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2 janvier 2021 6 02 /01 /janvier /2021 22:30

La Pologne veut protéger la liberté d’expression sur les réseaux sociaux

 
 
 

Alors qu’en France, le ministre de la Justice ne cesse de rechercher des solutions pour restreindre la liberté d’expression des « haineux », « complotistes », « extrémistes de droite » (en un mot, des dissidents) sur les réseaux sociaux, en , Zbigniew Ziobro, ministre de la Justice, veut empêcher que ses concitoyens y soient censurés. Pour ce faire, ce ministre tant décrié par le journal Le Monde veut pouvoir condamner Twitter, Facebook et autres YouTube à une amende 1,8 million d’euros à chaque fois qu’ils censureront un message ou fermeront un compte pour raison idéologique.

Pour le ministre de la Justice polonais, « la liberté d’expression et la liberté de débat sont l’essence même de la démocratie […] les médias sociaux devraient être un espace de liberté d’expression ». Toujours selon Zbigniew Ziobro, les réseaux sociaux ont de plus en plus tendance à recourir à de la « censure idéologique » qui fait taire arbitrairement certains utilisateurs « car ils se réfèrent à des valeurs inacceptables du point de vue de certaines communautés ». Afin de supprimer l’arbitraire de la « modération » des réseaux sociaux, du manque de transparence des règles qui les guident dans la suppression des comptes ou de message, en Pologne, le seul critère pour la modération sera la loi polonaise. Ainsi, les réseaux sociaux ne pourront pas supprimer du contenu ou bloquer des comptes qui n’auront enfreint aucune loi polonaise.

Selon les premières informations données, il y a dix jours, la procédure serait la suivante : les utilisateurs de réseaux sociaux qui pensent que leur contenu a été injustement censuré devront d’abord signaler le problème à la plate-forme. Dans les 48 heures, le service devra prendre une décision. S’il refuse de restaurer le compte ou le message, l’utilisateur pourra saisir un tribunal qui entendra l’affaire dans un délai de sept jours. La procédure sera entièrement électronique et sera menée par un tribunal spécialisé pour la protection de la liberté d’expression.

Si le compte a été bloqué ou le message supprimé alors qu’il n’enfreignait pas la loi polonaise, alors le tribunal se prononcera en faveur de l’utilisateur de la plate-forme qui devra restaurer le compte ou les publications supprimées sous peine d’une amende allant jusqu’à 1,8 million d’euros.

Le nouveau tribunal spécial instruira également les demandes de suppression de contenu et de comptes qui enfreignent la loi polonaise, comme par exemple les images pédopornographiques, les insultes ou les personnes calomniant autrui. Pour autant, le vice-ministre de la Justice, Łukasz Piebiak, a tenu à préciser : « Nous ne sommes pas favorables à la censure des opinions d’autrui sous prétexte de lutter contre le discours de haine – comme dans certains pays européens. »

« Bizarrement », ce projet de loi n’a pas fait la une de la presse française dite « progressiste », qui ne cesse de critiquer la Pologne sur la base d’informations, au mieux manipulées, au pire totalement inventées. Dans ce pays, où j’habite depuis vingt ans, la presse est libre, pluraliste, seulement les deux tiers des journalistes et médias sont progressistes. Le politiquement correct ne fait pas sa loi. Les non-progressistes ne sont pas stigmatisés et peuvent encore faire entendre leur voix sans être moqués ou humiliés. Il n’existe pas d’autocensure, de pression sociale, quand on aborde des sujets tels que l’immigration, l’, le mouvement LGBT ou encore la chosification de l’enfant. Aussi, et contrairement à ce que laissent entendre 95 % de nos médias qui pratiquent l’inversion des valeurs, la Pologne est un exemple à suivre.

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2 janvier 2021 6 02 /01 /janvier /2021 22:21

Le woke, ou la déferlante de l’extrême gauche américaine, par Antoine de Lacoste.

 

Dans la course folle aux droits des minorités, les États-Unis sont largement en tête en ce moment. Deux concepts étonnants se superposent pour réveiller lesdites minorités persécutées par les dominants, c’est-à-dire les hommes blancs : le woke, pour que ces persécutés se réveillent et soient vigilants, et la cancel culture, pour que le persécuteur identifié soit effacé, c’est-à-dire qu’il ne puisse plus s’exprimer.

antoine de lacoste.jpgDe nombreux journalistes et professeurs d’université ont ainsi été licenciés ou ont dû donner leur démission, tant la pression des woke était insupportable. Leur crime nous laisse généralement pantois. Le cas le plus emblématique est celui de Bret Weinstein, professeur de biologie à l’université d’Evergreen. Il a dû démissionner, ne pouvant plus tenir ses cours et lâché par sa direction. Son crime ? S’être opposé à l’organisation d’un « Jour d’absence », c’est-à-dire un jour où les Blancs de l’université doivent rester chez eux pour qu’il n’y ait que des élèves de couleur.

Ce pauvre Weinstein n’avait pourtant pas le profil du mâle blanc dominant : juif de gauche et démocrate ayant soutenu Bernie Sanders lors des primaires. Mais peu importe, il s’était opposé, il fallait l’effacer. Dans un entretien au Figaro du 18 décembre, il confie son amertume et lance un cri d’alarme : « Les gens ne prennent pas ces mouvements au sérieux. Mais quand ils y sont confrontés, ils n’ont qu’un choix : soit se soumettre, soit être détruits. »

La même mésaventure est arrivée à Bari Weiss, journaliste importante du très libéral New York Times, qu’elle a dû quitter après s’être inquiétée de ce phénomène. Un autre journaliste, Ian Buruma, a dû aussi quitter son journal pour avoir publié la tribune d’un homme accusé à tort d’agression sexuelle.

Le processus est toujours identique : pression maximale des réseaux woke sur le coupable qui finit par partir pour pouvoir retrouver une vie normale, et sur sa direction qui l’abandonne pour ne pas devoir partir elle aussi.

Tout cela a des sources anciennes mais a connu une très forte accélération en 2013 avec le mouvement Black Lives Matter et sous la présidence d’Obama avec la création, dans toutes les universités américaines, de bureaux de lutte contre le harcèlement sexuel, prétexte à une chasse aux sorcières permanente. Joe Biden joua un rôle actif dans ce processus.

