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16 janvier 2021 6 16 /01 /janvier /2021 09:16
 
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Le gouvernement polonais a fait l’annonce d’un projet de loi rendant illégale toute éviction qui ne se justifierait pas au plan juridique. « Supprimer un contenu légal violerait directement la loi, ce qui contraindra les plateformes qui opèrent en Pologne », a déclaré le secrétaire d’État du ministère de la Justice, Sebastian Kaleta au journal Rzeczpospolita.

Un internaute censuré pour des propos pourtant conformes à la loi polonaise pourra contester auprès du réseau social, qui aura 24 heures pour répondre. En cas de désaccord, il pourra ester en justice et le compte pourra être restauré dans les sept jours si l’internaute lésé obtient gain de cause. 

Pour le ministre Ziobro, « un utilisateur de média social doit avoir le sentiment que ses droits sont protégés. Il ne peut y avoir de censure de l’expression. La liberté de parole et de débat est l’essence-même de la démocratie ». Les sanctions financières pourront atteindre l’équivalent de deux millions d’euros pour les médias sociaux qui refuseraient d’appliquer immédiatement les décisions de justice en faveur de leurs utilisateurs. En cas de censure, les tribunaux devront traiter les plaintes des utilisateurs en 48h et un nouveau tribunal de protection de la liberté d’expression examinera le cas échéant les dossiers en appel.

Varsovie demande à l’Union européenne d’élargir cette mesure au droit européen.

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15 janvier 2021 5 15 /01 /janvier /2021 13:58

Et à la fin, l’accord commercial entre la Chine et l’Union européenne profite à… ?

 
 
 
Le moulin médiatique tourne toujours à plein et, malheureusement, les événements du Capitole à Washington – présentés comme un prétendu coup d’État, alors qu’ils ressemblent bien davantage à une jacquerie de croquants insolents et délinquants – ont relégué à l’arrière-plan, loin très loin de notre vigilante attention, un fait majeur : l’accord sur les investissements entre l’Europe et la , sur lequel il convient de s’interroger, en raison de son importance ou, plutôt, en raison des illusions qui ont présidé à son paraphe.
 
Depuis 2013, l’Union européenne et la Chine échangent ou négocient pour parvenir à un accord global sur les investissements européens en Chine et chinois en Europe. Il convient de savoir que les Chinois prennent tout leur temps avant de donner leur aval à une négociation.
 
Dans les années 1984- 1985, j’ai participé activement à la négociation de l’accord franco-chinois de protection et d’encouragement des investissements. Après plusieurs voyages en Chine, nous négocions à nouveau rue de Rivoli. Les Chinois reposent dix fois les mêmes questions, de manière certes différente. Excédé, Jean-Claude Trichet, chef de la délégation française, sort avec moi de la salle des conférences et me dit : « Ils nous font perdre notre temps. » Je lui réponds : « Erreur, Jean-Claude, la Chine est millénaire et la France est éternelle. » Nous avons, finalement, conclu au bout de longs mois… Il n’y a donc rien d’étonnant à la longueur des pourparlers entre l’Union européenne et la Chine. En revanche, les derniers jours des négociations laissent pantois.
 
C’est l’Allemagne, assurant la présidence de l’Union, qui a poussé sans vergogne à la conclusion d’un accord illusoire, pour ne pas dire « bidon » ! Son objectif est que son industrie puisse accéder le plus possible au marché chinois : l’Allemagne exporte 96 milliards d’euros vers la Chine et celle-ci 110 milliards vers l’Allemagne. Berlin était prêt à tout accepter pour rééquilibrer ses échanges.
 
La France demandait que Pékin ratifie les conventions de l’Organisation internationale du travail (OIT ) sur la lutte contre le travail forcé. L’engagement chinois formalisé dans l’accord ne manque pas de sel : la Chine mettra en œuvre « des efforts continus et soutenus en vue de la ratification de ces conventions ». Autant attendre Godot et renvoyer aux calendes grecques sa mise en œuvre, mais on signe ! Pour se donner bonne conscience, les euros-béats se gargarisent de souveraineté européenne : l’Union européenne affirmerait, par cet accord, sa présence dans les relations commerciales internationales entre la Chine et les États-Unis : utopie, quand tu nous tiens… La vérité est que la Chine n’en fera qu’à sa tête et ne ratifiera aucune convention OIT !
 
