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4 août 2018 6 04 /08 /août /2018 13:39

www.bvoltaire.fr/auteur/marcrousset/

 

La Grèce toujours en faillite, mais le mensonge continue

 

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Français, on vous ment pour la gravité de l’invasion migratoire, comme on vous ment pour la dette grecque. Le FMI est l’exception qui confirme la règle pour la Grèce. Il dit la vérité : sans allègement réel de la dette grecque, c’est-à-dire sans renoncement au remboursement pur et simple de la dette publique grecque, et non pas avec un simple allongement des échéances, la Grèce tombera immanquablement en faillite à terme !

Le FMI répète que la dette grecque représente encore aujourd’hui 178 % du PIB du pays. L’accord de juin 2018 devrait permettre à Athènes d’avoir accès, à moyen terme, à des financements par les marchés, mais tout cela est théorique et repose sur du sable, car il sera impossible à la Grèce d’avoir une croissance de 3 % tout en maintenant un excédent budgétaire de 2,2 % du PIB, hors service de la dette.

Selon le FMI, la croissance n’a été que de 1,7 % en 2017 et atteindra difficilement 2 % en 2018 et les années suivantes, tandis que l’excédent budgétaire sera au maximum de 1,5 % du PIB et non pas 2,2 %.

Le reflux du chômage est tout à fait anecdotique, conjoncturel en Grèce et non pas structurel puisqu’en étant hyper-optimiste, il passerait de 21,5 %, en 2017, à 19,9 %, en 2018, et 18,1 %, en 2019. Les risques de banqueroute grecque sont, en fait, énormes si l’on songe à la moindre hausse des taux d’intérêt, au calendrier de politique intérieure grecque, à l’immigration clandestine extra-européenne, à une population à bout, fatiguée des réformes et du « demain, on rasera gratis » !

Le drame, c’est que ce n’est pas l’euro qui est la cause de la dette grecque, contrairement à ce que prétend Jacques Sapir, mais tout simplement l’inconscience laxiste d’un pays et de ses dirigeants qui ont tiré trop fort sur la corde de l’État-providence pendant des années jusqu’à ce qu’elle casse, tandis que Goldman Sachs truquait les comptes pour faire entrer la Grèce dans la zone euro, sans avoir à subir – ce qui est scandaleux – une amende gigantesque de l’Union européenne d’au moins 20 milliards d’euros et la condamnation de ses dirigeants à la prison ferme en Europe pour manipulation frauduleuse des comptes publics et montage d’opérations bancaires fictives.

Le drame, également, c’est que les banques, sur la demande de l’Allemagne et des pays de la zone euro, ont effectivement déjà allégé la dette grecque de 90 milliards en 2011. Merkel a voulu, à juste titre, que les banques qui avaient pris des risques inconsidérés paient une partie de la note. Le 27 octobre 2011, les banques européennes ont donc dû abandonner 50 % de la dette publique qu’elles détenaient sur la Grèce. De plus, alors que l’opinion publique allemande souhaitait le défaut de paiement et la mise en faillite pure et simple de la Grèce en 2011, Merkel a promis solennellement aux Allemands que les Grecs rembourseraient les nouveaux prêts accordés à la Grèce avec la garantie des États.

Merkel ne peut pas perdre la face, ayant déjà sur le dos l’entrée folle du million de clandestins immigrés sans contrôle aux frontières. Et (cerise sur le gâteau) si, demain, la Grèce ne paie pas – ce qui sera le cas -, les déficits publics annuels de la France et de l’Allemagne seront augmentés d’autant, d’où l’acharnement du Système pour reculer la date de faillite inexorable à venir de la Grèce.

La Grèce est le cancre de l’Union européenne et la France « une petite Grèce » quant au chemin décadent et laxiste parcouru depuis quarante ans. Alors que la situation de la France est catastrophique et demande des mesures draconiennes, structurelles, chirurgicales en matière de dépenses publiques, sociales et de réduction du nombre de fonctionnaires pour éviter la faillite à venir, l’action de Macron relève du traitement médical législatif homéopathique.

 

 

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4 août 2018 6 04 /08 /août /2018 06:46

Xavier Raufer : « La destruction, le désordre et le chaos créatif, voilà le programme des libertaires mondialisés »

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Adrien Perez, 26 ans, a été tué à la sortie d’une boîte de nuit, vraisemblablement par deux frères, Younes et Yanis El Habib.

Xavier Raufer réagit au micro de Boulevard Voltaire à cet homicide qui, par-delà le drame individuel, pose la question d’une information biaisée par l’idéologie mondialiste.

Encore un meurtre à Grenoble. Cette fois-ci, la victime, Adrien Perez, est un jeune homme de 26 ans, poignardé dans les parties vitales en sortie de boîte de nuit. S’agit-il d’un fait divers de plus ?

Tout d’abord, le criminologue doit avoir un langage limpide. Par conséquent, appelons les choses par leur nom. Pour l’instant il s’agit d’un homicide. On ne sait pas encore s’il s’agit d’un meurtre ou d’un assassinat, c’est-à-dire si l’acte était prémédité ou pas.
Le journal a donné deux prénoms : Younes et Yanis. Ils seraient coupables, mais vous savez que, jusqu’au procès, ils sont présumés innocents jusqu’à ce que la sentence ait été rendue. Mais il y a, ici, une forte présomption sur ces deux personnes.
On imagine la famille de ce pauvre malheureux effondrée. On voit son fils partir en boîte de nuit et on vous le rend sous forme de cadavre. C’est absolument affreux. Et là, c’est le père de famille qui parle.
Au-delà de ce cas précis, cette affaire pose un certain nombre de questions plus larges. Nous vivons dans une époque où la transparence s’impose à tous et sur tout. Tout le monde a le droit d’être informé de tout, à tout prix, et le plus rapidement possible. C’est vrai, sauf dans un domaine, sur lequel nous n’avons aucune information depuis fort longtemps, voire des décennies : qui tue qui dans notre pays ?
Il y a, dans notre pays, entre 700 et 800 homicides par an. On y retrouve des crimes passionnels, le mari qui rentre chez lui, retrouve son épouse en galante compagnie et sort le fusil de chasse. Il y a également des règlements de comptes entre malfaiteurs, ou entres bandes, pour la conquête de territoires criminels où on vend de la drogue et autres. Dans ces 800 homicides en France métropolitaine, on pourrait nous donner un tableau simple sur la typologie des auteurs. Il ne se passe pas un homicide en France sans qu’une enquête soit menée et un juge saisi. Ces informations sont connues. L’INSEE a des informations très complètes sur la nationalité des gens et de leurs parents. Nous pourrions donc avoir un tableau simple décrivant qui sont les victimes et les auteurs. En somme, qui tue qui en France.

