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3 septembre 2018 1 03 /09 /septembre /2018 07:04

Historique : dix mille Allemands manifestent à Chemnitz contre les crimes de migrants


 
 

Ce samedi 1er septembre 2018, une semaine après l’attaque au couteau survenue à Chemnitz, dans l’est du pays, au cours de laquelle un Allemand a été tué par les demandeurs d’asile Yousif Ibrahim Abdullah et Alaa Sheiki, des citoyens se sont réunis dans cette ville, autrefois dénommée Karl-Marx-Stadt, afin de prendre part à une marche silencieuse.

Le rassemblement de plusieurs milliers de personnes s’est déroulé à l’appel des sections des États fédérés du Brandebourg, de Thuringe et de Saxe du parti politique patriotique Alternative pour l’Allemagne (AfD), ainsi que du mouvement de rue anti-islamisation PEGIDA (Patriotische Europäer gegen die Islamisierung des Abendlandes/Européens patriotes contre l’islamisation de l’Occident) basé à Dresde, en Saxe.

Les personnes ayant répondu à l’appel du parti patriotique local Pro-Chemnitz ont décidé de dissoudre leur manifestation et de se joindre à celle de l’AfD et de PEGIDA.

Une contre-manifestation intitulée « Du cœur plutôt que de la haine » a réuni quelques centaines de personnes.

L’événement dramatique qui a conduit à la mort de Daniel Hillig et à l’hospitalisation de deux autres hommes, qui découle, selon des informations non confirmées par la police, du fait que ceux-ci sont intervenus afin de défendre une dame agressée par ces migrants, et sa médiatisation, contrainte par la réaction de citoyens prenant part à des manifestations dimanche, lundi et jeudi dernier, n’a pas empêché des migrants de poursuivre leurs basses œuvres et de perpétrer de nouveaux délits alors que d’autres, antérieurs, ont émergé au sein de la presse locale.

Ainsi, au cours de la semaine écoulée, divers faits ont été relatés.

Une dame de 63 ans a été brutalement violée par un agresseur à la peau sombre, dans le centre de Bad Krozingen, au Bade-Wurtemberg, entre 20 et 21 heures après avoir été attaquée et traînée sous un pont.

À Lübeck, au Schleswig-Holstein, une étudiante a, en faisant des courses dans un supermarché, reconnu l’homme qui a tenté, quelques semaines auparavant, de la violer. L’Irakien de 29 ans a été arrêté, un prélèvement d’ADN a été réalisé et a indiqué que cet individu a été impliqué dans quatre autres agressions à caractère sexuel.

Un garçon de 10 ans a été violé par un condisciple afghan du même âge, lors du voyage scolaire d’une école de Berlin, alors que deux autres écoliers, un Afghan et un Syrien, âgés chacun de 11 ans, ont maintenu la victime.

À Francfort-sur-l’Oder, au Brandebourg, dix jeunes Syriens, déjà connus de la police, ont attaqué au couteau et à la barre de fer des personnes se trouvant dans une discothèque, à la suite du fait que deux d’entre eux avaient eu, un peu avant les faits, une altercation au sein de ce lieu d’amusement.

À Stuttgart, au Bade-Wurtemberg, un groupe de six hommes « inconnus » a harcelé sexuellement une femme de 23 ans et a ensuite frappé violemment l’homme de 29 ans qui l’accompagnait.

Dans un bus, à Gießen, en Hesse, une jeune femme de 18 ans a été harcelée et touchée aux parties intimes par un individu à la peau sombre.

À Thalham, en Bavière, un demandeur d’asile originaire d’Afrique noire a, complètement nu, bloqué la circulation automobile en jetant des chaises en plastique en travers de la route.

Durant la nuit, à Cottbus, au Brandebourg, un Tchadien a attaqué une dame et l’a frappée au visage.

Chaque jour qui passe, la liste des délits commis par les « invités » de la chancelière Angela Merkel s’allonge, alors que le nombre de victimes s’accroît

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3 septembre 2018 1 03 /09 /septembre /2018 06:47
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Prélèvement à la source : vers un Tchernobyl administratif comme LOUVOIS ?

 

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L’affaire du prélèvement à la source pourrait faire sourire si l’on n’avait pas en mémoire un gigantesque et récent cafouillage des services de l’État avec, au bout du compte, des administrés dans la panade et une absence totale de responsables à pendre haut et court. Gérald Darmanin, capable de dire une chose et son contraire – c’est, là, sa grande force -, balaie d’un revers de main les révélations faites par Le Parisien sur les milliers d’erreurs relevées lors des tests du futur dispositif : prélèvements multiples sur une même personne, confusion entre homonymes…

Du côté de l’administration, le directeur général des Finances publiques se veut rassurant : les doublons sont « epsilonesques », affirme-t-il. Le tout sera, le jour J, de ne pas faire partie des « epsilons ». Ils risqueront de se retrouver face à la « faute à pas de chance » et pourront, alors, revêtir un treillis pour se lancer dans un parcours du combattant fiscal, en espérant qu’il ne les laissera pas au fond de la fosse antichar.

