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19 avril 2019 5 19 /04 /avril /2019 10:13

Les larmes de la petite Greta Thunberg : un gros chagrin qui va nous coûter cher !

Mardi dernier, au Parlement européen, pour la petite Greta Thunberg, c’était grande messe médiatique. Devant une salle pleine à craquer, la petite Suédoise de 16 ans n’a pu contenir son émotion. Devant tant d’injustice et d’irresponsabilité de ces adultes coupables qui n’ont rien fait pour sauvegarder la planète Terre.

La liste des litanies est longue, lourde à porter : « 200 espèces qui disparaissent chaque jour, l’érosion des terres fertiles, la déforestation, la pollution de l’air toxique, la disparition des insectes et l’augmentation des catastrophes naturelles à cause de notre mode de vie que nous pensons pouvoir continuer à avoir… » Venue là pour implorer les adultes de voter à la place de ceux qui, comme elle, ne le peuvent pas, elle a laissé couler ses larmes. Telle une Marie-Madeleine… à la différence près que ce n’était pas sur ses péchés mais sur ceux des autres ! Grande cérémonie de repentance. Même le pape François est tombé sous le charme.

De quoi recentrer les esprits occupés par l’incendie de Notre-Dame sur l’essentiel des menaces planétaires !

Greta Thunberg a un profil original d’enfant né pourtant sous une bonne étoile. Des parents chanteur d’opéra pour elle et acteur de cinéma pour lui. Une traversée du désert pour la petite vegan qui, un temps, a refusé de s’alimenter car obsédée par le désordre climatique. Jusqu’à ce qu’elle se trouve une nouvelle raison de vivre : son militantisme écolo. Depuis, elle est adulée par les médias et les grands de ce monde, a abandonné les voyages en avion, préférant la voiture électrique. Ses parents ont obtempéré. Comme une psychothérapie pour la jeune fille, une manière de soigner un mal-être. D’enfant qui a tout eu mais rien reçu ? Qui souffre d’un grand vide laissé par trop de confort matériel et l’absence de valeurs transcendantales ? C’est un peu l’impression que ça donne…

La croisade de Greta Thunberg vient à point nommé pour le Parlement européen. Un visage jeune, et sympathique, quoi de mieux pour désamorcer la grogne et l’opposition à ce qui a déjà été tranché ? Car cela fait belle lurette que les responsables politiques ont engagé la lutte contre le réchauffement climatique. Depuis le 2 octobre, notamment ; les députés ont voté la résolution de réduction de 40 % des émissions de gaz carbonique (CO2). En décembre, la Banque mondiale a annoncé doubler son budget et promis 200 milliards de dollars pour le climat.

Le cri d’alarme du PDG de Peugeot qui dénonce la « prise en otage des 13 millions de salariés par un débat de société » a été fort peu médiatisé. La bonne santé de l’industrie ne pèse pas lourd devant ce gros chagrin. La parole des climatosceptiques qui remettent en cause le fameux réchauffement climatique non plus.

Pour Emmanuel Macron, c’est aussi une aubaine. Il a, d’ailleurs, reçu en grande pompe la pressentie prix Nobel pour la paix. C’était en février dernier. Sûrement pas un hasard. Car à lire le tract de la campagne des européennes de LREM, la priorité c’est : « faire de l’Europe une puissance verte » et « atteindre le 0 carbone en 2050 ». De quoi justifier le retour d’une fameuse taxe et détourner l’attention des Français sur ce qui les préoccupe réellement : la justice fiscale, l’insécurité et l’immigration.

Bienheureuse Greta, ton chagrin leur va si bien !

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19 avril 2019 5 19 /04 /avril /2019 08:13

Notre-Dame de Paris : des étudiants contre l’UNEF

À la suite de l’incendie de Notre-Dame de Paris, des cadres du syndicat étudiant UNEF ont tenudes propos racistes et injurieux sur les réseaux sociaux.

Des étudiants de la Cocarde ont manifesté leur indignation devant le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, réclamant la dissolution de l’UNEF. Boulevard Voltaire les a rencontrés.