Pourquoi, dans le cas d’Adama Traoré, de nombreux politiques réagissent, alors que dans le cas d’Adrien Perez, seule une poignée de politiques très marqués à droite réagissent ?

C’est simple. La classe politique constitue, avec les médias dominants, un ensemble qu’on appelle l’infosphère. C’est l’ensemble des personnes qui ont le pouvoir de parler et de ceux qui ont le pouvoir de les faire parler. Ce système a été très bien décrit par le sociologue Michel Maffesoli. L’infosphère est gagnée par une vision idéologique de la mondialisation. La mondialisation doit, par nature, être parfaitement heureuse, désirable et hautement souhaitable. Toute information émanant du terrain tendant à montrer que cette mondialisation n’est pas souhaitable et désirable est censurée, cachée le plus possible, et disparaît de l’information le plus vite possible.
Je vous rappelle qu’il y a quelques mois, dans une ville italienne, à Turin je crois, s’est tenue la réunion des hyperstructures des pouvoirs mondialistes connus sous le nom de groupe de Bilderberg. Une journaliste du très courageux journal britannique, le Daily Mail, s’est infiltrée dans l’hôtel qui accueillait cette réunion. L’hôtel était gardé par un luxe de police et d’armée, c’était Fort Knox. Malgré tout, elle a réussi à se faire embaucher comme serveuse. Elle a réussi à récupérer le programme de cette conférence. Il n’y avait pas un mot, là-dedans, sur la sécurité de l’Amérique ou de l’Europe. Ils s’en foutent. La destruction, le désordre et le chaos créatif, voilà le programme des libertaires mondialisés. Voilà ce qu’ils veulent.

 

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4 août 2018 6 04 /08 /août /2018 06:34

http://www.bvoltaire.fr/il-sappelait-adrien-perez/?mc_cid=d1fcf56dfc&mc_eid=58ff097ba7

 

Il s’appelait Adrien Perez…

 

Beau gosse, brun aux yeux bleus, un sourire qui devait faire des ravages auprès des Iséroises. Son bonheur idéal ? Une femme, des enfants, une voiture, un boulot, d’après sa mère. Cela tombait bien, elle n’attendait que cela. Vivre et vieillir tout en regardant grandir ses enfants et jouer avec ses petits-enfants. Une famille française normale avec son lot de joies et de peines.

Le jour de ses 26 ans, Adrien est parti fêter son anniversaire en boîte de nuit avec ses potes. La boîte était dans la banlieue grenobloise, plus précisément à Meylan. Elle s’appelait Le Phoenix, c’est un chouette nom. Dans la mythologie, c’est un oiseau qui ne meurt jamais et renaît de ses cendres. Pourtant, c’est là que les rêves tout simples d’Adrien se sont arrêtés. C’est là que la famille Perez s’est envolée en cendres.

Dans la soirée, une jeune femme du groupe a été importunée par plusieurs individus. Puis, à la sortie de l’établissement, Adrien s’est interposé pour défendre Thibault, son meilleur copain, agressé par les mêmes racailles. Dans le groupe : les frères Yanis et Younes El Habib. 20 et 19 ans. Aux États-Unis, ils n’auraient même pas eu l’âge de rentrer en boîte. Pourtant, à Meylan, ils étaient chez eux.

Adrien a pris un coup de couteau mortel dans le poumon. Son assassin a visé directement les parties vitales, il aurait pu viser le bras, la jambe. Cela aurait été tout autant criminel mais les conséquences auraient été moindres et des millions de Français ne se seraient pas levés ce matin avec l’envie de vomir.

Sa mère a été mise au courant quelques heures après, elle qui confiait avoir dit à Adrien « sois prudent » et lui de répondre rigolard « t’inquiète, maman ». J’ai à peu près le même âge que lui et je le comprends. À 25 ans passés, on entend les angoisses de notre mère avec un sentiment moqueur. On se dit qu’elle s’inquiète pour rien, on la connaît, cette boîte, on la connaît, cette route, certes, la banlieue craint un peu, mais, bon… on sait se défendre.

Ce drame parle de lui-même. Il est une accusation, un procès et un réquisitoire. Procès contre l’État et son impuissance devant une poignée de sauvages. Réquisitoire contre ces racailles elles-mêmes incapables de se construire une vie et qui vont détruire celle des autres. Procès contre cet autre moi qui essaie de se censurer pour éviter le « pas d’amalgame », procès contre cette peur de dire un mot de trop, celui qui vous ferait passer à la XVIIe chambre pour outrage, insulte raciste, propos discriminants, peur de rameuter les journalistes, intellectuels, militants associatifs, les Qataris d’AJ+, les Sihame Assbague et autres Rokhaya Diallo.

Toute cette valse de petits marchands de haine, de petits rentiers de l’antiracisme qui n’ont pas dit le moindre mot sur Adrien Perez, pas la moindre condamnation des deux petites raclures qui l’ont enlevé aux siens.

« En tuant notre fils, ils ont détruit notre vie […] Je ne pardonnerai jamais », conclut le père d’Adrien. Nous non plus, Monsieur Perez, on ne pardonnera jamais

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3 août 2018 5 03 /08 /août /2018 14:53

http://www.bvoltaire.fr/la-revolte-populiste-contre-leurope-de-macron-et-merkel-a-deja-ses-leaders-tous-chretiens/?mc_cid=2eab80f057&mc_eid=58ff097ba7

 

La révolte populiste contre l’Europe de Macron et Merkel a déjà ses leaders, tous chrétiens

 

« Viktor Orbán se pose en recours contre Emmanuel Macron en vue des européennes », s’inquiétait-on dans les colonnes du Monde, le 30 juillet. Pire, encore, le dirigeant hongrois prévenait les Allemands dans un entretien pour le journal allemand Bild : « Les Allemands en particulier doivent se montrer très attentifs » car « l’idée des Français, fondamentalement, c’est d’imposer un leadership français, tout en le finançant par de l’argent allemand. Je rejette un tel projet. Nous ne voulons pas d’une Union dirigée par la France. »

À force de donner des leçons de morale à droite et à gauche, le Président français est devenu, comme Merkel, l’homme à abattre, et on le sait lui aussi en situation de faiblesse. Sur la chancelière allemande, le Premier ministre hongrois a dit aux journalistes du Bild que s’il avait lui-même la même politique des réfugiés qu’elle, ses concitoyens le mettraient à la porte le jour-même. Il a remis le couvert le lendemain, c’est-à-dire le 28 juillet, devant les Hongrois de Roumanie en critiquant le manque de démocratie en Europe de l’Ouest, où la liberté d’expression est toujours plus restreinte.

