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26 janvier 2025 7 26 /01 /janvier /2025 09:07

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24 janvier 2025 5 24 /01 /janvier /2025 17:48

Jordan Bardella réclame la suspension immédiate du Green Deal

 

Dans un entretien accordé au JDD, Jordan Bardella demande la « suspension immédiate » du Green Deal, qu’il considère comme une menace pour l’économie européenne. Selon lui, ce plan, visant la neutralité carbone d’ici 2050, impose une « décroissance » qui nuira à des secteurs clés comme l’agriculture, l’industrie automobile et la politique énergétique de la France. Il dénonce également la naïveté de l’Union européenne face aux réalités économiques mondiales et la domination de l’idéologie verte. Selon lui, l’UE se suicide économiquement en respectant des règles commerciales que d’autres puissances, comme les États-Unis ou la Chine, ne respectent plus.

Le président du Rassemblement national plaide pour un retour au « patriotisme économique » et à une plus grande autonomie stratégique de l’Europe. Il accuse la Commission européenne d’avoir financé des ONG en faveur du Green Deal, l'accusant de manipuler l’opinion publique à travers des actions de lobbying. Il rejette les politiques environnementales extrêmes, insiste sur la nécessité de concilier écologie et compétitivité économique, soulignant l’avantage du nucléaire français pour la décarbonation.

Enfin, Jordan Bardella prône l’idée d’États-nations face à la mondialisation, affirmant que la France et l’Europe doivent retrouver leur souveraineté pour se défendre contre les menaces géopolitiques, y compris la politique américaine de Trump qui, renforçant la puissance de son État, n’en devient que plus menaçant en termes de compétitivité. Il appelle à la suspension immédiate du Green Deal et à une révision des contributions financières de la France à l’Union européenne.

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23 janvier 2025 4 23 /01 /janvier /2025 13:27

Après l’investiture de Trump, la France, trou noir du patriotisme

 

 par Pierre Boisguilbert | 22 janvier 2025 | Politique

 

La cérémonie d’investiture de Donald Trump a été un grand moment de patriotisme et d’exaltation de l’identité américaine. Vu de France, où la victoire politique des patriotes n’est pas encore tout à fait d’actualité, tout cela a l’air d’une autre planète. Retrouvez ci-dessous les réflexions de Pierre Boisguilbert.
Polémia

Sommaire  masquer 

1. Le patriotisme américain en pleine effervescence

2. Le renoncement européen et français

3. Elon Musk au sommet

 

Le patriotisme américain en pleine effervescence

C’était exaltant et cruel. Les « America, America » cent fois clamés devant le nouveau césar américain ont été par la comparaison un crève-cœur pour les patriotes français. Chez eux et pas chez nous. Ainsi on peut assumer un nationalisme face à l’histoire et mettre la défense de son pays au-dessus de tout. Ce qui est possible aux États-Unis ne l’est pas en Europe et encore moins en France. C’est tellement vrai qu’une partie de notre presse a résumé la cérémonie du Capitole à un geste d’amour viril de Musk assimilé à un salut nazi. Quand on compare l’attitude du peuple américain vis-à-vis de son président et celle des Français, on voit bien que nous sommes pour le moment expulsés du grand jeu mondial. Quand dans un meeting des participants scandent : « On est chez nous, on est chez nous », cela signifie bien qu’on a le sentiment qu’on ne l’est plus tout à fait. C’est un patriotisme résiduel et de défensive. Le patriotisme américain reste majoritaire et conquérant. Bien sûr, c’est un impérialisme. C’est un expansionnisme au moins d’influence. Trump parle « le Poutine » parfaitement. C’est la vision de grande puissance qui fait son retour et marginalise la conception française des valeurs universelles. C’est le droit des nations et des peuples qui supplante la dérive nombriliste des droits de l’homme.

Le renoncement européen et français

L’Europe a perdu le droit à la grandeur après la Seconde Guerre mondiale. Hitler et la colonisation font des Européens des coupables de l’histoire et des repentants à perpétuité. Oui, mais pas pour les Américains. Quand Trump revendique le canal de Panama, cela nous rappelle Suez en 1956, deux ans après Diên Biên Phù. Le canal franco-britannique est nationalisé par Nasser. La France et la Grande-Bretagne interviennent et, parmi ceux qui ont sauté sur le canal, Jean-Marie Le Pen. Nasser est vaincu militairement mais les États-Unis et l’URSS haussent le ton. Ils menacent et obligent les Français et les Britanniques à renoncer. Nasser devient le héros du monde arabe. On peut dater de 1956 le renoncement européen à jouer à armes égales avec les deux grands de la guerre froide un rôle indépendant dans l’histoire. Sous de multiples pressions, le Premier ministre britannique Eden, très favorable à l’intervention, démissionna et poussa le Royaume-Uni au retrait. Du côté français, le pouvoir de Guy Mollet, alors Premier ministre, était fortement affaibli par le conflit en Algérie et son armée dut également rentrer au pays. C’est un marqueur de l’effacement européen. La France inscrivait cette opération dans le cadre des soutiens de l’Égypte aux terroristes du FLN en Algérie. Parmi les combattants de Suez, il y avait l’adjudant Degueldre dont l’engament pour l’Algérie française lui vaudra en tant que lieutenant membre de l’OAS le peloton gaulliste d’exécution dans des conditions horribles.

On ne s’éloigne pas de notre sujet. Et voilà maintenant que la France ne cesse de s’humilier devant l’Algérie. Cela paraît bouger. Défier la vision de l’histoire des gérontes du FLN est une condition du retour de la fierté patriotique française. Qui peut nier que, dans l’ascension de l’extrême droite en Allemagne, il y a de façon inconsciente peut-être face au rejet de l’immigration une volonté de retrouver une fierté nationale et d’en finir avec la culpabilité à perpétuité d’une jeunesse en rien responsable de ce que firent leurs ancêtres. Tout se tient, car l’immigration est imposée comme une réparation obligée européenne. Dans le triomphe de Trump, il y a un rejet de l’immigration clandestine approuvée par une partie non négligeable des communautés afro-américaines ou hispaniques. Mais c’est aussi la revanche de l’Amérique des pionniers – et on regrettera que Trump n’ait pas eu un mot pour les premiers habitants du continent car, comme disait Le Pen, « moi, je suis Sitting Bull ».

Elon Musk au sommet

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23 janvier 2025 4 23 /01 /janvier /2025 13:19

Lutte frontale contre la gauche : la

 

__________

Abrogation de 78 décrets de l’administration Biden : Annulation de mesures concernant la baisse du prix de certains médicaments, les programmes de lutte contre les discriminations et les sanctions contre certains colons en Cisjordanie.