Le mouvement s’étend au Canada où l’excellent Mathieu Bock-Côté nous apprend que les Québécois francophones sont accusés de racisme par les woke anglophones car ils occupent un territoire « non cédé ». Et en Angleterre, où la romancière Rowling (Harry Potter) est accusée de « transphobie » pour avoir écrit que la différence des sexes était une réalité biologique. Où donc va-t-elle chercher ça, en effet ?

Eugénie Bastié et Laure Mandeville ont publié une remarquable enquête sur le sujet (Le Figaro du 21 décembre) et il est à craindre que nous ayons à en reparler.

La France est, pour l’instant, moins touchée que le monde anglo-saxon, mais les premières vagues arrivent : statues d’hommes célèbres vandalisées, dénonciations incessantes de CNews, conférenciers interdits (Sylviane Agacinski à l’université de Bordeaux Montaigne pour cause d’hostilité à la PMA), la liste va nécessairement s’allonger.

Sam Abrams, professeur à New York ciblé par les woke, a déclaré au Figaro : « Ça fait tellement de bien de savoir que chez vous [en France] les parents peuvent encore dire à leurs enfants qu’ils sont un petit garçon ou une petite fille. Chez nous, on dirait : comment osez-vous assigner un genre ? »

Le combat sera rude.

 

Antoine de Lacoste

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2 janvier 2021 6 02 /01 /janvier /2021 22:18

 

Une majorité de Français n’a, pour l’heure, pas l’intention de se faire vacciner contre la Covid-19. La France, le pays de Pasteur où la vaccination moderne a été développée par des Français a été à l’origine d’un lien très fort à la vaccination. Mais depuis plusieurs années, la vaccination ne fait plus consensus. Défiance ou prudence ?

 

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2 janvier 2021 6 02 /01 /janvier /2021 22:14
 

En apparence, tout les oppose. D’où l’intérêt de les retrouver face à face.

 

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2 janvier 2021 6 02 /01 /janvier /2021 22:11

Police de la pensée : la chaîne YouTube de RIVAROL a été supprimée !

Editorial de RIVAROL n°3452 du 23/12/2020 AU 5/1/2021

La censure atteint désormais des niveaux extrêmement inquiétants. La chaîne sur laquelle nous réalisions nos entretiens mensuels rivaroliens depuis janvier 2018 a été supprimée par YouTube de manière brusque et définitive le vendredi 18 décembre. La veille, la plateforme avait déjà censuré trois de nos vidéos, dont la dernière. Nous avions immédiatement fait appel de ces suppressions scandaleuses mais, avant même que l’appel soit considéré, et éventuellement rejeté, la chaîne était supprimée pour « manquements graves ou répétés au règlement de YouTube interdisant l’incitation à la haine ». Le 5 juin 2020, YouTube a en effet changé ses règles d’utilisation, introduisant une censure impitoyable au nom du politiquement correct. Voici ce que l’on peut lire :

« La sécurité de nos créateurs, spectateurs et partenaire est notre priorité absolue (on ne voit pas en quoi les propos du directeur de RIVAROL peuvent créer de l’insécurité chez les internautes, si ce n’est peut-être en les incitant à remettre en questions des a priori ou un prêt à penser), et nous comptons sur chacune et chacune d’entre nous pour nous aider à protéger cette communauté à la fois dynamique et précieuse. Il est important que vous compreniez notre règlement de la communauté (étoilée ?) et la mesure dans laquelle il nous permet d’assumer notre responsabilité partagée : faire de YouTube une plate-forme sûre (comme il convient que l’entité sioniste ait des frontières sûres au détriment des Palestiniens opprimés ?) L’incitation à la haine est interdite sur YouTube. Nous supprimons tout contenu incitant à la violence ou à la haine contre des individus ou des groupes d’individus en fonction de l’une des caractéristiques suivantes :

Âge

Caste

Handicap

Origine ethnique

Identité et expression de genre

Nationalité

Race

Statut d’immigration

Religion

Sexe/Genre

Orientation sexuelle

Statut de victime d’un événement violent majeur ou de proche d’une victime

Statut d’ancien combattant »

Autrement dit, sauf à exprimer des banalités ou à enfoncer des portes ouvertes, on ne peut plus rien dire. 

On le voit, si Internet a été incontestablement un espace de liberté depuis une quinzaine d’années et la généralisation du haut débit, force est de constater que c’’est désormais fini. L’année qui s’achève a en effet été marquée par la clôture d’un nombre considérable de comptes Facebook, Twitter, YouTube, VK de personnalités, de mouvements et de publications nationalistes ou dissidents, en France, mais également à l’étranger, singulièrement aux Etats-Unis. Même Donald Trump a vu plusieurs de ses tweets masqués ou supprimés par Twitter qui a d’ailleurs déjà prévenu que son compte pourrait être supprimé dès qu’il ne serait plus à la Maison-Blanche le 20 janvier prochain. Et des chaînes de télévision américaines ont même coupé la parole au président des Etats-Unis qui faisait état de graves irrégularités dans le scrutin présidentiel du 3 novembre. Autrefois c’était le pouvoir politique qui contrôlait les media et exerçait une censure. Désormais ce sont les grands media audiovisuels qui décident d’interrompre une allocution officielle d’un chef d’Etat en fonctions, au motif qu’il raconterait des calembredaines. Mais le citoyen n’est-il pas assez grand pour se faire lui-même une opinion ?

Cette persécution — comment l’appeler autrement ? —, outre qu’elle est scandaleuse intellectuellement et moralement, est très frappante par ce qu’elle révèle des intentions de ceux qui nous oppriment, mais elle est aussi hélas très efficace. Lorsque YouTube clôture un compte, il faut trouver une autre plateforme où l’on puisse mettre en ligne ses vidéos. Et ce ne sont alors que des circuits confidentiels, très peu connus du grand public, beaucoup moins fonctionnels que YouTube, qui sont proposés à l’utilisateur, de sorte que le préjudice est très important en terme d’audience et de visibilité. C’est un peu comme si un footballeur passait d’un seul coup de la première division à un club amateur ou si un gastronome était contraint de passer en un instant d’un restaurant étoilé à une sinistre gargote. Ou si un palace se transformait tout à coup en camping insalubre. Là où YouTube permet d’atteindre un nouveau public et où l’on peut assez rapidement atteindre des dizaines de milliers de vues, les plateformes confidentielles que sont par exemple Lbry ou Odysee — qui héberge désormais toutes nos vidéos — ne concernent pour l’essentiel qu’un public déjà convaincu et averti et il est difficile de dépasser quelques milliers de vues, de sorte que la diffusion des idées s’en trouve fortement entravée. 