Pour revenir à l’accord franco-chinois de 1985, juriste de la délégation, j’ai proposé aux Chinois d’insérer dans le texte la clause CIRDI du traité de Washington de 1965 qui permet à un investisseur privé de porter un litige à l’arbitrage. Ô surprise, la partie chinoise l’accepte alors que tous les pays du bloc de l’Est refusaient systématiquement l’arbitrage.
 
Mais vingt ans plus tard, lors d’une mission à Pékin sur la politique industrielle, je demande au conseiller économique de l’ambassade si cette clause CIRDI a été appliquée. La réponse fut simple : les dirigeants d’une entreprise française ont voulu s’en prévaloir, ils ont été expulsés manu militari. Fin des illusions ! N’ayons aucune illusion, la Chine ne se sentira jamais liée par un accord international économique, elle l’interprétera à sa guise au regard de sa vision souveraine.
 
La vérité de cet accord est à rechercher dans l’attitude d’ qui s’est littéralement couché devant les prétentions de la chancelière Merkel qui voulait conclure un accord pour son industrie au mépris des réticences françaises.
 
Toutes les réserves de la France ont été balayées. Pire : le Président Macron, en apparaissant à côté de la chancelière, a adoubé l’accord lors de la visioconférence du 30 décembre avec le président Xi Jinping. France : capitale Berlin. Chef d’État : . Propos excessifs ? Non, c’est la triste réalité ! Emmanuel Macron, pétri d’idéologie euro-fédérale, est devenu le vassal de l’Allemagne ! Travailler pour le roi de Prusse est devenu une constante française avec le Président Macron
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14 janvier 2021 4 14 /01 /janvier /2021 09:29
Accueil  Editoriaux  Mike Pence Fait Échouer Le Putsch Anti-Trump !

Mike Pence fait échouer le putsch anti-Trump !

 
 
 

Le mercredi 6 janvier dernier, les médias occidentaux se sont fait une grosse frayeur, certains allant jusqu’à comparer la jacquerie trumpiste du Capitole à une « nouvelle Nuit de cristal », Arnold Schwarzenegger, ancien gouverneur républicain de Californie, dixit. Il n’y a donc pas que de ce côté de l’Atlantique que la réduction ad hitlerum fait des ravages dans les cervelles. Dans le même registre ébouriffé, Steve King, député républicain sortant de l’Iowa, a lui aussi comparé la suppression du compte Twitter de Donald Trump et de ses 88 millions d’adeptes à une « nouvelle Nuit de cristal ».

À destination des historiens du dimanche jamais en retard d’une comparaison approximative, rappelons que la Nuit de cristal fut un pogrom antisémite, déclenché par les nazis dans la nuit du 8 au 9 novembre 1938. Et un pogrom, même nazi, n’a rien à voir avec un putsch, surtout quand les nazis sont au pouvoir. Il n’empêche,  a été suspecté de velléités putschistes, ce même 6 janvier 2021, d’où la procédure tôt enclenchée par le parti démocrate pour destituer le président en exercice, au nom du 25e amendement de la Constitution. Décision à laquelle le vice-président  vient, précisément, d’opposer une sèche fin de non-recevoir.

En la circonstance, Mike Pence ne manque pas d’une certaine autorité, ayant refusé de suivre Donald Trump dans ses ultimes tentatives visant à invalider les résultats de l’élection présidentielle ; ce qui lui fait dire aujourd’hui, non sans raison : « Je ne céderai pas maintenant aux efforts de la Chambre des représentants pour jouer à des jeux politiques à un moment aussi grave dans la vie de notre nation. » Certes, il est probable que le parti démocrate ait volé cette élection ; mais finalement pas plus que son homologue républicain lors de celle ayant vu l’arrivée aux affaires de George W. Bush, en 2000, aux dépens du démocrate Al Gore.

En revanche, la réaction d’électeurs trumpistes se sentant largement floués demeure, finalement, compréhensible. Mais de là à évoquer un coup d’État… En Amérique latine, du Chili en Bolivie et du Brésil en Argentine, il y a eu de véritables putschs, par ailleurs fomentés par les  et pour renverser les présidents d’alors, coupables de défiance vis-à-vis de la Maison-Blanche. Avec les récentes émeutes de Washington, nous en sommes loin.

