parisiens-eux-disciplines/?mc_cid=03ba84dd1e&mc_eid=58ff097ba7

 

Égarés dans le

métro, ces

Autrichiens ont été

verbalisés : les

Parisiens, eux, sont

tellement

disciplinés !

En France,« les règles sont faites pour être appliquées »… mais seulement par ceux qui sont trop bien élevés pour s’asseoir dessus.
 
Ecrivain, journaliste
 
 
 
 

La mésaventure de ce couple d’Autrichiens en goguette dans la capitale a rencontré un grand succès sur les réseaux sociaux.

On ne les imagine peut-être pas, bien sûr, en culotte de peau ni feutre à plume sur la tête, mais au moins bras dessus, bras dessous, le nez au vent et l’appareil photo autour du cou, car Paris au printemps – Ach, Paris ! -, c’est un peu La Mélodie du bonheur.

Sauf qu’évidemment, ils se sont perdus dans les dédales du métro et ont emprunté par inadvertance, comme le rapporte un élu de Courbevoie qui se trouve être leur beau-frère, un sens interdit. Verboten! Éberlués, ils se sont vus aussi sec verbalisés, et allégés de 25 euros, par l’agent de la RATP auquel ils demandaient leur chemin. La mélodie de la stupeur.

Mais si cette déconvenue anecdotique a fait le buzz sur les réseaux sociaux, ce n’est pas seulement parce qu’on la trouve un peu discourtoise et mesquine. Elle est surtout emblématique d’un mode de fonctionnement délétère qui tend à se généraliser.

Le couple d’Autrichiens, lit-on, même s’il est un peu éberlué, ne conteste pas l’amende : « Les règles sont faites pour être appliquées. »

Bien sûr. La France étant un pays discipliné, sécurisé, où aucun étranger ne se permet de braver le moindre interdit, surtout pas, par exemple, de passer une frontière sans y avoir été invité, parce que, pardon, mais chez nous, attention-ça-ne-rigole-pas, Paris étant une manière de ville suisse où chacun balaie son pas de porte, prend soin des Vélib’, ramasse les détritus et les papiers gras, nettoie les crachats et les déjections canines, et où, grâce à toutes ces belles règles d’hygiène-là, on n’a jamais vu un rat (non, mais, quelle horreur, vous n’y pensez pas), le métro étant un havre de paix aseptisé où personne ne s’est jamais rien fait voler et où nul ne se colle à celui qui le précède pour passer à deux avec un seul ticket… il ne manquerait plus, saperlipopette, qu’un ménage de touristes autrichiens ait le toupet de venir mettre le fourbi, le bazar, le chantier – dont son pays, comme chacun sait, est coutumier – dans notre vivre ensemble si bien huilé !

Allez savoir pourquoi, j’ai pensé, en lisant cette histoire, à un petit scout qui s’est fait verbaliser sous mes yeux dans une gare de banlieue parce qu’il n’avait qu’une photocopie de sa carte famille nombreuse (mais quelle mère sensée donnerait l’original à un gamin de 12 ans ?). Le contrôleur, sourcils froncés sous la casquette, concentré, remplissait consciencieusement les cases du PV – « Tu peux m’épeler ton nom ? » – tandis qu’à côté de lui, on sautait gentiment par-dessus le portillon pour passer sur le quai.

Et aussi à ces Blacks Blocs qui ont tout cassé sans qu’il ne soit rien demandé aux organisateurs de la manif à laquelle ils s’étaient agrégés, alors que l’on avait exigé, quelque cinq ans auparavant, à LMPT d’indemniser la mairie de Paris pour une pelouse légèrement piétinée.

Et encore aux limitations de vitesse à 80 km/h dans nos campagnes, aux impôts dont les classes moyennes sont assommées, aux charges dont les PME sont accablées (malheur aux unes et autres si elles venaient à se tromper au moment de déclarer).

Les guides touristiques autrichiens devraient le mentionner, pour que leurs voyageurs ne soient pas étonnés : en France, « les règles sont faites pour être appliquées », mais seulement par ceux qui sont trop bien élevés pour s’asseoir dessus, truander et violenter l’agent par-dessus le marché.

Et lorsque ceux-ci sont pris dans ces drôles de filets qui retiennent la friture mais laissent passer les gros poissons, ils doivent morfler, pour compenser. C’est la conception de la solidarité à la française. Pas la mélodie du bonheur mais la rhapsodie du tricheur.