Notre chaîne YouTube nous a permis depuis trois ans d’obtenir des centaines de nouveaux abonnés, souvent jeunes, ou d’âge médian (en moyenne une dizaine par semaine), nous écrivant souvent leur joie, leur enthousiasme, leur bonheur, d’avoir découvert une publication anticonformiste, radicale et insolente dont il ne soupçonnait pas jusque-là l’existence, dont il n’imaginait pas qu’elle puisse exister en France occupée et asservie, paraître régulièrement en kiosques. Cet afflux bienvenu et rafraîchissant de nouveaux abonnés a largement compensé jusque-là les décès de nos lecteurs les plus anciens et les plus âgés, dont quelques-uns, ô merveille, sont encore de fondation (un centenaire s’est récemment réabonné pour la 70e fois depuis 1951, prenant le temps et la peine d’écrire sur son bulletin un mot très gentil et fort encourageant à l’adresse de la rédaction, nous en avions les larmes aux yeux !) Qu’en sera-t-il désormais ? Certes, nous allons tout tenter pour élargir à nouveau notre audience, c’est un immense pari, nous allons nous battre comme des lions, avec persévérance et ténacité, avec fougue et combativité, essayant de trouver l’oxygène dont on nous a privé, de repousser les murs de la voie de garage où l’on veut nous confiner, mais, disons-le franchement, nous repartons quasiment de zéro. 

Là où nous disposions de 12 000 abonnés YouTube, nous ne sommes plus que quelques centaines sur Odysee. Là où nous réalisions quelque 50 000 vues chaque mois, parfois bien davantage (près de 100 000), nous devons nous contenter pour le moment de quelques milliers. Certes, ce n’est pas le nombre qui fait nécessairement la qualité, tant s’en faut, mais la difficulté sera d’atteindre un nouveau public, notamment jeune, d’élargir notre base, de diffuser largement les idées, positions et analyses nationalistes, de faire partager notre vision du monde et de la vie. En nous supprimant tout accès à leurs plateformes, les géants du Web (Twitter, Facebook, YouTube, Instagram…), qui sont sous contrôle oligarchique, savent parfaitement ce qu’ils font. Ils veulent nous enterrer, nous conduire à la cave, et si possible, au cimetière. Dieudonné, aussi connu et talentueux soit-il, qui réalisait sur YouTube des vidéos faisant en moyenne 300 000 vues, et parfois bien davantage, dispose désormais, d’après nos informations, de 7 000 abonnés, certes payants, depuis que son compte YouTube a été clôturé. C’est dire à quel point leur censure est efficace et redoutable. Et celle-ci s’ajoute aux poursuites judiciaires, aux condamnations, aux tracasseries administratives ou fiscales, voire à l’embastillement effectif, comme c’est le cas pour notre ami et camarade Hervé Ryssen qui passera Noël et le Nouvel An derrière les barreaux de la prison de Fleury-Mérogis et qui ignore totalement pour combien de temps il devra vivre ce long chemin de croix dans une maison d’arrêt vétuste, où le bruit est permanent, même la nuit, et où l’isolement prolongé est très traumatisant pour l’équilibre psychique et pour le moral, si nécessaire à la vie et à l’action.

La restriction des libertés n’atteint pas seulement les réseaux sociaux mais concerne tout un chacun. Jamais les libertés fondamentales de circulation, de réunion, de manifestation, de culte n’ont été à ce point entravées, niées, détruites que pendant l’année qui s’achève. Et hélas rien ne dit que les choses s’amélioreront sur ce plan en 2021. On nous a parlé d’une deuxième vague, on évoque une troisième vague. On disserte sur une mutation du virus, qui a conduit le Royaume-Uni à instaurer de nouvelles mesures de confinement dans le sud-est du pays et à interdire toute circulation de voyageurs et de marchandises. Les grands media audiovisuels et les pouvoirs publics, toujours anxiogènes, affirment que le virus poursuit sa progression en France, qu’il faut s’attendre probablement à des mesures plus coercitives, que la réouverture des bars et des restaurants le 20 janvier prochain est de plus en plus hypothétique, alors même que le nombre de décès réels dû au coronavirus est extrêmement faible et ne concerne quasiment que des personnes très âgées ou en mauvaise santé.

C’est donc un Noël bien particulier que nous vivrons cette année, les réunions de famille étant même strictement limitées en nombre de participants. Bien que rien ne nous oblige à nous soumettre à cette tyrannie. Il faut savoir refuser crânement ces abus de pouvoir et se réunir en famille comme si de rien n’était. Que ce monde de plus en plus sinistre et qui est chaque jour davantage un chaudron infernal ne nous empêche pas de garder au cœur, à la plus fine pointe de l’âme, la joie de Noël. Quand on se donne la peine d’y réfléchir, la crèche est tout le contraire de la tyrannie pseudo-sanitaire que nous subissons. Au nom de la protection contre le virus, on nous interdit de chanter, de nous embrasser, de nous étreindre, on entend séparer les enfants des parents et des grands-parents, on isole, on confine, on impose des masques, des distanciations physiques (ou sociales !) et des gestes barrière. Dans la crèche il n’est rien de tel. C’est le Verbe Incarné qui étend les bras, qui nous appelle à l’espérance, qui nous rouvre le Ciel. Les Anges chantent à tue-tête le Gloria in excelsis. La Sainte-Vierge et saint Joseph portent, embrassent, étreignent, caressent, contemplent le Divin Enfant. Lorsque les bergers de Bethléem, puis plus tard les Rois mages, viennent adorer l’Enfant Jésus, ils ne sont nullement repoussés, gardés à distance, confinés. Ils sont accueillis avec joie, avec simplicité, et on les laisse baiser les pieds du Prince de la paix. 

Au milieu de cette allégresse la Sainte Famille connaît l’épreuve. Cruelle, douloureuse. Voilà qu’Hérode gronde et menace la vie de l’Enfant. Elle devra s’exiler en Egypte. Puis, tout au long de sa vie publique, le Christ fera face à une haine grandissante, effrayante, démoniaque, de ses contradicteurs, de ses ennemis qui iront jusqu’à le calomnier, blasphémer, le condamner à mort, le flageller, le couronner d’épines, le crucifier. Mais la Vie triomphe et l’emporte sur la mort. 