Justement, puisque nous parlons de parcours du combattant, évoquons celui des militaires qui éprouvèrent, durant près de sept ans, le fameux système LOUVOIS (Logiciel unique à vocation interarmées de la solde) chargé de les payer. L’usine à gaz a été inaugurée en 2011 en grande pompe, mais le projet initial remontait à 1996. Au final, une catastrophe technologique, un Tchernobyl administratif et financier pour l’État mais surtout pour les milliers d’« epsilons », ces petits êtres vivants, parfois dotés d’une famille, que l’on appelle des militaires. Trop-perçus et non-perçus firent les autos-tamponneuses durant des années, transformant des milliers de militaires de tous grades en nababs d’un jour ou en presque SDF pour plus longtemps. Consulter son compte en banque à la fin de chaque mois relevait, au mieux du tirage du loto, au pire de l’attente du verdict de son chirurgien. En prime, les emmerdements en chaîne avec les impôts, les banques, les mutuelles, le propriétaire à qui on ne peut plus payer le loyer, etc. On cite ce militaire qui eut la surprise, un jour, de percevoir 3 centimes d’euros pour toute solde.

Certes, en novembre 2017, le secrétariat général pour l’administration du ministère des Armées avançait que 97 % des soldes ne présentaient, désormais, plus d’anomalies. 3 % d’« epsilons », tout de même… Mais le dernier rapport du Haut Comité d’évaluation de la condition militaire indiquait que 38 % des militaires ont connu des problèmes liés à LOUVOIS en 2016. En définitive, une armée d’« epsilons ». Au bout de ce fiasco, des dizaines de millions d’euros gaspillés, des milliers de militaires et de familles qui ont vu leur quotidien perturbé, pour ne pas dire plus et… aucune responsabilité individuelle identifiée. Jean-Yves Le Drian, alors ministre de la Défense, avait dû renoncer à faire tomber des têtes, l’hydre, que l’on appelle « responsabilité collective » étant tellement monstrueuse.

Bon, et alors, quel rapport avec le prélèvement à la source ? Eh bien, le souci affiché, louable certes, de moderniser, réformer pour, au final, non seulement ne pas améliorer, mais souvent pourrir un peu plus la vie des administrés. Lorsque fut lancé LOUVOIS, ça partait d’un bon sentiment et comme à Arcole. Ça partait aussi du mauvais pied et ça se termina en Bérézina. Aujourd’hui, Gérald Darmanin, le petit Sarkozy des corons, trompette que « l’impôt à la source, c’est comme le téléphone portable : dans un an, on se demandera comment on faisait avant ». Pour LOUVOIS, à l’époque du lancement, on disait un peu la même chose. Les plus anciens se souviennent très bien, un peu la larme à l’œil, comment, en effet, on faisait avant. Lorsque la solde tombait juste : au centime près.

 

 

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2 septembre 2018 7 02 /09 /septembre /2018 12:25

Bugs dans le prélèvement à la source : "Il n'est pas sérieux d'engager la réforme dans ces conditions"

Le secrétaire général du syndicat Solidaires-Finances publiques ne se dit pas véritablement surpris par ces erreurs.

Le prélèvement à la source, illustration. (THIERRY LINDAUER / MAXPPP)

 

franceinfoRadio France

 

Des bugs à répétition et imprévisibles : d'après une note interne et confidentielle citée par le journal Le Parisien dimanche 2 septembre, les tests du prélèvement de l'impôt à la source sont catastrophiques. Un rapport comptabilise jusqu'à 350 000 erreurs certains mois. Et cela alors que le président de la République a évoqué cette semaine la possibilité de reporter cette réforme, prévue le 1er janvier 2019.

Du côté de Bercy on assure que tout va bien, mais pour Vincent Drezet, secrétaire général du syndicat Solidaires-Finances publiques et invité de franceinfo dimanche, "le problème c'est que Bercy estime être prêt mais n'a pas vu que les autres n'étaient pas forcément prêts". Un problème d'autant plus important que "c'est la crédibilité du dispositif et sa crédibilité qui est en cause". Pour lui, "il n'est pas sérieux d'engager la réforme dans ces conditions".

franceinfo : Êtes-vous surpris par ces bugs ?

Vincent Drezet : Pas véritablement, parce que le prélèvement à la source fait intervenir plusieurs acteurs. Vous avez la Direction générale des Finances publiques qui est plutôt prête techniquement, un énorme travail a été fait, mais il y a d'autres acteurs. Il y a une diversité dans les employeurs, dans la taille des entreprises, il y a aussi les caisses de retraites. Or, pour que tout marche il faut que chacun sache qu'à tel numéro, et tel nom identifié avec certitude, il y a tel pourcentage de prélèvement. On avait déjà plus ou moins identifié les risques, on n'avait pas de remontées particulières mais on comprend pourquoi : parce que c'est très volatil, ça monte ça descend, et on est à quatre mois du lancement du prélèvement à la source.

De quel genre d'erreurs parle-t-on ?

D'après ce qui est révélé, il y a deux catégories d'erreurs. Des personnes qui sont prélevées plusieurs fois, ça c'était un sacré bug dans la circulation de l'information. Et des homonymes. On peut imaginer par exemple sur une caisse de retraite, qu'il y ait plusieurs homonymes et qu'on attribue un mauvais taux d'imposition à certaines personnes. Le problème de tout cela c'est que pour les contribuables cela a une incidence concrète. On imagine que si on paye trop ou pas assez il faut déjà s'en apercevoir, bien sûr, mais ensuite aussi remonter la chaîne pour qu'il y ait un correctif. Cela n'est pas sans incidence, y compris financière. Alors Bercy nous dit, cela ne représente que 1% à 3% des contribuables, mais on ne peut pas voir cela de haut. C'est la crédibilité du dispositif et sa crédibilité qui est en cause.

Ce qui peut être inquiétant aussi c'est que l'État et les organismes publics aussi ont fait des erreurs ?