À cette Europe post-soixante-huitarde, Viktor Orbán oppose la nouvelle génération, à laquelle Emmanuel Macron n’appartient que par l’âge biologique, mais pas par l’esprit : « La génération anticommuniste, chrétiennement engagée, de sensibilité nationale arrive maintenant dans la politique européenne. Il y a trente ans, nous croyions encore que l’Europe était notre avenir. Nous croyons aujourd’hui que c’est nous qui sommes l’avenir de l’Europe. »

Orbán promet, dans un premier temps, une vague populiste aux élections au Parlement européen de mai qui permettra de nommer une Commission européenne moins partiale, moins engagée aux côtés des libéraux-libertaires. « L’élite européenne a fait faillite, et le symbole de cette faillite est la Commission européenne. C’est une mauvaise nouvelle. La bonne nouvelle, c’est que les jours de cette Commission sont comptés », a-t-il promis.

Matteo Salvini, catholique pratiquant comme Orbán est calviniste pratiquant, a l’ambition de fédérer les populismes en Europe, de créer « une Ligue des Ligues » pour répéter ailleurs son succès en Italie. Il adopte les mêmes accents que le Premier ministre hongrois et que les dirigeants polonais quand il dit, dans une interview publiée le 28 juillet, qu’« un pays qui ne fait pas d’enfants est destiné à mourir » et que la trop faible natalité sert « d’excuse » à la gauche pour « importer des immigrants ».

Et le ministre de la Famille Lorenzo Fontana, qui appartient aussi à la Ligue de Salvini et est lui aussi catholique pratiquant, d’annoncer des mesures en faveur de la natalité qui ressemblent fort à ce qui se fait en Pologne et en Hongrie, y compris dans le but de réduire le nombre d’avortements. Fontana souligne d’ailleurs, à l’opposé de ce qui existe depuis peu en France, qu’il est le ministre de LA Famille et non pas DES Familles : son rôle est de promouvoir la famille avec un père, une mère et des enfants.

Steve Bannon, l’ancien rédacteur en chef de Breitbart – également catholique pratiquant – censé avoir fortement contribué à la victoire du populiste Donald Trump aux États-Unis, se voit en Soros de droite et a annoncé, dans le Daily Beast, la création de sa fondation, The Movement, pour contribuer à la révolte populiste à travers tout le continent contre l’imposition par les élites sorosiennes d’une société sans frontières multiculturelle et libérale-libertaire. Il expliquait, le 20 juillet : « Je n’avais pas eu cette idée jusqu’à ce que Marine Le Pen m’invite à prendre la parole à Lille au Front national. Je lui ai dit : que voulez-vous que je dise ? » Et Marine Le Pen lui aurait alors répondu : « Tout ce que vous avez à dire, c’est que nous ne sommes pas seuls. »

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3 août 2018 5 03 /08 /août /2018 12:04

Les 2 islams : en France, actuellement, la situation est inquiétante, car l’islam traditionnel gagne du terrain contre l’islam des Lumières.

 

Comme chaque année, à l’occasion de l’été, Boulevard Voltaire vous offre des extraits de livres. Cette semaine, Les 2 islams, de Jean-Jacques Walter.

Les trois islams de France 

Le plus célèbre institut de sociologie d’Europe, le WZB – 160 chercheurs, financés à 50 % par l’État fédéral et à 50 % par la ville de Berlin -, a fait en 2013 un sondage sur les musulmans dans six pays d’Europe, dont la France. Ce sondage donne des résultats très semblables dans les divers pays d’Europe. Il montre qu’il y a trois islams en France, comme en Europe.

Il y a en France un premier groupe de musulmans – environ un million de personnes – qui acceptent pleinement les lois de la République et dont l’islam, explicitement parfois, le plus souvent implicitement, est celui des Lumières. La plupart n’ont pas lu le Coran mais, mis en présence des contradictions entre le Coran et la République, ils choisissent invariablement la République.
Leur opinion est exprimée par la réponse que m’a faite un jour une musulmane d’une quarantaine d’années, sans voile. Elle se disait totalement musulmane, et totalement française. Devant le verset ordonnant la mise à mort des musulmans qui ne croient plus à l’islam, elle a commencé par nier qu’un tel verset puisse exister. Je lui ai ouvert un Coran à la bonne page. Elle a lu le verset, puis a dit tranquillement : « Le Coran, j’en prends et j’en laisse. » Je lui ai répondu : « Bienvenue en France. »
Ce premier groupe est intellectuellement parfaitement cohérent. Son islam des Lumières n’est pas toujours explicite, mais il est ferme et n’a nulle incompatibilité avec nos traditions, nos lois et nos valeurs.

Le deuxième groupe – environ un demi-million de personnes – est dans une situation intermédiaire, en partie rallié aux valeurs françaises, en partie restant lié aux pratiques musulmanes.
Leur acceptation de certaines valeurs françaises les conduit à des réticences importantes sur certains fondamentaux de l’islam, tels les mariages forcés des petites filles et des jeunes filles et l’usage de la violence contre les non-musulmans, en particulier les attentats.
Leur choix partiel de l’islam traditionnel leur fait exiger le voile qui manifeste publiquement l’infériorité de la femme, souhaiter des lois particulières sur les relations hommes-femmes, et ils vont jusqu’à excuser, voire approuver, certaines violences physiques contre les musulmans, et surtout les musulmanes, qui ne veulent plus de l’islam.
Ils se disent à la fois musulmans et français, et tâchent d’oublier les contradictions entre « les lois d’Allah » et « les lois des hommes », c’est-à-dire entre l’islam et la France.
Leur position est inconfortable parce qu’incohérente : ils veulent à la fois l’essentiel de l’islam traditionnel et la citoyenneté française. J’ai rencontré un jeune musulman d’origine marocaine, venu en France faire un master d’informatique, qui est emblématique de ce groupe. Il a commencé par me dire : « Je suis musulman et je préfère mourir que cesser de l’être. » Je l’ai interrogé : « Dans ce cas, vous croyez que le Coran a été écrit par Allah, en arabe, avant la fondation du monde, il y a 14 milliards d’années ? » Sa réponse, à regret : « Ça, on peut pas croire… »

Le troisième groupe – environ quatre millions et demi de personnes – a une position parfaitement cohérente : ils refusent violement les lois de la République, choisissent sans ambiguïté ni réticences l’islam traditionnel, trouvent parfaitement légitimes les violences physiques, allant même jusqu’à la mort, pour les musulmans et musulmanes qui abandonnent l’islam, et jugent le plus souvent les attentats légitimes – parfois simplement excusables, jamais condamnables.
Je n’ai pas rencontré d’islamistes revendiqués, partisans de Daech ou d’Al-Qaïda, mais cette radicalité est partie intégrante de l’islam traditionnel. Ceux qui disent « Ce n’est pas cela, l’islam » se trompent. Ils ignorent les textes fondateurs et les pratiques séculaires. Sans être le seul islam possible, l’islamisme est conforme aux textes fondateurs et au consensus des légistes.
Les musulmans qui se reconnaissent dans cet islam radical, que leur fanatisme soit exprimé avec virulence ou d’expression plus retenue, s’opposent explicitement à la France, veulent détruire par la force ses institutions dès qu’ils seront suffisamment nombreux pour le faire, et éprouvent majoritairement une haine explicite et violente contre les Français, la France, ses lois, ses coutumes et sa culture. Avec eux, la fracture culturelle est complète. 