Dans ces moments si difficiles où l’avenir paraît si sombre, où il semble impossible de se projeter, où le sol se dérobe sous nos pieds, confions à l’Enfant-Jésus toutes nos angoisses, toutes nos douleurs, toutes nos préoccupations, tous nos doutes. Il est le Chemin, la Vérité et la Vie. Il est le remède à tous nos maux. Il a toutes les solutions. Mieux, Il est LA solution. Il est Celui qui guérira toutes nos lassitudes, toutes nos contrariétés, toutes nos infirmités, nous redonnera force et courage, vaillance et persévérance dans nos combats ici-bas pourvu que nous Le laissions guider nos pas. 

De même que Noël marque la fin de l’obscurité puisque les jours se mettent à rallonger, qu’au milieu des ténèbres covidesques et de la tyrannie laïciste, la naissance du Rédempteur soit pour nous cette lumière qui nous illumine, dilate notre cœur, enflamme notre espérance, nourrisse notre foi et nous pénètre d’une joie simple et profonde que rien ni personne ne pourra nous enlever.

Joyeuses et saintes fêtes de Noël à tous !

Jérôme BOURBON, RIVAROL.

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2 janvier 2021 6 02 /01 /janvier /2021 20:19
Accueil  Editoriaux  Énergie Nucléaire : Enfin Le Réveil !

Énergie nucléaire : enfin le réveil !

 
 
 

On pouvait s’attendre à ce que l’aristocratie des extrêmes écolos, les gretaphiles à tous crins toutes couettes, les transiteurs écologiques compulsifs, les bobos germanopratins, les contempteurs excités des gaz à effet de serre, les lutteurs réchauffementaux convaincus, les défenseurs impénitents de la veuve noire et de l’or félin, les encore-épris-d’Al Gore, bref, tout ce que notre beau pays compte de gens qui comptent les bouffées de CO2, on pouvait s’attendre, disais-je, à ce qu’ils se révoltent bruyamment et qu’ils investissent les rues de nos villes avec force pancartes, vociférations et poings levés.

Eh bien, non ! L’affaire n’a pas fait plus de bruit que la flatulence étouffée d’un papillon sur une écharpe de soie. La grande presse n’en a pas parlé, la télévision non plus et aucun des champions usuellement téléphages, télévores, téléphiles de l’écologie totale mondialisée n’a moufté.

Pourtant, il y a de quoi ! Il y a quelques jours est née l’association  du patrimoine  et du climat (PNC France). Son comité est composé de scientifiques, d’élus et d’anciens ministres de droite et de gauche : on y trouve, pêle-mêle, et pardon d’avance à ceux que je n’aurais pas cité, des politiques – Hubert Védrine, Jean-Pierre Chevènement, Gérard Longuet, André Chassaigne, Arnaud Montebourg, Hervé Mariton –, des scientifiques – le prix Nobel de physique Claude Cohen-Tannoudji, Yves Bréchet, membre de l’Académie des sciences, et des industriels comme Louis Gallois, l’ancien patron de la SNCF. Le président en est Bernard Accoyer, ex-président de l’Assemblée nationale. L’objectif : dénoncer les décisions irrationnelles du gouvernement – arrêt de deux réacteurs à Fessenheim, arrêt du programme de recherche sur la quatrième génération, arrêt programmé de quatre autres réacteurs avant 2028, puis de huit autres avant 2035. La portée de ces mauvaises décisions, disent-ils, est connue : dégradation du bilan carbone de la France (par la réduction de la production pilotable d’électricité décarbonée), coût énorme financier, industriel, social (prix pour les consommateurs), environnemental, crises économique et sociale à venir dans les territoires impactés, risque de délestages dès cet hiver, déjà annoncés par Barbara Pompili. Dans son acte de naissance, PNC France gronde : « Au moment même où l’énergie nucléaire est mondialement reconnue comme étant incontournable pour contenir les émissions de gaz à effet de serre, le patrimoine nucléaire français est en grand danger. » Et de réclamer protection pour cette filière industrielle qui « pèse » 225.000 emplois.

Face au concert assourdissant des opposants forcenés à l’énergie nucléaire, il est réconfortant de voir des personnes de haut niveau, hors toute appartenance politique monocolore, prendre la responsabilité de dénoncer la réduction drastique de la production d’électricité nucléaire. Il est piquant de lire, sous la plume de Greenpeace : « Certes, le nucléaire est une énergie qui n’émet que très peu de CO2, mais ce n’est pas pour autant une énergie propre. » Ils semblent gênés aux entournures ! On ne comprend plus rien : pour « lutter », comme ils disent, contre le réchauffement, que faut-il ? Être propre ou ne pas émettre de CO2 ? Faudrait savoir.

Voltaire disait : « Qu’est-ce que la folie ? C’est d’avoir des pensées incohérentes. » À méditer…

 

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2 janvier 2021 6 02 /01 /janvier /2021 19:18

Assassinat du général Qassem Soleimani : la 4e guerre mondiale a bien commencé ! [Rétrospective 2020]

 

 PAR  | 27 DÉCEMBRE 2020 | EXCLUSIVITÉ POLÉMIA, GÉOPOLITIQUE, SOCIÉTÉ


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Merci à tous pour votre fidélité et rendez-vous en 2021 pour une nouvelle année de résistance.
Polémia

 

Par Michel Geoffroy, auteur de La Super-classe mondiale contre les peuples ♦ L’assassinat du général iranien Qassem Soleimani, revendiqué par les Etats-Unis, apporte une nouvelle preuve que la quatrième guerre mondiale a bien commencé. Nous sommes en effet entrés dans la quatrième guerre mondiale, qui a succédé à la troisième – la guerre froide. C’est une véritable guerre des mondes car elle voit s’opposer différentes représentations du monde et aussi parce qu’elle a la stabilité du monde pour enjeu.

Le monde unipolaire contre le monde polycentrique

Cette guerre oppose avant tout les Etats-Unis, de plus en plus souvent alliés à l’islamisme, qui ne comprennent pas que le monde unipolaire a cessé de fonctionner, aux civilisations émergentes de l’Eurasie – principalement la Chine, l’Inde et la Russie – qui contestent de plus en plus leur prétention à diriger le monde.

