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26 septembre 2019 4 26 /09 /septembre /2019 08:33

Libère-toi Greta !

 

À voir Greta à l’ONU, le réchauffement atteint une telle ampleur que l’urgence en deviendrait quasi immédiate. Ça chauffe, ça chauffe, au point de lui arracher sanglots, diatribes, implorations, suppliques et harangues enfiévrées. Je trouve pour ma part que, bien plus que le climat, c’est la santé de cette jeune fille qui se dégrade à grande vitesse.

Mais elle n’est pas la seule à sembler perdre la raison. Alors que, le doigt accusateur, le sourcil froncé et la haine dans le regard, elle invectivait les membres de l’ONU, coupables de crimes contre la planète, la jeunesse, l’humanité et j’en passe, ceux-ci l’ont acclamée avec ferveur. Il faut croire que le réchauffement échauffe vraiment les esprits, entre la petite qui envoie des fatwas à des dirigeants devenus masochistes et acceptent de battre leur coulpe, s’autoflageller à la vue du monde entier…

Pourtant, si j’étais ambassadeur à l’ONU, chef d’État européen, parlementaire français ou commissaire à Bruxelles, j’aurais peur de la croiser dans un couloir… En revanche, curieusement, patrons de multinationales qui délocalisent à tour de bras ou dirigeants chinois qui se fichent comme d’une guigne de la qualité de l’air, des nappes phréatiques, du carbone et du reste n’ont, semble-t-il, rien à craindre : les colères de Greta les ont jusqu’à présent épargnés…

Mais même dans ses accès de fureur apparemment incontrôlable, Greta ne perd pas le fil de l’idéologie qui sous-tend son discours. Alors qu’elle pleurait, effondrée, sur la jeunesse sacrifiée autant que la nature, les mots clés de la pensée gaucho-écolo ont vite retrouvé leur place au milieu des jérémiades. « Vous continuez à me parler de croissance, d’argent, de développement, alors que nous entamons une extinction de masse. ». Ça ne vous rappelle rien ?

Discours du club de Rome de 1972 : il faut stopper la croissance pour éviter l’extinction des ressources naturelles. Rappelons que, si l’on avait écouté ses prévisions, la planète serait déjà morte depuis des années : il était question de la fin du gaz et du pétrole avant l’an 2000, par exemple…

Alors, Greta, écoute pour une fois un ancien qui en a vu d’autres, trou dans la couche d’ozone, SIDA, grippe aviaire, H1N1 et j’en oublie : retourne donc à l’école, profite de la vie avec tes copines ou tes petits amis, tu as encore de belles années devant toi, pourvu que tu oublies toutes ces folies que d’autres t’ont mises en tête…

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26 septembre 2019 4 26 /09 /septembre /2019 08:18

 

Editoriaux - Société - 25 septembre 2019

Profitez-en, il faut se dépêcher ! À ce train-là, l’hétérosexualité sera bientôt un péché

 

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On le sait, poser une devinette dans un titre sur Internet est une vieille ficelle qui fonctionne à tous les coups : elle suscite le clic !

Ainsi trouve-t-on, sur le site du Point, cette mystérieuse question : « Pourquoi tant de personnes sont nées le 23 septembre ? » Inutile de lire plus avant, il faut juste savoir compter… jusqu’à neuf : cela nous ramène à la Saint-Sylvestre, qui se terminerait, euphorie du champagne et chaleur des braises dans l’âtre aidant, en Saint-Valentin. Avec les conséquences que l’on sait pour la Saint-Constant. Tout cela va-t-il perdurer ? Encore faut-il que le champagne (boisson alcoolique) ne soit pas, un jour de grand zèle hygiéniste, éradiqué, itou pour les feux de cheminée, et que l’on ne retrouve pas, au moment de regagner ses pénates, sa voiture brûlée, ce qui tendrait à calmer les ardeurs les plus enfiévrées… enfin, surtout, évidemment, que l’hétérosexualité et sa confection-maison ne soient pas vouées aux gémonies. On rit, on rit. Comme vous y allez, ma petite dame ! On n’en est pas là, quand même ? Bien sûr que si.

