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1 décembre 2023 5 01 /12 /décembre /2023 08:52

Darmanin et le gouvernement roulent ouvertement pour la racaille

Je n’ai jamais vu une situation aussi claire mais surtout aussi caricaturale que celle que nous vivons suite aux événements tragiques intervenus à Crépol, au cours desquels Thomas a trouvé la mort.

Une manifestation de jeunes patriotes simplement révoltés – à juste titre – par ce meurtre a eu lieu à Romans pour demander justice pour Thomas.

La presse bien-pensante, mais aussi malheureusement celle de droite, a nommé ces jeunes l’ultra-droite, ajoutant très souvent ultra violente. Franchement, c’est juste scandaleux. Qui peut indiquer avec des exemples concrets les violences commises par ces jeunes ? Personne ne le peut pour une raison simple : il n’ont commis aucune violence.

Pas un blessé à déplorer, pas une dégradation, pas un véhicule abîmé ou incendié. Rien.

Alors pourquoi parler d’ultra droite ? Pourquoi ajouter qu’elle est ultra violente ?

Pour salir, pour discréditer une indignation légitime face à un crime odieux, tout comme l’ont été ceux de Lola ou d’Enzo.

Mais dans ces cas, alors que ces faits sont l’horreur absolue, aucun de ces journalistes qui voient partout des violences imaginaires de l’ultra droite n’a vu les crimes très réels et commis de manière absolument barbare par ces chances pour la France. Car ce ne sont pas des Français de souche qui commettent ces actes. Ce sont des pratiques qui viennent de l’autre côté de la Méditerranée. Tout le monde le sait, mais personne ne veut l’admettre… sinon ça va stigmatiser et faire le jeu du RN.

Moyennant quoi, les Français se font planter régulièrement, à raison de 120 à 140 coups de couteau par jour, mais… chuuuut, faut pas le dire sinon ça va faire des voix pour Marine Le Pen.

De son côté, l’État n’est nullement en reste et son attitude est aussi lamentable que celle de la presse bien-pensante et de la gauche en général.

Ainsi, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a donné des consignes absolument incroyables. Il a exigé des préfets, et donc de la police sous leurs ordres, qu’à Romans et partout où auraient lieu des manifestations, il y ait le plus possible d’arrestations et qu’elles débouchent sur des condamnations, avec la complicité de son collègue Dupond-Moretti et ses juges aux ordres dont une bonne moitié est membre du syndicat de la magistrature qui participe aux manifestations d’extrême gauche pour dénoncer “la police qui tue”.

À Romans cela s’est traduit par l’envoi de la CRS 8, l’élite anti-émeutes, avec une chasse aux manifestants qui en fait ne faisaient que brandir une banderole “Justice pour Thomas”. Et pour faire bonne mesure, la police n’a rien fait pour empêcher les racailles d’attraper un manifestant, le mettre à poil pour l’humilier avant de le battre comme plâtre et l’envoyer gravement blessé à l’hôpital, sans oublier d’incendier sa voiture. Mais là, tous ceux qui dénoncent les violence de l’ultra-droite regardaient ailleurs et n’ont rien vu.

Quant aux 20 manifestants attrapés, 6 sont passés au tribunal et sont déjà en prison pour une durée de 6 à 10 mois. On n’a jamais vu une justice aussi réactive pour les racailles ou les black blocs.

À Lyon, on a assisté au même pitoyable spectacle. Des militants se sont fait arrêter et jeter en garde à vue pour avoir simplement collé des affiches “Justice pour Thomas”. Pas de violence, pas de dégâts, pas d’affrontements avec la police, même pas de manifestation.

Ces méthodes, c’est de la terreur pure et simple !

Vous protestez contre la mort de Thomas, vous irez en garde à vue, puis au tribunal et vous serez envoyé en prison, même si vous n’avez rien fait. Vous avez compris ?

Pour l’exemple et pour pour que le message soit clair : « Taisez-vous, ne protestez pas, faites-vous poignarder en silence »… sinon ça va faire le jeu de l’extrême droite. Donc on sera impitoyable avec vous.

Tout cela est une insupportable caricature.

D’autant que la police se comporte de manière honteuse. Par exemple, les jeunes arrêtés à Lyon ont dû subir des perquisitions de leur domicile. Appartement entièrement retourné et pour un couple… confiscation de leurs économies en liquide trouvées dans l’appartement.

Qu’est-ce qui autorise la police à voler l’argent de ces jeunes alors que ce qui leur est reproché c’est d’avoir collé des affiches ?

Il y a quelques semaines de nombreux citoyens se sont mobilisés pour défendre la police qui était attaquée de toutes part, suite à la mort de la petite crapule Nahel.

Les policiers devraient réfléchir.

Ils sont bien sûr obligés d’appliquer les ordres mais il ne sont nullement tenus de faire du zèle. Et s’ils le font, comme par exemple en “confisquant” les économie de ce couple de jeunes, qu’ils ne viennent pas se plaindre si de moins en moins de gens prennent leur défense lorsqu’ils sont attaqués.

Ils n’ont pas brillé au moment des Gilets jaunes. S’ils recommencent maintenant en se comportant de manière honteuse comme ils viennent de le faire à Romans et à Lyon, ce sera tant pis pour eux si les Français ne les défendent plus et même les montrent du doigt.

Maintenant, quelle conclusion doit-on tirer de tout cela ? C’est fort simple :

Darmanin, fidèle soutien des mondialistes et immigrationnistes, est ouvertement du côté de la racaille qui tue les Français. Tout comme le gouvernement.