 

 

Je m’appelle Étienne Pérardel. Je suis responsable de la Cocarde étudiante à l’université Paris II Panthéon-Assas.
Un incendie a eu lieu à Notre Dame de Paris. Nous étions tous choqués de cet événement dramatique. L’UNEF a élevé la voix et nous a montré qu’elle n’en avait rien à faire de cette civilisation. Elle nous a traités de « petits blonds » en nous assimilant à des nazillons. Nous sommes donc là pour marquer un coup et montrer que l’UNEF n’est pas une association qui défend des étudiants, mais qui est juste une association anti-France.

Deux cadres de l’UNEF représentent-ils l’UNEF tout entière ?

Nous sommes étudiants et sur le terrain. Je vous assure que, lors de différents tractages et différentes actions, nous avons pu rencontrer les gens de l’UNEF. Leur discours est le même. Nous avons longuement débattu avec eux. Il est arrivé qu’ils nous sortent les mêmes propos que ceux tenus sur Twitter. Nous condamnons fermement les propos qu’ils ont pu tenir à notre encontre et à l’encontre de la civilisation française.

Quelles décisions attendez-vous du ministre vis-à-vis de l’UNEF ?

Nous attendons la plus grande fermeté. Cela fait beaucoup trop longtemps que cela dure. Avant, c’était le racisme anti-Blanc et maintenant, c’est devenu la remise en cause de notre civilisation.
Nous voulons une action ferme, le gel total des subventions à leur encontre et une dissolution totale de l’UNEF.

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19 avril 2019 5 19 /04 /avril /2019 07:51
Accueil » Actualité » Actualité française » Notre-Dame s’est suicidée ?
 

Notre-Dame s’est suicidée ?

 
 

Elle en avait marre, de tout, de la drépanocytose, de la drépanocytose surtout, du mariage homo, des divorces, de l’avortement, des femens, des francs-maçons partout, de Vincent Peillon, d’Anne Hidalgo de la Licra et du Crif, de Lustiger au nom si proche de Lucifer et qui devient évêque chez elle, rien que cela aurait demandé une prière de réparation.

Inutile de polémiquer, incendie volontaire ou pas, ça ne change rien, la symbolique de l’événement est très forte et perçue de tous, tout le monde sait exactement ce que cela signifie. Notre-Dame a fait tout ce qu’elle a pu pour tenir le plus longtemps possible, mais là, justement, ce n’est plus possible, ça ne sert plus à rien.

Bien sûr, ce président a dit que la cathédrale serait rebâtie. Mais on voit ça d’ici, il y aura un concours d’architecture, le projet gagnant sera celui d’un Canadien aux yeux bridés, si possible transgenre. Sous les toits, il sera prévu tout un parcours faisant référence à toutes les religions qui ont toujours fait la France de toute éternité, bien sûr un rappel de la shoah et des valeurs de la république, une petite salle pour l’esclavage et la colonisation de l’Algérie.

Que va-t-il se passer maintenant : mais rien, même pas l’Apocalypse, rien, l’eau de la Seine va continuer de s’écouler sous le pont Mirabeau, le monde va poursuivre son chaos indifférent à toutes nos tentatives dérisoires de donner un sens à tout cela.

Notre-Dame s’est suicidée, au point où nous en sommes, nous n’en sommes plus à ça près, soyons heureux pour elle, elle est partie, elle ne verra pas la suite.