Les Etats-Unis, bras armé de la super classe mondiale, veulent en effet maintenir leur rôle dirigeant mondial, acquis après la chute de l’URSS, car ils continuent de se voir comme une « nation unique », comme n’avait pas hésité à l’affirmer encore le président Obama devant une assemblée générale des Nations Unies stupéfaite !

Même affaiblis, ils entendent conserver leur hégémonie par n’importe que moyen, y compris militaires. Avec leurs alliés occidentaux transformés en valets d’armes, ils font donc la guerre au monde polycentrique, c’est-à-dire aux cultures, aux civilisations et aux peuples qui ne veulent pas d’un monde unidimensionnel.

Monde unipolaire versus monde polycentrique, voilà la matrice de la quatrième guerre mondiale.

 

La dé-civilisation occidentale

Ce que l’on nomme aujourd’hui l’Occident, correspond à un espace dominé et formaté par les Etats-Unis, et n’a plus qu’un rapport lointain avec la civilisation qui l’a vu naître, la civilisation européenne.

L’Occident aujourd’hui correspond à l’espace qu’occupe l’idéologie de l’américanisme : le matérialisme, l’individualisme fanatique, le culte de l’argent, le multiculturalisme, le féminisme hystérique, le messianisme, l’idéologie libérale/libertaire, et une certaine appétence pour la violence, principalement.

Cet Occident fait la guerre aux autres civilisations, y compris à la civilisation européenne, car les « valeurs » qu’il se croit en droit de promouvoir partout par la force, sont en réalité des antivaleurs, des valeurs mortelles de dé-civilisation. Pour cette raison aussi, la civilisation européenne entre en décadence, alors que la plupart des autres civilisations renaissent au 21ème siècle

La quatrième guerre mondiale recouvre donc un affrontement civilisationnel : le choc entre les civilisations renaissantes de l’Eurasie et la culture de mort véhiculée par l’américanisme.

Et ce choc contredit la croyance cosmopolite en l’émergence d’une unique civilisation mondiale.

 

Le mythe américain de la paix démocratique

Depuis la chute de l’URSS, les Etats-Unis sont passés d’une stratégie d’endiguement du communisme à une stratégie d’élargissement de leur modèle de société à tous les peuples, comme l’a annoncé sans détour Bill Clinton devant l’Assemblée générale des Nations Unies en 1993 : « Notre but premier doit être d’étendre et de renforcer la communauté mondiale des démocraties fondées sur le marché »[1].

Cette stratégie expansive correspond à la croyance dans la « paix démocratique » selon laquelle les Etats démocratiques seraient pacifiques par nature et parce que le modèle américain serait profitable à tous.

Mais, comme le souligne Christopher Layne[2], il s’agit d’une illusion : car rien ne vient confirmer que l’instauration de la démocratie au niveau d’un Etat annule les effets structuraux de la pluralité contradictoire des puissances et des intérêts au plan international.

Mais, surtout, la croyance dans la paix démocratique conduit nécessairement à souhaiter le renversement des Etats « non démocratiques » – les Etats-voyous selon le langage imagé nord-américain contemporain – pour que des démocraties leur succèdent. Mais cette présomptueuse volonté de changement de régime[3] – qui a beaucoup de points communs avec l’islamisme  implique une ingérence conflictuelle dans les affaires intérieures des autres Etats.

L’impérialisme de la démocratie n’a donc rien à envier au plan belliqueux à tous les autres impérialismes et ce n’est pas un hasard si dans leur courte histoire, les Etats-Unis ont été si souvent en guerre[4] !

 

La guerre chaotique occidentale

La quatrième guerre mondiale se déroule pour le moment principalement dans l’ordre géoéconomique : elle a pour enjeu la maîtrise des ressources énergétiques mondiales et celle des flux économiques et financiers et notamment la remise en cause de la domination du dollar, instrument de la domination globale des Etats-Unis puisqu’il leur permet de financer facilement leur arsenal militaire démesuré.

Mais elle se déroule aussi sur le terrain des guerres infra-étatiques et des « guerres civiles » internationalisées car commanditées de l’extérieur.

Depuis la fin du bloc soviétique, les Occidentaux, emmenés par les Etats-Unis, n’ont eu de cesse en effet d’encourager la destruction chaotique des puissances susceptibles de contrer leur projet de domination mondiale. Il s’agit de créer partout des poussières d’Etats impuissants et rivaux en application du vieux principe « diviser pour régner » !

La destruction de la Yougoslavie (1989-1992), suivi de la guerre illégale de l’OTAN au Kossovo (1998-1999) a constitué le coup d’envoi de la quatrième guerre mondiale.

Ces conflits ont contribué à affaiblir la périphérie de la Russie et aussi, par contre coup, à déstabiliser l’Union Européenne : désormais ingouvernable à 28 ou à 27 états et dirigée de fait par une Allemagne atlantiste, l’Union Européenne, ne compte quasiment pas sur la scène internationale comme acteur indépendant !

 

Encercler la Russie

De même, la fin de l’URSS n’a nullement mis fin à la politique américaine d’encerclement de la Russie. Comme on le dit parfois avec humour : « la preuve que la Russie est menaçante : elle à mis ses frontières exprès à côté des bases de l’OTAN ! »

Car il s’agit de programmer l’émiettement de la puissance russe : notamment en encourageant la sécession Tchétchène (guerre de 1994 à 2000) et en soutenant les révolutions de couleur[5] qui organisent à chaque fois la mise en place de nouvelles équipes politiques anti-russes. Et bien sûr en s’efforçant de satelliser l’Ukraine grâce à la « révolution » d’Euromaïdan (hiver 2013 à février 2014), ayant, par un heureux hasard, abouti à la destitution illégale du président Yanoukovytch qui souhaitait le maintien des relations privilégiées avec la Russie[6]. Et aussi, par contre coup, à la séparation de la Crimée et à la guerre dans le Donbass.

Le scénario Euromaïdan s’est d’ailleurs aussi reproduit en Amérique Latine : avec le renversement en 2017 du président de l’Equateur, le radical Rafael Correa en 2017 et son remplacement par un pro-occidental, Lenin Moreno ; la tentative de déstabilisation du président du Venezuela, Nicolàs Maduro en fin 2018 ; les menaces contre Ortéga Président du Nicaragua et contre Cuba [7], présentés comme « la troïka de la tyrannie » par les Etats-Unis ; le renversement du président de la Bolivie Evo Morales en 2019, suite à un coup d’état institutionnel ayant conduit à… annuler sa réélection.