Darmanin ne veut pas que la population se révolte contre les migrants comme en Irlande. Alors il envoie un message clair : mobilisez-vous et vous irez en prison

Par contre, rien n’est fait pour remettre de l’ordre dans les cités. Là, Darmanin et le gouvernement ont peur. Ils savent qu’il y a de nombreuses armes et la police fait moins la fière lorsqu’il s’agit de rentrer dans une cité et d’en reprendre le contrôle. D’ailleurs elle n’y va pas et quasiment chaque semaine on apprend qu’une personne a reçu une balle perdue. Dernièrement ce fut ce gamin de 10 ans à Nîmes, puis cette jeune à Marseille et il y a deux ou trois jours un homme de 55 ans à Dijon. Dans ce cas, pas de perquisition, pas d’argent confisqué, pas d’armes saisies, pas d’arrestations ni de condamnations. Courageux le Darmanin, mais pas téméraire.

Il préfère rouler des mécaniques en s’en prenant à des jeunes polis, bien éduqués mais… patriotes, ce qui est impardonnable pour lui.

Et pour bien le prouver, il va demander la dissolution de trois groupes ‘d’extrême droite”. En plus de tout le reste.

Mais demander la dissolution des groupuscules d’extrême gauche ou écologistes qui ont fait d’innombrables blessés et dégâts ces derniers mois… vous n’y pensez pas.

Tout comme aucune poursuite ne sera faite contre les black blocs qui pourtant ont un palmarès incroyable. Forces de l’ordre blessées par centaines, magasins pillés, matériel urbain dégradé, voitures incendiées, etc. Mais cela n’est pas grave et ne mérite ni arrestation, ni jugement ni condamnation.

Vous en voulez une preuve ? Le procès des écolos casseurs (bassines) s’est ouvert à Niort. Plus de 50 gendarmes ont été sérieusement blessés, les dégâts sont considérables. Mais eux ne risquent que 6 mois de prison maximum.

Par contre coller une affiche « Justice pour Thomas » ou manifester au cri de « Justice pour Thomas », ça c’est absolument inacceptable et insupportable et mérite le déchaînement de l’État, du gouvernement, des médias, des bien-pensants et de toute la gauche. Le tarif ?… 6 à 10 mois de prison ferme, avec mise en prison sur-le-champ ! Qui osera dire qu’il n’y a pas deux poids deux mesures ?

La vérité c’est qu’il y a vraiment quelque chose de totalement pourri au royaume de Macron-Darmanin !

Bernard GERMAIN

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1 décembre 2023 5 01 /12 /décembre /2023 07:45

Crépol: la maire de Romans-sur-Isère porte plainte après avoir reçu des menaces de mort et de "décapitation"

 

Marie-Hélène Thoraval a réagi sur notre antenne deux semaines après la mort du jeune Thomas à Crépol (Drôme) et après des violences de l'ultradroite dans sa commune.

 

Marie-Hélène Thoraval, la maire de Romans-sur-Isère, le 30 novembre 2023 sur BFMTV.© BFMTV

Marie-Hélène Thoraval, maire DVD de Romans-sur-Isère (Drôme), annonce sur BFMTV avoir porté plainte après avoir reçu hier, le mercredi 29 novembre, des menaces de mort et de "décapitation".

"J'ai reçu hier matin deux appels anonymes qui ont été opérés auprès du standard de la mairie avec un message plutôt qui relevait de l'intimidation, me demandant si je disposais d'une kalachnikov chez moi et si j'avais des gardes du corps", a-t-elle raconté.

"C'est monté d'un cran dans l'après-midi où à ce moment-là j'ai reçu un message privé sur Instagram précisant qu'on me prévoyait une décapitation, qu'on jonglerait avec mon crâne et que tout cela serait fait d'ici un mois. C'est une véritable menace du mort", a poursuivi Marie Hélène Thoraval.

"J'ai porté plainte hier", a déclaré l'édile sur notre antenne, "dans ces messages je suis qualifiée de facho, j'imagine d'où ça vient".

"Il y aura un avant Thomas et un après Thomas"

La maire confie avoir encaissé ces messages "avec sang-froid et détermination". "Je suis tellement encouragée à dire tout haut ce que je pense tout bas que je vais continuer", a-t-elle ajouté.

Deux semaines après la mort du jeune Thomas à Crépol (Drôme) dans des circonstances que l'enquête doit encore déterminer, Marie-Hélène Thoraval estime "qu'il y aura un avant Thomas et un après Thomas".

"Ce n'est pas un fait divers, dans ce qui s'est passé à Crépol, il y a vraiment cette notion d'attaque qui ressort", a encore déclaré la maire de Romans-sur-Isère sur notre antenne, "il y a quelque chose qui se passe dans la société par rapport à cet événement".

 

10 h

 

 

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30 novembre 2023 4 30 /11 /novembre /2023 13:30

[Tribune] Romans-sur-Isère : Libérez les prisonniers politiques !

Jean-Yves Le Gallou 28 novembre 2023Justice Tribune Romans sur Isère ultradroite

 4 minutes de lecture

 

©Shutterstock

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Mathieu Bock-Côté vient de publier un essai important : Le totalitarisme sans le goulag (Presses de la Cité). Il y montre l’ensemble des moyens de coercition utilisés par le « régime diversitaire », le régime qui veut imposer la dictature des minorités, en Occident. Les esprits modérés – ou conformistes – se rassureront : on ne peut pas parler de dictature, en France, puisqu’on bénéficie de la liberté d’expression et que les opposants ne vont pas en prison. Voire ! La kyrielle d’interdictions du ministre de l’Intérieur Darmanin, le pire ministre de l’Intérieur depuis soixante ans au regard de l’explosion de la délinquance comme du respect des libertés, conduit à émettre des doutes : d’ailleurs, dans les classements internationaux sur les libertés, la France plonge 42e à l’indice des libertés humaines du think tank américain Cato Institute - ce qui la place dernier pays d’Europe de l’Ouest.