Déclaration d’une urgence nationale à la frontière mexicaine : Autorisation du déploiement de troupes américaines pour renforcer la sécurité frontalière.

Retrait des États-Unis de l’Accord de Paris sur le climat : Marque une rupture avec les engagements environnementaux internationaux.

Retrait des États-Unis de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) : Coup d’arrêt à la collaboration avec l’OMS.

Grâce présidentielle pour plus de 1 500 personnes impliquées dans l’émeute du 6 janvier 2021 : Pardons accordés aux partisans impliqués dans l’assaut du Capitole.

Suspension du télétravail pour les employés fédéraux : Encouragement au retour au travail en présentiel.

Déclaration d’une urgence énergétique nationale : Augmentation de la production de pétrole et de gaz, retrait des subventions aux véhicules électriques et abandon de l’Accord de Paris.

Reconnaissance officielle de deux genres biologiques : Limitation des politiques de diversité et inclusion, reconnaissance uniquement des genres masculin et féminin.

Désignation des cartels de la drogue comme organisations terroristes : Renforcement des mesures contre les cartels et sanctions accrues.

Prolongation du délai pour TikTok : Suspension temporaire de l’interdiction de TikTok, accordant 75 jours supplémentaires pour se conformer aux réglementations américaines.

Fin des programmes de diversité, équité et inclusion dans les agences gouvernementales : Suppression des initiatives visant à promouvoir la diversité au sein des institutions fédérales.

Création du Service des Revenus Extérieurs : Établissement d’une nouvelle agence chargée de la perception des tarifs et droits de douane.

Renommage du Golfe du Mexique en Golfe d’Amérique : Changement symbolique de nom pour affirmer la souveraineté américaine.

Rétablissement du nom de Mont McKinley pour le Denali : Retour à l’appellation traditionnelle de la montagne en Alaska.

Gel des embauches fédérales : Suspension des nouvelles embauches au sein du gouvernement fédéral, à l’exception des postes liés à la sécurité nationale.

Révocation du mandat de véhicules électriques : Annulation de l’obligation de transition vers les véhicules électriques.

Fin de la citoyenneté par droit du sol : Suppression de l’acquisition automatique de la citoyenneté pour les enfants nés sur le sol américain de parents étrangers.

Réintégration des militaires renvoyés pour non-conformité vaccinale : Rétablissement des membres des forces armées licenciés pour avoir refusé la vaccination, avec paiement rétroactif.

Interdiction de la censure gouvernementale : Mise en place de mesures pour protéger la liberté d’expression et empêcher la suppression de discours politiques.

Création du Département de l’Efficacité Gouvernementale : Nomination d’Elon Musk à la tête d’un nouveau département chargé de réduire le gaspillage et d’améliorer l’efficacité des agences fédérales.

Abrogation de 78 décrets de l’administration Biden : Annulation de mesures concernant la baisse du prix de certains médicaments, les programmes de lutte contre les discriminations et les sanctions contre certains colons en Cisjordanie.

Déclaration d’une urgence nationale à la frontière mexicaine : Autorisation du déploiement de troupes américaines pour renforcer la sécurité frontalière.

Retrait des États-Unis de l’Accord de Paris sur le climat : Marque une rupture avec les engagements environnementaux internationaux.

Retrait des États-Unis de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) : Coup d’arrêt à la collaboration avec l’OMS.

Grâce présidentielle pour plus de 1 500 personnes impliquées dans l’émeute du 6 janvier 2021 : Pardons accordés aux partisans impliqués dans l’assaut du Capitole.

Suspension du télétravail pour les employés fédéraux : Encouragement au retour au travail en présentiel.

Déclaration d’une urgence énergétique nationale : Augmentation de la production de pétrole et de gaz, retrait des subventions aux véhicules électriques et abandon de l’Accord de Paris.

Reconnaissance officielle de deux genres biologiques : Limitation des politiques de diversité et inclusion, reconnaissance uniquement des genres masculin et féminin.

Désignation des cartels de la drogue comme organisations terroristes : Renforcement des mesures contre les cartels et sanctions accrues.

Prolongation du délai pour TikTok : Suspension temporaire de l’interdiction de TikTok, accordant 75 jours supplémentaires pour se conformer aux réglementations américaines.

Fin des programmes de diversité, équité et inclusion dans les agences gouvernementales : Suppression des initiatives visant à promouvoir la diversité au sein des institutions fédérales.

Création du Service des Revenus Extérieurs : Établissement d’une nouvelle agence chargée de la perception des tarifs et droits de douane.

Renommage du Golfe du Mexique en Golfe d’Amérique : Changement symbolique de nom pour affirmer la souveraineté américaine.

Rétablissement du nom de Mont McKinley pour le Denali : Retour à l’appellation traditionnelle de la montagne en Alaska.

Gel des embauches fédérales : Suspension des nouvelles embauches au sein du gouvernement fédéral, à l’exception des postes liés à la sécurité nationale.

Révocation du mandat de véhicules électriques : Annulation de l’obligation de transition vers les véhicules électriques.

Fin de la citoyenneté par droit du sol : Suppression de l’acquisition automatique de la citoyenneté pour les enfants nés sur le sol américain de parents étrangers.

Réintégration des militaires renvoyés pour non-conformité vaccinale : Rétablissement des membres des forces armées licenciés pour avoir refusé la vaccination, avec paiement rétroactif.

Interdiction de la censure gouvernementale : Mise en place de mesures pour protéger la liberté d’expression et empêcher la suppression de discours politiques.

Création du Département de l’Efficacité Gouvernementale : Nomination d’Elon Musk à la tête d’un nouveau département chargé de réduire le gaspillage et d’améliorer l’efficacité des agences fédérales.

Retrait des sanctions contre les colons israéliens en Cisjordanie : Annulation des mesures punitives à l’encontre des implantations israéliennes.

Réintégration de Cuba sur la liste des États soutenant le terrorisme : Rétablissement de Cuba en tant qu’État sponsor du terrorisme, entraînant des sanctions économiques.

Transfert du siège du Commandement spatial des États-Unis en Alabama : Déplacement du quartier général du Commandement spatial à Huntsville, Alabama.

Mise en œuvre de l’annexe F : Réduction des protections d’emploi pour des milliers d’employés fédéraux, facilitant leur licenciement.

Réévaluation de l’aide étrangère : Réduction ou suppression des financements aux pays jugés hostiles aux intérêts américains ou ne soutenant pas les initiatives des États-Unis dans les organisations internationales, avec une priorité pour les alliés stratégiques.