Au moins dans la tête de certaines. Hier s’ouvrait, à Paris, le procès en règle de l’hétérosexualité à travers un « festival féministe » dénonçant, selon ses organisatrices qui se sont confiées aux Inrocks, « plus qu’une simple orientation sexuelle »« avant tout un régime politique ». D’ailleurs, paraphrasant Simone de Beauvoir (« On ne naît pas femme, on le devient »), qui elle-même paraphrasait Tertullien – il doit se retourner là où il est – (« On ne naît pas chrétien, on le devient »), elles l’affirment tout de go : « On ne naît pas hétérosexuel, on le devient. »

Pour elles, « l’hétérosexualité est la pierre angulaire de la construction du patriarcat […] Elle est aussi en lien étroit avec la construction du capitalisme, puisqu’elle permet de ne pas salarier le travail de reproduction. » Il est vrai que dans son Deuxième Sexe, Simone de Beauvoir comparait déjà la lutte des sexes à la lutte des classes.

Les plus kamikazes liront peut-être l’entretien en entier et pourront découvrir « les liens entre régime hétérosexuel, régime colonial, et blanchité », mais une demi-douzaine de Doliprane™ est fortement recommandée avant de s’aventurer dans ces terres escarpées où le raisonnement vous emmène dans des chemins sinueux tirés par les cheveux et a tôt fait de vous y larguer avec une migraine carabinée.

La vérité est que ce féminisme ne défend pas la femme dans son identité, mais en tant que « pénétrée » opprimée par les « pénétrants ». C’est romantique et charmant. La sexualité n’est plus cette félicité jadis tant chantée : le Nirvana s’est mué en rayon Ikea où l’emboîtement remplace le sentiment. Une solution pour éradiquer l’oppression est que chacun soit un peu « l’un et l’autre », comme dit la chanson. Le livre de la philosophe féministe Olivia Gazalé, Le Mythe de la virilité, est, sur ce sujet, très éclairant. D’où la convergence des féministes avec les mouvements LGBT… L’objectif est l’indifférenciation, qui serait la voie de l’ultime émancipation. Bref, la défense de la femme passe par sa disparition. Comprenne qui pourra.

La meilleure illustration en est le lancement, aujourd’hui, par Mattel, d’une Barbie – emblème de la féminité épanouie s’il en est, dans laquelle se sont projetées des générations de fillettes du monde entier -… asexuée. Et pourquoi pas un arc sans flèches, une petite voiture sans roues ou un Monopoly™ sans billets ?

La PMA, bien sûr, satisfait tout ce petit monde-là. Alors que la mode est à l’écologie et au retour à une agriculture raisonnée après plus d’un demi-siècle de technicisation à marche forcée, voilà que l’on s’attaque au geste auguste du semeur dans la culture humaine.

À ce train-là, on comprend que le pic de naissance du 23 septembre risque de dégringoler : peu de chance qu’un gynéco sacrifie son réveillon sur l’autel de la PMA. Prenez rendez-vous, Madame, un jour ouvré

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26 septembre 2019 4 26 /09 /septembre /2019 08:09

« Qui peut battre Emmanuel Macron ? » Ce sondage de Boulevard Voltaire devrait passionner nos politiques !

 

Je consulte Boulevard Voltaire comme tant d’autres sites et parfois je suis favorablement impressionné par la pertinence et la vigueur de certaines contributions. Certes, la nuance et la tiédeur ne sont pas leurs caractéristiques principales mais sans fard, et avec un talent indéniable d’expression, elles projettent une lumière d’aujourd’hui sur le climat dominant à droite et à l’extrême droite, sur les conservateurs et les libéraux.

On a bien sûr la détestation classique – et à force lassante – de la gauche, qui me donne l’impression qu’on tire sur une ambulance malgré les soubresauts frénétiques d’un Mélenchon qui n’est pas l’insoumis qu’il croit mais une personnalité aisément singulière, malgré son passé orthodoxe, dans un monde pauvre et conformiste.

Boulevard Voltaire a eu l’heureuse idée de demander à ses lecteurs de désigner quel serait le meilleur candidat pour battre en 2022 le président de la République. Les résultats ont été surprenants. La liste n’oubliait personne sauf François Asselineau qui s’est plaint mais se serait retrouvé dans le peloton des battus.

Il y avait Éric Zemmour, Nicolas Sarkozy, François-Xavier Bellamy, Marine Le Pen, Marion Maréchal, le général Pierre de Villiers, Jean Lassalle, Jordan Bardella, Nicolas Dupont-Aignan, Jean-Luc Mélenchon et Laurent Wauquiez.