 

La guerre civile partout !

Mais c’est au Moyen et au Proche-Orient que la stratégie chaotique occidentale est la plus aboutie.

Avec la « guerre contre le terrorisme » en Afghanistan qui dure depuis… 18 ans, la seconde guerre d’Irak (2003) ; la déstabilisation de la Lybie, menée par la France (opération Harmattan), la Grande Bretagne et l’OTAN de mars à octobre 2011 – qui a provoqué par contrecoup la « crise migratoire » de 2015 en Europe et un chaos civil qui n’en finit pas[8]– et enfin la « guerre civile » en Syrie à partir de 2011, qui se termine en 2019 avec la défaite totale de l’Etat Islamique, suite à l’intervention décisive de la Russie à partir de 2015 ; sans oublier la guerre au Yemen.

Les uns après les autres, les Etats susceptibles de constituer un pôle de puissance et de stabilité, dans une région qui représente un enjeu énergétique majeur, mais aussi une mosaïque de peuples, de religions et où aucune frontière n’est jamais sûre, ont ainsi été attaqués et durablement déstabilisés. Avec toujours le même résultat : non pas la « démocratie », mais le chaos, la guerre civile, des milliers de morts civils et la voie ouverte à l’islamisme radical. Et la mainmise américaine sur les ressources énergétiques comme en Syrie.

Comme l’écrit le géopoliticien Alexandre Del Valle, il « suffit pour s’en convaincre de voir ce que sont devenus les Etats afghan, irakien, libyen, ou même l’ex-Yougoslavie, aujourd’hui morcelée en mille morceaux «multiconflictuels» comme la Macédoine, la Bosnie-Herzégovine ou le Kossovo, autant de pays déstabilisés durablement par les stratégies cyniques pro-islamistes et ou anti-russes et anti-bassistes des stratèges étatsuniens [9]».

Et toujours selon le même scénario : des bobards médiatiques à répétition (soutien du terrorisme, épuration ethnique, armes de destruction massive, utilisation de gaz contre la populationetc…) servent à présenter à l’opinion occidentale l’agression contre des Etats souverains, en violation des principes des Nations Unies, comme une opération humanitaire !

 

L’Iran prochaine victime ?

Les Etats-Unis n’ont jamais caché que l’Iran était le prochain sur la liste du « changement de régime ». L’assassinat du général Qassem Soleimani, revendiqué par les Etats-Unis , venant après la récusation américaine du Traité sur le nucléaire iranien et le soutien américain ostensible aux manifestations en Iran, s’inscrivent à l’évidence dans une stratégie de changement de régime en devenir.

Même s’il s’agit d’un très gros morceau à avaler.

L’Iran, avec plus de 82 millions d’habitants en 2019, retrouve en effet progressivement son rôle de puissance régionale, héritière lointaine de l’empire Perse, qu’il jouait au temps du Shah. Il dispose aussi des 4èmes réserves prouvées de pétrole et des 1ères réserves de gaz mondiales….

L’Iran chiite développe son influence politique et religieuse sur un arc qui part de sa frontière afghane pour rejoindre l’Irak, la Syrie et le Liban. Il concurrence l’islam sunnite sous domination Saoudienne et soutenu par les Etats-Unis, qui regroupe, lui, l’Egypte, la Jordanie, les Etats du Golfe et la péninsule arabique. La confrontation avec l’Iran constitue un enjeu majeur pour l’Arabie Saoudite, d’autant que sa minorité chiite se concentre dans sa région pétrolifère et aussi pour Israël.

Dans un tel contexte, un conflit, direct ou indirect, entre les Etats-Unis et l’Iran ne pourrait qu’avoir de très graves répercussions mondiales.

 

Les Etats-Unis, véritable Etat-voyou

Le président Trump, qu’une certaine droite adule curieusement alors qu’il embarque allègrement les Européens dans la quatrième guerre mondiale, adopte à l’évidence un comportement qui tranche avec la relative prudence de ses prédécesseurs. Même si la ligne politique de cette nation messianique reste la même.

En fait, les Etats-Unis se croient désormais tout permis, en véritable Etat-voyou : récuser les traités qu’ils ont signé, relancer la course aux armements nucléaires[10], imposer des « sanctions » unilatérales à toute la planète sans aucun mandat du conseil de sécurité des Nations Unies, espionner les communications mondiales y compris celles de leurs « alliés », s’ingérer dans les affaires intérieures des Etats, taxer arbitrairement les importations, tuer des responsables politiques et militaires étrangers sans aucune déclaration de guerre etc…

Et l’on s’étonne encore que l’image de marque des Etats-Unis et de leurs « croisés » occidentaux, décline dans le monde, en particulier dans le monde musulman ?

Comme le souligne Alexeï Pouchkov[11] , ancien président de la commission des affaires étrangères de la Douma, la présidence Trump incarne une Amérique fiévreuse et nerveuse car elle a pris conscience de sa fragilité croissante dans le monde polycentrique qui vient. Une Amérique qui se tourne aussi de plus en plus vers elle-même pour faire face à ses problèmes intérieurs croissants.

Make America Great Again – rendre l’Amérique de nouveau grande -, le slogan de campagne du candidat Trump, revient à reconnaître que, justement, l’Amérique a perdu de sa superbe alors qu’elle ne se résout pas à abandonner sa suprématie.

Une contradiction dangereuse pour la paix du monde !

Michel Geoffroy
Initialement publié le 07/01/2020

[1] Le 27 septembre 1993

[2] Christopher Layne « Le mythe de la paix démocratique » in Nouvelle Ecole N° 55, 2005

[3] Regime change en anglais

[4] On dénombre pas moins de 140 conflits et interventions américaines dans le monde depuis le 18ème siècle même s’ils sont évidemment d’ampleur très variables

[5] Révolution des roses en Géorgie (2003), révolution orange en Ukraine (2004) et révolution des tulipes au Kirghizstan (2005); sans oublier la deuxième guerre d’Ossétie du Sud opposant en août 2008 la Géorgie à sa province « séparatiste » d’Ossétie du Sud et à la Russie ; un conflit étendu ensuite à une autre province géorgienne , l’Abkhazie.