Interdiction des programmes d’éducation critique sur la race : Suppression des financements pour les écoles promouvant la théorie critique de la race.

Expansion des forages pétroliers et gaziers : Autorisation de nouveaux permis pour l’extraction dans les zones protégées.

Annulation des subventions pour les énergies renouvelables : Suppression des incitations fiscales pour les énergies éoliennes et solaires.

Création d’une commission sur la fraude électorale : Lancement d’une enquête nationale sur les irrégularités électorales de 2020.

Suspension des visas pour les citoyens de plusieurs pays du Moyen-Orient : Rétablissement d’un « Muslim Ban » modifié.

Rétablissement de la politique « rester au Mexique » : Les demandeurs d’asile doivent attendre au Mexique pendant le traitement de leur dossier.

Fin du financement fédéral pour les villes sanctuaires : Suppression des subventions pour les juridictions qui protègent les immigrants illégaux.

Augmentation des taxes à l’importation sur les produits chinois : Renforcement des droits de douane pour protéger les industries américaines.

Protection des monuments historiques : Interdiction de la destruction ou du déboulonnement de statues fédérales.

Encouragement au Made in USA : Renforcement des exigences d’approvisionnement local pour les agences gouvernementales.

Réduction des droits syndicaux pour les employés fédéraux : Limitation des négociations collectives dans la fonction publique.

Suppression des limites sur les donations politiques : Assouplissement des restrictions sur les financements électoraux.

Proclamation du jour de la liberté énergétique : Célébration nationale des industries pétrolières et gazières américaines.

Création d’un fonds pour les victimes du crime : Augmentation des ressources pour les victimes d’actes criminels, particulièrement ceux perpétrés par des immigrants illégaux.

Suppression des normes fédérales sur les toilettes transgenres : Rétablissement des lois définissant les toilettes par le sexe biologique.

Renforcement des contrôles à la frontière nord : Expansion des mesures de sécurité avec le Canada.

Évaluation des pratiques des médias sociaux : Lancement d’une commission pour examiner la censure des opinions conservatrices.

Suppression de la réforme Obamacare : Nouvelle tentative de démantèlement complet de la loi sur les soins de santé abordables.

Révocation des règles sur les logements sociaux : Suppression des exigences pour les zones résidentielles d’accepter des logements subventionnés.

Interdiction des partenariats public-privé avec la Chine : Blocage des investissements chinois dans les infrastructures critiques américaines.

Rétablissement des exécutions fédérales : Réactivation des exécutions pour les criminels fédéraux condamnés.

Annulation des restrictions sur les armes à feu : Révocation des lois fédérales limitant la possession d’armes semi-automatiques.

Fin des subventions aux entreprises soutenant des causes progressistes : Réduction des crédits fiscaux pour les initiatives liées au climat et à l’inclusion.

Promotion de la célébration de Noël dans les écoles : Obligation pour les établissements publics de reconnaître et promouvoir les traditions chrétiennes.

Assouplissement des règles de pollution pour les grandes industries : Réduction des normes sur les émissions pour relancer la compétitivité industrielle.

Reconnaissance des institutions chrétiennes dans les financements fédéraux : Priorité aux écoles confessionnelles pour les subventions éducatives.

Augmentation du budget pour les forces de l’ordre : Renforcement des dotations pour la police et les départements fédéraux de sécurité.

Réouverture de Guantanamo : Réactivation du centre de détention pour les terroristes étrangers présumés.

Renforcement des sanctions contre l’Iran : Retour aux sanctions économiques les plus strictes contre Téhéran.

Financement prioritaire des infrastructures rurales : Orientation des fonds publics vers les communautés rurales plutôt que les grandes villes.

Création d’un mur technologique avec des drones et des caméras : Déploiement de la technologie avancée pour surveiller la frontière sud.

Révision des quotas de réfugiés : Réduction significative du nombre annuel de réfugiés acceptés.

Fin des financements à l’ONU pour les projets climatiques : Suspension des contributions des États-Unis aux initiatives climatiques internationales.

Promotion des écoles à charte : Augmentation des fonds pour les établissements indépendants.

Mise en œuvre d’un programme national d’alphabétisation civique : Création d’un programme pour enseigner les valeurs et l’histoire américaine dans les écoles publiques.

Rétablissement des droits religieux dans les entreprises : Autorisation pour les entreprises de refuser certains services pour des raisons de croyances religieuses.

Encadrement des réglementations bancaires : Réduction des restrictions imposées aux banques par la loi Dodd-Frank.

Augmentation du budget militaire : Renforcement du financement pour la modernisation des équipements et la cybersécurité militaire.

Suppression des visas de travail pour les étrangers dans certaines industries : Réduction de l’immigration légale pour privilégier l’emploi national.

Rétablissement des sanctions économiques contre la Corée du Nord : Mesures plus strictes pour limiter les ressources financières du régime nord-coréen.

Financement des infrastructures pour l’armée : Priorisation des fonds pour améliorer les bases militaires et les logements des militaires.

Suspension des financements pour le planning familial : Suppression des subventions pour les services liés à l’avortement.

Promotion des partenariats public-privé dans les infrastructures : Encouragement des investissements privés pour moderniser les routes, ponts et aéroports.

Création d’une base de données nationale sur les migrants : Centralisation des informations sur les migrants pour faciliter le suivi et la sécurité nationale.

Déclaration du « Jour national du patriotisme » : Instauration d’un jour férié pour célébrer les valeurs américaines.

Restriction des activités des ONG internationales : Réduction des financements pour les organisations promouvant des idéaux progressistes à l’étranger.

Fin de la coopération scientifique avec la Chine : Suspension des échanges académiques et technologiques avec des institutions chinoises.

Expansion des programmes de formation professionnelle : Augmentation des fonds pour les apprentissages et les écoles techniques.

Encadrement des pratiques de Big Tech : Renforcement des régulations sur la collecte de données et la transparence algorithmique.

Réintégration des monuments confédérés dans les sites historiques nationaux : Restauration et préservation des monuments controversés.

Abrogation des restrictions sur les entreprises pétrolières dans l’Arctique : Réouverture des forages dans les zones polaires.

Promotion de la liberté académique : Interdiction pour les universités de sanctionner les opinions politiques de leurs enseignants et étudiants.

Polémia
22/01/2025

Crédit photo : Image générée par intelligence artificielle (Grok)

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23 janvier 2025 4 23 /01 /janvier /2025 11:03

Souveraineté numérique : choisir entre protéger l’Europe ou la livrer aux USA

Capture écran ENISAvideos

Les Horaces sont un cercle de hauts fonctionnaires, hommes politiques, universitaires, entrepreneurs et intellectuels apportant leur expérience à Marine Le Pen, fondé et présidé par André Rougé, député français au Parlement européen.