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16 mai 2018 3 16 /05 /mai /2018 09:08

Mayotte : Annick Girardin, le voyageur sans bagage

 
Mayotte Journalistes

Mayotte : Annick Girardin, le voyageur sans bagage

Michel Lhomme ♦
Philosophe, politologue.

La Ministre des Outre-mer est arrivée à Mayotte ce dimanche soir dans le cadre de l’élaboration du Plan Mayotte. La date, juste avant le début du ramadan, est bien choisie : il n’y aura aucune manifestation ni soulèvement. La piété oblige mais cela n’empêche pas que l’île soit de plus en plus inquiète d’autant qu’avec 25 millions d’euros sur la table (le plan de développement acté) on est bien loin des quelques milliards attendus par le collectif.

Dans un sondage récent, à la question « craignez-vous que les barrages reprennent si les annonces prochaines du gouvernement ne sont pas à la hauteur des attentes ? » , les Mahorais répondent « oui » à 68 %. La fin du ramadan, ce sont les épreuves du baccalauréat, moment sensible sur l’île. Les Mahorais oseront-ils ? La Ministre doit en tout cas annoncer les mesures gouvernementales définitives ce mardi dans une conférence de presse avant de repartir pour le Conseil des Ministres mercredi.

Revenons sur les événements décisifs de ces derniers jours

Les reconduites à la frontière vers l’Union des Comores ne sont plus possibles depuis le 22 mars dernier. La France en représailles ne délivre plus de visas d’entrée et de séjour désormais à tous les Comoriens. Cela paraît ubuesque d’autant que les candidats à l’immigration ne cessent d’affluer sur le territoire. Aussi les kwassas continent-ils d’en débarquer puisque de toute façon arrêtés, les « réfugiés » sont relâchés dans la nature faute de place au centre de rétention administrative. On assisterait selon le député Mansour Kamardine a une instrumentalisation par les autorités comoriennes à des fins de politique intérieure du laxisme français dans le département. Les responsables comoriens masquent leurs intrigues politiciennes en ravivant le différend territorial dont ils usent et abusent depuis plus de 40 ans. Effectivement, le Président sortant a annoncé un référendum constitutionnel qui lui permettrait de se présenter de nouveau en 2019 tordant le cou à l’équilibre institutionnel qui a garanti la stabilité politique de l’Union des Comores depuis quelque temps.

Annick Girardin doit détailler son plan d’urgence mais que restera-t-il dans ce plan des mesures réclamées par le collectif quand on sait déjà que l’Éducation nationale par exemple ne cédera rien sur l’attractivité salariale ou les moyens supplémentaires comme la généralisation à tous les établissements de la procédure Rep+ applicable en banlieue. Les plans spéciaux du gouvernement sont pour Borloo et la banlieue française mais pas pour l’Outre-mer. Disons que les autorités ont, depuis les barrages, manifesté simplement un peu plus de fermeté à l’égard des Mahorais marchands de sommeil, histoire de les placer  en porte-faux devant leurs responsabilités et de les diviser. Ce sera forcément à terme un jeu dangereux car la population immigrée  comprendra  qu’elle devra  régler ses affaires toute seule ce que les Mahorais ont désormais compris. Seuls quelques élus vite qualifiés de « collaborateurs » (le président du département Soibahadine Ramadani, le sénateur Thani Mohamed) , croient  aux promesses gouvernementales.

Le peuple  de Mayotte  n’a pas baissé la garde. En quelques jours, une pétition contre le projet de la co-gouvernance franco-comorienne et la feuille de route diplomatique entre les deux États a recueillie plus de quatre mille signatures. Après cette pétition, une manifestation a rassemblé le jeudi 10 mai au moins 1 400 personnes (selon la police) voire 5 000 (selon les organisateurs) pour s’opposer au projet suspecté de Communauté de l’Archipel des Comores. Ce projet a été démenti officiellement par Quai d’Orsay mercredi.

Le motif du rassemblement était donc clair : le refus du projet suspecté de Communauté de l’archipel que nous avions ici même déjà évoqué . En fait, mercredi après-midi, lors de la séance ouverte à l’Assemblée Nationale, le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, interrogé sur le sujet a démenti le projet  :« J’ai déjà eu l’occasion de dire dans cet hémicycle que la rumeur de création d’une Communauté de l’archipel des Comores était sans fondement. Je vous le redis ici une nouvelle fois et très solennellement. Je regrette qu’un certain nombre d’acteurs continuent de relayer, par voie de presse, ces rumeurs. Nous ne transigerons pas sur le statut de Mayotte au sein de la République française  ».