Prisonniers politiques

Mais depuis le 27 novembre, le régime a changé de nature en embastillant six jeunes qui avaient participé - ou tenté de participer - à une manifestation dans le quartier de la Monnaie de Romans-sur-Isère d’où sont partis la plupart des meurtriers présumés de Thomas. On peut approuver ou non leurs idées, condamner ou non leur démarche, il n’en reste pas moins vrai que ce sont des prisonniers politiques.

Et ce, dans un double sens. D’abord, il ne fait pas de doute que les délits qui leur sont reprochés ont été commis dans le cadre d’une action politique. Gérald Darmanin le reconnaît d’ailleurs explicitement en les affublant de l’étiquette fourre-tout d’« ultra-droite » qui permet de tout interdire ou poursuivre : un colloque intellectuel, un hommage à des morts, une commémoration officielle (Jeanne d’Arc) ou des manifestations.

Ensuite, au regard de la définition donnée du prisonnier politique par le Conseil de l’Europe. En tout cas, s’agissant du troisième critère : « Pour des raisons politiques, la durée de la détention ou ses conditions sont manifestement disproportionnées par rapport à l’infraction dont la personne a été reconnue coupable ou qu’elle est présumée avoir commise. » Or, c’est ici incontestable. Depuis la loi Taubira (à tort ou à raison), la détention est exclue pour les peines de prison de moins d’un an, ce qui est le cas ici. Certains jeunes ont été condamnés pour des violences contre les policiers mais, surtout, tous l’ont été pour « participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences », des éléments de langage qui sentent bon la Corée du Nord. D’autant que, dans le même temps, les agresseurs du jeune Angevin qui l’ont extrait violemment de sa voiture et tabassé à coups de canne de golf en le laissant pour mort courent toujours. Sur la poursuite de cette agression, une enquête a été ouverte mais préfet et procureur sont aux abonnés absents.

Un dernier point mérite d’être souligné : quelles vont être les conditions de détention de ces jeunes gens ? On espère qu’ils ne connaitront pas le sort d’Ivan Colonna, le détenu politique corse étranglé par un djihadiste protégé par l’administration pénitentiaire. On ne saurait trop conseiller à Thierry Devimeux, préfet de la Drôme, et à la procureur, Vanina Lepaul Ercole, de s’en préoccuper. Avant qu’il ne soit trop tard. Libérez les six de Romans-sur-Isère

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30 novembre 2023 4 30 /11 /novembre /2023 07:52

L'éditorialiste de "C à vous" a réagi, ce mardi 28 novembre 2023 dans le "19/20 info" de Franceinfo, aux critiques qui ont suivi sa chronique de la veille.

 

Critiqué, Patrick Cohen ("C à vous") reconnaît le "manque de nuance" de son édito politique sur le meurtre de Thomas à Crépol

Critiqué, Patrick Cohen ("C à vous") reconnaît le "manque de nuance" de son édito politique sur le meurtre de Thomas à Crépol© Fournis par Puremédias

Autocritique. Au lendemain de son édito contesté – après lequel il a été accusé de relayer des faits non établis comme ceux ayant conduit, dans la nuit du 18 au 19 novembre 2023, à la mort par arme blanche de Thomas, 16 ans, lors d'une fête de village à Crépol (Drôme) – Patrick Cohen, l'éditorialiste de "C à vous" a reconnu "un manque de nuance" dans son texte, ce mardi 28 novembre 2023 sur Franceinfo.

À LIRE AUSSI : Patrick Cohen claque la porte de Radio France après avoir été recalé de la matinale de France Info

"En fin de soirée, une dizaine de jeunes se mêlent aux 400 participants..."

Dans l'édito en question, diffusé lundi 27 novembre 2023 sur France 5, l'ancien matinalier de France Inter et Europe 1 a refait le film de la nuit tragique alors que l'enchaînement des faits n'a pas encore établi avec exactitude par les enquêteurs, a fait savoir le parquet de Valence. "En fin de soirée, une dizaine de jeunes se mêlent aux 400 participants. Ils ne sont pas du village, ils sont venus pour s'amuser, pour draguer des filles. Pas d'incident jusqu'à la dernière chanson de la soirée, 'Tchikita' du rappeur Jul", raconte ainsi Patrick Cohen.

"C'est là que, d'après les mis en cause, un des participants au bal, un rugbyman, aurait tiré les cheveux longs d'un des membres du groupe en le traitant de tchikita, c'est-à-dire de fille sexy", traduit-il. La bagarre qui suit aurait vite dégénéré. "Les offensés sortent des couteaux. Un adolescent de 16 ans s'effondre, poignardé à mort. Il s'appelait Thomas, il jouait au rugby, c'était l'une des ses premières sorties".

Surtout, Patrick Cohen part du postulat – non établi – que la dizaine de jeunes avait rejoint la fête sans mauvaises intentions alors qu'ils étaient équipés d'armes blanches. À ce sujet précisément, deux versions s'opposent, a rapporté la journaliste Anaïs Crouts dans le "19/20 info", présenté, ce mardi, par Barbara Klein (ex-CNews) sur Franceinfo : la première estime que la bande, originaire d'un quartier populaire de Romans-sur-Isère (Drôme), se serait rendue à cette soirée avec une volonté d'en découdre quand une autre, celle défendue par les principaux suspects du meurtre de Thomas – neuf individus ont été mis en examen ce samedi 25 novembre – fait donc état d'une bagarre improvisée pour un motif futile qui aurait mal tournée. C'est cette seule version qui a été relayée par Patrick Cohen.