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18 avril 2019 4 18 /04 /avril /2019 19:14

Quand Hollywood s’invite à l’Élysée…

Cela commence ainsi, sur une musique lugubre et des images terrifiantes qui plongent le spectateur à l’époque du Moyen Âge : « Une grande menace pèse sur l’humanité. Nous devons nous battre. Nous battre pour endiguer cette menace qui monte et nous unir tous pour lutter contre le vrai mal. Le seul qui doit unir l’humanité… »» Des scènes de Game of Thrones pour planter le décor et seulement une voix off, sous-titrée, pour ce mini-film gouvernemental de 48 secondes. Ce clip, avec des scènes aussi glaçantes les unes que les autres, aurait pu avoir comme chute finale, au vu de la récente déclaration de Mme Nathalie Loiseau et du leitmotiv de la gauche et la droite unies pour la bonne cause : le Rassemblement national… Eh bien, non ; la voix off est celle de Brune Poirson, secrétaire d’État auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire, qui apparaît à la fin du clip, accusant (tenez-vous bien) le réchauffement climatique… Diantre !

Nous voilà à demi rassurés et cette mise en scène pourrait prêter à sourire si, derrière celle-ci, ne se cachait pas la volonté du gouvernement d’ériger en religion d’État le climat, ou plus exactement la régulation du climat, pour des raisons économiques. Et, de ce point de vue, le choix de la série américaine retire tout doute possible, tellement les références religieuses sont omniprésentes. Tout d’abord, on joue sur la peur : le mal est représenté par une créature hideuse et effrayante mais, heureusement, il y a un sauveur qui écartera cette menace pesant sur l’humanité, à condition de nous unir pour lutter contre le mal. Pourquoi le climat ? Tenter de réguler le climat reviendrait à devenir le maître incontesté du monde, tant les retentissements pourraient impacter nos vies quotidiennes sur toute la planète, car aucun pays ne pourrait y échapper. Et pourquoi pas, pour la bonne cause, prendre des mesures invasives, voire totalitaires ? Pour ce faire, il convient de nous expliquer que les écarts de température ne sont pas normaux, d’autant plus que ces écarts s’accentuent d’année en année et peuvent paraître contradictoires avec des hivers de plus en plus rigoureux et des étés de plus en plus secs et chauds. Comme si le climat tellement déréglé ne savait plus où donner de la tête. Il convient, ensuite, de démontrer que l’activité humaine en est la cause en nous faisant culpabiliser pour nous faire accepter les mesures les plus drastiques qui soient. Puis, enfin, il faut agir, par exemple en réduisant considérablement les émissions de CO2 (gaz carbonique), puisqu’il faut frapper fort, tant la situation est catastrophique. On tente d’instaurer, entre autres, la taxe carbone. Or, pour pouvoir agir sur la hausse des températures, il convient avant tout d’analyser les données sur une très longue période et sur l’ensemble du globe, puis identifier les causes du réchauffement climatique avant de se prononcer sur les mesures adéquates et prendre des décisions politiques à la hauteur des enjeux. Il est certain, en revanche, que la dégradation manifeste et généralisée de notre planète et de ses ressources réclame un changement à 180 degrés de nos modes de consommation et nos schémas de développement économique. Il est urgent de replacer l’homme et son environnement – à son échelle – au centre de la sphère économique et politique afin de les protéger et préserver les générations futures. Alors, s’agissant du climat, pour remporter l’adhésion du public, il fallait bien sûr viser haut, marquer immédiatement les esprits, et Game of Thrones remplit parfaitement son rôle… Brune Poirson peut bien nous faire son cinéma !

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18 avril 2019 4 18 /04 /avril /2019 14:43

Chère Madame, Cher Monsieur,

Après la loi liberticide sur les Fake news, le chef de l’Etat continue de tisser sa toile pour aller encore plus loin dans le contrôle de l’information en France.

Le politiquement correct gangrène déjà l’info diffusée par la plupart des médias subventionnés mais, pour Emmanuel Macron, ce n’est pas encore assez.

En janvier dernier, il avait évoqué sa volonté de développer une information “neutre” que “l’Etat doit financer”. Ahurissant !

Son projet : “Financer des structures qui assurent la neutralité” avec dans les rédactions... des journalistes rémunérés par l'Etat pour la “vérification de l’information”.

Autrement dit, c'est la surveillance et le contrôle de l’information par l’Etat, avec des médias “autorisés” et “vérifiés”, rémunérés sur fonds publics et chargés de distiller la bonne parole pour répandre la “vérité” d’Etat.