En revanche, ce qui pourrait bien ressembler à un authentique coup de force, c’est la décision des GAFA de censurer un président démocratiquement élu : Donald Trump, par ailleurs censé être l’homme le plus puissant au monde ; comme quoi… Il est vrai que ce dernier était plus ou moins parti en guerre contre ce « complexe militaro-industriel », en son temps dénoncé par le président républicain Dwight D. Eisenhower, lors d’un discours demeuré fameux, le 17 janvier 1961. À ce pouvoir dans le pouvoir, Donald Trump a même refusé une équipée militaire incertaine contre l’Iran, à croire que ce perpétuel énervé n’était peut-être pas le va-t-en-guerre irresponsable qu’on nous disait.

Mais les temps changent et les GAFA incarnent à leur tour une autre forme d’« État profond ». Lequel commence, malgré tout, à inquiéter jusqu’en France, là où, tous partis quasiment confondus, on en vient à se demander s’il n’est finalement pas un brin inquiétant qu’une société privée en vienne à bâillonner le président d’une nation se présentant comme la plus grande démocratie au monde.

Dans la foulée de la suppression du compte Twitter présidentiel, il y a encore celle des 77.000 membres du site QAnon, ce qui n’est pas rien non plus. Certes, ces gens sont persuadés que le parti démocrate est dirigé par une secte pédo-sataniste, ce qui demeure pour le moins baroque, mais finalement pas plus que de tenir le président sortant pour un crypto-nazi.

En attendant, si possible tentative de coup d’État il y a eu, elle ne venait pas forcément de là où l’on croyait et il est à mettre au crédit de Mike Pence d’y avoir mis fin

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14 janvier 2021 4 14 /01 /janvier /2021 08:14

Éviction de Finkielkraut par LCI : une affaire où tout le monde a tort

 
 
 

Interrogé, ce lundi, par David Pujadas sur la sordide histoire d’Olivier Duhamel,  a tenu des propos plutôt choquants sur la question du consentement éventuel d’un adolescent de 13 ans à des actes commis par son beau-père. La réaction de LCI n’a pas tardé : viré sans autre forme de procès, le philosophe ne comprend pas.

Il y a, dans ces deux réactions successives, toutes les marques de notre époque. Il y a, d’abord, les restes du vieil esprit soixante-huitard qui n’en finit pas de crever, comme un vieux monstre, y compris dans l’intellect d’Alain Finkielkraut : se poser la question du consentement d’un adolescent à un viol à caractère incestueux pouvait faire sourire ou réfléchir Saint-Germain-des-Prés, dans les années 70 ; un peu moins, aujourd’hui. Il y a aussi la pudibonderie stupide de LCI, si prompte, comme toutes les chaînes d’information, à encenser et/ou/puis à condamner jusque dans ses propres rangs, LCI qui se fend, en outre, d’un communiqué pour rappeler, après avoir annoncé le licenciement sec du philosophe, qu’elle respecte la pluralité des opinions ; joli summum d’hypocrisie… Il y a, enfin, l’immédiateté qui fait de tout événement un scandale, puis rien du tout ; l’immédiateté qui oblige à réagir, à prendre parti, à répondre, à « prendre les mesures », « en responsabilité et en conscience », comme on dit dans l’infra-langage postmoderne. Sans cela, on est livré à la curée des associations écumantes de haine, qui hurlent qu’elles luttent contre la haine. Désespérant tableau.

Finkielkraut a raison de ne pas comprendre. Il avait tous les brevets de respectabilité médiatique, à commencer par un esprit légèrement réactionnaire qui donnait au bourgeois le plaisir d’un petit frisson. Il a d’autant plus raison de ne pas comprendre que d’autres, comme Daniel Cohn-Bendit, continuent d’officier à des heures de grande écoute, alors que le point de vue de ce phare de la pensée estudiantine sur le consentement des mineurs est bien plus documenté que les suppositions prudentes d’Alain Finkielkraut. Il faut dire que l’un est de droite, l’autre non ; que l’un pose des questions, tandis que l’autre n’assène que des réponses. L’un est philosophe, l’autre est politicien. C’est comme ça, la vie.