"Une soirée qu'il est difficile encore de raconter"

Le journaliste, critiqué sur les réseaux sociaux et par l'extrême droite – Stanislas Rigault (Reconquête !) dans "TPMP" et Jordan Bardella (Rassemblement national) sur Europe 1 en tête – mais aussi sur CNews s'en est expliqué au micro de Franceinfo. "Quand les réactions sont aussi vives et épidermiques, c'est qu'il manque toujours un peu de nuance", a reconnu l'éditorialiste sur le plateau de "C à vous". "Mais mon propos n'était pas d'établir une vérité définitive (ni) d'atténuer la gravité des faits", a-t-il contrebalancé dans le même temps. Il s'agit là d'un reproche constant fait à cet édito de Patrick Cohen.

"L'idée était vraiment de pointer le décalage qu'il pouvait y avoir entre les discours politiques, cet espèce de fantasme d'une guerre civilisationnelle, d'un conflit ethnique, d'une France dressée l'une contre l'autre et la réalité de ce que l'on sait d'une enquête extrêmement complexe et d'une soirée qu'il est difficile encore de raconter", conclut Patrick Cohen. puremedias.com vous propose de visionner la séquence.

Ce fait divers tragique a en effet réveillé les discours du type, le plus souvent tenus par les partis d'extrême-droite Rassemblement national et Reconquête. Ce samedi 25 novembre 2023, l'ultradroite a rassemblé ses militants, dont certains seraient membres de la "Division Martel", un groupuscule néonazi proche du GUD, pour affronter des habitants du quartier de La Monnaie de Romans-sur-Isère. Vingt personnes ont été interpellées. Lundi 27 novembre, un cortège, composé de membres de groupes d'ultradroite comme Les Remparts de Lyon, a marché dans la capitale des Gaules malgré l'arrêté interdisant ce rassemblement pris quelques heures plus tôt par la préfecture.

 

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30 novembre 2023 4 30 /11 /novembre /2023 07:45

Ecoutons Eric Zemmour, qui nous redonne du courage

29 novembre 2023 Sophie Durand SOUTIEN ZEMMOUR 26

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Dans la grisaille presque noire actuelle, où l’on croit ne voir à l’horizon de nos politocards que des crapules, des soumis, des incapables, de vrais voyous, des incompétents et fiers de l’être, des « en même temps » qui se passent de commentaires, des gens qui inversent sordidement les valeurs et rendent Thomas coupable de son propre assassinat (ben voyons !), des ministres qui au lieu de démissionner se font acquitter de leurs graves délires par une justice-mur-des-cons aux ordres, etc., etc.

Dans cet océan de désespoir surnage quelqu’un : Eric Zemmour. Au moins un qui dit aux Français que tout n’est pas perdu. Et il le dit de manière très simple, de manière à nous remonter le moral. Lui qui a perdu les élections présidentielles, lui qui aurait pu choisir de prendre une retraite dorée au soleil, lui qui aurait pu nous envoyer promener en nous disant « vous n’avez pas voulu de moi, débrouillez-vous maintenant », il surgit et nous redonne confiance.

Il nous promet son soutien.

https://www.youtube.com/watch?v=lyyD4fJsAUY

Que dit donc Eric Zemmour ? «  Il faut regarder le peuple Français. Que voyons-nous ? Des Français qui se demandent si tout n’est pas foutu. Le peuple Français commence à comprendre mais est désemparé.

Parmi les Français, il y a ceux qui veulent dédramatiser, minimiser car il ne faut pas céder à la peur : c’est le déni. Il ne protège de rien.

Et puis les autres, qui pensent que c ‘est trop tard. Pour ceux-là, il ne reste plus qu’à vivre, dépenser, danser, etc. Ils votent pour ceux qui promettent de retarder ce qu’ils pourraient empêcher. Ils se soumettent pour gagner un peu de temps.

Il y a la poignée de gens qui ont un plan. Ils partiront dans un autre pays . Ou alors, ils s’arment. C’est une forme d’individualisme, qui les rassure mais ne durera pas longtemps. L’ennemi ira les chercher partout où ils seront.

Il ne faut céder à aucune de ces illusions. Ni au déni, ni au fatalisme.

Oui la situation est grave. Mais non, tout n’est pas perdu, tout peut encore être sauvé ! Ne cédons ni au déni ni au fatalisme. Ce sont les visages de l’impuissance. Le fatalisme est une erreur, car il aggrave la situation et empêche de trouver des solutions.

Le remède est simple et disponible, il suffit d’avoir de la lucidité, de l’autorité, de la détermination.

Nous voyons le piège de l’immigration et de l’islamisation se refermer sur nous mais nous pouvons nous en sortir.

Macron et tous les autres ont besoin que vous baissiez les bras car cela leur donnera le droit de ne rien faire, le droit de rester impuissants. Alors ne leur faites pas ce cadeau.

Mais nous pouvons restaurer l’autorité de l’État partout, en quelques mois. Car ceux qui nous attaquent ne sont forts que de notre faiblesse. Ils ne comprennent que la force. Il faut la montrer. Qu’attendons-nous pour agir ?

Que craignons-nous ? Nous craignons des émeutes ? Il y en a déjà. Nous craignons qu’ils tuent nos enfants dans leurs villages ? Ils le font déjà. Nous ne faisons qu’enhardir les émeutiers en cherchant à les apaiser.

Vous désespérez parce que les juges sont trop laxistes ? Rétablissons les peines planchers. En changeant d’échelle sur les délits les plus graves. Cinq ans de prison pour les petits dealers. Violences avec armes ? Dix ans de prison ferme. La peur changera de camp.

Instaurons la déchéance de nationalité pour les bi-nationaux, et l’expulsion.

On manque de place en prison ? On peut en avoir à nouveau. Renvoyons les clandestins étrangers purger leurs peines dans leurs pays. On peut en quelques mois construire des prisons provisoires. La sécurité des Français passe avant le confort des criminels.

Les politiciens au pourvoir disent que tout cela est impossible, qu’il y a des verrous, etc., car ce qu’ils veulent c’est ne rien changer.

Darmanin a réagi au drame de Crépol en disant : « Nous allons continuer la fermeté. » Quelle belle façon de dire que nous allons continuer comme si de rien n’ était !