Et le président de la République est déterminé à faire avancer son projet à toute vitesse. Il a commandé un rapport, qui vient d’être publié, pour la “création d’une instance d’autorégulation et de médiation de l’information”.

En clair, c’est la création d’un comité de censure officiel, avec les “bons” médias obéissants, soumis au contrôle de l’instance et recourant à l’autocensure pour bénéficier de financements publics et de l'agrément de l’Etat.

Ce projet est une attaque sans précédent sur la liberté de l'information en France.

Mais ensemble, avec Boulevard Voltaire, nous avons le pouvoir de résister !

Car la seule solution pour que, demain, les Français puissent encore trouver une information non verrouillée par le pouvoir politique, c’est de donner à Boulevard Voltaire, votre média indépendant, dont les choix éditoriaux sont totalement libres, les moyens de produire et de diffuser la contre-information éradiquée de la plupart des autres médias sous la coupe de l’Etat.

C'est pour garantir cette liberté et cette autonomie que nous ne recevons pas de subventions, publiques ou privées. Nous ne voulons pas mettre le journal entre les mains de l'Etat, ni d'actionnaires ou de pays étrangers, comme c'est le cas des plus grands journaux français – qui sont désormais aux ordres de leurs commanditaires.

Nous mettons un peu de publicité sur le site, mais les recettes sont marginales et ne nous permettent pas de financer les frais de logistique, ni de dédommager les permanents qui passe 10h par jour, weekend compris, pour vous permettre de lire des articles de qualité chaque matin.

Tout ce que nous avons fait jusque-là pour maintenir et développer Boulevard Voltaire, et donner de l'information alternative gratuite et de qualité à plus d'un million et demi de personnes, nous le devons au soutien engagé de citoyens, comme vous, qui ont à cœur de lutter contre les mensonges du politiquement correct et rétablir une véritable liberté d'expression et d'opinion en France.
 
Aujourd'hui, nous voulons vous proposer de rejoindre le mouvement, et de contribuer, par votre don, à développer Boulevard Voltaire.

Nous devons, très vite, renforcer et développer au maximum le sanctuaire de l'information indépendante que nous avons bâti sur Boulevard Voltaire et le faire connaître au plus grand nombre de personnes possible. C'est vital pour la liberté de l'information des Français.

Mais pour y arriver, nous avons besoin de vous !

C'est pourquoi nous nous permettons de vous demander, à vous, lecteur de Boulevard Voltairede nous aider par votre don à produire et à diffuser, plus largement encore, une information libre, non censurée par le politiquement correct, non contrôlée par le pouvoir politique.

Vous pouvez soutenir Boulevard Voltaire par un don de 30 euros par exemple. Vous pouvez aussi décider de vous engager plus avant dans notre action pour la liberté de l'information, et de donner 50 euros, 100 euros, ou même plus.
 
C'est vous seul qui décidez du montant que vous souhaitez dédier à ce combat pour contrer la mainmise de l'Etat sur l'information donnée aux Français.

Nous avons préparé une page spéciale où vous pouvez choisir de faire un don par carte bleue, par chèque, par Paypal ou par prélèvement, du montant de votre choix.

jfd bv 

Vous êtes totalement libre de choisir de soutenir Boulevard Voltaire ou non. Mais sachez qu'un média de cette taille ne peut pas survivre sans un minimum de moyens financiers.

Alors, si c'est possible, aidez-nous à renforcer Boulevard Voltaire. C’est la seule alternative pour contrer la mainmise de l’Etat sur l’info.

Merci par avance pour votre soutien.
 
Bien à vous,
 
L'équipe de Boulevard Voltaire

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18 avril 2019 4 18 /04 /avril /2019 11:39

MACRON PRET A VENDRE  SON PERE,SA MERE,SA FEMME COUGAR POUR REUSSIR ET SAUVER SA TETE!