Après sept semaines de barrages et d’île paralysée, la situation à Mayotte reste donc confuse et surtout bloquée. La question de l’évolution statutaire de Mayotte est sans doute nécessaire mais  mal posée. La déclaration de Paris du 21 juin 2013 sur l’amitié et la coopération entre la France et les Comores a fixé les principaux axes de coopération afin d’aboutir au rapprochement des quatre îles et cette insertion régionale aurait été actée par le projet d’une cogestion de Mayotte avec un gouverneur comorien à Mayotte aux côtés d’un représentant français. On se croirait revenu au beau temps des colonies mais à l’envers. Si c’était le cas cela témoignerait d’un sérieux manque de vision. Sous couvert de coopération régionale, la Communauté de l’Archipel viserait à faire passer Mayotte dans le giron comorien par une « feuille de route » (entre élus comoriens complices) et un « toilettage institutionnel » (à l’initiative du conseil départemental).

Qui croire ? Estelle Youssouffa, à l’origine de la pétition ou le sénateur Thani Mohamed Soilihi qui, lui aussi, dément tout largage du département ?

En à peine 15 jours, Estelle Youssouffa consultante en affaires internationales est devenue une nouvelle figure mahoraise. Elle fit sa première apparition le 25 avril dans l’émission “Kala oi dala” de Mayotte 1ère où elle évoqua “un projet qui est proposé par le Quai d’Orsay pour construire une communauté de l’archipel, avec une co-souveraineté comorienne et française à Mayotte ». Installée à Paris, cette « journaliste » serait revenue de son propre chef il y a quinze jours à Mayotte pour alerter la population, après avoir obtenu ces informations de sources fiables à Paris. On peut à juste titre se demander par qui a-t-elle été envoyée ? Le sénateur Soilihi semble s’être aussi poser la question sachant qu’elle est passée par la perfide Albion, a travaillé pour Al Jazeera, un média qatari et fut surtout membre des French Young Leaders, lobby Us et écrit dans Foreign Affairs. Rappelons à la fois que le Qatar qui avait d’importants intérêts aux Comores en a été « chassé » par la France au profit du nouveau grand ami des Comores et de Paris, l’Arabie Saoudite et que curieusement, Estelle Youssouffa appelle dans sa pétition à abroger totalement les accords de coopération entre la France et l’Union des Comores. Par ailleurs, pour les États-Unis et dans la nouvelle configuration africaine face à la Chine, Mayotte membre du réseau Echelon doit rester dans le giron français. A noter que dès son arrivée ce dimanche, la Ministre a fait une déclaration sur le sujet : « Mayotte est français et le restera. Mayotte est un département et restera un département. Que des idées aient pu être discutées par des fonctionnaires, que des documents aient circulé en interne, c’est une chose, mais ce sont encore les élus qui décident ».

Mayotte, fin du département ? Nouvelle autonomie ?

Ne faudrait-il, pas de toute façon, s’en remettre tôt ou tard à un tiers ? S’il s’avère que la feuille de route est impraticable entre les deux gouvernements dans la dispute territoriale, portons le conflit au tribunal de La Haye et qu’on en finisse une bonne fois pour toutes ? Que les élus de Mayotte aillent plaider en effet devant l’ONU, l’Union Africaine ou ce qui est le plus souhaitable à la Haye le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, principe fondamental inscrit au cœur de la charte des Nations-Unies.

Le Président Macron, concernant Mayotte, aurait déclaré en off que « le statu quo n’est plus tenable ». Si les relations franco-comoriennes doivent être refondées, il faut passer devant une juridiction internationale en inscrivant publiquement le dossier Mayotte à l’ordre du jour dans le cadre clair de la résolution d’un litige territorial. Par le référendum du 29 mars 2009 et le statut de département, Mayotte est protégé par l’article 53 de la Constitution qui empêche une séparation de toute portion du territoire sans le consentement des populations françaises concernées.

Ce qui est certain c’est que rien ne paraît vouloir empêcher le changement de structure démographique de l’île. Il vaut donc mieux savoir que sur les principales questions concernant l’immigration clandestine et l’insécurité, le pouvoir se refuse à lever le tabou du droit du sol sur une portion de son territoire.

Une fois de plus, on comprend à Mayotte que c’est seul qu’il faudra demain défendre partout sur le territoire français la nation et l’Europe.