Nous avons des frontières à surveiller ? Il suffit de s’y remettre. Nous l’avons fait pendant des siècles. Les autres pays le font. Pourquoi pas nous ?

Les OQTF refusent de partir de leur plein gré ? Il faut les y obliger. C’est la France qui décide qui elle accueille et de qui elle ne veut pas. Leurs pays refusent de les reprendre ? Nous avons des moyens de pression sur leurs pays. S’ils ne nous écoutent pas, c’est que nous ne voulons pas être écoutés.

Refusons les prénoms coraniques, interdisons les Frères musulmans et tous les organismes qui leur sont liés, les salles de sport, les mosquées, les associations, les écoles, le voile, la viande halal, les magasins qui ont des devantures écrites en arabe…supprimons les allocations pour les familles de délinquants, revenons sur l’assistanat et sur les milliards versés aux banlieues. Cessons de subventionner nos ennemis.

Instaurons la préférence nationale.

Comme cela nous saurons séparer le bon grain de l’ivraie, ceux qui sont là pour abuser de notre pays ou pour l’islamiser n’auront plus aucun intérêt à rester.

Si nous retrouvons le sens commun, dans quelques années nous aurons du mal à croire que nous avons pu nous laisser aller si bas. Si nous ne nous ressaisissons pas, les historiens chercheront pourquoi un grand peuple s’est suicidé ainsi. »

Comme Zemmour a raison et comme ces remèdes sont simples, clairs, évidents. Mais qui va se lever et les appliquer ? 70 % des Français pensent comme Zemmour. Levons-nous.

Sophie Duran

 

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30 novembre 2023 4 30 /11 /novembre /2023 07:30
 
DR
 
 

L’avocat Thibault de Montbrial a publié chez nos confrères de Valeurs Actuelles une lettre ouverte au chef de l’exécutif. Nous en reproduisons ici les meilleurs passages.

Monsieur le président de la République,

La France est désormais au bord du gouffre. Et je ne peux pas m’y résoudre…

Nous ne pouvons plus nous permettre une seule minute de déni ni de relativisme. Cette lâcheté intellectuelle vient masquer le réel, à laquelle nos dirigeants ont cédé depuis des décennies avec des antiennes selon lesquelles la violence aurait toujours existé, ou que la France est une terre d’immigration par nature, ou encore que l’intégration ne se passait pas si mal. La lâcheté et les renoncements, grands ou petits, ont fait tant de mal.

(…)

Monsieur le président de la République, je reçois des témoignages venus de partout pour m’alerter. Je pense à cet ancien Premier ministre, qui avait demandé la liste des cent familles les plus criminogènes du pays et qui me confiait qu’elle ne comportait que des noms de gens issus du Maghreb ou de l’Afrique subsaharienne. Je pense à ce procureur général, si inquiet de l’islamisation des prisons. J’entends ces maires qui soulignent l’explosion du communautarisme. Et je compatis aux récits quotidiens de ces policiers et gendarmes, tous effarés de la déliquescence dans laquelle notre pays s’abîme et face à laquelle ils constituent le dernier rempart.

(…)

Il n’y a pour la France plus de saisons : elle ne connaît que l’hiver de la délinquance, l’hiver de l’immigration, l’hiver de l’islamisme. Les coups mortels, meurtres ou tentatives de meurtre n’ont jamais été aussi élevés depuis que ces chiffres sont collectés. (…) Que dire de l’intégrité des enseignants, à qui on demande l’impossible, menacés jusque dans leurs classes par des élèves ou leurs parents, et dont deux ont été assassinés par des jeunes terroristes islamistes en trois ans ?

(…)

Un programme en trois volets me paraît indispensable.

  • ​Stopper immédiatement l’immigration incontrôlée, par des mesures techniques rapides puis en rendant la parole aux Français sur ce sujet régalien. Ni la loi sur l’immigration débattue actuellement au Parlement ni vos revirements sur le référendum ne sont à la hauteur des enjeux. Le coût social, culturel et sécuritaire de l’immigration est aujourd’hui objectivement insupportable. L’islamisme doit être entravé vigoureusement.
  • ​Donner à nos forces de sécurité le cadre pour reprendre en main les zones de non-droit, prévenir et le cas échéant réprimer de nouvelles émeutes. Il nous faut procéder à des opérations de police vigoureuses, avec bouclages de zones suivis de ratissage. L’État doit assumer sa force légitime, en faisant appliquer la loi dans toute sa rigueur. Bien sûr, et surtout après toutes ces années de faiblesse, les délinquants vont s’opposer. Il faudra tenir, soutenir les policiers et gendarmes engagés sur le terrain et enjoindre à l’institution judiciaire de se montrer implacable.
  • Enfin, renforcer l’autorité judiciaire justement, dont les réponses apparaissent chaque jour plus décalées au regard de la situation exceptionnelle que nous traversons : restaurons les courtes peines de prison, construisons les 30.000 places de prison qui nous manquent avec des établissements à niveaux de sécurité (et donc à coûts) différents selon la dangerosité des détenus, appliquons des peines planchers pour les agresseurs des représentants de l’État et des élus.

(…)

Sur le cadre institutionnel, trois mesures rapides à mettre en œuvre me semblent indispensables.