 

Glucksmann: "se servir de l'ENA comme bouc émissaire, ça ne suffit pas"

Glucksmann: "se servir de l'ENA comme bouc émissaire, ça ne suffit pas"
Raphael Glucksmann, le 4 avril 2019

AFP, publié le jeudi 18 avril 2019 à 12h25

La tête de liste PS-Place publique pour les Européennes, Raphaël Glucksmann, a estimé jeudi que "se servir de l'ENA comme bouc émissaire, ça ne suffit pas" alors que la suppression de la prestigieuse école est envisagée par Emmanuel Macron.

"Il y a un problème sur une technostructure qui décide en fait des politiques qui sont menées et évidemment il y a un problème d'entre-soi des élites françaises dont l'ENA est le symbole", a d'abord reconnu l'essayiste sur Public Sénat.

Mais selon lui, "le problème ce n'est pas l'ENA, le problème, ce n'est pas qu'on ait des bons technocrates, le problème, c'est qu'il n'y ait pas de politiques pour les diriger".

"On a eu quand même une succession de leaders politiques plutôt mauvais et assez cacophoniques en France et si on a un Etat qui tient, c'est quand même qu'on a des techniciens des services publics et de l'État qui sont très bons, donc il faut faire attention", a-t-il averti.

"Peut-être qu'on peut réformer l'ENA, on peut la remplacer par quelque chose d'autre qui aurait la même fonction, c'est-à-dire de former une élite de service public mais le vrai problème, il n'est pas à l'ENA", a ajouté le cofondateur de Place publique.

"En soi, se servir de l'ENA comme bouc émissaire ça ne suffit pas, si on veut faire une France moins technocratique, moins pyramidale, moins verticale, où les préfets ont moins de pouvoir et où les maires en ont plus, ça s'appelle la décentralisation", a estimé l'essayiste, en reprochant à Emmanuel Macron d'avoir renoncé à son "pacte girondin" pour se révéler un "jacobin fan des rois les plus centralisateurs".

Le chef de l'Etat est favorable à un changement de "la formation, la sélection, les carrières" de l'élite "en supprimant l'ENA et plusieurs autres structures", selon le projet de l'allocution qu'il devait prononcer en réponse au grand débat et à la crise des "gilets jaunes" mais qui a finalement été annulée, et dont l'AFP a obtenu copie mardi.

 

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17 avril 2019 3 17 /04 /avril /2019 10:59

 

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17 avril 2019 3 17 /04 /avril /2019 10:04

Difficile de faire brûler du gros  chêne! 

 

Notre-Dame de Paris : les Français méritent-ils leur héritage ?

L’incendie dévastateur de la cathédrale Notre-Dame de Paris a suscité une émotion légitime chez beaucoup de Français. Marc Bloch, dans L’Étrange Défaite, écrivait : « Il y a deux catégories de Français qui ne comprendront jamais l’Histoire de France, ceux qui refusent de vibrer au souvenir du sacre de Reims, et ceux qui lisent sans émotion le récit de la fête de la Fédération. » Or, c’est dans l’Histoire que s’inscrit le destin de nos vies, qui fait de nous des Français plus qu’une carte d’identité parmi deux ou trois autres au besoin.

On pourrait ajouter, depuis hier, une troisième catégorie à celles que citait Marc Bloch, celle des Français qui, en voyant brûler Notre-Dame, ont ressenti une déchirure, comme si ce désastre les touchait personnellement, les privait d’un bien familial inestimable auquel ils s’identifiaient. Sa valeur symbolique incomparable leur fait rappeler les heures les plus glorieuses de notre histoire et éveiller les émotions collectives les plus profondes du pays. Sa situation sur l’île de la Cité, au cœur du royaume, son équilibre et sa beauté, posés entre les deux bras de la Seine, attirent vers Notre-Dame l’affection que l’on voue à une personne.

Une des personnes interrogées par une chaîne d’information disait son émotion, mais elle croyait bon d’ajouter qu’« elle se foutait de son caractère religieux ». Des journalistes citaient la communauté catholique comme une communauté parmi d’autres de notre pays.