En France, actuellement, la situation est inquiétante, car l’islam traditionnel gagne du terrain contre l’islam des Lumières. Ce troisième groupe se radicalise et recrute de nouveaux adeptes, au détriment des deux autres. Désormais, les rues sans femmes ne se trouvent plus seulement dans nos « territoires perdus » mais en plein Paris.

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3 août 2018 5 03 /08 /août /2018 10:31

https://www.polemia.com/affaire-benalla-macron-lache-soutiens-medias/

« Lèpre populiste » : la révolte des peuples contre les oligarques

Affaire Benalla. Macron a-t-il été lâché par ses soutiens médiatiques ?

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Par Camille Galic, journaliste, essayiste ♦ L’affaire Benalla n’en finit pas de faire réagir l’ensemble de la classe politico-médiatique, même en plein milieu de l’été. Pour Polémia, Camille Galic évoque l’incroyable déroulé de cette affaire d’Etat et évoque, plus important encore, les causes profondes d’un possible « lâchage » des soutiens influents d’Emmanuel Macron.


Apparu blême et défait au Sénat où, le 24 juillet, il était cuisiné sur « l’affaire Benalla qui est en réalité l’affaire Macron » (cf. Marine Le Pen), le Premier ministre bafouilla qu’en effet, « cette question posait beaucoup d’interrogations » — auxquelles Edouard Philippe ne répondit pas, peut-être parce qu’il ignorait les réponses.

Benalla, le Concini de la République

Au premier rang de ces interrogations, la trajectoire météorique d’un « gamin des cités », en l’occurrence celle de la Madeleine à Evreux où il naquit en 1991 d’un père marocain, peut-être sous le nom de Lahcène Benahlia.

Comment Alexandre Benalla, grenouillant dès ses 16 ans au parti socialiste, dans le service de sécurité de Martine Aubry, a-t-il obtenu un mastère de droit ? Comment réussit-il en mars 2015 à participer à une formation du très recherché Institut national des hautes études de la Sécurité et de la Justice et, l’année suivante, à décrocher un poste de « conseiller chargé des jeunes et de la banlieue » auprès du boxeur antillais Jean-Marc Mormeck lui-même nommé délégué interministériel pour l’égalité des chances des Français d’outre-mer ? Comment, ayant entamé en 2010 une formation de gendarme de réserve citoyenne, se retrouve-t-il sept ans plus tard, à 26 ans, lieutenant-colonel de réserve la gendarmerie, corps où l’avancement est lent et les places très chères ?

Beaucoup plus qu’à celui des généraux de Bonaparte promus sur les champs de bataille, cette « ascension fulgurante » assortie des « privilèges exorbitants » pointés au Sénat par Le Républicain Bruno Retailleau évoque le précédent de Concini, favori de Marie de Médicis qui, après avoir offert le marquisat d’Ancre à cet obscur nobliau italien, fit de lui le premier gentilhomme de la Chambre, le surintendant de sa maison et le gouverneur de PéronneRoye et de Montdidieravant, apothéose, de le faire élever à la dignité de maréchal de France. Mais comme la roche Tarpéïenne est proche du Capitole, Concini finit peu après. Assassiné à l’entrée du Louvre.

Des parrains de haut vol

C’est Emmanuel Macron qui offrit à Benalla son bâton de maréchal en le bombardant adjoint au chef de cabinet de l’Elysé en avec jouissance d’un vaste appartement (remis à neuf pour la bagatelle de 180 000 euros selon L’Express) dans un immeuble de la République quai Branly, là même où François Mitterrand avait logé sa seconde famille et où Mazarine et Ali Baddou (lui aussi marocain) entamèrent leur idylle, d’un véhicule de fonction avec gyrophare, d’une habilitation « H » lui permettant d’accéder aux locaux les plus exclusifs de l’Assemblée nationale dont il appréciait la salle de sports réservée aux députés (susceptibles d’enrichir encore son carnet d’adresses) et en l’investissant d’une autorité dont il usa et abusa : « Le préfet, je l’emmerde ! » « Casse-toi » lancé à un commissaire sont encore dans les mémoires de ses interlocuteurs. Mais, auparavant,à quelles bonnes fées le jeune allogène dut-il sa carrière ?

On sait qu’il fut au début de l’actuelle décennie très proche de Karim Achoui, fondateur de la Ligue de défense judiciaire des musulmans et surnommé « l’avocat des truands », ce qui lui valut d’être radié du barreau de Paris. Autre proche : le lieutenant de gendarmerie de réserve Sébastien Lecornu, fidèle de Bruno Le Maire et, converti comme ce dernier au macronisme, en fut récompensé en 2017 par un secrétaire d’État auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire dans le gouvernement Édouard Philippe.

On sait moins qu’il fut l’un des poulains du très actif et très influent Stéphane Fouks, militant trotskiste et organisateur du premier concert de SOS Racisme devenu ponte du groupe de publicité et de communication EuroRSCGet, à ce titre, grand manitou de la campagne présidentielle de Dominque Strauss-Kahn avant la catastrophe industrielle de l’hôtel Sofitel à New York qui mit un terme aux ambitions politiques de DSK — ainsi qu’à son mariage avec la richissime Anne Sinclair. C’est Fouks, par ailleurs membre directeur depuis 2013 du Conseil représentatif des Institutions juives de France, qui, ayant soufflé à François Hollande l’idée de nommer  Mormeck délégué interministériel pour l’égalité des chances des Français d’outre-mer, fit intégrer Benalla dans cette délégation bidon, pas décisif vers les allées du Pouvoir où le fringant jeune homme allait s’ébrouer avec tant d’aplomb qu’aujourd’hui il lui « arrive de tutoyer Macron », comme il s’en est vanté le 29 juillet dans Le Journal du dimanche qui lui a offert sa Une. Le même Macron qui, au nom de la « verticalité » de sa fonction, morigénait récemment un adolescent coupable de crime de lèse-majesté : l’impudent l’avait appelé Manu.