 

Menacer d’interdire X et TikTok en France, telle est la proposition du ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, porte-voix fidèle de la doxa bruxelloise. En ce domaine, la Commission européenne et ses relais au gouvernement jouent, hélas, un double jeu aussi hypocrite que liberticide : instaurer une censure à géométrie variable afin de taire les voix qui leur déplaisent, tout en laissant sciemment des puissances étrangères contrôler nos infrastructures et accaparer nos données stratégiques. En effet, deux dossiers brûlants passés inaperçus du grand public menacent directement notre indépendance numérique.
Le premier concerne le Data Privacy Framework, véritable braderie des données personnelles orchestrée par la présidente de la Commission européenne. Le second est celui de la certification du nuage (cloud) européen, qui, dans sa version actuelle, pourra soumettre nos données stratégiques aux lois d’espionnage américaines.
C’est donc la vie des citoyens et la souveraineté de l’État qui sont directement touchées, bien plus gravement que par une suspicion d'ingérence sur des propos en ligne.

Une menace pour nos données

Depuis les révélations d'Edward Snowden, en 2013, sur la surveillance de la NSA américaine, nous savons que les États-Unis s’arrogent le pouvoir d’espionner leurs alliés jusque dans leur droit, en premier lieu grâce au FISA Act. La section 702 de cette loi permet de surveiller les communications des étrangers sans autorisation judiciaire. Il a d’ailleurs été révélé que les États-Unis avaient espionné des dirigeants européens, dont Angela Merkel, et tenté de pirater l’Élysée, en 2012.
Malgré l'invalidation, par la Cour de justice de l’Union européenne, de deux précédentes tentatives similaires, la Commission européenne a adopté, en juillet 2023, le Data Privacy Framework. Ce nouveau système d'échange de données entre les États-Unis et l'Europe, fondé sur l’idée que les données des Européens sont autant en sécurité aux États-Unis qu’en Europe, sape la souveraineté française. À titre d'exemple, en janvier 2024, la CNIL a dû accepter que le Health Data Hub, centralisant les données de santé des Français, soit hébergé par Microsoft.

La certification du cloud européen : un enjeu stratégique

Plus de 70 % des données des entreprises françaises sont hébergées par des géants américains Amazon (AWS), Microsoft (Azure) et Google (Cloud). Les plus grands acteurs européens, comme SAP et Deutsche Telekom, ne représentant que quelques pourcentages. Nombre d’acteurs français stratégiques, attirés par les promesses des technologies cloud, sont ainsi passés aux cloud des GAFAM, comme Airbus, Veolia, la SNCF ou Air liquide. Il y a peu, c’est EDF qui envisageait de confier rien moins que les données de maintenance de ses centrales nucléaires au cloud d’Amazon.
La certification EUCS (European Cybersecurity Certification Scheme) devait garantir que les clouds européens soient enfin protégés des lois extraterritoriales. Mais en février 2024, sous la pression de l’Allemagne, des Pays-Bas et de l’Irlande, cette exigence a été retirée, rendant ainsi les données sensibles des entreprises françaises – projets industriels, infrastructures critiques, santé – vulnérables.

La souveraineté numérique française : une priorité, un impératif

La maîtrise de nos données étant une question de sécurité nationale et de compétitivité économique, la France devrait donc se battre pour obtenir d’abord le retrait du Data Privacy Framework, ensuite une certification cloud européenne stricte à même de garantir que les prestataires protègent les données contre toute ingérence étrangère et, enfin, un soutien renforcé aux acteurs français et européens du cloud.
Nos données de santé, nos secrets industriels et nos infrastructures critiques doivent rester sous contrôle national. Cette question centrale ne peut être abandonnée à des compromis technocratiques hasardeux ou biaisés par l’influence d’acteurs étrangers. Il en va, en effet, de notre sécurité et de notre avenir : la souveraineté numérique est à la démocratie ce que la souveraineté territoriale est à la nation. Parce qu’il est temps d'agir avant qu'il ne soit trop tard, nous appelons donc à un sursaut national et à un véritable engagement politique pour retrouver l'indépendance numérique de la France qui doit être à la tête du combat pour une Europe de pays souverains.

 

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23 janvier 2025 4 23 /01 /janvier /2025 10:49

Le programme tronçonneuse de Ciotti pour « simplifier et libérer la France »

 
ciotti
 
 
 
 

C’est devant une authentique tronçonneuse qu’Éric Ciotti annonçait, mardi 21 janvier à Paris, ses trente mesures pour « simplifier », « libérer » et, ainsi, relever la France. Tout un symbole que cet outil d’élagage pour le président du jeune parti de l’Union des droites républicaines (UDR) qui veut imposer des coupes radicales dans les budgets de l’État, à l’instar de l’Argentin Milei, le président à la tronçonneuse dont il n’a pas peur de s’inspirer. « Sous Javier Milei, en Argentine, précise Éric Ciotti, nous avons assisté à une réduction de 30 % des dépenses publiques, à une division par deux du nombre de ministères, et avec un résultat quasi instantané : une croissance de presque 5 %, en 2024. »

Un million de fonctionnaires en trop

« Il est temps que nous administrions, pour guérir la France, une thérapie de choc », a-t-il lancé, pour donner le ton de son discours, prononcé ce mardi 21 janvier devant une salle comble de militants et de sympathisants. Des mesures qui devraient permettre pas moins de « 600 milliards d’euros d’économie sur un quinquennat ». Et s’il était encore besoin de s’en convaincre, trois tables rondes réunissaient, ce soir-là, économistes, députés, ancien ministre et experts en tout genre chargés de brosser le tableau d’une France écrasée par les normes et étouffée par une bureaucratie devenue folle : « Nous avons un million de fonctionnaires en trop », a pointé Jacques de Larosière, ancien directeur général du Trésor et du FMI et ex-gouverneur de la Banque de France.

Une thérapie de choc

La « thérapie de choc » de l’UDR, détaillée dans le discours de Ciotti, s’articule autour de trois volets : « simplifier l’appareil de l’État, réformer l’organisation territoriale et supprimer les freins à la croissance ». Parmi les trente mesures proposées pour ce « choc de simplification » figure d’abord, pour l’État, une réduction drastique du nombre de ministères, porté à dix, et la suppression de nombreuses structures inutiles, selon lui, comme les ARS, l’OFP, « qui accablent nos agriculteurs », ou l’Arcom, « qui interfère avec la liberté des médias ». À l’échelle des territoires, l’heure est aussi aux mesures chocs, puisque l’UDR propose de supprimer les régions et les départements et leurs lourds appareils administratifs pour les remplacer par cinquante provinces avec, à leur tête, une administration unique. Et pour « libérer l’économie et les entreprises » (dernier volet de la simplification), l’accent est mis sur les 400.000 normes qui freinent l’activité des entreprises. Réduites de 25 %, elles devraient permettre, avec une simplification radicale du Code du travail et une baisse drastique des charges, de relancer les entreprises, premier maillon de l’économie.