Or, ce superbe édifice, connu du monde entier, n’a de sens que parce qu’il est un lieu de culte chrétien, couvert de signes qui ne peuvent être compris que grâce à une connaissance de la culture et de la religion chrétiennes. Sa présence au cœur de la capitale royale en fait le foyer d’une longue histoire, celle de dynasties catholiques qui ont rassemblé et agrandi le pays jusqu’à ce qu’il se proclame une nation, déjà réelle depuis Bouvines. Le message de Vladimir Poutine souligne le caractère de sanctuaire chrétien de Notre-Dame, au-delà de son appartenance au patrimoine culturel mondial.

Il ne faudrait pas, en effet, qu’il y ait entre la cathédrale de Paris et les Français le même rapport qu’entre les Égyptiens et leurs pyramides, celui d’une carte postale qui identifie un pays dont l’âme a changé, et qui n’en attend plus qu’un afflux de touristes.

Le sentiment puissant qui doit animer les Français à l’égard de Notre-Dame de Paris est celui d’une fierté identitaire, celle d’un peuple fier d’avoir construit, embelli et préservé une pareille merveille architecturale. Le fait qu’elle ait été ravagée par un incendie est un terrible avertissement : les Français méritent-ils leur héritage ?

Certains s’interrogent sur les causes du sinistre dont on a dit, bien rapidement, qu’il était d’origine accidentelle. Aucune soudure n’avait été effectuée, la surveillance des échafaudages, une fois les ouvriers partis, était bien légère. Or, un incendie a été provoqué récemment à Saint-Sulpice, des déprédations ont été commises à la basilique de Saint-Denis, de nombreux monuments chrétiens sont profanés. De plus, lundi débutait la Semaine sainte, la plus importante du calendrier catholique. L’hypothèse d’un acte délibéré doit-elle être exclue ?

Qu’il s’agisse d’un accident ou d’un attentat, la catastrophe qui a ruiné Notre-Dame de Paris est un appel au sursaut pour les Français en face du monde entier.

Si c’est un accident, la désinvolture, le laisser-aller, l’amateurisme dans le travail et la sécurité autour d’un joyau du patrimoine national sont un bien mauvais signal, celui d’un pays qui a, petit à petit, abandonné sa réputation de rigueur et de technicité dans un domaine où il paraissait exceller.

Si l’on a cherché à cacher une action hostile à la France et à son identité, c’est évidemment beaucoup plus grave : ce serait l’aveu d’un pays qui n’ose plus désigner ses ennemis et les affronter.

Dans les deux cas, Notre-Dame en flammes appelle à la résistance, contre nous-mêmes ou contre nos ennemis, pour mettre un terme à cette longue décadence à laquelle la France ne doit pas, ne peut pas se résoudre. En luttant avec courage contre le feu qui courait dans la « forêt » des charpentes, les 400 pompiers offrent un exemple à tous les Français.

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17 avril 2019 3 17 /04 /avril /2019 07:00
Hommage nationaliste à Philippe Pétain – 22 et 23 juillet 2019 – Île d’Yeu
Accueil » Actualité nationaliste en France » Hommage nationaliste à Philippe Pétain – 22 et 23 juillet 2019 – Île d’Yeu
 

HOMMAGE NATIONALISTE À PHILIPPE PÉTAIN – 22 ET 23 JUILLET 2019 – ÎLE D’YEU

 
 

JEUNE NATION : UNE DOCTRINE – UN COMBAT !

Vainqueur de Verdun, ambassadeur en Espagne, maréchal de France et chef de l’État français, leur république revenue aux affaires dans les fourgons yankees garda Philippe Pétain emprisonné, durant 6 longues années avant sa mort, dans des conditions inadmissibles pour un vétéran de plus de 90 ans ! Alors, les 22 et 23 juillet prochain, à l’Île d’Yeu, joignez-vous aux nationalistes pour les :

JOURNÉES D’HOMMAGE AU MARÉCHAL PÉTAIN

Il avait fait don de sa vie à la France afin d’apaiser les souffrances des Français et c’est pourquoi en humble témoignage de reconnaissance, rassemblés sur sa tombe, tous ensemble, nous renouvellerons le serment de l’Île d’Yeu de transférer sa dépouille à Douaumont, comme il en a exprimé le souhait dans ses dernières volontés.