Convenons qu’il est pardonnable de se croire tout permis après une telle ascension, et de si prestigieuses protections, auxquelles il faut ajouter celle d’Ismaël Emelien, ancien collaborateur de Fouks à EuroRSCG (devenu Havas Worldwide) et, malgré son jeune âge, 31 ans, promu à l’Elysée conseiller spécial politique de Macron dont il serait « le deuxième cerveau ». D’où l’équipée du 1er mai à la Contrescarpe où, muni (grâce à qui ? tout le monde se renvoie la patate chaude) d’une habilitation, d’un casque et d’un brassard de la police, Benalla se mêla aux CRS et les court-circuita pour tabasser deux manifestants… que les CRS durent protéger de sa violence. On imagine si Dupont simple flic avait ainsi perdu les pédales : mise à pied et enquête de l’IGPN auraient suivi avant l’exclusion mais là, ainsi que l’a expliqué un officier de CRS, « comme il venait de l’Elysée, personne n’a osé le contrarier ».

Un mauvais coup de l’Hyperclasse ?

Comment la bande vidéo de cette intervention musclée parvint-elle au Monde et pourquoi le scandale prit-il une telle ampleur cinq semaines plus tard, chassant Emmanuel Macron du petit nuage où il se prélassait depuis la victoire des Bleus (en fait : 14 blacks sur 23 joueurs) au Mondial de foot au point qu’on a pu parler d’« hystérie médiatique », y compris dans l’audiovisuel d’Etat ?

De la part de ce dernier, qui s’est d’ailleurs calmé depuis, une telle réaction était logique. La révélation de l’affaire, le 18 juillet, a en effet coïncidé avec la confirmation que France Télévisions devrait faire 400 millions d’économies d’ici à 2022 et supprimer  deux chaînes de la TNT, France 4 et France Ô, d’où la perte de plus de 1.900 emplois, soit un cinquième des effectifs. On comprend ainsi mieux la nouvelle sévérité des journalistes du public à l’encontre d’un président qu’ils avaient tant contribué à porter au pouvoir par haine de « l’extrême droite ».

Le choix du Monde de privilégier ce scoop est plus étrange. Certes, de la part de tout organe de presse, la volonté de sortir une exclusivité est légitime, surtout quand ledit organe ne cesse de perdre des lecteurs, comme c’est le cas du quotidien dit de référence. Mais qui sont les propriétaires du Monde ? Matthieu Pigasse, directeur général de la Banque Lazard pour la France et l’entrepreneur Xavier Niel. Deux homme qui, depuis l’annonce de la candidature de Macron, avaient mis toute leur énergie et tout leur réseau d’influence au service de l’ancien ministre de l’Economie, qui renvoya l’ascenseur :  on se souvient dans quelle pompe, et quelle « fraternité d’armes », se déroula le 28 juin 2017 à la Halle Freyssinet l’inauguration par le nouveau chef de l’Etat de Station F, un espace de 34 000 mètres carrés destiné par son promoteur Xavier Niel à abriter le « plus grand campus de start-up au monde ».

Pourquoi donc le virage du 18 juillet ?

En fait, des coups de semonce avaient été lancés dès le début du mois par deux autres parrains de Macron, l’ex-chef économiste du FMI Olivier Blanchard et l’économiste libéral Alain Minc. Assistant le 6 juillet aux Rencontres économiques d’Aix-en-Provence, le premier, toujours en poste au Peterson Institute de Washington, reprocha aux « élites politiques et économiques » de ne pas « s’être assez préoccupées de la montée des inégalités » et d’avoir « trop fait confiance au capitalisme et au “consensus de Washington”, selon lequel le marché serait toujours bon », ajoutant qu’en France, « les effets collatéraux du capitalisme n’ont pas été corrigés par la redistribution ou l’aide à la reconversion pour les salariés » et concluant que « l’ouverture totale des économies, sur le marché des biens comme sur le marché des capitaux, n’est peut-être pas la meilleure des options ». Plus direct, Minc revenait dans Libération le 9 juillet sur la montée « insoutenable » des inégalités Macron regnante et prophétisait : « En tout état de cause, on ne peut pas continuer comme cela, l’inégalité est trop forte. On risque l’insurrection. » Ou le « populisme », hantise des élites autoproclamées et auquel pense à l’évidence Olivier Blanchard quand il estime que « le véritable danger est aujourd’hui de nature politique ».

L’hyperclasse mondialisée n’a bien sûr pas encore lâché l’actuel président, auquel elle ne voit d’ailleurs aucun remplaçant plausible ici et maintenant, mais elle n’a plus pour lui — trop jeune, trop arrogant, enivré de sa puissance et de la valeur qu’il s’attribue et donc ingérable — les yeux de Chimène. Le scoop du Monde a-t-il été un avertissement sans frais ?

La « République inaltérable » ? Mais une image très avilie

Mais, hélas ! pas sans conséquences, même si, vacances aidant, l’affaire se tasse. Certes avortée, la commission d’enquête parlementaire constituée à l’Assemblée nationale et surtout la commission sénatoriale, menée avec une grande rigueur, ont montré l’ampleur des contradictions, la gravité des mensonges et des compromissions auxquels de hauts personnages se sont prêtés, y compris et surtout à l’Elysée, où nul dans l’entourage du chef de l’Etat n’avait osé contester l’importance prise par Alexandre Benalla et les passe-droit exorbitants qui lui avaient été accordés.

Alors que celui-ci passait pour avoir été suspendu quinze jours sans solde en mai, son chef direct, le préfet Patrick Strzoda, chef de cabinet du président de la République après avoir officié auprès du Premier ministre Bernard Cazenave, a dû avouer que le chargé de mission avait « perçu l’intégralité de son salaire » en mai. Après avoir confirmé par deux fois, en réponse à des question de Marine Le Pen, la présence de Benalla à « toutes les réunions destinées à sécuriser la présence du président de la République dans la capitale entre le 4 et le 19 mai », Alain Gibelin, directeur de l’ordre public et de la circulation à la préfecture de police de Paris, a dû se rétracter le lendemain en indiquant avoir cru «  en toute bonne foi » que la présidente du Rassemblement national l’interrogeait sur… les réunions de juillet !

Préfet de police de Paris, Delpuech a invoqué pour sa part des « copinages malsains ». Entre francs-maçons, le grand maître de Grande Loge Nationale Française ayant dû concéder l’initiation de Benalla au sein de la Loge « Les Chevaliers de l’Espérance » en janvier 2017 sous «  le matricule 106161 » ou à des échelons bien plus élevés ?