Finkielkraut a tort, LCI a tort, bref, tout le monde a tort. Voilà. Fin de l’histoire.

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14 janvier 2021 4 14 /01 /janvier /2021 07:44
 
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On se souvient du fameux “Mur des cons” qui avait été dévoilé en 2013 à l’occasion d’un reportage de France 3 tourné dans les locaux du syndicat de la magistrature. Sur ce mur, des dizaines de photos de personnalités était épinglées, essentiellement des politiques de droite, ainsi que des parents de victimes de crimes médiatisés ! Tous étiquetés “cons” par les juges.

Françoise Martres, qui n’était pas encore présidente du Syndicat de la magistrature quand le panneau avait été mis en place, avait été condamnée en première instance puis en appel. Le jugement est désormais définitif, puisque la cour de cassation a rejeté mardi les trois pourvois qu’elle avait déposés.

Elle doit – entre autres – verser 5.000 euros de dommages et intérêt à Philippe Schmitt, père d’Anne-Lorraine, poignardée en 2007 dans le RER, dont la photo figurait sur le “Mur”. 

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12 janvier 2021 2 12 /01 /janvier /2021 16:07
Accueil  Editoriaux  Pourquoi Les Indiens Ont Envahi Le Capitole 

Pourquoi les Indiens ont envahi le Capitole 

 
 
 

L’année de nos 17 ans, avec mon équipe de rugby, les cadets de Villefranche-sur-Saône, nous nous rendons chez l’ogre de notre poule, le CS Bourgoin-Jallieu, dont l’équipe senior est, à ce moment-là, l’une des meilleures d’Europe. On le sait, ce match dont nous parlons depuis des mois constitue le sommet de notre histoire commune, avant que le bac et les études ne viennent nous séparer.

En arrivant à Bourgoin, nous découvrons que, contrairement aux autres équipes qui ont eu l’honneur d’être reçues sur le terrain principal, nous sommes relégués sur le stade annexe, collé à l’autoroute avec, pour seuls vestiaires, un préfabriqué de chantier. Au moment de sortir pour l’échauffement, nous captons quelques regards et attitudes désagréables de la part de nos adversaires du jour. Un mélange de mépris et de condescendance.

Le match se déroule sans surprise ; nous ne parvenons pas à les toucher, ils déroulent leur partition et nous sommes impuissants face au fossé qui nous sépare de ceux qui, à chaque essai inscrit, se montrent de plus en plus moqueurs et chambreurs.

À la 70e minute, notre capitaine nous rassemble sous nos poteaux : « Il nous prennent pour des cons depuis le début, nous méprisent, ils ne savent même pas qu’on est là. Le match est perdu, mais je veux qu’ils se souviennent de nous pendant toutes leurs vacances. »

Il fut exaucé. Alors que les avants berjalliens s’apprêtaient à réceptionner la remise en jeu, aucun d’entre nous ne se préoccupa du ballon. Nous fondîmes sur eux et les emportâmes dans un tourbillon de violence, frappant avec une rage de condamnés nos bourreaux dont l’erreur avait été, se sachant victorieux, de nous prendre pour des moins que rien. Surpris par la bestialité de l’assaut, un à un, les berjalliens désertaient les rangs, certains sautant la balustrade, d’autres se repliant vers le parking, quand les plus futés se jetaient par terre et se tenaient le visage avant même d’avoir été touchés.

Le match fut arrêté, notre club lourdement sanctionné, mais je n’oublierai jamais ces lueurs dans les yeux de mes coéquipiers, lorsque nous sortîmes du terrain, fiers et soudés tel un régiment romain. Notre quart d’heure de gloire. Vaincus, nous avions refusé d’être humiliés, et cette bagarre de rue avait été notre bouée.

J’ai, de nouveau, éprouvé ce sentiment particulier, mardi dernier, devant le spectacle de ces républicains déguisés en Indiens partant à l’abordage du , escaladant les grilles et enfonçant les portes, pour prendre possession, l’espace de quelques heures, du plus haut lieu du pouvoir américain.

Pour ces gens que la presse du monde entier avait piétinés, caricaturés, décrits comme des losers décrochés, inadaptés au monde qui bouge et au sein duquel la voix ne compterait plus, cet acte aussi vain qu’héroïque marquait simplement le refus de boire le calice jusqu’à la lie. Il faut voir dans la transgression des règles le dernier baroud d’honneur de ceux qui n’ont plus rien à sauvegarder que leur dignité.