Renseignements et inscriptions : 07.81.72.58.81 ou contact@jeune-nation.com

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16 avril 2019 2 16 /04 /avril /2019 23:54

La suppression de l'ENA : un "coup de communication"

La suppression de l'ENA : un "coup de communication"
Emmanuel Macron devait annoncer lundi la suppression de l'ENA, installée à Strasbourg depuis le années 90

AFP, publié le mardi 16 avril 2019 à 22h10

Emmanuel Macron devait annoncer lundi soir, selon un projet d'allocution dont l'AFP a obtenu copie, la suppression de l'ENA, installée à Strasbourg depuis le années 90. Un "très bon coup de communication mais qui ne règle absolument pas le problème de la formation des hauts fonctionnaires", selon David Guilbaud, énarque et auteur de "L'illusion méritocratique" (Éditions Odile Jacob).

QUESTION: Faut-il supprimer l'ENA pour rétablir l'ascenseur social ?

REPONSE: Depuis des années, il y a des réflexions sur une réforme de l'ENA, le classement de sortie et le contenu de la scolarité. Sans réelle réponse du côté de l'école ou de l'exécutif. Aujourd'hui, on nous sort comme réponse miracle à la crise des gilets jaunes la suppression de l'ENA. La question c'est : que va-t-on mettre à la place? Le projet originel de l'ENA reste valable. Il était de créer une école pour avoir à la fois des fonctionnaires bien formés et indépendants. Mais la logique du classement de sortie a complètement dévoyé ce projet. Elle embarque les élèves dans une course à l'échalote au détriment des contenus intellectuels qui devraient être dispensés par l'école. La vraie question n'est pas celle de la suppression mais celle de la réforme. Elle exigerait une réflexion approfondie, au-delà d'un très bon coup de communication mais qui ne règle absolument pas le problème de la formation des hauts fonctionnaires ni celui des inégalités sociales d'accès à la haute fonction publique.

QUESTION : Quelles seraient les pistes d'une réforme de l'ENA?

REPONSE : La question centrale, c'est : veut-on, comme dans le cas des élèves externes de l'ENA (admis après au moins trois ans d'études, NDLR), que dès 25 ans, les énarques aient une carrière toute tracée? Ou veut-on un dispositif plus progressif? Il y a bien aujourd'hui le concours interne (à l'administration) pour accéder à l'ENA, destiné à des personnes qui ont une expérience et passent le concours pour franchir le plafond administratif qui les empêche de progresser. Mais ces personnes sont mises dans le même panier que les externes formatés pour les épreuves du classement de sortie. Et, de fait, les externes sont surreprésentés dans les premières places et trustent dans une large mesure l'accès aux grands corps de l'Etat. On pourrait imaginer un autre modèle, fondé sur une logique de progression de carrière.

QUESTION: C'est le modèle de l'Ecole de guerre, des officiers qui font l'école de guerre après avoir servi un certain temps et révélé leurs qualités...

REPONSE: Oui. Mais il ne faut pas exagérer. Certains critiquent l'ENA en disant que, dans l'armée, être passé par Saint-Cyr et l'Ecole de guerre ne donne aucune garantie de terminer général. Ils semblent croire que les énarques bénéficient d'un droit à occuper, plus tard, les postes les plus prestigieux de l'administration. C'est un peu simpliste. Tous ceux qui accèdent à ces très hauts postes sont énarques, mais tous les énarques n'y accèdent pas. Il y a toujours une sélection en fonction du parcours et de l'expérience. Il faut donc éviter l'écueil d'une stigmatisation des énarques en général, comme si ces derniers bénéficiaient d'une rente qui les dispenserait de faire leurs preuves.

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