Oui, mais il faut savoir que la généralisation de la déclaration sociale nominative s'est faite progressivement. Or c'est là-dessus que comptait le gouvernement pour que le prélèvement à la source marche. Et effectivement au sein de l'État, et des administrations qui sont des employeurs publics, il peut y avoir des homonymes quand ils ont un grand nombre de salariés. Donc, personne n'est à l’abri. Le problème c'est que Bercy estime être prêt mais n'a pas vu que les autres n'étaient pas forcément prêts.

Pensez-vous que tout cela peut se corriger ou qu'il faut reporter la réforme ?

On pense que cette réforme n'aurait jamais dû être engagée, et objectivement il n'est pas sérieux de l'engager dans ces conditions. Mais il faut savoir qu'il y a un problème, c'est que nous sommes en 2018, année de transition. Le gouvernement est un peu coincé, il se réveille un peu tard au passage. C'est soit un saut dans l'inconnu avec le prélèvement à la source, soit un saut dans l'inconnu qui reste à inventer. Mais une décision rapide 

 

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2 septembre 2018 7 02 /09 /septembre /2018 09:11

 

 

 

Prélèvement à la source : des centaines de milliers d'erreurs lors des tests

 
 
 
 
 

Orange avec AFP, publié le dimanche 02 septembre 2018 à 07h26

 

Deux types d'erreurs récurrentes apparaissent : le prélèvement à de multiples reprises et le prélèvement à un homonyme.

Une note du fisc révèle que des centaines de milliers d'erreurs sont apparues lors de la phase d'essai du prélèvement à la source, testé auprès de certaines entreprises en vue de son entrée en vigueur théoriquement prévue début 2019, affirme samedi 1er septembre le Parisien.

Selon le site internet du quotidien, la direction générale des finances publiques (DGFiP) a fait parvenir en juillet une note au ministère de l'Economie, évoquant un nombre extrêmement irrégulier d'erreurs d'un mois à l'autre: elles auraient été inexistantes en janvier, avant de culminer à plus de 300.000 le mois suivant.

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1 septembre 2018 6 01 /09 /septembre /2018 12:11

L’écrivain social-démocrate Thilo Sarrazin affirme que les musulmans feront bientôt la loi en Allemagne : son parti veut le virer

 

Le célèbre auteur allemand à très grand succès Thilo Sarrazin publie un nouvel ouvrage amené à faire parler de lui, au même titre que certains autres de ses livres. Cette fois, la publication en allemand s’intitule Prise de contrôle hostile. Comment l’islam empêche le progrès et menace la société.

La maison d’édition DVA (Deutsche Verlags-Anstalt), qui a gagné de grosses sommes en publiant de précédents ouvrages de Thilo Sarrazin, a refusé de mettre sur le marché cette étude, qui est pourtant le fruit de recherches méticuleuses, axées sur des preuves ainsi que des faits et statistiques accessibles, réalisées par un économiste qui a exercé de hautes fonctions au sein de la société des chemins de fer allemand et de la Banque nationale allemande, et a été ministre social-démocrate des Finances de la ville-État de Berlin. L’ouvrage est finalement publié chez FinanzBuch Verlag.

À la suite de la sortie de cet imprimé de 450 pages, la direction du Parti social-démocrate (SPD), dont Thilo Sarrazin est membre depuis 45 ans, exige son départ. Mais celui-ci ne désire pas quitter volontairement cette formation politique et rappelle que le gouvernement de Willy Brandt (1913-1992) (SPD) avait promulgué un arrêt complet de l’immigration de travailleurs, qui était entré en vigueur en 1973, et que le chancelier Helmut Schmidt (1918-2015) (SPD) avait, à plusieurs reprises au sein de ses livres, mis en garde contre les dangers culturels de l’immigration musulmane.

Selon son éditeur, Sarrazin prétend, dans cette publication, que « la prédominance culturelle de l’islam entraîne l’arriération du monde musulman, le déficit d’intégration des musulmans en Allemagne et l’asservissement des femmes musulmanes » et affirme que l’Allemagne doit faire face à ces faits qui acquièrent de plus en plus d’importance à cause de l’augmentation du nombre de musulmans en Allemagne et en Europe en conséquence de l’immigration et du haut taux de natalité des immigrés non européens. Selon l’écrivain, si la tendance se poursuit, les musulmans seront en passe de devenir majoritaires et notre culture et notre société ne peuvent être protégées que par un arrêt de l’immigration et l’augmentation de l’intégration des musulmans vivant chez nous. Il ajoute que, dans les pays au sein desquels les musulmans sont majoritaires, la liberté religieuse et une démocratie qui fonctionne sont impossibles, et que la partie du monde au sein de laquelle règne l’islam connaît une explosion démographique et du fanatisme. Il établit un lien entre le contenu du Coran et l’imprégnation des musulmans, et de là avec les spécificités et problèmes des États et sociétés islamiques, et finalement avec les mentalités et comportements des musulmans dans les sociétés de migration de l’Ouest.

Thilo Sarrazin précise que, si les chiffres, données et faits qu’il a analysés conduisent à déterminer clairement que les résultats des musulmans sont en dessous de la moyenne sur le marché de l’emploi et dans le domaine de la formation, et que les espoirs de voir un changement sont faibles, que ceux-ci sont surreprésentés parmi les assistés sociaux et les délinquants, que l’intégration laisse à désirer et que la situation en ce domaine se dégrade, que les sociétés parallèles, le fondamentalisme, le radicalisme et le terrorisme se développent, cela n’empêche pas que des personnes musulmanes issues de l’immigration ont réussi dans le domaine économique et se sont intégrées à la société d’accueil.