Simplifier l’administration et libérer les Français d’une normalisation écrasante, c’est donc l’ambition d’Éric Ciotti et de son jeune parti, qui cherche à insuffler en France ce « vent de liberté qui souffle partout dans le monde, de l’Italie jusqu’aux États-Unis en passant par l’Argentine »

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23 janvier 2025 4 23 /01 /janvier /2025 09:04

Ciotti prêt à tronçonner 600 milliards dans les dépenses de l’Etat

Avec un programme musclé de 120 milliards d’économies sur un an, ce sont 600 milliards que le Milei français propose d’économiser sur un quinquennat.

Alors que Bayrou prévoit des hausses d’impôts ciblant les entreprises, les riches et les retraités, il se montre incapable de trouver 30 milliards d’économies sur une dépense publique supérieure à 1600 milliards par an, soit 57% du PIB.

Trop timoré pour utiliser la tronçonneuse, il envisage un simple coup de rabot pour ponctionner modestement les ministères. Vieille méthode qui ne résoudra rien et alourdira la dette publique qui atteint déjà 3 300 milliards. Bayrou, c’est un centriste, donc un mou et un indécis qui restera les bras ballants pour éviter la censure.

Paralysé par ses nouveaux amis socialistes qui refusent toute baisse des dépenses mais qui rêvent d’augmenter les impôts et taxes en matraquant les « riches », alors que nous sommes le pays de l’OCDE le plus saigné fiscalement, Bayrou a bien du mal à faire des choix dans la baisse des dépenses.

Pour « économiser » 50 milliards, Matignon veut partager l’effort budgétaire entre 20 milliards d’impôts et 30 milliards d’économies. Mais plombé par une charge de la dette de 60 milliards par an, somme colossale qui enrichit nos créanciers et engloutit 2 points de PIB, le budget de l’État reste le casse-tête annuel des gouvernements.

Rappelons que la charge de la dette étant supérieure à la croissance et à l’inflation, la France ne peut que s’appauvrir si elle ne réduit pas drastiquement ses dépenses.

C’est ce qu’a fait avec succès Javier Milei en Argentine.

– Excédent record de la balance commerciale. Du jamais vu depuis 14 ans.

– Budget de l’État excédentaire.

– Inflation de 200% divisée par deux, en baisse constante.

Évidemment, cette politique de rigueur a eu un coût social très lourd, en matière de chômage et de pauvreté, mais la tendance est en train de s’inverser. Laissons du temps au temps. Milei agit sans états d’âme. En Argentine, comme aux États-Unis, ce ne sont ni les syndicats ni les associations qui gouvernent…

On mesure aujourd’hui où ont mené l’inaction et la lâcheté de nos élus, de gauche comme de droite. Des nuisibles qui se prélassent dans les palais de la République sans jamais remédier à un seul problème. Insécurité, immigration, islamisation, endettement, effondrement scolaire et sanitaire, tout est à l’abandon depuis 30 ans.

Mais revenons au programme Ciotti, qui semble bien décidé à nous faire du Trump ou du Milei, loin des mesurettes habituelles et du « en même temps », qui ne font que prolonger l’agonie de la France sans jamais la guérir.

https://www.bfmtv.com/politique/extreme-droite/eric-ciotti-veut-couper-dans-la-depense-publique-a-la-tronconneuse_AD-202501210423.html

Lors d’un colloque sur l’économie, Eric Ciotti a déstocké sa tronçonneuse pour couper dans les dépenses, là où Bayrou semble totalement paralysé pour ne pas froisser ses chers amis socialistes.

Le président de l’union de la droite républicaine nous livre un programme très volontaire pour libérer l’économie et les énergies, afin de booster la croissance, bridée par des normes intenables.

– Coupe dans le mille-feuilles territorial. Les départements, les régions et les métropoles seront remplacées par la commune et la province.

– Les préfets dirigeront leur administration provinciale.

– Suppression des ARS et des rectorats.

– 100 000 normes seront supprimées en cinq ans.

– Suppression du principe de précaution et de la loi SRU pour le logement social.

– Suppression des ZAN (zéro artificialisation nette).

– Suppression des ZFE.

– Suppression de la loi Dalo (droit au logement opposable).

– Fin de l’encadrement des loyers et moratoire sur les DPE (diagnostic énergétique).

– Suppression du Conseil économique, social et environnemental (CESE).

– Nombre de ministères ramené à 10.

– Réduction de 30% du parc immobilier de l’État.

– Budgets de l’Aide au développement et de l’audiovisuel public divisés par deux.

– Suppression de 100 agences de l’État.

On le voit, c’est du musclé. Il est vrai que rien n’est fait en France pour libérer l’économie et encourager les créations d’entreprises, écrasées de taxes et d’impôts.

Ajoutons que les Français travaillent moins que leurs voisins chaque année et encore moins sur la totalité de la vie active, beaucoup plus courte en France. Et comme la productivité ne cesse de baisser depuis 2019, la situation empire.

L’ensemble de ces mesures est chiffré à 120 milliards par an.

Notons que d’autres pistes existent.

Comme la fin de l’immigration de masse qui plombe nos finances, ou comme la lutte contre la fraude sociale évaluée entre 50 et 100 milliards par an, sur un budget social de près de 1000 milliards.

Selon Bruno Retailleau, la France délivre 25% des visas d’entrée dans l’UE contre 15% pour l’Allemagne. Avec Macron, c’est France portes ouvertes depuis sept ans.

Mais nous devrons nous contenter des mesurettes de Bayrou, qui espère ramener le déficit public de 6,1% à 5,4%. Une bien modeste ambition, qui en dit long sur les marges de manœuvre de Matignon, godillant entre le RN et le PS pour éviter la censure.

Et quand on veut durer, quoi de mieux que de ne rien faire ? Attitude qu’un centriste maitrise d’ailleurs à merveille.

Jacques Guillemain

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22 janvier 2025 3 22 /01 /janvier /2025 09:46

Conférence de Marc Rousset devant les étudiants du MGIMO à Moscou

(Conférence de Marc Rousset devant les étudiants du MGIMO, donnée le mardi 10 décembre 2024, à Moscou)

 Je tiens tout d’abord à m’excuser de ne pas parler la langue de Pouchkine ! Je parle plus ou moins bien six grandes langues internationales, mais ne peux malheureusement que déchiffrer l’alphabet cyrillique.