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15 mai 2018 2 15 /05 /mai /2018 18:16

L’ATTAQUE TERRORISTE DU 12 MAI À PARIS : UN BRILLANT RÉSULTAT DU DROIT D’ASILE RÉPUBLICAIN !

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Le 12 mai vers 22 heures, on apprenait que plusieurs personnes avaient été poignardées dans le quartier de l'Opéra à Paris. A minuit, CNews annonçait que l'attentat venait d’être revendiqué par l'Etat islamique, qu’un jeune homme de 29 ans avait été tué et deux personnes grièvement blessé, et que le terroriste avait été abattu.

Fort d’une trop longue expérience de ce genre d’événement, on pouvait penser que le terroriste était, comme quasiment toujours, une racaille « radicalisée » issue de l’immigration. Eh bien, pas tout à fait cette fois-ci, où l’on a eu droit à une variante, que CNews nous dévoilait le 13 mai à 14 heures : le terroriste, nommé Azimov, était le fils de deux « réfugiés politiques » tchétchènes ; il avait, bien entendu, été naturalisé « Français » en 2010.

En l’occurrence, ce n’était donc pas la démentielle politique d’immigrationnisme de masse qui était à mettre en cause, mais son petit-frère, le droit d’asile républicain, qui consiste à accueillir n’importe qui et à accorder la nationalité française n’importe comment, car, lorsque l’on accorde l’asile politique à des Tchétchènes indépendantistes, comme c’était ici le cas, on doit bien se douter qu’il s’agit d’islamistes qui ne vont certainement pas mettre leurs convictions en sourdine une fois installés en France.

Les « autorités » qui ont ainsi accordé l’asile à des djihadistes et naturalisé leur rejeton sans sourciller devaient donc rendre des comptes maintenant, car c’est leur nullité pleurnicharde qui est responsable du drame d’hier. Jamais de tels individus, par définition dangereux et fanatiques, n’auraient dû être ainsi admis à séjourner en France, et jamais leur fils, fiché « S » comme il se doit, n’aurait dû être naturalisé. On se demande d’ailleurs à quel titre il a obtenu cette naturalisation, car, comme le disait le Front national il y a quelques années, « être Français, ça s’hérite ou ça se mérite » : à quel « mérite » le jeune terroriste Azimov devait-il sa naturalisation ?

CONTRE LE TERRORISME, SEPT MESURES INDISPENSABLES

Mais nous posons ces questions et faisons ces remarques pour la forme, bien entendu, car nous savons très bien que, comme d’habitude, les républicains n’y répondront pas, qui se contenteront de mettre en place des « cellules de soutien psychologique » et vont attendre bien sagement le prochain attentat.

Car pourquoi la République prendrait-elle cette fois-ci les mesures qui s’imposent pour assurer la sécurité des Français, alors qu’elle ne l’a pas fait après les précédents attentats ? Ces mesures sont au nombre de six, que nous avions rappelées dans notre article du 24 mars, et que nous rappellerons une nouvelle fois sans nous lasser, en les complétant par une septième, pour tenir compte de la question du droit d’asile :

1 - rétablissement de la double-peine, lâchement abandonnée par le pitre Sarkozy ;

2 - mise en place d’un contrôle solide de nos frontières ;

3 - mise en œuvre d’une sécurisation sérieuse des rassemblements de foule ;

4 - ratissage intégral des soi-disant « zones de non-droit », lâchement abandonnées par la République aux racailles « radicalisables » ;

5 - réarmement du peuple français, qui fut un grand peuple combattant et dont une large partie ne sait plus, aujourd’hui, ni se battre, ni utiliser une arme à feu (ce qui était évidemment le résultat recherché par la République castratrice) ;

6 - lancement d’une politique d’inversion des flux migratoires, seule capable de rendre au peuple français sa sécurité et le respect de son identité ;

7 - vérification approfondie de la personnalité et des idées des demandeurs d’asile, afin de s’assurer que ceux-ci ne seront pas susceptibles de mettre en danger la sécurité de nos concitoyens.

Tel est, une fois encore, le minimum que nous devons exiger de la part de ceux qui prétendent nous gouverner : il ne faut pas les lâcher !

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15 mai 2018 2 15 /05 /mai /2018 13:30

Génocide arménien

La communauté turque d’Évreux conteste le génocide arménien

 Aujourd'hui

 

La France n’est pas exempte de semblables dénis. Il en est ainsi du génocide vendéen.