Thilo Sarrazin a écrit divers livres, notamment dans le domaine de l’économie. Les plus célèbres sont : L’Allemagne disparaît, paru en 2010, L’Europe n’a pas besoin de l’euro. Comment nos illusions politiques nous ont conduits à la crise, publié en 2012, et La terreur de la bien-pensance. À propos de la liberté d‘expression en Allemagne, sorti en 2014.

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1 septembre 2018 6 01 /09 /septembre /2018 10:16

Wauquiez (LR): "encore temps d'arrêter" le prélèvement à la source qui "va dans le mur"

Wauquiez (LR): "encore temps d'arrêter" le prélèvement à la source qui "va dans le mur"
Le président des Républicains, Laurent Wauquiez, au Mont Mézenc, le 26 août 2018
 
 
 
 
 
 

AFP, publié le mercredi 29 août 2018 à 16h57

 

Le président des Républicains (LR) Laurent Wauquiez a demandé mercredi à l'exécutif de renoncer au prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu, prévu en janvier 2019, jugeant qu'il était "encore temps" d'arrêter une réforme "qui va dans le mur".

 

 

"Le prélèvement à la source c'est une vraie usine à gaz. Et il est encore temps d'arrêter un projet qui va aller dans le mur", a déclaré M. Wauquiez à la presse lors d'une visite d'entreprise à Argenteuil (Val-d'Oise).

 

 

"Le prélèvement à la source ne sera pas bon pour les ménages, parce que ça veut dire que c'est les Français qui vont faire l'avance de trésorerie pour l'Etat, ce qui est quand même un comble. Et ça n'est pas bon non plus pour les entreprises parce qu'on demande aux entreprises de faire le percepteur d'impôts, ce qui n'est pas leur job", a développé le patron de LR.

 

 

"Ca n'est jamais mauvais d'arrêter un projet tant qu'il est encore temps. Donc je demande solennellement qu'on revienne sur le projet du prélèvement à la source", a insisté M. Wauquiez, alors que le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin a assuré cette semaine que la réforme serait bien mise en œuvre dès la fin janvier 2019.

 

 

"Les Républicains et Eric Woerth ont proposé un projet alternatif très simple qui éviterait cette usine à gaz et de pénaliser à la fois les Français et les entreprises", a ajouté M. Wauquiez. M. Woerth, président (LR) de la Commission des finances de l'Assemblée, a prôné la suppression de la réforme et l'instauration d'un "prélèvement mensualisé et contemporain des revenus" sur le compte bancaire des redevables.

 

 

"On a déjà étouffé la croissance l'année dernière avec les impôts et les charges. Je demande à Emmanuel Macron de faire attention dans cette rentrée. Et je mets en garde contre toute nouvelle contrainte qui viendrait s'ajouter contre nos entreprises", a également dit M. Wauquiez.

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1 septembre 2018 6 01 /09 /septembre /2018 09:21

A Mayotte, c’est un « Aquarius » qui arrive par semaine

 
Mayotte Kwassa

A Mayotte, c’est un « Aquarius » qui arrive par semaine

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Mansour KAMARDINE ♦
Député de Mayotte.

En 4 mois et en toute impunité, 12 000 clandestins sont arrivés sur l’île, ce qui représente une croissance démographique record de +4.7%. Rapporté à la population, c’est comme si la métropole avait accueilli plus de 3 millions de clandestins en 4 mois ! Loin des déclarations médiatiques vantant son action, le gouvernement est, à la froide lumière des faits, un gouvernement faible et pusillanime face à l’immigration illégale, surtout lorsqu’elle touche les plus faibles des français, impacte leur sérénité, leur accès aux soins et la qualité de l’éducation de leurs enfants.

Depuis près de 4 mois (11 mars), les autorités comoriennes empêchent la réadmission sur leur territoire de leurs ressortissants arrêtés en situation irrégulière à Mayotte. Depuis près de 4 mois, une centaine de clandestins arrivent quotidiennement, de l’aveu même de la ministre des Outre-mer, et en toute impunité dans le 101ème département français. En 4 mois, 12 000 nouvelles personnes en infraction au regard du droit de séjour en France sont venues gonfler la masse des clandestins qui submerge Mayotte et ses 374 km². En 4 mois la population du département, déjà composée d’une majorité d’étrangers, a progressé de 4,7% ! C’est l’équivalent d’un navire comme l’Aquarius qui déverse la misère toutes les semaines sur le territoire le plus pauvre de France. C’est comme si la métropole avait accueilli plus de 3 millions de clandestins en 4 mois. Voilà ce que nous vivons à Mayotte ! Quel territoire de la République supporterait une telle pression migratoire ?

En réponse à l’inadmissible instrumentalisation de Mayotte par le gouvernement comorien, le gouvernement français a réagi mollement avant de suspendre tardivement, le 4 mai, la délivrance des visas d’accès à l’espace Schengen pour les ressortissants comoriens. Cette mesure de rétorsion n’a malheureusement pas été accompagnée des autres mesures qui auraient pu être prise pour faire revenir les autorités comoriennes à la raison et au respect du droit international (suspension de nos appuis politiques et financiers, dénonciation internationale des dérives dictatoriales du régime en place à Moroni).

 Le Gouvernement français est faible

Pire il est pusillanime. En effet, nous venons d’apprendre que la suspension de la délivrance des visas est partiellement levée, rendant caduc toute pression auprès des fauteurs de trouble basés Moroni. Finalement, le gouvernement français a fait le choix de « donner un coup de main » aux tentatives de tripatouillage constitutionnel des autorités comoriennes dans le but de favoriser leur maintien au pouvoir, et cela au détriment des français du 101ème département.