Je tiens à remercier très sincèrement Monsieur le Recteur Anatoli Torkounov, Monsieur le Vice-Recteur Artem V. Malgin et Madame le Professeur Evguenia Obitchkina pour l’honneur qu’ils me font de pouvoir m’adresser aux étudiants du MGIMO, la plus prestigieuse institution universitaire de Russie.

Mes remerciements vont également à monsieur Piotr Tolstoï, Vice-Président de la Douma, qui a bien voulu préfacer mon ouvrage : « Notre Faux Ami l’Amérique /Pour une Alliance avec la Russie ».

Avant d’aborder quelques thèmes de mon ouvrage et de répondre à vos questions, je souhaiterais attirer votre attention et faire quatre remarques importantes :

 

Première remarque : Je souhaiterais vous faire sentir, avec une vision à très long terme, ce violent « cri du cœur »   français, européen, pro-russe, défendant avec bec et ongles, avec la « foi du charbonnier », la nécessité vitale d’un rapprochement entre l’Europe et la Russie !

Je veux dire par là qu’il ne s’agit pas d’envisager une simple coopération culturelle, économique (matières premières et énergie bon marché de la Russie, capitaux et technologies de l’Europe) :

– Il s’agirait d’envisager un projet civilisationnel ! Rapprochement des deux poumons chrétiens de la Grande Europe : la religion chrétienne orthodoxe et la religion catholique romaine ;

– Il s’agirait aussi de se rapprocher militairement à terme, tant pour les industries de défense que pour les armées, la Russie prenant à terme, sur une base égalitaire, et non plus impérialiste, la place des États-Unis avec des accords équilibrés d’alliance militaire et de coopération économique pour la fabrication d’armements technologiques très coûteux ;

– Il s’agirait aussi, pourquoi pas ? de favoriser l’émigration de population européenne vers la Russie pour la renforcer démographiquement ! Vladimir Poutine a fait savoir au monde qu’il pourrait y avoir, sans problème, 500 millions d’habitants en Russie !

Ma conviction la plus profonde, ma certitude absolue, est que la civilisation européenne, l’Europe et la Russie pourraient disparaître à terme, si elles connaissent un jour des invasions mortifères ! Car elles n’auraient pas eu le bon sens de s’allier pour constituer une « Forteresse Grande Europe », puissante, peuplée et imprenable !

Quelles sont en effet les menaces mortelles pour l’Europe à terme ? L’immigration extra-européenne, les valeurs sociétales décadentes, la démographie déclinante, l’islamisme, la désindustrialisation accélérée, une puissance militaire en déclin.

Quelles sont les menaces mortelles pour la Russie à long terme ? Une démographie insuffisante, l’islamisme, de trop nombreux voisins qui peuvent devenir un jour dangereux, au sens où l’entendait Bismarck, c’est-à-dire des menaces potentielles, même si ce n’est pas du tout le cas aujourd’hui ! Le complexe obsidional russe est parfaitement justifié, comme le démontre d’une façon éclatante l’histoire de la Russie ! J’estime même qu’à très long terme, la Russie est encore plus menacée que l’Europe !

C’est la raison pour laquelle j’estime que mon ouvrage, pour un Européen, pour un Russe, a une importance aussi grande que le « Choc des Civilisations » d’Huntington et le Grand Echiquier » de Zbigniew Brzezinski

 

Deuxième Remarque :  Un des enjeux vitaux du XXIe siècle pour les Européens et la civilisation européenne sera le maintien du contrôle de la Sibérie et de l’Asie centrale par la Russie ! L’Europe devrait donc se considérer comme l’« Hinterland» de la Russie, afin de l’aider à garder le contrôle de ces régions immenses et stratégiques !

Il est entendu que la Russie est aujourd’hui assez grande, assez puissante, pour se défendre toute seule, mais demain ?

L’« Hinterland» signifierait donc, dans un premier temps, que l’Europe arrête de harceler la Russie, avec les États-Unis, comme elle le fait actuellement en Géorgie, dans les pays Baltes, en Moldavie, et plus encore, bien évidemment en faisant la guerre par procuration avec l’OTAN  en Ukraine ! Tous ces pays devraient être considérés comme faisant partie de la zone d’influence russe !

L’Hinterland signifierait dans un deuxième temps de coopérer non seulement culturellement et économiquement, mais militairement !

Troisième Remarque : Je souhaiterais m’adresser à tous les Russes, de plus en plus nombreux, qui en ont « ras le bol », à juste titre, des Français et des Européens, suite par exemple aux déclarations guerrières, folles et inconscientes du Président français Macron qui n’engagent que lui-même, dans les salons dorés de l’Élysée !

Leur réaction est humaine et compréhensible, mais tous ces citoyens russes ne réalisent pas qu’ils ne font que tomber dans le piège tendu par l’Amérique, seule véritable responsable et à l’origine de cette guerre par procuration, menée, pour son compte, par les principaux dirigeants européens actuels : le piège consiste, en effet, à éviter, à tout prix, un rapprochement entre l’Europe et la Russie !

67 % des Français sont contre une intervention militaire en Ukraine ! 80 % des patriotes français bien informés sur les réseaux sociaux souhaitent la victoire de la Russie en Ukraine ! Ça bouge aussi du côté de la Roumanie ! En Allemagne, si vous ajoutez les voix de l’AfD aux voix du parti BSW de Sarah Wagenknecht, 30 % des Allemands et bientôt 40 % sont déjà pro-russes ! Lorsque je lis les textes de Maximilien Krah de l’AfD, ce sont les écrits et paroles du général de Gaulle, en allemand !

Comment expliquer également le succès de mon livre en France, très souvent n°1 des ventes sur Amazon, alors que je suis complètement boycotté par tous les grands médias et les grands éditeurs français ?

Ce ne sont donc pas les peuples européens qui font ou veulent faire la guerre à la Russie ! Ce sont l’Amérique, les pays anglo-saxons, l’OTAN, les chefs de gouvernements européens soumis et valets de l’Amérique, tels que le Président Macron, et Friedrich Merz de la CDU en Allemagne, ainsi que madame Von der Leyen de l’UE, qui ne représente qu’elle-même ! Et tout cela avec l’aide d’une propagande mensongère éhontée des grands médias et des grands éditeurs européens !

Quatrième Remarque : C’est très bien que la Russie et les BRICS s’attaquent au dollar américain, mais je leur conseille de s’attaquer également aux fondations de la « Soft Power » états-unienne », à savoir l’impérialisme et l’usage immodéré de l’anglo-américain dans le monde !