 

La ville d’Évreux avait édifié une stèle dédiée aux victimes du génocide arménien. Une partie de la communauté turque n’a pas apprécié : elle a manifesté, samedi 12 mai, son mécontentement dans les rues de la ville – cent à trois cents personnes, selon les sources. Beaucoup de drapeaux turcs, quelques drapeaux français et un mot d’ordre qu’on retrouvait sur des banderoles : « Laissons l’Histoire aux historiens. »

Une façon de nier le génocide des Arméniens pendant la Première Guerre mondiale. C’est le mot « génocide » qui est le plus contesté : « Nous souhaitons que ce mot soit enlevé de la stèle », aurait déclaré, selon la presse, le président de l’Association franco-turque d’Évreux, organisateur du rassemblement. Les manifestants se disent porteurs d’un message de « paix » et de « vivre ensemble » et reprochent à la municipalité de mêler la politique à l’Histoire.

On peut comprendre pourquoi le pouvoir turc peine à reconnaître le génocide. Le président Erdoğan estimait encore récemment que ces accusations constituaient un « chantage » et que son pays ne les « accepterait jamais » : le risque est trop grand de devoir mettre en cause certains fondateurs de la Turquie moderne, voire d’être contraint à des réparations envers les familles arméniennes spoliées.

Les prises de position des différents pays ne peuvent que tenir compte des relations diplomatiques et économiques qu’ils entretiennent avec la Turquie. En janvier 2018, invité d’honneur du dîner annuel du Conseil de coordination des organisations arméniennes de France, Emmanuel Macron a confirmé sa volonté d’inscrire au calendrier une « journée pour la commémoration du génocide » arménien – sans citer expressément la responsabilité de la Turquie : il ne faut surtout pas s’opposer ouvertement à Erdoğan.

« Laissons l’Histoire aux historiens » : oui, mais à condition que ce ne soit pas un alibi pour garder dans l’oubli des crimes commis dans le passé.

La France n’est pas exempte de semblables dénis. Il en est ainsi du génocide vendéen. Depuis de nombreuses années, la question agite les historiens et les politiques. Le 7 février 2018, deux députés, Emmanuelle Ménard et Marie-France Lorho, ont suscité la polémique en proposant à l’Assemblée nationale une loi « visant à la reconnaissance des crimes commis contre la population vendéenne en 1793-1796 et annulant les lois en exécution desquelles ils ont été commis ».

Dans l’exposé des motifs, on peut lire : « Cette guerre a été scandée par des massacres systématiques de prisonniers vendéens, par des pillages et des destructions massives des biens de la population vendéenne (leurs habitations, leurs récoltes, leurs troupeaux), ainsi que par de nombreux actes de barbarie (viols, tannerie de peaux humaines, utilisation de graisse humaine pour fabriquer du savon…). Les expéditions des « colonnes infernales » (de janvier à mai 1794) ont perpétré des crimes qui seraient qualifiés aujourd’hui, selon les cas, de crimes de guerre, de crime contre l’humanité ou de génocide. »

En 2013, le député UMP Lionnel Luca avait, lui aussi, déposé une proposition de loi relative à la reconnaissance du génocide vendéen. Scandale, d’autant plus qu’il était soutenu par Jacques Bompard et Marion Maréchal-Le Pen !

« Comment la France peut-elle espérer contraindre la Turquie à reconnaître le génocide arménien en interdisant sa contestation alors que, dans le même temps, elle s’entête à nier celui des Vendéens ? », écrivait Éric Brunet dans Valeurs actuelles, en décembre 2017. Laissons l’Histoire aux historiens – pourvu qu’ils soient impartiaux –, mais ne laissons pas la politique falsifier ou instrumentaliser l’Histoire.

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15 mai 2018 2 15 /05 /mai /2018 13:21

Poutine inaugure le pont reliant la Crimée à la Russie

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Un véhicule emprunte le pont de 19 km entre la Crimée et la Russie, le 15 mai 2018, juste avant son inauguration par le président russe Vladimir Poutine
Un véhicule emprunte le pont de 19 km entre la Crimée et la Russie, le 15 mai 2018, juste avant son inauguration par le président russe Vladimir Poutine
 
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© AFP, Alexander NEMENOV, POOL
 
 

AFP, publié le mardi 15 mai 2018 à 12h46

Un chantier colossal et un lien hautement symbolique: le président russe Vladimir Poutine inaugure mardi un gigantesque pont reliant la Crimée à la Russie qui vise à réduire l'isolement de la péninsule annexée par Moscou en 2014.