Dans les faits, derrière une façade de fermeté et de détermination, se cache la mollesse, la faiblesse, la lâcheté et l’impuissance de nos dirigeants actuels à protéger le territoire national, à garantir le contrôle des frontières et à protéger nos compatriotes, en particulier les plus pauvres d’entre eux. Les Français de Mayotte demandent que leurs enfants aient accès à une école de qualité, que l’accès aux soins soit assurer, que la sécurité soit garantie ; en réponse le pouvoir exécutif nous impose de partager notre misère avec celle d’un pays voisin.

L’action publique, pour retrouver de l’efficacité, n’a pas besoin d’une réforme constitutionnelle pompeusement intitulée « pour une démocratie plus représentative, responsable et efficace » mais d’hommes d’Etat, qui décident, définissent une stratégie et la mette en œuvre avec détermination au service de l’intérêt général.

En matière de maîtrise de l’immigration clandestine, force est de constater que derrière les postures se cachent des impostures.

J’en appelle au sursaut de conscience du Gouvernement, avant qu’il ne soit trop tard, avant que les citoyens ne décident d’assurer leur sécurité par eux même à la frontière du territoire

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31 août 2018 5 31 /08 /août /2018 22:45
Contribuables associes

 

Chers amis,
 
Comme prévu et dénoncé depuis des années par Contribuables Associés, le prélèvement à la source est bien une grosse pagaille !

À tel point qu’Emmanuel Macron veut des « clarifications », et se donne un temps de réflexion supplémentaire pour sa mise en place…

Le Président est en plein doute mais pas de doute pour les contribuables !

 
C’est le moment de faire pencher la balance de notre côté. Mobilisons toutes nos forces pour que le Président n’ait plus de doute.

Signez la pétition de Contribuables Associés. Partagez-la avec un maximum de vos contacts

Même le Ministre des Comptes publics, Gérald Darmanin, ne doit pas être si sûr de la soi-disante simplification, tant il a besoin de s’agiter de la sorte dans tous les médias, pour défendre le prélèvement à la source.
Et c’est sans compter sur les campagnes de publicité du gouvernement, payées par nos impôts, pour nous expliquer que c’est simple et bien pour nous les contribuables.

Alors, s’il y a un doute au sommet de l'État on a toutes nos chances de gagner la bataille. C’est maintenant qu’il faut se mobiliser.

Ce cafouillage démontre que le gouvernement n’est pas prêt pour cette réforme dangereuse pour nous, les contribuables !

Comme je le disais encore mercredi sur le plateau de LCI, ce que les Français veulent ce n’est pas un changement de mécanisme de collecte de l’impôt, mais bien des baisses drastiques d’impôts et donc de dépenses !

Car depuis 2011, c’est un matraquage fiscal sans précédent que nous avons subi : 50 milliards d’euros d’impôts en plus.
La réforme de l’impôt à la source n’est qu’un vaste enfumage pour rendre l’impôt « indolore » et détourner les Français de la véritable urgence : la réduction des dépenses publiques et des impôts !

J’ai écrit aujourd’hui au Président de la République pour lui réaffirmer toute notre opposition à cette réforme.


Je lui ai redis que le prélèvement à la source n’est absolument pas une simplification pour les contribuables. Cette réforme méconnaît la complexité du système fiscal français, et balaye la notion de foyer fiscal.

Avec le prélèvement à la source, la plupart des foyers fiscaux auront à faire une importante avance de trésorerie pour supporter le décalage dans la prise en charge de leurs crédits d’impôts. C’est au total 5 milliards d’euros que vous allez donner à Bercy.

Avec le prélèvement à la source, les employeurs supporteront une charge de travail supplémentaire, en les transformant en « percepteurs-bénévoles de Bercy », ce qui n’est pas leur rôle ! Le Conseil des Prélèvements Obligatoires estime entre 400 millions à 2 milliards d’euros, le coût supporté par les entreprises.

Une somme qu’elles ne pourront pas utiliser pour leurs investissements, ni pour augmenter leurs salariés.

Ne nous y trompons pas : l’objectif réel de cette réforme est de permettre à l’État de se payer sans effort sur la bête. « L’art de lever l’impôt consiste à plumer l’oie sans la faire crier » disait Colbert.

 
signez la pétition
Partagez cette pétition sur vos réseaux sociaux, envoyez-la par mail : je compte sur la mobilisation de chacun pour faire plier le gouvernement !

Retrouvez tous les 10 raisons de s’opposer au prélèvement à la source encliquant ici.

Merci pour votre mobilisation massive.

Bien à vous.

 
Eudes Baufreton
Eudes Baufreton
Directeur
 


 

    


 

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31 août 2018 5 31 /08 /août /2018 15:35

Salvini et Orbán ensemble contre l’immigration et contre Macron

 

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Les deux leaders populistes se sont rencontrés mardi, à Milan, avant d’exprimer leurs convergences de vues sur l’immigration illégale lors d’une conférence de presse commune. Le Premier ministre hongrois a estimé que son pays avait prouvé qu’il était possible de stopper l’immigration illégale par voie de terre et que c’est désormais au tour du ministre de l’Intérieur italien de montrer que c’est aussi possible pour l’immigration par voie de mer.