Il faut obliger les Américains à parler et à respecter les langues nationales étrangères !

Un remède très simple : le multilinguisme en trois langues au lieu de la seule traduction en anglo-américain d’une langue nationale, avec deux cas possibles :

Cas n°1 : Trois langues nationale dont l’anglo-américain ; cela relativise déjà l’importance de l’anglo-américain !

Cas n°2 :  Trois langues nationales sans l’anglo-américain ; c’est encore mieux car cela démontre qu’on peut très bien vivre sans l’anglo-américain !

La langue internationale, c’est la langue de l’acheteur et la traduction dans la langue nationale ; ce n’est pas l’anglo-américain !

D’ailleurs le Président Poutine, une fois encore, a déjà parfaitement compris le problème ! Lors d’une conférence de presse récente, un journaliste allemand s’est exprimé en anglo-américain pour lui poser une question ! Vladimir Poutine lui a alors demandé pourquoi il ne s’exprimait pas en allemand, langue qu’il parle et comprend parfaitement ?

Après ces 4 premières remarques préliminaires, je souhaiterais maintenant aborder quelques thèmes de mon ouvrage à la fois très synthétique et très analytique, car très dense et en 34 chapitres :

Réflexions sur le destin de l’Europe : Certains Européens ont le sentiment que l’Europe a épuisé toutes ses possibilités, qu’elle a accompli son destin.

L’écrivain Dominique Venner, après la fin de la guerre d’Algérie, est le premier auteur qui a voulu faire comprendre aux Français que seule la Grande Europe avec la Russie pouvait donner une nouvelle raison de vivre et d’espérer avec un avenir civilisationnel européen !

Je vous rappelle la citation de l’amiral Darlan en novembre 1942 : « La France sans l’Empire, c’est rien ! L’Empire sans la France, c’est rien ! ».

L’avenir de l’Europe est à l’Est ! L’avenir des Européens est euro-asiatique, pas euro-atlantique !

4 citations et réflexions pour bien caractériser et définir l’OTAN :

a) « L’OTAN n’est pas en état de mort cérébrale. C’est l’Europe car elle refuse de se doter des moyens de puissance »

Alain de Benoist

b) A quoi sert l’OTAN pour l’Europe ? Réponse géniale, vraie et visionnaire : La fameuse réflexion de Lord Hastings, Premier Secrétaire Général de l’OTAN en 1949

« To keep the Americans in, the Russians out, and the Germans down ! » (Garder les Américains en Europe, Mettre les Russes dehors et garder les Allemands sous la botte)

En 2024, dans cette brillante formule lapidaire, il suffit de remplacer « les Allemands » par les « Européens ».

c) L’OTAN, bras armé des États-Unis, aurait dû disparaître en même temps que l’URSS et le pacte de Varsovie (juin 1991)

d) L’OTAN, c’est avant tout une « pompe à fric » américaine pour les ventes américaines d’armements et d’avions militaires en Europe (60 % des achats européens)

 L’Europe ne va pas de Washington à Bruxelles, mais de Brest à Vladivostok !

 L’océan Atlantique sépare l’Amérique et l’Europe, alors que l’Europe et la Russie sont deux grands voisins complémentaires

 Être ou ne pas être ! Rester européen en s’alliant avec la Russie ou devenir américain en acceptant le protectorat de l’OTAN et des États-Unis, voilà la question !

– Mikhaël Gorbatchev à madame Thatcher : « La Grande Europe doit devenir notre maison commune et non pas un théâtre d’opérations militaires »

– Mikhaël Gorbatchev : « L’ordre mondial dont nous rêvions, il y a quinze ans, n’était pas celui d’un nouvel Empire, d’un pays ou d’un petit groupe de pays qui gouvernent le monde »

 Lu Shaye, ambassadeur de Chine à Paris, en 2023 : « L’Amérique n’est pas l’alliée de la France, c’est plutôt elle votre rival systémique »

– Le général de Gaulle : « Un jour les États-Unis quitteront le « Vieux Continent »

 La Russie et l’Europe ont des intérêts communs et un avenir commun sur ce grand continent pan-européen qui va de l’océan Atlantique jusqu’à l’océan Pacifique

– Si la France n’a pas été rayée de la carte de l’Europe pendant les deux dernières guerres mondiales, c’est aux 1 700 000 Russes tués pendant la Première Guerre mondiale et aux 27 millions de Russes tués pendant la Deuxième Guerre mondiale qu’elle le doit, pas à l’Amérique !

« Si la France n’a pas été rayée de la carte de l’Europe, c’est à la Russie que nous le devons. »

Maréchal Foch en 1918

La mythique bataille de la Marne en 1914, présente dans le cœur fier et victorieux de chaque Français, aurait été pourtant bel et bien perdue si l’Allemagne n’avait pas été obligée d’envoyer une armée entière et la garde impériale du Kaiser à l’Est, suite à une offensive russe déclenchée volontairement par le tsar Nicolas II, afin de diminuer le poids numérique insupportable de la pression allemande sur l’armée française !

La tout aussi mythique victoire française en 1916 à la bataille de Verdun aurait été aussi bel et bien perdue, dès mars 1916, là encore, si  le tsar Nicolas II n’avait pas engagé la bataille du lac Narotch en Biélorussie. Et cette même bataille de Verdun aurait été aussi encore bel et bien une deuxième fois perdue, en juin 1916, si le général Broussilov n’avait pas menée une offensive russe dans l’Ouest de l’Ukraine, lors d’une bataille victorieuse pour la Russie, passée volontairement sous silence dans l’Occident, et qui fut, de plus, la bataille la plus coûteuse en vies humaines de toutes les batailles de la Première Guerre mondiale !

Quant à la Seconde Guerre mondiale, lorsque les Américains ont débarqué en Normandie en juin 1944, toute l’aviation allemande était sur le front de l’Est ! Il y avait, en outre, seulement 26 divisions allemandes à l’Ouest de l’Europe contre 170 divisions allemandes à l’Est !

Merci, chers amis pour avoir bien voulu m’écouter / Applaudissements des étudiants du MGIMO !