La participation a été forte. Mélenchon a eu un zéro pointé, ce qui n’était pas étonnant, comme Wauquiez, ce qui l’était un peu plus, tandis que Lassalle progressait à 1 %.

L’essentiel de ces rivaux se situait à un niveau faible ou honorable, par exemple pour Marine Le Pen et Zemmour, respectivement à 14 et à 7¨%.

Mais les dominateurs, et de très loin, étaient Marion Maréchal avec 34 %, suivie de près par le général Pierre de Villiers à 33 %.

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Il ne s’agit pas de tirer des conclusions décisives d’un vote qui certes a fait beaucoup réagir mais qui a mobilisé un public de lecteurs conservateurs, voire extrémistes. Il n’empêche que l’écart est éclairant entre le duo de tête et tous les autres.

Marion Maréchal et Pierre de Villiers représentent, en dépit de l’habilité rouée et prudente de la première et de l’expérience confirmée du second, des éléments neufs dans un univers où les autres compétiteurs étaient enracinés dans la politique depuis longtemps. Et pour Zemmour, trop étranger à celle-ci malgré les apparences d’un essayiste passionné par la politique et l’Histoire, mais perçu sans doute comme peu plausible pour cette joute.

Pierre de Villiers doit sa consécration, comme pour la vente considérable de ses livres et ses entretiens rares mais denses, à cette impression qu’il donne de rectitude et de rigueur. D’être une personnalité qui n’a pas peur d’exercer l’autorité et qui considère qu’il s’agit d’une vertu capitale pour soi, pour le pouvoir, pour un État, pour une société. Qui a une conception roide de l’éthique publique et de l’exemplarité. Qui est perçu, pour résumer, comme un chef qui serait à la hauteur. Comme s’il y avait chez lui et en lui une force de nature à compenser la faiblesse, parfois conjoncturelle, de la démocratie.

Marion Maréchal, dont j’ai évoqué la trajectoire ambiguë, sinueuse, publique sans l’être, détachée mais impliquée, ailleurs mais jouant à se faire passer pour un recours, moins politicienne que sa tante mais d’un conservatisme plus réfléchi, plus structuré, plus classique dans ses choix et ses options, proche, si proche de la droite classique qui fait semblant encore de la bouder – Marion Maréchal plaît parce qu’elle paraît n’avoir plus rien de commun avec la stratégie, qui date, de sa tante Marine. Celle-ci est vouée à répéter les mêmes mots sans avoir la moindre chance de les voir s’incarner. Pourtant, le président de la République fait tout ce qu’il peut pour lui sauver la mise afin de la garder pour ce moment final où il la battra à nouveau.

Marion Maréchal, à tort ou à raison, représente pour cette catégorie de citoyens une espérance. Ils ont besoin d’une héroïne qui les comble parce qu’elle joue un double jeu : faire de la politique en faisant semblant de ne pas en faire, avancer ses pions en se réservant pour plus tard. Elle a créé un besoin, un désir. Elle n’est pas encore dégradée en illusion. Elle fait fantasmer parce qu’elle n’a encore rien accompli.

Donc elle est attendue. Une promesse qui, si elle tarde trop, va ressembler à une arnaque.

Ce sondage sur Boulevard Voltaire mériterait de passionner ceux qui sont au pouvoir, ceux qui y aspirent et ceux qui s’y verraient

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26 septembre 2019 4 26 /09 /septembre /2019 07:56
 

Ces images scandaleuses proviennent de la Cité du Pavé Neuf à Noisy-le-Grand (93).

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26 septembre 2019 4 26 /09 /septembre /2019 07:52
 
DR
 
 

C’est la phrase clef de l’intervention du Président américain à la tribune de l’ONU. Extrait :

La liberté et la démocratie doivent être constamment protégées en dehors de nos frontières ou dans notre pays.

Nous devons toujours rester sceptiques à l’égard de ceux qui veulent la conformité et le contrôle.

Même dans les pays libres, nous observons des signes alarmants et de nouveaux défis pour la liberté. Un petit nombre de médias sociaux ont acquis un pouvoir immense sur ce que nous avons le droit de voir et ce que nous avons le droit de dire.

Une nouvelle classe politique s’est installée. Elle est ouvertement dédaigneuse et défiante à l’égard des volontés du peuple.