Ces déclarations intervenaient quelques jours après que Salvini eut expliqué que son but ultime n’était pas la relocalisation des immigrants postulée par Rome mais l’arrêt total de l’immigration illégale. Le leader de la Ligue cite explicitement le modèle australien, la politique « No Way » qui fonctionne très bien depuis sa mise en place en 2013. Il veut faire en sorte « qu’aucune personne arrivant en canot pneumatique ne puisse mettre les pieds en Europe, car sinon nous ne démonterons pas le business de la mafia des passeurs ». Son homologue du Fidesz dit exactement la même chose : tous les immigrants arrivés illégalement doivent être renvoyés chez eux car, sinon, « les trafiquants d’êtres humains auront gagné » et « les immigrants continueront de venir par vagues ». Il dirige, certes, un pays de taille modeste, mais a le soutien des trois autres pays du Groupe de Visegrád. Ensemble, le V4 compte 65 millions d’habitants (autant que la France ou l’Italie) et pèse plus que la France dans le commerce extérieur de l’Allemagne. Mais pour le Premier ministre hongrois, la défense des frontières de l’Europe face à l’immigration-invasion est aujourd’hui entre les mains de Matteo Salvini, dont il a dit qu’il était son héros.

C’est important de le souligner, car ainsi que l’a énoncé Orbán à Milan, ce sont deux camps qui s’opposent, aujourd’hui, en Europe. Le premier, mené par le Président français Emmanuel Macron qui profite des problèmes de Merkel, rassemble Bruxelles, Berlin, Paris et Madrid. Ce sont les capitales qui cherchent « à gérer au mieux l’immigration [illégale] », pour reprendre les mots du Premier ministre hongrois. Le deuxième camp, qui rassemble le V4, l’Italie, l’Autriche et quelques autres pays, de plus en plus nombreux, cherche à stopper cette immigration illégale. Aux côtés de Viktor Orbán, Matteo Salvini a proposé une alliance contre les socialistes, et plus généralement contre les gauches en Europe.

À l’inverse, dans son discours tenu le 27 août à la conférence des ambassadeurs, Emmanuel Macron a nié, contre toute évidence, que la crise migratoire durait encore, estimant qu’il ne s’agissait plus que d’une crise politique, et il s’en est pris directement au Premier ministre hongrois accusé d’être pour l’Europe des fonds structurels mais « contre l’Europe quand il s’agit de tenir de grands discours sur la chrétienté ». Macron donne ainsi un sens très particulier à la notion d’Europe. Une Europe qui ne pourrait, semble-t-il, correspondre qu’à ses idées libérales-libertaires. Mardi, à Milan, Salvini lui a répondu en ces termes, soulignant l’hypocrisie du Président français : « Macron, dont la popularité dans son pays atteint des niveaux historiquement bas, est le premier qui devrait faire preuve de solidarité en rouvrant la frontière à Vintimille. »

Entre les gouvernements populistes et les gouvernements mondialistes de l’Union européenne, les hostilités sont ouvertes. La prochaine étape : les élections du 9 septembre en Suède, où l’on s’attend à une forte progression du parti anti-immigration Démocrates de Suède et à un résultat historiquement bas du parti social-démocrate qui a orchestré la grande vague d’immigration de 2015

 

 

 

 

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31 août 2018 5 31 /08 /août /2018 10:35

« Mineurs » étrangers : la nouvelle filière d’immigration

28 AOÛT 2018 | ANDRÉ POSOKHOW

 

Par André Posokhow, consultant  Article initialement paru le 4 juin dernier. Du fait de l’asphyxie financière des départements due à l’arrivée massive de MIE, principalement africains, sur le sol français  depuis 2 ou 3 ans, une mission a été confiée à l’inspection générale de l’administration (IGA), l’inspection générale des affaires sociales (IGAS), l’inspection générale de la justice (IGJ) et l’ADF qui  a eu pour objectif d’identifier des solutions opérationnelles permettant d’améliorer l’efficacité et la soutenabilité budgétaire de la phase d’évaluation et de mise à l’abri des Mineurs Non accompagnés étrangers (MNA).
Cette mission a rendu son rapport le 15 février 2018 et a proposé différents scénarios de prise en charge de ces flux qui n’ont guère d’intérêt face aux véritables enjeux pour la nation.
En réalité ce qui  importe ce sont les informations et les données chiffrées sur le phénomène des mineurs isolés  qu’il contient et qui montre sa nature funeste pour la France : au moins 50 000 MNA présents en France au 31 décembre 2017, probablement autour de 50 000 entrants à évaluer en 2018 et un coût unitaire de prise en charge par les ASE départementales de 50 000€ au minimum.


Qu’est-ce qu’un Mineur Isolé Etranger (MIE) ou un Mineur Non Accompagné (MNA) ?

Selon France Terre d’Asile un mineur isolé étranger (MIE) désigné depuis 2016 comme un Mineur Non Accompagné est un jeune de moins de 18 ans qui n’a pas la nationalité française et se trouve séparé de ses représentants légaux sur le sol français.

Le fonctionnement du dispositif national

Le 31 mai 2013, un protocole entre l’Etat et l’Assemblée des Départements de France (ADF) et une circulaire du garde des sceaux ont posé les bases d’un dispositif national, visant à organiser une solidarité interdépartementale dans l’accueil des MIE en orientant ceux-ci après évaluation, selon une clef de répartition, sur l’ensemble du territoire métropolitain. (Voir le schéma en annexe)

D’une manière générale la protection de l’enfance est confiée aux départements, qui, à ce titre, assurent la prise en charge des MIE. Les services d’Aide Sociale à l’Enfance (ASE) accueillent ces jeunes pour une durée provisoire de cinq jours, qui doit leur permettre « d’évaluer leur situation ».