[6] Une Ukraine dans l’UE et dans l’OTAN provoquerait le contrôle américain de la mer Noire

[7] Après «l’empire du mal», qui désignait l’URSS dans les années 1980 et «l’axe du mal», qui qualifiait les pays réputés soutenir le terrorisme dans les années 2000, un nouveau concept est venu de Washington pour identifier les ennemis des États-Unis: c’est la «troïka de la tyrannie».Dans un discours sur la politique de Washington concernant l’Amérique latine, John Bolton, conseiller à la sécurité du Président américain a désigné en novembre 2018 : le Venezuela bolivarien de Nicolas Maduro, le Nicaragua de Daniel Ortega et Cuba, où Miguel Diaz-Canel a succédé aux frères Castro.

[8]Le pays est actuellement secoué par le conflit armé entre les forces du maréchal Khalifa Haftar, et son rival installé à Tripoli, le Gouvernement d’union nationale (GNA) reconnu par l’ONU

[9] RT France du 10 avril 2019

[10] Les Etats -Unis se sont retirés le 1er février 2019 du traité sur les armes nucléaires de portée intermédiaire (en anglais : intermediate-range nuclear force treaty INF) – signé en 1987 par Ronald Reagan et Mikhaïl Gorbatchev, et l’un des grands symboles de la fin de la guerre froide – Ils se montrent déjà réticents à prolonger pour cinq ans le traité New Start – ou Start III – sur les armements nucléaires stratégiques qui, signé en 2011, arrive à échéance en 2021.Les Etats-Unis se sont aussi retirés du traité ABM en 2001

[11] Conférence de présentation de son ouvrage « Le Jeu Russe sur l’Echiquier Global » le 14 novembre 2019

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2 janvier 2021 6 02 /01 /janvier /2021 19:14


La chloroquine autorisée en Italie pour traiter le Covid

Un arrêt du Conseil d’État italien en date du 11 décembre dernier a donné satisfaction à nombre de médecins de la péninsule, qui voulaient prescrire la chloroquine comme traitement contre le virus. Cet arrêt les y autorise désormais, précisant que « les doutes qui entourent encore ce traitement ne justifient pas son interdiction, à condition qu’il soit administré sous l’autorité décisionnelle d’un médecin ». L’arrêt précise aussi que ce traitement ne peut être prescrit qu’en phase initiale de la maladie.

Il est donc désormais possible en Italie, particulièrement frappée par la pandémie, d’utiliser un traitement potentiellement efficace pour endiguer le flux impressionnant de malades qui entrent actuellement en réanimation. Une décision qui fait figure de précurseur en Europe, puisque partout, la chloroquine est déconseillée au titre de traitement contre le Covid-19. Pourtant, peu de médias français ont relayé cette information avec la résonance qu’elle mérite.

Oui, mais voilà, l’arrêt du Conseil d’État italien s’appuie sur une étude effectuée « en situation », à travers toute la péninsule. Cette étude démontrerait, chiffres à l’appui, à travers des données observées dans tout le pays, que la prise de chloroquine en phase initiale de la maladie réduirait de 20 à 7 % le taux d’hospitalisation. Par ailleurs, l’étude démontre aussi que ce traitement ne présente pas d’effets secondaires massifs, au-delà de ceux constatés pour n’importe quel autre médicament, qui le rendrait particulièrement dangereux.

D’ailleurs, la chloroquine est indiquée depuis des décennies, même à titre préventif, pour toute personne qui voyage en , afin d’éviter le paludisme qui tue des millions de gens, chaque année, sur le continent. La chloroquine est le lot quotidien de centaines de millions d’Africains, elle seule a, jusqu’à présent, réussi à endiguer ce fléau particulièrement virulent au sud du Sahara. Il y a, à ce jour, bien moins de décès du Covid-19 dans toute l’Afrique noire que dans la seule France, pourtant quinze fois moins peuplée. 44 morts au Bénin pour dix millions d’habitants, 1.250 morts au Nigeria pour cent cinquante millions de malades potentiels, 370 morts au Congo RDC, la courbe de la mortalité est plate, alors qu’on prédisait un désastre sanitaire pour un continent mal loti en matière d’équipements de santé. Là encore, aucun média pour relayer l’information

, s’interroger sur cette « anomalie », encore moins pour enquêter sur les causes…

Certains diront que c’est la pyramide des âges qui joue en faveur de l’Afrique, bien plus jeune que l’Europe : dans ce cas, cela pourrait avoir un impact d’environ 50 % sur la mortalité, loin de l’écart énorme qui sépare les deux situations. D’autres disent que la mortalité est sous-estimée par un système de santé quasi absent : c’est mal connaître l’Afrique noire et la propagation orale de l’information qui créerait un effet de panique si un danger pandémique avait été réellement détecté par les populations. Quant au climat, il est quasi identique à celui du Brésil… Et ne parlons pas des modes de vie africains, peu poussés à la distanciation sociale et aux gestes barrières…

Même si rien ne le prouve, faute d’étude en ce sens, l’usage massif de la chloroquine pourrait constituer un barrage sérieux au virus.

Pourquoi, donc, personne, parmi les autorités sanitaires françaises, ne creuse un peu plus le sujet, en ces temps de grave danger ?

À chacun de se faire sa petite idée sur la question

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2 janvier 2021 6 02 /01 /janvier /2021 10:30

URGENT ! Message du Pr. PERRONNE sur les vaccins !

 

 

Chers amis,
La France, qui vit un cauchemar depuis des mois, se réveille.
Dans beaucoup de villes de notre beau pays, le peuple est en marche pour retrouver sa liberté, pour exiger le retour de la démocratie.