  • Sortir temporairement de Schengen et reprendre le contrôle de nos frontières.
  • ​Suspendre les conventions avec les institutions supranationales qui nous limitent sur les sujets régaliens. Seules la France et l’Allemagne ont, en Europe, le poids politique pour le faire. Faisons-le. Nul doute que de nombreux États européens nous en sauront gré et nous emboîteront le pas.
  • ​Sur le plan diplomatique, instaurer une véritable politique d’autorité avec les pays d’émigration, en particulier l’Algérie, et durcir fortement les règles d’accès à la nationalité.
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29 novembre 2023 3 29 /11 /novembre /2023 12:08

 

L’inique verdict de Romans illustre l’effondrement de notre nation millénaire

Quand la justice condamne lourdement des jeunes patriotes au casier judiciaire vierge, venus manifester pacifiquement contre la barbarie de Crépol, alors qu’elle laisse en liberté des racailles multirécidivistes au casier long comme le bras, c’est que la République n’est pas loin de s’effondrer. Nous observons un total renversement des valeurs, où le fait de manifester son patriotisme contre ceux qui sèment la violence et la terreur mène directement en prison.

Évidemment, il est moins risqué d’emprisonner des patriotes qui ne menacent pas les juges de représailles ou ne vont pas déclencher des émeutes dévastatrices, que de punir sévèrement des multirécidivistes au risque d’enflammer les cités.

100 000 peines de prison ferme ne sont pas exécutées faute de place, mais pour nos jeunes patriotes, de la place, notre justice à deux vitesses en a trouvé.

Chaque année, des commissariats sont attaqués, 45 000 voitures sont incendiées. Chaque jour, 3 000 agressions gratuites (dont 1000 déclarées) et 120 attaques au couteau menacent la vie des citoyens. Tout cela, le plus souvent en toute impunité.

Celui qui a le mieux résumé l’ignominie de ce délire judiciaire est Jean-Yves Le Gallou :

“Traîner un policier sur 25 mètres avec sa voiture : 30 jours de travaux d’intérêt général (Nantes) – incendier une mairie : 6 mois de prison avec sursis (Villeneuve) – Défiler pacifiquement : 6 mois à un an de prison ferme (Romans-sur-Isère)”

Oui, on nage en plein délire. Notre gouvernement s’acharne contre ceux qui entendent défendre notre identité face au naufrage de l’intégration et du vivre-ensemble. Génération Identitaire en a fait les frais, sans avoir commis la moindre exaction.

Nos juges ont-ils oublié ce qui s’est passé à Crépol, où une bande des cités est venue armée de couteaux pour “planter du Blanc” ? On peut donc comprendre la colère des jeunes patriotes.

Olivier Véran est soi-disant venu afficher la fermeté de l’État à Crépol.

“Les Français peuvent compter sur un État fort et sur des institutions inébranlables pour les protéger”

Quelle ignominie ! Cet État poltron ne s’attaque qu’aux patriotes, trop peureux pour aller désarmer les cités et rétablir l’ordre dans les territoires perdus de la République. Si l’État était ferme, Thomas serait encore vivant.

Cet État qui tremble devant les cités et rase les murs par peur des émeutes ne sait que taper sur les amoureux de la France, taxés de racisme et de néo-nazisme. Porter un drapeau français fait de tout patriote un militant d’extrême droite, donc un salaud. On a vu comment Macron a traité les Gilets jaunes qui chantaient la Marseillaise sur les ronds-points en agitant un drapeau.

Voici deux témoignages recueillis à Crépol, qui en disent long sur notre pauvre France abandonnée par ses élites :

“Honte au ministre ! Honte à ces gouvernements qui défendent depuis toujours la France des cités contre la France de Thomas, la France rurale, la France des gens qui élèvent leurs gosses comme il faut et pas dans la haine de la France et des Français. On n’en peut plus… les prochains n’arriveront pas avec des couteaux mais avec des armes automatiques.”

Et une enseignante d’ajouter :

“Ce soir-là à Crépol, une bande de sauvages sont venus pour massacrer, pour tuer. L’effroi et la terreur ont remplacé la couleur de l’amusement et de l’innocence en celle de la barbarie la plus ignoble.”

C’est cela la vérité. Thomas, “un garçon plein de vie, illuminant tout sur son passage”, a été massacré par des racailles qui haïssent leur pays d’accueil, la France.

C’est pourquoi le verdict de Romans est tout simplement insupportable pour l’immense majorité des citoyens.

Le gouvernement, les juges, la majorité silencieuse qui bouge peu, tout ce joli monde se réveillera quand tout va exploser. Et chacun devra choisir son camp.

Remarque : s’il est absurde de mettre tous les immigrés dans le même sac, il est tout aussi absurde de dire que les forces de l’ordre sont les alliés des racailles des cités.

C’est le gouvernement qui impose une répression et une justice à deux vitesses.

Quand tout partira en vrille, les FDO ne seront pas dans le camp des émeutiers qui haïssent la France. Les vrais coupables du naufrage identitaire sont à l’Élysée, au gouvernement, mais aussi dans l’opposition. Voilà des décennies que droite et gauche œuvrent à la destruction de la France et les FDO n’y sont pour rien.

Alors que faire ? Il n’y a que deux possibilités car les urnes ne résoudront rien.

– Soit les cités s’embrasent et tout dégénère en chaos généralisé, version guerre civile algérienne comme l’évoque le sage Boualem Sansal. 10 ans et 200 000 morts en Algérie.

– Soit le peuple se réveille à temps pour en finir avec cette politique mondialiste suicidaire.

Il y a quarante ans, 2 millions de Français ont manifesté pacifiquement pour sauver l’école libre. Mitterrand a reculé avec son projet de “vaste service public de l’Enseignement”.

Si 2 millions de citoyens ou davantage manifestaient pour exiger une autre politique que celle qui nous détruit depuis des lustres, on voit mal comment le pouvoir pourrait s’y opposer.

Seul le peuple souverain détient la clé de son avenir. Et sans violence contre-productive, car c’est le nombre qui compte. On peut truquer le verdict des urnes comme aux États-Unis, mais face à des millions de citoyens manifestant pacifiquement, tout gouvernement démocratique ne peut que céder à la volonté populaire. La patience de la majorité silencieuse a ses limites.

https://blogrioufol.com/attention-la-france-silencieuse-va-perdre-patience/

La balle est dans le camp du peuple. Voter ne sert à rien dès lors que ce sont les mondialistes qui imposent leur politique à la France. Et si d’aventure un candidat rebelle était en passe d’être élu, genre Zemmour, tout serait fait pour truquer les élections ou les annuler au nom de la paix civile.