Long de 19 kilomètres, le "Pont de Crimée" traverse le détroit de Kertch, un bras de mer entre la mer d'Azov et la mer Noire, et relie la péninsule de Kertch, en Crimée, à la péninsule de Taman, dans le sud de la Russie.

Vladimir Poutine est attendu sur place vers 14H00 locales (11H00 GMT) pour inaugurer la partie routière à quatre voies de ce pont, qui comprendra plus tard également un tronçon ferroviaire à deux voies.

"C'est un jour exceptionnel d'un point de vue symbolique", a souligné mardi le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov, lors d'une conférence de presse, rappelant que M. Poutine "a initié la construction" de ce pont.

Lancé en février 2016, ce chantier titanesque avait été confié par l'Etat russe à la société du milliardaire Arkadi Rotenberg, partenaire de judo du président Vladimir Poutine.

Selon un décret publié sur le site du gouvernement, Stroïgazmontaj devait livrer le pont avant décembre 2018, pour un coût plafonné à 228,3 milliards de roubles (2,9 milliards d'euros à l'époque).

Mais lors d'une visite en mars, quelques jours avant sa réélection à la présidence, M. Poutine a exigé que le pont soit prêt dès mai "pour que les gens puissent en profiter pendant la saison estivale".

La Crimée est une destination de vacances populaire auprès des Russes, et les touristes venant de Russie constituent l'une des principales sources de revenus pour cette péninsule prisée pour ses plages et ses montagnes plongeant dans la mer Noire.

Les voitures et autobus devraient accéder au pont dès le 16 mai, a indiqué le Kremlin. Les trains devront attendre fin 2019 pour traverser le détroit de Kertch.

Le pont, qui passe par l'île de Touzla, aura une hauteur de 35 mètres au niveau de son arche centrale. Les voitures seront autorisées à y rouler jusqu'à 120 km/h, si la circulation n'est pas ralentie en raison des conditions climatiques, selon l'agence de presse russe RIA Novosti.

 - Réduire l'isolement -

L'Ukraine, qui a plusieurs fois dénoncé la construction de ce pont comme une atteinte à son intégrité territoriale, a mené mardi des perquisitions dans les locaux à Kiev de deux médias russes, la télévision RT et l'agence de presse Ria Novosti.

Si les autorités ukrainiennes n'ont pas fait le lien entre ces perquisitions et l'inauguration, la rédactrice en chef de RT, Margarita Simonian, a estimé sur Twitter que Kiev avait édécidé de se venger sur nous pour le Pont de Crimée".

Pour la Russie, le "Pont de Crimée" doit permettre de réduire l'isolement tant géographique qu'économique de la Crimée, annexée de l'Ukraine en mars 2014 après une intervention des forces spéciales russes et un référendum de rattachement dénoncé comme "illégal" par Kiev et les Occidentaux.

En raison du blocus imposé par Kiev et des sanctions occidentales ayant suivi cette annexion, la plupart des produits alimentaires viennent de Russie par ferry et ce mode de livraison qui dépend d'une météo favorable entraîne parfois des pénuries.

La Crimée dépend aussi de la voie aérienne pour ses approvisionnements, avec comme conséquence une hausse significative des prix pour les produits de consommation courante.

Le chantier du "Pont de Crimée" constitue une violation de l'intégrité territoriale de l'Ukraine, a estimé la Cour de justice de l'Union européenne.

Début mai, les Pays-Bas ont annoncé l'ouverture d'une enquête sur l'implication présumée de sept entreprises néerlandaises dans la construction de ce pont, estimant qu'en vertu des sanctions européennes contre la Russie, il leur était interdit de participer à ce chantier.

 - "Unique" -

Pour le président russe, l'inauguration de ce pont n'est pas seulement une prouesse technique: il représente également un exploit historique.

"Beaucoup ne croyaient pas à la faisabilité de tels plans et Poutine a encore une fois prouvé que même les plans les plus ambitieux peuvent être réalisés sous sa direction", s'est félicité Dmitri Peskov.

Lors de sa visite en mars sur le chantier, Vladimir Poutine avait souligné que le dernier tsar russe, Nicolas II, avait lui aussi le projet de construire un pont liant la péninsule de Crimée à la Russie. "Mais la Première guerre mondiale ne le lui en a pas donné l'occasion", avait-il rappelé.

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