La haute hiérarchie de la gendarmerie est atteinte qui, devant l’indignation croissante de ses membres, a dû diffuser une note interne pour assurer que le grade de lieutenant-colonel n’avait attribué au Maghrébin « qu’à titre temporaire ». La police qui, tétanisée par l’importance prise par Benalla à l’Elysée, n’avait osé s’opposer à ses initiatives, est elle aussi discréditée — y compris sur le terrain ainsi que le révèlent les témoignages remontant de la base —, de même que la haute fonction publique, elle aussi paralysée par le palladium dont se prévalait Benalla.

Et que dire du chef de l’Etat lui-même qui a atomisé sa personne et sa fonction en se croyant obligé de proclamer, face au tsunami de rumeurs et à la stupéfaction des médias et des chancelleries étrangères, « Non, Benalla n’est pas mon amant », quelques jours après avoir déclaré la « République inaltérable » ?

De minimis non curat praetor, mais c’est justement dans ces détails minimes que se cache le diable et ce sont eux dont se souviennent les électeurs. Les gracieusetés de François Hollande à l’endroit de la gamine et délinquante tsigane Leonarda (qui lui tint la dragée haute) lui furent fatales, de même que sa présence au chevet du « martyr » Théo Luhaka soi-disant violé par un policier. Au-delà du tabassage de la Contrescarpe, ce sont la genèse puis la gestion de l’affaire qui ont frappé l’opinion.

Y compris celle des banlieues où Jawad Bendaoud, le « logeur des djihadistes » du Bataclan était déjà devenu un héros pour avoir déclaré, à l’issue de son procès de l’hiver dernier où il avait décroché une relaxe à force dejouer les rigolos : « J’ai niqué la justice. »
Au fait, Bendaoud est très pote avec Makao, le gorille congolais de 2,13 mètres qui, pendant la campagne présidentielle, veillait sur le couple Macron. Or, qui avait recruté Makao ? Benalla, habitué comme lui de la salle de boxe de Mormeck.

A quand Benalla idole des « quartiers » pour avoir, lui, niqué la France ?

Camille Galic
30/07/2018

Sur Stéphane Fouks, Pigasse, Niel et Minc, voir Les Medias en servitude édité par Polémia.

Source : Correspondance Polémia

Crédit photo : Elysée.fr

 

 

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2 août 2018 4 02 /08 /août /2018 13:05

http://www.bvoltaire.fr/tommy-robinson-libere-le-triomphe-de-letat-de-droit/?mc_cid=48a26a5b95&mc_eid=58ff097ba7

Tommy Robinson libéré : le triomphe de l’État de droit

 

FacebookTwitter

630.000 signatures au bas d’une pétition ont sans doute conduit les juges de la Cour royale de Leeds à libérer leur prisonnier vedette, Tommy Robinson. La Justice française n’aurait même pas jeté un regard sur la liste impressionnante de ces signataires, parmi lesquels on a relevé le fils de Donald Trump, Geert Wilders, Bruno Gollnisch et bien d’autres célébrités.

Tommy Robinson avait été condamné à treize mois de prison pour avoir mis en ligne, et en direct, noms et photos des personnes impliquées dans une affaire criminelle touchant à la pédophilie. Dans la minute qui suivit sa condamnation, il fut embarqué dans une prison bondée d’islamistes. Il avait simplement voulu dénoncer ces prédateurs sexuels d’origine indo-pakistanaise qu’une loi britannique protégeait d’une quelconque publicité. Un procès à rapprocher de l’effrayante affaire qui a touché la ville de Telford, dans la région de Birmingham, où venait d’être révélé qu’un millier de viols avaient été pratiqués sur des mineurs par des gangs pakistanais et ce, pendant quarante ans, sans que la Justice ne bouge.

Tommy Robinson, dont le vrai patronyme est Stephen Christopher Yaxley-Lennon, est un activiste connu pour ses combats contre l’islamisation de la Grande-Bretagne. Son parti, l’English Defence League, pourrait être un peu l’équivalent des Jeunesses identitaires. C’est la méthode employée contre lui, la violence de son arrestation alors qu’il dénonçait les auteurs présumés de viols sur mineurs qui ont bouleversé le Royaume-Uni. Valeurs actuelles rapporte, d’ailleurs, les propos tenus le 25 mai par Tommy Robinson alors qu’il était encerclé par les policiers : « C’est ridicule ! Je n’ai pas dit un mot, je n’ai rien fait. ». Une vidéo visionnée plus de trois millions de fois sur son Facebook, qu’il conclut par une attaque sur la liberté d’expression : « Voilà où on en est ! »

Et, effectivement, il n’y a pas que chez nous, en France, que cette liberté fondamentale de l’homme est menacée, car le juge, en condamnant Tommy Robinson, a aussitôt interdit aux médias de mentionner même l’existence de cette affaire, prétextant que la publicité donnée à l’arrestation de Robinson pouvait compromettre le procès des pédophiles… Une décision, hélas, légale qui a enflammé les réseaux sociaux et déclenché plusieurs manifestations, dont l’une s’est déroulée devant le 10 Downing Street sans que Theresa May n’émette la moindre opinion sur l’emprisonnement de celui qui est considéré comme le premier prisonnier politique du siècle naissant.

Avec cette remise en liberté sous caution, le Lord Chief Justice Lord Burnett assisté de deux autres juges a donc décidé de répondre favorablement à l’appel de Tommy Robinson. L’ordonnance pour outrage a été levée et un nouveau procès aura lieu. Sur le compte Facebook du plus célèbre prisonnier de Grande-Bretagne, voici ce que l’on a pu lire une heure après la décision de Lord Burnett : « Ainsi donc, maintenant, nous savons d’une manière irréfutable selon les propres mots du Lord Chief Justice, que Tommy Robinson n’a pas été jugé correctement, qu’il a été condamné improprement, déclaré coupable improprement et maltraité en prison. Tout, dans le traitement de ce procès, a été illégal. Il a été, de fait, un vrai prisonnier politique. »

Ce revirement judiciaire laisse espérer que, face à l’islamisation, la Grande-Bretagne saura réagir en défendant ceux qui, courageusement, la dénoncent. Pourrait-on espérer le même traitement pour ceux que la Justice française condamne allègrement pour avoir osé mettre les points sur les « i » de l’ islamisation ?