L’objectif est d’établir, sur la base d’entretiens, s’ils sont effectivement mineurs – rares sont ceux qui disposent de papiers d’identité –  pour pouvoir décider de leur prise en charge et notamment de leur hébergement. Un décret du 24 juin 2016 encadre la participation de l’Etat au financement de l’abri et de l’évaluation des MIE.

Lorsque la personne est évaluée mineure privée temporairement ou définitivement de la protection de sa famille, le département saisit l’autorité judiciaire aux fins d’assistance éducative et d’orientation géographique. Les moins de 16 ans peuvent  s’inscrire à l’école, et tous ceux pris en charge par l’ASE ont droit à la couverture maladie universelle.

Dans le cas contraire, le département a l’obligation de lui notifier une décision motivée de refus de prise encharge.

La mission bipartite

Du fait de l’étouffement financier des départements dû à l’arrivée massive de MIE, principalement africains, sur le sol français  depuis 2 ou 3 ans, une mission a été confiée à l’inspection générale de l’administration (IGA), l’inspection générale des affaires sociales (IGAS), l’inspection générale de la justice (IGJ) et l’ADF qui  a eu pour objectif d’identifier des solutions opérationnelles permettant d’améliorer l’efficacité, la cohérence et la soutenabilité budgétaire de la phase d’évaluation et de mise à l’abri de la politique publique mise en œuvre au profit des MNA.

Ella rendu une première note en janvier 2016 et un rapport final le 15 février 2018.
Parmi les signataires du rapport on peut noter le nom d’Anne Coquet, magistrate, membre du syndicat de la magistrature. Parmi les associations consultées on relève notamment France Terre d’Asile, Médecins du monde, le Secours catholique, l’UNICEF, la CIMADE, la Ligue des droits de l’homme, le GISTI et évidemment infoMIE.

Qui sont les MIE ? Sont-ils tous mineurs ?

Selon le rapport : «  les MNA, à 95 % des garçons, sont principalement originaires de pays francophones d’Afrique subsaharienne. En 2017, trois pays représentaient plus de 60 % des arrivants: la Guinée, la Côte d’Ivoire et le Mali. En revanche, moins de 5 % des jeunes arrivés en France en 2017 étaient originaires d’Afghanistan alors qu’à l’échelle européenne plus de 50 % des MNA sont afghans. L’origine géographique des arrivants suggère que le facteur économique et linguistique joue un rôle important dans les motifs qui conduisent un jeune à s’exiler pour rejoindre la France. Il en résulte que peu de MNA en France sont éligibles au statut de réfugié ».

« Ensuite, la protection de l’enfance est donc d’autant plus attractive pour ces jeunes migrants qu’il s’agit souvent du seul moyen de pouvoir bénéficier d’une prise en charge et espérer obtenir à terme une régularisation administrative. Parmi les personnes qui se présentent à l’évaluation sociale, environ la moitié sont estimées majeures par les conseils départementaux »

Combien sont-ils ?

Afin d’alléger la lecture de ce texte nous renvoyons la présentationdes calculs auxquels nous nous sommes livrés à une deuxièmeannexe.

Ces calculs aboutissent au 31/12/2017 à 31 000MNA pris en charge, 10 000 MNA évalués à prendre en charge soit 41 000MNA et 18 000 jeunes évaluésnon mineurs ou accompagnés soit un total de 59 000.

Que deviennent les jeunes évalués non mineurs ou accompagnés ? Il n’en est pas vraiment fait mention. Il est simplement dit qu’ils rentrent dans le dispositif de droit commun. Il existe seulement la quasi-certitude qu’ils ne rentrent pas sagement chez eux.

Comment ça évolue ?

Nous sommes tentés de répondre : pas bien.

Les calculs de coûts du rapport bipartite pour l’avenir reposent sur trois hypothèses d’arrivées annuelles de jeunes à évaluer :
-40 000
-50 000
-60 000.

Ces chiffres indiquent une nette tendance à l’augmentation.

Par ailleurs la Loi Asile Immigration prévoit que les mineurs réfugiés ou protégés subsidiaires pourront bénéficier de ta réunification familiale, non seulement pour les parents mais également pour les frères et sœurs. Lorsque l’on sait ce qu’est une famille africaine c’est de la démence. A terme les MNA qui resteront sur le sol français en bénéficieront.

Un  coût écrasant

Selon une fiche info de l’ADF le coût de la prise en charge d’un MNA par l’ASE est estimé en moyenne à 50 000 par mineur et par an. L’accueil et la prise en charge de 26 000 MNA à la fin 2017 représenterait un coût financier d’environ 1,300Md€. Mais il faudrait y ajouter le coût des 5000 contrats jeunes majeurs soit un total de 1,550Md€.

Ce chiffre ne tient pas compte du coût des MNA non encore pris en charge et des évalués non mineurs. Parions que ce n’est pas gratuit.

Rappelons qu’en  2014, France Terre d’Asile a estimé le coût de l’accueil d’un MIE à 55 000€et qu’un article du Figaro.fr de 2016 a estimé le coût journalier de « ce public fragile » à plus de 200/€ jour soit 73 000€/an, identique  à celui communiqué par Brice Hortefeux, ancien ministre de l’Intérieur, en 2014 ; ce qui rendrait la note encore plus salée.