Quant à l’armée, elle n’a pas vocation à faire un putsch. Elle ne prendrait le pouvoir temporairement que si le pouvoir civil était défaillant. 

Il ne reste donc que la manifestation pacifique de masse, avec des millions de participants, pour renverser la table avant que tout s’embrase. C’est ça ou le chaos tôt ou tard.

Jacques Guillemain

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29 novembre 2023 3 29 /11 /novembre /2023 09:22

Crépol : « Quand l’État ne veut ou ne peut pas remplir son devoir, les Français sont hélas tentés d’agir à sa place »

Marche blanche a Romans-sur-Isère le 22 novembre en hommage à Thomas, tué à Crépol ce 19 novembre. OLIVIER CHASSIGNOLE / AFP

Cette tribune a étté publié hier, 28.11, sur FigaroVox.  Nous la livrons à la réflexion des lecteurs de Je Suis Français. On peut bien sûr en débattre si on le souhaite. 

Par Laurent Lemasson.

TRIBUNE – Le drame de Crépol a de nouveau mis en lumière l’impuissance de l’État, analyse le docteur en droit Laurent Lemasson. Face au risque que des Français soient tentés de se faire justice eux-mêmes, les gouvernants doivent prendre en compte l’exaspération qui monte, plaide-t-il.

Laurent Lemasson est docteur en droit public et science politique, et ancien directeur des publications de l’Institut pour la Justice.

Protéger la vie, les biens et l’intégrité physique des innocents et punir comme ils le méritent ceux qui s’en prennent à eux est le devoir fondamental des pouvoirs publics.  

Dans la nuit du 18 au 19 novembre, Thomas, 16 ans, a été poignardé à mort dans le village de Crépol, une commune de 500 habitants située dans la Drôme. Très vite ce meurtre est devenu une affaire nationale, agitant la classe politique, mobilisant les médias. Les raisons n’en sont pas difficiles à comprendre. Le meurtre de Thomas a en lui tous les ingrédients pour devenir un symbole : le symbole de «l’ensauvagement» ou de la « décivilisation » reconnus désormais au plus haut niveau de l’État et constatés presque quotidiennement par les Français.

Tout d’abord le très jeune âge de la victime, presque encore un enfant. Ensuite, les circonstances de sa mort : un bal de village, dans cette France rurale que n’épargne plus la montée de la violence, une occasion de réjouissance et de convivialité qui se transforme en tragédie. Ce que l’on devine, à travers les témoignages, des motifs de ce meurtre : une «embrouille» à propos des filles entre les jeunes du village et d’autres jeunes gens venus, avec des intentions agressives, de la «cité sensible» de la ville la plus proche. Et enfin, cet élément que la justice s’efforce de cacher, mais qui a filtré dans les journaux, les prénoms des principaux suspects : Chaïd, Yasir, Mathys, Fayçal, Kouider, Yanis. À quoi il faut ajouter que l’auteur présumé des coups mortels est, selon la formule rituelle, «bien connu des services de police« et avait déjà été condamné à des amendes pour recel de vol et possession d’arme blanche.

Et, hélas, la mort de Thomas n’est pas la première du genre. Ces dernières années un nombre conséquent de meurtres présentant peu ou prou la même configuration se sont produits et ont fait la une des médias, ulcérant chaque fois un peu plus l’opinion publique. Mais cette fois, un palier nouveau, et très inquiétant, a été franchi.

Une semaine après le meurtre de Thomas, 80 personnes se sont rendues au quartier de la Monnaie, à Romans-sur-Isère, d’où sont issus les principaux suspects. Pour la plupart cagoulés ou le visage dissimulé, certains armés de barres de fer, aux cris de « justice pour Thomas » ou de « Islam hors d’Europe », ces militants de l’ultra-droite ont défilé dans les rues du quartier, suivi de près par les CRS.

Car cette manifestation avait été largement anticipée par les pouvoirs publics, des forces de l’ordre très conséquentes avaient été dépêchées sur place et ont procédé à de nombreuses interpellations. Six participants ont d’ores et déjà été condamnés en comparution immédiate à des peines de prison ferme. Il est donc un peu ridicule de parler, à propos de cette manifestation, d’une « agression de l’extrême droite en bande armée contre un quartier populaire », comme l’a fait Jean-Luc Mélenchon, ou de « ratonnade » comme l’ont fait plusieurs parlementaires de gauche. Il y avait certainement bien plus de CRS que de « fachos » sur place et aucun incident grave n’est à déplorer, fort heureusement. Mais il est incontestable qu’une telle manifestation est une première et qu’elle aurait pu dégénérer. Et il est fort à craindre qu’elle ne soit pas une dernière.

Ne tournons pas autour du pot : protéger la vie, les biens et l’intégrité physique des innocents et punir comme ils le méritent ceux qui s’en prennent à eux est le devoir fondamental des pouvoirs publics. Le devoir qui l’emporte sur tous les autres en urgence et en importance, la condition sine qua non de la vie en société. Lorsque les pouvoirs publics ne remplissent plus ce devoir élémentaire, il est inévitable que les individus estiment légitime de faire par eux-mêmes ce que l’État ne veut ou ne peut pas faire ou qu’ils profitent de cette faiblesse pour poursuivre un agenda politique. On peut le déplorer, on doit s’en inquiéter, mais on ne peut pas l’ignorer.

Or ce que révèle le meurtre de Thomas, et bien d’autres avant lui, c’est précisément la faillite des pouvoirs publics sur ce point capital.