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12 janvier 2021 2 12 /01 /janvier /2021 15:59
Accueil  Audio  Jean-Yves Le Gallou : « Les Règles De Censure Sont Arbitraires Car Elles S’appliquent Aux Uns Et Pas Aux Autres »

Jean-Yves Le Gallou : « Les règles de censure sont arbitraires car elles s’appliquent aux uns et pas aux autres »

 
 
 

L’ancien député européen Jean-Yves Le Gallou fustige la  opérée par les réseaux sociaux qui empêche la liberté de débat. Sans cette libre confrontation des opinions, pas de démocratie.

 

À la suite des évènements qui se sont passés au Capitole où des militants pro Trump ont pris d’assaut le bâtiment, les réseaux sociaux ont mis en place une sorte de grande purge. Le compte de  qui comptait plusieurs dizaines de millions d’abonnés a sauté et de nombreux d’autres comptes, liés au parti républicain américain, mais aussi en France liés à des positions plus conservatrices ont été suspendus du réseau social. Que se passe-t-il et pourquoi est-ce grave ?

 

C’est une censure gravissime puisque toute censure empêche la liberté de débat. S’il n’y a pas de liberté de débat et de libre confrontation des opinions, il ne peut pas y avoir de démocratie puisqu’il n’y a qu’une seule opinion qui peut s’exprimer. On ne veut pas non plus arriver à approcher la vérité parce que dans la conception européenne de la vérité et en dehors des dogmes religieux, ne peut être livré que ce qui peut être librement confronté à une opinion contraire. Par conséquent, nous sommes dans une démarche absolument obscurantiste. De plus, cette censure n’est pas décidée par la justice avec un minimum de protection, mais par des grandes compagnies privées qui ont pris le pouvoir. C’est un coup d’État mondial des grandes entreprises mondiales en particulier Facebook et Twitter. Nous avons maintenant des dictateurs qui décident de ce que l’on doit savoir ou pas et de ce que l’on doit penser ou pas.

 

 

 

Suite à cette décision de Twitter, de nombreux comptes ont migré vers l’application Parler. Cette dernière est un peu le pendant républicain de Twitter. Cette application a été virée de toutes les plateformes qui l’hébergeait que ce soit Amazon, Android ou Apple. Les gens n’ont simplement plus le droit de s’exprimer…

 

On voit le mal absolu que représentent ces grandes entreprises oligopolistiques. Au fond, il suffit de trois ou quatre entreprises pour décider pour l’ensemble du monde occidental. Cela va tout à fait à l’inverse de ce qui a été internet à l’origine. Le principe qui régnait sur internet était la neutralité du net. Le net est un canal qui transmet des informations de différentes sortes, mais qui ne juge pas les informations qui les laisse circuler, à chacun de ceux qui y ont accès pour se faire leur propre opinion. On fait confiance à l’intelligence individuelle et à l’esprit critique individuel, alors que là ce sont quelques très grands oligarques qui décident pour le monde entier. C’est un système totalement totalitaire.

 

 

 

La censure qu’a opérée Twitter, serait-elle la loi Avia qui a été appliquée sans le concours du gouvernement, mais bien une initiative privée des GAFAM ?

 

La loi Avia visait à donner aux entreprises privées la possibilité de censurer sans passer par la justice pour tout ce qui serait considéré comme un discours de haine ou une contre-vérité. Cela suppose qu’il y ait quelqu’un qui détienne la vérité absolue. C’est évidemment une conception qui n’est pas compatible avec la manière dont nous avons abordé la question en dehors des dogmes religieux.