La teneur et les conclusions du rapport bipartite

Ce rapport qui occupe 71 pages de jargon administratif a pour objectif de proposer des scénarios afin de savoir comment se refiler la patate chaude entre l’Etat et les départements. Il occupe une tripotée de hauts fonctionnaires à ouvrir encore plus large ce nouveau couloir d’invasion. De caractère purement technocratique, il ne revêt pas d’autre intérêt pour nous, citoyens et surtout contribuables, que de recueillir chiffes et informations sur l’invasion migratoire et son poids dans la gabegie nationale.

Soulignons cependant  trois points.

Du point de vue financier, le coût budgétaire du transfert de compétences de la mise à l’abri et de l’évaluation des MNA vers l’Etat, solution que recommande le rapport, dans l’hypothèse d’une arrivée de 50 000 jeunes serait de 125 Millions€. (Attention ce chiffre n’a rien à voir avec celui cité plus haut de 1,550 Milliards € qui est celui du coût annuel de la prise en charge des MNA par les ASE des départements).Quelle importance ? C’est l’Etat qui paye selon le mot immortel d’un grand chef d’Etat socialiste qui fut professeur d’économie à Sciences Po.

Le rapport recommande de ne recourir  que de manière exceptionnelle aux examens radiologiques osseux uniquement à l’issue de l’évaluation sociale et de l’expertise documentaire. Ce serait pourtant utile pour savoir si ces mineurs ont plus ou moins que 30 ans. Mais c’est justement ce que l’on ne veut pas savoir.

Enfin le rapport recommande la mise en œuvre d’un bilan de santé systématique des jeunes en cours d’évaluation. Selon un rapport du Sénat cité par le rapport nous enfournons en France des milliers de MNA qui,  « sur le plan de la santé somatique, se caractérisent par  la prévalence de certaines pathologies telles que l’hépatite B, la tuberculose pulmonaire ou les parasitoses mais aussi un état de santé général très dégradé par la prévalence notamment des problèmes respiratoires, gastroentérologiques, dermatologiques ou dentaires. »

Conclusion

Les objectifs et le contenu du rapport bipartite de réflexion sur les MIE sont certes importants pour les finances des départements mais relèvent de la pure futilité face aux véritables enjeux.

Ce que dévoile ce document  c’est que le dispositif est organisé pour attirer et accueillir de plus en plus de MIE et que lorsque certains en viennent à craindre un flux de 100 000 entrées cela n’a rien de déraisonnable.

Annexes

 

Calcul du nombre de MIE-MNA

Il faut distinguer plusieurs choses :

Le nombre de MNA pris en charge en 2017 par les ASE

Ce nombre est de 14 908 MNA.

La population de MNA évalués prise en charge au 31/12/2017

Selon l’ADF, la population de MNA évalués prise en charge au 31 décembre 2017 atteignait 25 904 jeunes, près d’un cinquième des jeunes placés. Selon le rapport, il convient d’y ajouter environ 5 000 jeunes bénéficiant d’un contrat jeune majeur (ex MNA accompagnés au titre de l’ASE après 18 ans) soit un total 31 000 jeunes.

Du fait de leurs contraintes financières, certains départements reconnaissent que l’admission de mineurs non accompagnés contribue à aggraver la pénurie de places d’accueil, certaines décisions de placement concernant d’autres mineurs restant inexécutées faute de disponibilité, c’est-à-dire au détriment des mineurs français.

Le nombre d’évaluations

Selon le rapport de février 2018, une enquête flash a été lancée en janvier 2018 par l’ADF auprès de ses adhérents. Cette enquête conduit à estimer à plus de 54 000 le nombre d’évaluations de la minorité et de l’isolement effectuées par les départements en 2017.

La précédente enquête flash, réalisé en janvier 2017, faisait état de 25 000 évaluations déclarées par les départements au cours de l’année 2016. On assisterait donc à un doublement des évaluations réalisées en une année. Ces 54 000 évaluations incluent pour partie des réévaluations, sans qu’il soit possible de les quantifier.

Mieux, à la lecture d’une discrète note du bas de la page 5 d’introduction de la note de janvier 2018, on apprend que 71 962 évaluations de minorité  et de l’isolement auraient été réalisées en 2017. Le nombre de jeunes évalués mineurs s’établit à 41 741, soit nettement plus que les 14 908 jeunes cités ci-dessus.

Pourquoi cette différence de calcul du nombre d’évaluations d’un mois à l’autre et pourquoi une diminution de ce nombre ?

La différence est-elle toujours présente en France ? Probablement oui. Et quid des jeunes évalués non mineurs ou accompagnés ?

Référons nous au chiffre de 54 000 évaluations et  éliminons les réévaluations estimées par hypothèse à une proportion de 20 %, soit 43 000.

Nombre de jeunes mineurs : 43 000*58 % (Voir la note de bas de page de l’introduction de janvier 2018) = 25 000

Ce chiffre de 25 000 est à éclater entre :
– les 15 000 déjà incorporés dans les 31 000 MNA déjà pris en charge en 2017.
– les 10 000 jeunes mineurs évalués et en attente de prise en charge.

Nous arrivons ainsi à un total de jeunes mineurs de 31 000 + 10 000 = 41 000.
Mais il ne faut pas oublier les 43 000*42 % = 18 000 jeunes évalués mais non mineurs ou accompagnés qui rentrent dans le dispositif de droit commun c’est-à-dire qu’ils sont dans la nature et pas près de revenir chez eux.

Soit un total de 59 000 au 31/12/2017.

André Posokhow
28/08/2018

Source : Correspondance Polémia

Crédit photo : Domaine public, via FlickR

 

André Posokhow

 

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