Il ne sert à rien d’objecter, comme a pu le faire par le passé le ministre de la Justice, que «la France n’est pas un coupe-gorge», parce que le taux d’homicide y reste historiquement bas. Ce qui exaspère, à juste titre, les Français ordinaires, ce ne sont pas les statistiques, c’est l’impuissance publique : ce sentiment que la situation est hors de contrôle, que les délinquants bénéficient trop souvent d’une sollicitude déplacée ou d’une indulgence coupable, que les criminels sont trop rarement châtiés à la hauteur de leurs crimes.

De la même manière, il est inutile d’objecter que les suspects du meurtre de Thomas sont de nationalité française. Tout le monde comprend bien qu’il est pratiquement certain qu’ils sont issus d’une immigration récente. Et ce qui exaspère l’opinion est bien moins leur origine que l’impuissance publique : le sentiment que la situation est hors de contrôle, que l’État est incapable de réguler les flux migratoires, que ceux qui s’installent illégalement en France bénéficient trop souvent d’une sollicitude déplacée ou d’une indulgence coupable.

Les Français ont fini par comprendre que leur justice est devenue un théâtre d’ombres, dans lequel tout est fait pour tromper l’opinion publique. D’un côté un Code pénal qui, dans l’ensemble, prévoit des peines sévères pour la plupart des crimes et délits, et que législateur durcit d’ailleurs régulièrement, au gré des «faits divers». De l’autre côté, un code de procédure pénale qui détricote en grande partie les peines prévues par le Code pénal. Au milieu, des magistrats qui doivent composer avec les injonctions contradictoires du pouvoir politique – être plus sévères mais sans envoyer plus de gens en prison, du fait de la sous-dotation carcérale criante – et avec le manque de moyens de tous ordres.

Ils ont également fini par comprendre que la «maîtrise de l’immigration» promise par tous les gouvernements était un pieux mensonge, dont le caractère mensonger est aujourd’hui beaucoup plus évident que le caractère pieux, tant le législateur est désormais limité, gêné, empêché de tous côtés, par les cours de justice et les normes internationales.

Une telle situation est grosse de périls. L’homme ne vit pas seulement de pain mais aussi de justice et l’indignation, autant que la crainte, pousseront tôt ou tard de plus en plus d’individus à se défendre et à se faire justice eux-mêmes avec, au bout du processus, la guerre de tous contre tous.

On pourrait espérer que la conscience de ce péril pousse enfin les pouvoirs publics à se ressaisir. Malheureusement, il existe également une autre alternative : que l’État, impuissant à assurer ses missions régaliennes, reste néanmoins suffisamment puissant pour empêcher les individus de les assurer par eux-mêmes.

Paul Valéry disait : «Si l’État est fort, il nous écrase, s’il est faible, nous périssons». Peut-être sommes-nous actuellement en train de découvrir une troisième possibilité : un État trop faible pour nous protéger mais encore assez fort pour nous écraser.   

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29 novembre 2023 3 29 /11 /novembre /2023 08:23
Ce mardi soir, les chroniqueurs de TPMP dont Danielle Moreau et Jean-Michel Maire ont fustigé le dernier édito de Patrick Cohen dans C à vous.
Ce mardi soir, les chroniqueurs de TPMP dont Danielle Moreau et Jean-Michel Maire ont fustigé le dernier édito de Patrick Cohen dans C à vous.© Capture C8

Un édito qui fait des vagues. Lundi 27 novembre dans C à vous, Patrick Cohen est revenu sur le drame de Crépol. Mais dans son éditorial, l'ancien matinalier de France Inter et d’Europe 1 a suscité la controverse sur les réseaux sociaux en reprenant la version selon laquelle les assaillants présumés seraient "venus pour draguer des filles" et auraient réagi à une provocation des joueurs de rugby avant le meurtre du jeune Thomas.

"Dans ce village de la Drôme de 500 habitants. il y avait un bal dans la salle des fêtes. En fin de soirée, une dizaine de jeunes se mêlent aux 400 participants. Ils ne sont pas du village. Ils sont venus pour s’amuser, pour draguer des filles. Pas d’incident jusqu’à la dernière chanson de la soirée, Tchikita du rappeur Jul. C’est là que d’après les mis en cause, l’un des participants au bal, un rugbyman aurait tiré les cheveux longs d’un des membres du groupe, le traitant de Tchikita, c’est-à-dire de fille sexy. Altercation, bagarre, les offensés sortent des couteaux. Un adolescent de 16 ans s’effondre, poignardé à mort. Il s’appelait Thomas, il jouait au rugby, c’était l’une de ses premières sorties...", a lu Patrick Cohen.

Sur X (ex Twitter), Éric Naulleau a par exemple estimé que "Patrick Cohen se livre ici à une réécriture de l'attaque de Crépol". "Disparition des couteaux dont étaient armés les assaillants et de leurs profils délinquants, minimisation des motivations racistes. Ce déni ne fait qu’envenimer la situation", a-t-il écrit.

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29 novembre 2023 3 29 /11 /novembre /2023 07:48

 

Meurtre de Thomas : selon le maire de Romans, tous les suspects sont « issus de parents déjà délinquants ». « C’est une culture qui se transmet »

La Rédaction

La maire divers droite avoue « redouter d’autres drames » après le meurtre de Thomas lors d’un bal de village à Crépol, dans la Drôme. « On se retrouve avec deux fronts », a déploré l’élue, interrogée sur BFM-RMC, ajoutant que tous les mis en cause sont «issus de parents déjà délinquants». «C’est une culture qui se transmet», estime Marie-Hélène Thoraval. Concernant les noms des suspects qui ont circulé sur les réseaux sociaux, la maire, en poste depuis 2014, a affirmé que le fait de «ne pas communiquer les prénoms plus tôt était indécent».

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