Puis séance : Questions des étudiants et Réponses de l’auteur

Marc Rousset – Auteur de Notre Faux Ami l’Amérique / Pour une Alliance avec la Russie – Préface de Piotr Tolstoï – Éditions Librinova – 2024 / Publication en mai 2025 en langue russe aux éditions « Ves Mir » – Moscou

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21 janvier 2025 2 21 /01 /janvier /2025 10:41

Union européenne : Avec le retour de Trump, Orban estime que les forces nationalistes doivent « occuper » Bruxelles

Directive politique

Donald Trump et le Premier ministre de Hongrie sont unis par le même mépris des élites et la même haine de l’immigration

Viktor Orban veut suivre l’exemple du changement de politique à Washington. Le Premier ministre hongrois, un des rares dirigeants européens proches de Donald Trump, a félicité lundi le nouveau président américain, affirmant que les forces nationalistes, confortées par l’investiture du milliardaire à la tête des Etats-Unis, devaient maintenant « occuper » Bruxelles.

« Félicitations au président Donald Trump ! Maintenant c’est à notre tour de briller ! A notre tour d’occuper Bruxelles ! », a-t-il déclaré sur le réseau social X.

La « grande attaque peut commencer »

Si Viktor Orban n’a pas fait le voyage à Washington, il a rencontré Donald Trump à trois reprises l’an dernier et le soutient depuis 2016. Les deux hommes sont unis par le même mépris des élites et la même haine de l’immigration. Ils s’accordent aussi sur l’urgence de régler le conflit en Ukraine, critiquant l’envoi d’aide militaire à Kiev.

 

« Un nouveau président en Amérique, une grande faction patriotique à Bruxelles […]. C’est ainsi que la grande attaque peut commencer », avait également averti Viktor Orban dans un discours plus tôt lundi à Budapest, lançant « la deuxième phase de l’offensive d’occupation de Bruxelles ». Le dirigeant hongrois avait déjà promis « d’occuper Bruxelles » à l’issue des élections européennes de juin 2024.

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21 janvier 2025 2 21 /01 /janvier /2025 08:21

Avec 12 millions de clandestins, Trump veut une gigantesque opération d’expulsions

Pour le 47e Président, « les clandestins empoisonnent le sang du pays » et sont coupables de tous les maux. Mais quels que soient ses excès et parfois ses outrances, auxquels le monde s’est habitué, l’électorat ne lui en tient aucune rigueur.

C’est ainsi que le sujet de l’immigration incontrôlée est incontestablement celui qui a été le plus porteur pour la réélection de Donald Trump. Ce sont 12 millions de clandestins qui vivent illégalement aux États-Unis, parfois depuis des décennies.

Un chiffre équivalent au nombre de clandestins en Europe, qui accueille toute la misère du monde, notamment depuis 2015, avec la folle décision d’Angela Merkel d’ouvrir les frontières de l’Union sans consulter ses pairs.

Mais la grande différence est que l’UE encourage cette immigration de masse dont elle n’a nul besoin, compte tenu du très faible niveau de qualification des arrivants incapables de s’intégrer dans une économie moderne, alors que les États-Unis ont toujours tenté de maîtriser les flux migratoires venus du Mexique.

Même Obama, icône incontournable du camp démocrate et de la gauche européenne, a expulsé plus de 400 000 migrants durant sa présidence.

C’est donc aussitôt après avoir prêté serment que le 47e président des États-Unis va lancer son offensive anti-clandestins dès ce mardi, en commençant par la ville de Chicago, première cible des coups de filet contre les illégaux. New York, Los Angeles, Denver, Miami et d’autres villes suivront. Les agents de l’immigration et des douanes sont mobilisés pour la plus vaste opération d’expulsion de l’histoire des États-Unis.

Les pouvoirs des shérifs seront élargis pour soutenir les services fédéraux.

Évidemment, cette chasse aux clandestins, si elle satisfait une majorité de citoyens qui refusent la submersion migratoire, inquiète les secteurs économiques très dépendants de la main-d’oeuvre bon marché, clandestine ou légale.

https://lemediaen442.fr/donald-trump-lance-la-plus-grande-operation-dexpulsion-de-lhistoire-des-etats-unis/

En quatre ans de présidence Biden, ce sont 10 millions d’immigrés qui sont arrivés aux États-Unis, contribuant à la croissance économique et comblant les secteurs en manque de main-d’oeuvre.

On peut donc penser que Trump, très attaché à la croissance et aux entreprises, va éviter de déstabiliser ces dernières. Ce vaste chantier devrait s’étaler dans le temps et cibler en priorité les délinquants et ceux qui n’apportent aucune contribution au pays. Les migrants les plus qualifiés devraient être épargnés.

Tous les décrets sont prêts. Les contrôles vont se multiplier et la frontière avec le Mexique sera renforcée.

Trump n’est pas du genre à rester les bras ballants. Ce n’est pas Bayrou avec son discours de politique générale totalement creux. Toute l’Amérique et le monde savent à quoi s’attendre dans plusieurs domaines, même si le milliardaire est souvent imprévisible.

Évidemment, côté immigrés sans papiers et associations d’aide aux migrants, la panique s’installe. Jusqu’où ira Trump alors que 12 millions de clandestins sont noyés dans la société et que les élus démocrates, bien que divisés, sont plutôt opposés à une expulsion de masse ?

C’est évidemment dans le sud du pays que le soutien à Trump est total. L’Arizona est en première ligne face à l’invasion.

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-grand-reportage/immigration-la-methode-du-nouveau-president-americain-donald-trump-4859029

« Le shérif Joe Arpaio est encore aujourd’hui considéré comme le « shérif le plus dur des États-Unis« . Il a régné pendant 30 ans sur le comté de Maricopa, en Arizona ». Son discours ne fait pas dans la dentelle :

« Les flics aiment Trump ! Pour moi, nous devons d’abord nous occuper de la frontière… et ensuite, nous irons à l’intérieur du pays pour arrêter les clandestins, à New York ou ailleurs. Il faut revenir aux bonnes habitudes du passé !« 

Trump envisage aussi de revoir le statut des étudiants étrangers, nombreux dans les universités américaines.

La conclusion de tout cela est que l’Europe aurait bien besoin d’un Donald Trump pour maîtriser des flux migratoires qui déstabilisent nos sociétés, plombent les finances publiques, appauvrissent les classes moyennes, font exploser l’insécurité et nivellent le pays par le bas. Il suffit de voir le faible niveau scolaire des zones à forte densité d’immigrés pour mesurer l’ampleur du désastre migratoire.

Comme le disait en 2017 Luc Ferry, ancien ministre de l’Éducation nationale :

“Si on supprimait les 15 % de quartiers pourris en France, avec des établissements dans lesquels il y a 98 nationalités, où on n’arrive pas à faire cours, eh bien nous serions classés numéro 1 à PISA”

Et depuis, le niveau scolaire des petits Français n’a fait qu’empirer.

Mais France et Europe ont fait le choix du grand suicide collectif.

Jacques Guillemain

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