Les règles sont totalement arbitraires puisqu’elles s’appliquent aux uns et pas aux autres. Par exemple, Twitter a censuré le compte de Donald Trump, mais garde toujours celui du président pakistanais, du président turc ou d’autres personnes engagées dans des guerres ou des violences. Cela ne les gêne pas

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12 janvier 2021 2 12 /01 /janvier /2021 13:51

Matteo Salvini : pour la gauche, c’est toujours l’homme à abattre

 
 
 

« Depuis plus de trois heures dans la salle d’audience bunker où se sont déroulés les procès de la mafia. Je suis tranquille, et même fier d’avoir défendu mon pays. »

Par ces mots postés sur Facebook, et arborant un masque à l’effigie de Paolo Borsellino, le juge anti-mafia assassiné en 1992,  commentait l’audience où il était convoqué, le 9 janvier dernier : il répondait des chefs d’accusation d’abus de pouvoir et de séquestration de personne pour avoir empêché le navire de l’ONG Open Arms, qui avait à son bord 147 clandestins recueillis au large des côtes libyennes, de débarquer, en août 2019, sur les côtes siciliennes. L’audience, fait notable, s’est tenue en plein centre de Palerme, dans la salle bunkérisée de la prison historique de l’Ucciardone qui a vu se dérouler de nombreux procès anti-mafia. C’est donc là que l’ancien ministre de l’Intérieur, dont le mot d’ordre était alors « restaurer la légalité », était convoqué.

Rappel des faits : on le sait, l’été 2019 a été très chaud sur le plan politique, en Italie. Au tout début du mois d’août, Salvini obtenait de ses alliés d’alors, le Mouvement 5 étoiles et le Premier ministre Giuseppe Conte (ancien et actuel dirigeant de deux gouvernements diamétralement opposés), le vote de la loi Sécurité et Immigration 2, dite loi Salvini, qui durcissait les conditions d’accès et d’accueil des immigrés clandestins en Italie et permettait d’infliger de fortes sanctions financières aux ONG qui bravaient cette interdiction d’accoster sur le territoire italien.

Au même moment, le navire de l’ONG espagnole Open Arms faisait route vers la Sicile, à la recherche d’un « port sûr ». Le capitaine espagnol du navire, apprend-on ces jours-ci, Marc Reig Creus était alors accusé par le procureur de Raguse de faits de violence privée, et de favoriser l’immigration clandestine. On apprend aussi que Madrid avait proposé par deux fois au navire battant pavillon espagnol de rejoindre l’Espagne : l’Italie avait même accepté qu’un navire italien accompagne l’Open Arms jusqu’à destination, pour assurer la sécurité des personnes se trouvant à bord.

Nouveau refus de la part du capitaine activiste qui engage, à ce moment, un bras de fer avec le ministre de l’Intérieur, confrontation qui n’a pas grand-chose à voir avec le bien-être et la sécurité des  : Salvini est, plus que jamais, l’homme à abattre. Rappelons, par ailleurs, que les mineurs et les femmes avaient été autorisés à débarquer sur le sol italien.

La  de Salvini tient donc en partie sur cela, mais aussi sur le fait que Luigi Di Maio et Giuseppe Conte, avec lesquels il gouvernait et qui sont aujourd’hui encore au pouvoir, le soutenaient dans son action. Il faudrait alors qu’ils répondent des mêmes chefs d’accusation. Enfin, autre élément de sa défense pour refuser le débarquement : il attendait que d’autres pays européens s’engagent à accueillir des migrants dont l’Italie ne voulait plus se charger (depuis la vague migratoire de 2015, plusieurs dizaines de milliers de clandestins avaient débarqué sur les côtes italiennes et grecques, provoquant un chaos sanitaire, politique, social et économique indescriptible). On s’en souvient, l’Union européenne donnait alors abondamment des leçons de morale et jouait, en réalité, la stratégie du pourrissement pour mettre une pression maximale sur les épaules de Salvini.

Aujourd’hui, il risque en théorie quinze ans de prison pour ces faits. Outre que ce genre de procès relève, évidemment, de cette pratique bien italienne (bien française, aussi) de neutraliser un adversaire politique non pas à la loyale, c’est-à-dire par les urnes, mais par le biais judiciaire – on se souvient du harcèlement judiciaire contre Berlusconi par la « République des juges » -, cela montre que Salvini est toujours le principal adversaire de la gauche au pouvoir. Selon un récent sondage, la coalition de droite remporterait largement les élections si elles avaient lieu aujourd’hui.

En 2020, les lois Salvini ont été démantelées par la gauche au pouvoir et l’immigration clandestine a augmenté de 300 % en Italie.