 

 

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2 août 2018 4 02 /08 /août /2018 12:34

https://reinformation.tv/ete-chaud-temperatures-moyennes-climato-alarmisme-lenoir-86776-2/

 

L’été aura été chaud mais les températures moyennes de long terme réfutent le climato-alarmisme officiel

Été chaud températures moyennes climato alarmisme
 
« Coup de chaleur extrême sur toute la planète », titrait le Figaro sur la moitié de sa Une le 13 juillet, en organe central du climato-alarmisme. « Le monde en feu », titrait le Sun du 26 juillet outre-Manche face aux températures élevées. En Grande-Bretagne, la mémoire commune assimile notre été chaud à celui, exceptionnellement ensoleillé dans ce pays pluvieux, de 1976. Pourtant, il n’a pas duré plus que cela puisque depuis quelques jours il y a plu dru, comme d’ailleurs sur une partie de l’ouest de la France. Les températures moyennes de la basse atmosphère relevées par satellites, quant à elles, n’ont strictement rien d’exceptionnel. « Les étés anglais sont fondamentalement pourris, le temps actuel est une exception mais en rien une règle », affirme James Delingpole, sur Breitbart.com, qui dénonce l’instrumentalisation « antihumaine, anticapitaliste, antiscientifique et anti-empirique du climat par ces sociétés de pensée écologistes qui voient un danger dans cette douceur bienvenue ». Et, ajouterait-on, de sectes furieusement anthropocentriques.
 

Le militant du climato-alarmisme Peter Stott, complaisamment invité par la BBC

 
Parmi elles, le militant du climato-alarmisme Jeremy Leggett, de Greenpeace via Oxford, qui s’est fait une jolie carrière dans l’escroquerie aux énergies renouvelables et aux droits carbone. Ou encore l’immense Peter Stott, du Centre Hadley de l’UK Met Office, la météorologie nationale britannique. Cet obscur professeur de l’Université d’Exeter est titulaire d’une spécialité fumeuse, « la détection et l’attribution du changement climatique ». Il exerce une influence notable sur l’angoisse climatique populaire grâce aux médias qui l’invitent complaisamment, notamment la BBC. Stott affirme que la vague de chaleur actuelle sur la Grande-Bretagne, si elle ressemble à celle de 1976, se caractérise par le fait qu’elle serait plus générale. Son alarmisme professionnel est contredit par Paul Homewood, climato-sceptique affiché, et non sans arguments.
 

Peter Stott oublie de noter que les températures moyennes de l’été chaud de 1976 étaient supérieures à celle de 2018

 
Peter Stott oublie d’abord de noter que les températures quotidiennes relevées en Grande-Bretagne étaient nettement plus élevées en 1976 qu’aujourd’hui. C’est une amnésie très regrettable de la part d’un scientifique supposément impartial. Cet été, la température relevée sous abri outre-Manche s’est établie à 28,6° C, avec trois jours au-dessus de 28° C. En 1976, les températures avaient atteint 33,2° C, record absolu, et dix-huit journées avaient connu des valeurs supérieures à 28° C en juin et juillet. Les valeurs relevées en 2018 ont été supérieures à celles de 1976 tout début juin, brièvement, puis à partir du 20 juillet. Elles ont été nettement inférieures cette année par rapport à celles de 1976 durant le pic courant du 25 juin au 10 juillet environ. Malgré sa chaleur relative, le mois de juin 2018 outre-Manche se range au 18e rang parmi les mois de juin les plus chauds. Le record reste détenu par le mois de juin… 1846. Où est donc l’exceptionnalité ? Stott commet la même omission concernant les températures aux Etats-Unis et dans l’Arctique. C’est ballot.
 

Le climato-alarmisme forcené des officines météorologiques, au profit de la disruption technologique

 
On se souvient peut-être des cris d’orfraies poussés par le Met Office britannique avant l’été 2009, qualifié par avance « d’été barbecue ». Un mémorable raté. Les modèles moulinés par les superordinateurs de l’officine publique se révélèrent parfaitement inopérants. Or depuis quelques temps, l’UK Met Office, comme la Nasa et la NOAA américaines, ont renoncé à l’honnêteté scientifique au bénéfice d’un climato-alarmisme forcené, bras armé de la disruption technologique et de ses immenses intérêts : éoliennes, photovoltaïque, voiture électrique etc… Le tout en opposition frontale à toute énergie carbonée, rejetée dans la géhenne macronienne du « monde ancien », au moins pour les pays « développés ».
 
L’UK Met Office s’indigne très vite dès qu’on lui adresse un reproche de partialité. « Si cette réputation de militantisme du climato-alarmisme la dérange tant », réplique James Delingpole, « qu’elle se contente de faire son travail – la prévision météorologique », et laisse le militantisme à des officines, comme le Grantham Institute, qui harcèlent les journalistes climato-sceptiques.
 

Entre 1976 et 2018, des températures globales sur 13 mois glissants autour des moyennes long terme

 
L’été 1976 fut outre-Manche spécialement sec et chaud. Celui de 2018 l’aura été aussi. « Et entre-temps, que s’est-il passé ? », pointe Delingpole. Si les deux années incriminées marquent un pic de chaleur, les 40 autres étés doivent-ils passer par profits et pertes parce qu’ils n’entrent pas dans les catégories des réchauffistes ? Il se trouve que la pluviométrie estivale outre-Manche, si elle a connu un plus-bas séculaire en 1976, puis 1985, a connu ses plus-hauts (après le record en 1912) en 2007 et 2012 et une moyenne longue en hausse durable depuis 2000.

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2 août 2018 4 02 /08 /août /2018 11:44

La Ligue en Italie propose une loi exigeant des crucifix dans tous les bâtiments publics

Ligue Italie loi crucifix tous bâtiments publics
 
Le parti de la Ligue du ministre de l’Intérieur, Matteo Salvini, a présenté un projet de loi au parlement italien exigeant des crucifix dans tous les bâtiments publics, y compris les gares, aéroports, universités, ambassades et ports, ont rapporté les médias italiens cette semaine.
 
« La suppression des symboles religieux qui caractérisent notre communauté remet en question les principes sur lesquels repose notre identité, affirme le projet de loi. Respecter les minorités ne signifie pas renoncer aux symboles de notre histoire, de notre culture et de nos traditions ».
 
Les polémiques répétées concernant la présence du crucifix dans les salles de classe italiennes « ont profondément atteint non seulement la signification religieuse du crucifix, mais aussi et surtout sa valeur universelle comme symbole de la civilisation et de la culture chrétienne, dans ses racines historiques, indépendantes d’une confession religieuse spécifique (…) Il reste pour des milliers de citoyens, de familles et de travailleurs le symbole d’une histoire partagée par tout un peuple ».
 
Le projet de loi stipule même que « quiconque, par haine, enlève l’emblème de la croix ou du crucifix de la fonction publique où il est exposé ou l’expose au mépris » se verra infliger une amende entre 500 et 1000 euros.
 