 

En tant que médecin, spécialiste des maladies infectieuses et ayant été président de nombreuses instances ou conseils de santé publique, y compris sur les vaccins, je mesure chaque jour les incertitudes générant la peur et le désarroi croissant de nos concitoyens. Je prends le risque d'être à nouveau qualifié de « complotiste » ou mieux de « rassuriste », termes désignant ceux qui critiquent ou challengent la pensée unique.
Je finis par être fier de ces appellations, mes propos exprimant la vérité n'ayant jamais changé depuis le début de l'épidémie. Je considère donc qu'il est de ma responsabilité de m'exprimer à nouveau ce jour sur l'ensemble du volet médical de la Covid-19 et en particulier sur le sujet vaccinal, désormais l'élément central et quasiment unique de la politique de santé de l'État.
Beaucoup de Français ont été hypnotisés par la politique de la peur. Depuis septembre 2020, on nous avait annoncé une deuxième vague terrible de l'épidémie, pire que la première.
Le Ministre de la Santé, le Dr Olivier Véran, le Président du Conseil scientifique de l'Élysée, le Pr Jean François Delfraissy, le Directeur général de la Santé, le Pr Jérôme Salomon, l'Institut Pasteur nous ont annoncé des chiffres catastrophiques avec une augmentation exponentielle du nombre de morts. Les hôpitaux devaient être saturés et débordés.
Même le Président de la République, lors d'une allocution télévisée récente annonçant le reconfinement, nous a prédit non moins de 400.000 morts, renchérissant sur les 200.000 morts estimés peu de temps auparavant par le Pr Arnaud Fontanet de Pasteur.
Ces chiffres irréalistes n'avaient qu'un but, entretenir la peur pour nous faire rester confinés, sagement masqués. Pourtant l'usage généralisé des masques en population générale n'a aucun intérêt démontré scientifiquement pour enrayer l'épidémie de SARS-COV-2.
L'utilisation des masques devrait être ciblée pour les malades, leur entourage (surtout les personnes à risque) et les soignants au contact.
Or l'épidémie régresse et n'a entraîné aucune apocalypse. La dynamique de la courbe montrait depuis des semaines le profil d'un rebond épidémique saisonnier qui s'observe avec certains virus, une fois la vague épidémique terminée.
Cela témoigne de l'adaptation du virus à l'homme et est aussi le reflet de l'immunité collective qui progresse dans la population et qui nous protège naturellement.
Les souches de virus qui circulent actuellement ont perdu de leur virulence. Les autorités ne pourront pas dire que c'est grâce au confinement car la tendance à la baisse avait commencé avant même sa mise en place.
La régression de l'épidémie avait même commencé, dans certaines agglomérations, avant l'instauration du couvre-feu.
Malheureusement, il y a encore des décès qui surviennent chez des personnes très âgées, des grands obèses ou des personnes souffrant d'un diabète sévère, d'hypertension artérielle grave,de maladies cardiorespiratoires ou rénales déjà invalidantes.
Ces personnes à risque sont parfaitement identifiées. Les mesures sanitaires devraient donc être ciblées pour les protéger, les dépister et les traiter le plus tôt possible dès le début des symptômes par l'hydroxychloroquine et l'azithromycine dont l'efficacité et l'innocuité sont largement confirmées, si on donne le traitement précocement.
Beaucoup de décès auraient pu être évités. Or, on a dissuadé les médecins généralistes et les gériatres de traiter.
Dans ce contexte, continuer à persécuter nos enfants derrière des masques inutiles reste incompréhensible.
Toutes ces mesures sont faites pour que les Français réclament un vaccin. Or quel est l'intérêt d'un vaccin généralisé pour une maladie dont la mortalité est proche de 0,05 % ? Aucun. Cette vaccination de masse est inutile. De plus, les risques de la vaccination peuvent être plus importants que les bénéfices.
Le plus inquiétant est que de nombreux pays, dont la France, se disent prêts à vacciner dans les semaines qui viennent, alors que la mise au point et l'évaluation de ces produits se sont faites à la va-vite et qu'aucun résultat de l'efficacité ou de la dangerosité de ces vaccins n'a été publié à ce jour.
Nous n'avons eu le droit qu'à des communiqués de presse des industriels fabricants, permettant de faire flamber leurs actions en bourse.
Le pire est que les premiers « vaccins » qu'on nous propose ne sont pas des vaccins, mais des produits de thérapie génique.
On va injecter des acides nucléiques qui provoqueront la fabrication d'éléments du virus par nos propres cellules.
On ne connaît absolument pas les conséquences de cette injection, car c'est une première chez l'homme. Et si les cellules de certains « vaccinés » fabriquaient trop d'éléments viraux, entrainant des réactions incontrôlables dans notre corps ?
Les premières thérapies géniques seront à ARN, mais il existe des projets avec l'ADN. Normalement, dans nos cellules, le message se fait de l'ADN vers l'ARN, mais l'inverse est possible dans certaines circonstances, d'autant que nos cellules humaines contiennent depuis la nuit des temps des rétrovirus dits « endogènes » intégrés dans l'ADN de nos chromosomes.
Ces rétrovirus « domestiqués » qui nous habitent sont habituellement inoffensifs (contrairement au VIH, rétrovirus du sida par exemple), mais ils peuvent produire une enzyme, la transcriptase inverse, capable de transcrire à l'envers, de l'ARN vers l'ADN.
Ainsi un ARN étranger à notre corps et administré par injection pourrait coder pour de l'ADN, tout aussi étranger, qui peut alors s'intégrer dans nos chromosomes.
Il existe donc un risque réel de transformer nos gènes définitivement. Il y a aussi la possibilité, par la modification des acides nucléiques de nos ovules ou spermatozoïdes, de transmettre ces modifications génétiques à nos enfants.
Les personnes qui font la promotion de ces thérapies géniques, faussement appelées « vaccins » sont des apprentis sorciers et prennent les Français et plus généralement les citoyens du monde pour des cobayes.
Nous ne voulons pas devenir, comme les tomates ou le maïs transgéniques, des OGM (organismes génétiquement modifiés). Un responsable médical d'un des laboratoires pharmaceutiques fabricants a déclaré il y a quelques jours qu'il espérait un effet de protection individuelle, mais qu'il ne fallait pas trop espérer un impact sur la transmission du virus, donc sur la dynamique de l'épidémie.
C'est bien là un aveu déguisé qu'il ne s'agit pas d'un vaccin. Un comble.
 
Je suis d'autant plus horrifié que j'ai toujours été en faveur des vaccins et que j'ai présidé pendant des années des instances élaborant la politique vaccinale.
Aujourd'hui, il faut dire stop à ce plan extrêmement inquiétant. Louis Pasteur doit se retourner dans sa tombe.
La science, l'éthique médicale et par-dessus tout le bon sens doivent reprendre le dessus.
 
 
Christian PERRONNE
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2 janvier 2021 6 02 /01 /janvier /2021 08:32

Les voeux de Jean-Marie Le Pen

2020 10 LE PEN AVAIT RAISON.jpg

 

23:56 Publié dans TV SY

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