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12 janvier 2021 2 12 /01 /janvier /2021 11:11

Mes chères impertinentes, chers impertinents,

Il est toujours de bon ton de dénoncer le nazisme et les « zeureslesplusombres » selon l’expression consacrée.

Pourtant le monde a connu deux causes majeures de massacres au 20ème siècle. Le nazisme et le communisme. Si les causes des massacres n’étaient pas identiques le résultat en pertes humaines était dans tous les cas considérable.

Ceci étant posé, lorsque les « ismes » deviennent des extrémismes, ils finissent toujours par remplir les fosses communes.

La liberté de parole ne doit pas se réduire et ne doit pas être réduite.

Or ce que l’on voit actuellement aux Etats-Unis c’est une chasse aux sorcières et une purge de tous ceux qui partageaient les idées de Trump. Cette purge est menée par les Gafa qui s’arrogent le droit de définir ce que l’on peut penser, dire, ou ne pas dire et que l’on ne doit pas penser.

Lorsqu’un groupe, aussi bien intentionné soit-il, s’arroge le monopole de la morale, le droit de définir le bien ou le mal, alors, les véritables heures les plus sombres ne sont jamais loin, car c’est toujours de cette façon-là que commence les totalitarismes.

Après 4 années de ce qui pour certains, je n’en doute pas, ont été des années très pénibles de « trumpisme » à supporter, il n’en reste pas moins, que Trump a eu au moins 75 millions de votes, ce qui représente globalement la moitié des Etats-Unis.

Lorsque l’on est sage, la sagesse commande d’unir et non de diviser. Punir le chef est une chose, punir ses troupes en est une autre, et cette chose porte en elle, surtout pour les Etats-Unis, les germes d’une terrifiante violence à venir et contre-productive.

Il ne faut jamais humilier le perdant ou l’adversaire, sinon, c’est le risque de la radicalisation et du combat à mort qui prend le dessus.

Notre vieux continent qui a expérimenté des siècles de guerre en sait quelque chose. L’humiliation du Traité de Versailles de la fin de la 1ère guerre mondiale a semé les germes de la seconde avec les conséquences que l’on connaît.

Le pluralisme et Voltaire !

C’est le pluralisme qui différencie une dictature d’une démocratie.

Aussi gênant ou dérangeants que soient les points de vues différents du nôtre, ils n’en doivent pas moins avoir le droit d’être exprimés. Et rien n’y changera rien, aucune excuse n’est recevable.

On est pas un peu libre de penser comme on n’est pas un peu enceinte.

« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire ».

Cette citation que l’on attribue à tord à Voltaire qui ne l’a jamais prononcée résume néanmoins parfaitement la pensée Voltairienne.

Ce qui se passe aux Etats-Unis est particulièrement inquiétant, car il y a une véritable tentation à supprimer, à « effacer » l’existence même de ceux qui ne pensent pas bien, uniquement parce qu’en réalité ils ne pensent pas le monde de la même manière.

Cet « effacement » avait déjà commencé notamment dans les universités particulièrement de gauche.

Le progressisme, un « isme » comme les autres !

Je vous laisse prendre connaissance de ce reportage pour ceux qui ne l’auraient pas vu et c’est effrayant.

Le progressisme est aussi un « isme » qui ne vaut pas mieux que tous les autres « ismes » mortifères qui ont toujours endeuillé notre humanité.

Ce progressisme a des alliés qui ont atteint une puissance jamais vue. Celle des Gafa qui règnent désormais sans partage sur nos outils de communication, sur nos vies, et sur nos pensées.

Bienvenue dans l’Archipel du Googlag, un goulag numérique et des prisons et des punitions qui seront inévitablement physiques.

Ce que vous voyez dans la mise en place de cet Archipel du Googlag, c’est évidemment la mise en place du contrôle social à la chinoise.

 

 

Vous pensiez être libre ?

Bienvenu au Googlag.

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12 janvier 2021 2 12 /01 /janvier /2021 09:22
 

L’Île-de-France concentre à elle seule la moitié des demandes d’asile du pays. Afin de faire face à cette situation, l’Etat souhaite orienter les migrants vers d’autres régions, «déficitaires» en termes d’accueil de réfugiés. C’est ce que prévoit le nouveau “schéma national d’accueil des demandeurs d’asile et d’intégration des réfugiés”.

 

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