De toutes ces salutaires propositions, les médias italiens n’ont retenu que le mot « ports » parmi les lieux publics ! Pour une fois que ce Crucifix tant rejeté peut leur servir… pour justifier l’accueil du migrant… !

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2 août 2018 4 02 /08 /août /2018 11:23

https://reinformation.tv/movement-bannon-populistes-europe-jallais-86704-2/

 

The Movement : Steve Bannon veut coaliser les mouvements populistes pour défaire l’Europe de Bruxelles

Movement Bannon populistes Europe
 
Décidément, l’idée fait florès. Le 1er juillet, le ministre de l’intérieur italien et chef de file de la Ligue, Matteo Salvini, avait fait part de son ambition de créer « une Ligue des ligues en Europe », une association paneuropéenne de partis nationalistes eurosceptiques. Aujourd’hui, c’est Steve Bannon, l’ancien bras droit de Trump, l’ancien directeur de Breitbart qui annonce la création d’une organisation politique, baptisée The Movement. Une organisation destinée à coaliser les mouvements dits populistes, au même dessein souverainiste, qui naissent de-ci de-là en Europe…et faire la nique à Soros, en paralysant à terme Bruxelles.
 
Le « timing » est choisi, les élections européennes auront lieu en mai prochain. Reste que c’est quand même un Américain qui vient faire son marché sur le Vieux Continent… Peut-il incarner cette bataille du conservatisme contre le mondialisme à la Soros ? Est-ce pratiquement envisageable ?
 

The Movement : une opération centralisée bien financée à destination des populistes

 
Engendrer une révolte populiste de droite à travers le continent grâce aux élections du Parlement européen au printemps prochain… Le rêve de Steve Bannon est porté par la réalité du Brexit et celle de tous ces partis populistes européens en attente ou même au pouvoir, en Hongrie, en Italie, en Autriche. Macron et Merkel peuvent, selon lui, se faire du souci : le mois de mai prochain sera « le premier véritable face-à-face continental entre le populisme et le parti de Davos »…
 
Le parti de Davos, mais plus spécifiquement la cohorte de Soros. Car c’est contre lui que Bannon concentre toute son ardeur politique belliqueuse. « Soros est brillant, a-t-il déclaré au Daily Beast, c’est un démon, mais il est brillant ». Avec The Mouvement, il espère contrer la fondation du pseudo philanthrope, l’Open Society Foundation, dans laquelle le multi-milliardaire a injecté pas moins de 32 milliards de dollars depuis 1984…
 
Bannon sera secondé par Raheem Kassam, ex-conseiller de Nigel Farage, l’un des artisans du Brexit, et ancien rédacteur en chef de Breitbart UK qu’il a quitté en mai 2018. « The Movement sera notre bureau central pour un mouvement populiste et nationaliste en Europe. Nous allons concentrer notre attention sur les individus et les groupes de soutien intéressés par les questions de souveraineté, de contrôle des frontières et d’emploi entre autres choses », autant d’éléments que citait Salvini dans son projet de « Ligue des ligues ».
 

Bannon veut provoquer, en Europe, un mouvement de « tectonique des plaques »

 
L’ancienne éminence grise de Trump s’est dite inspirée par les phénomènes anglais et italien. La campagne « Vote Leave » qui a dû se contenter d’un plafond de dépenses de 7 millions de livres sterling. Ou encore les partis du Mouvement 5 étoiles et de la Ligue dont les dirigeants se sont parfois trouvés à tirer sur leurs propres cartes de crédit… Habitué aux grosses machines de guerre américaines, il s’est montré stupéfait du succès rencontré avec si peu d’argent.
 
Lors du déplacement de Trump à Londres, à la mi-juillet, Bannon a pris ses quartiers dans un hôtel cinq étoiles et reçu des représentants des mouvements de droite en Europe, de Kent Ekeroth des Démocrates de Suède aux Belges Mischaël Modrikamen du Parti populaire (celui qui avait eu l’idée de The Movement fin 2016, juste après l’élection de Trump) et Filip Dewinter du Vlaams Belang, en passant par Louis Aliot du Rassemblement National – il a également eu des contacts avec le hongrois Viktor Orbán.
 
Nigel Farage et Marine Le Pen joueront selon lui un rôle majeur dans la mise en place d’un groupe parlementaire européen, un « supergroupe » qui pourrait attirer jusqu’à un tiers des députés après les élections européennes de mai prochain. La fondation de Bannon offrira, elle, à son réseau des conseils, des services de sondages, des groupes de réflexion, ainsi qu’un accès à des financements.
 

Rompre avec des années d’intégration européenne forcée

 
« Le nationalisme populiste de droite arrive. Il gouvernera prochainement. Vous allez avoir des états-nations individuels avec leurs propres identités, leurs propres frontières » a lancé Bannon au Daily Beast. Face aux innombrables ONG qui soutiennent la classe politique dirigeante, il était temps qu’il y ait une organisation « du côté des gens ordinaires » !
 
Jolie perspective de faire éclater l’oligarchie européenne, la gouvernance acéphale, d’arracher le pouvoir au pays légal pour le rendre au pays réel… Seulement plusieurs écueils sont en vue.
 
D’abord l’argent. « Soros et Bannon vont être les deux plus grands acteurs de la politique européenne pour les années à venir » a déclaré Kassam. Acteurs politiques à coups de millions ? L’argent peut et doit servir les causes. Mais là où il se concentre, les risques de subversion et de manipulation sont toujours plus grands.
 
Ensuite les populismes observés en Europe ne sont pas tous du même métal. « Les élections européennes seront l’an prochain un test majeur à la fois pour les eurosceptiques et pour les réformateurs et The Movement sera l’endroit où ces deux causes vont se rejoindre », a expliqué Kassam. Mais la gauche a su générer en temps et en heure son propre populisme qui peut brouiller les lignes.
 
Enfin, on imagine aisément la place accordée à Bannon au sein du mouvement populiste, en cas de victoire aux européennes. Un Bannon qui projette de passer la moitié de son temps sur le terrain européen dès la fin des élections de mi-mandat aux États-Unis. Il compte d’ailleurs lier la droite européenne au Freedom Caucus (groupe parlementaire du Congrès américain de sensibilité très conservatrice) : l’un de ses membres, Paul Gosar était à Londres aux côtés de Bannon, mi-juillet.
 
Malgré tout, les perspectives risquent fort d’être intéressantes, car Bruxelles, et derrière elle le mondialisme, devra s’accommoder et peut-être trouver des alternatives.
 
Clémentine Jallais

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