Une bureaucratie sans visage opère en secret et affaiblit le pouvoir démocratique.

Des médias et institutions académiques lancent des assauts sans merci sur notre histoire, nos traditions et nos valeurs.

Aux États-Unis, mon administration a clairement indiqué aux entreprises de médias sociaux que nous défendrons le droit à la liberté d’expression.

Une société libre ne peut permettre aux géants des médias sociaux de faire taire la voix du peuple. La parole d’un peuple libre ne doit jamais, JAMAIS, être mise sous silence, contrainte ou censurée par son voisin de palier.

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26 septembre 2019 4 26 /09 /septembre /2019 07:47

Sandra Muller avait lancé le mouvement #balancetonporc. Elle est condamnée pour diffamation

 
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26 septembre 2019 4 26 /09 /septembre /2019 07:42

 !

 
 

Six ans, deux mois et dix jours de prison, telle est la peine à laquelle a été condamné le président d’Egalité et Réconciliation si l’on cumule toutes les condamnations judiciaires de ces derniers mois. Soit bien plus que la peine (quatre ans ferme) que doit purger le corrompu multirécidiviste Patrick Balkany qui bénéficie de surcroît d’un traitement de faveur, disposant dans sa cellule d’une douche, d’un coin cuisine et d’un téléphone fixe en plus d’un lit, d’une table, d’un lavabo et des toilettes. Le président d’honneur de la LICRA, Alain Jakubowicz, toujours très réactif comme son coreligionnaire BHL lorsqu’un membre de la communauté doit enfin répondre de ses délits ou de ses crimes, a jugé scandaleuse sur les réseaux sociaux l’incarcération, pourtant dans des conditions extrêmement favorables, de Balkany dès lors qu’Alain Soral est, lui, toujours en liberté. Car pour lui l’antisémitisme (supposé) est bien pire que la fraude fiscale et les détournements de fonds publics. Or si l’essayiste n’est pas encore derrière les barreaux, c’est uniquement parce que ses condamnations ne sont pas encore définitives et que le régime du droit de la presse ne permet pas en l’état la mise en détention préventive ou l’embastillement avant qu’une condamnation ne soit plus susceptible de recours en France. Mais tout hélas laisse à penser que lorsque les pourvois en cassation d’Alain Soral seront rejetés (s’ils le sont), le fondateur d’Egalité et Réconciliation devra se rendre en prison. Et y rester durablement. Sans passer par la case départ et sans toucher les 20 000 francs comme au Monopoly.

Dernière décision de justice en date : le 19 septembre, Soral a été condamné par le tribunal correctionnel de Bobigny, décidément très chatouilleux quand il est question de près ou de loin de la communauté juive, à deux ans d’emprisonnement dont six mois assortis du sursis avec mise à l’épreuve pour une durée de trois ans. Damien Viguier, avocat de Soral, détaille la décision ahurissante du tribunal : « L’épreuve consiste en trois mesures : 210 heures de travaux d’intérêt général, soit pour un temps plein un mois et demi de travaux forcés, suppression de la publication incriminée sous astreinte de 1 000 euros par jour de retard et indemnisation des “victimes” Le total des condamnations pécuniaires pourrait dépasser les 171 000 euros : 45 000 euros d’amende, publication du jugement dans le journal Le Monde pendant 15 jours (en estimant à 4 000 euros chaque publication, car le prix du caractère, espaces comprises, est astronomique) et surtout 10 000 euros à verser en réparation à chaque partie civile dont les frais d’avocats sont pris en charge par Alain Soral à hauteur de 1 000 euros (les parties civile étaient six (Licra, Uejf, SOS Racisme, J’accuse, Mrap et Ldh). » 

Notons que c’est la deuxième fois en quelques semaines que des prévenus ou des groupements du camp national sont condamnés par des tribunaux à la peine maximale prévue par le code pénal : 45 000 euros pour Génération identitaire coupable d’avoir arrêté et remis à la police quelques clandestins franchissant le col de l’Echelle, 45 000 euros pour Alain Soral coupable d’avoir seulement relayé sur le site d’Egalité et Réconciliation un clip, le rap des Gilets jaunes. L’écrivain est condamné à une peine aussi lourde simplement parce que, dans ce clip, pendant une poignée de secondes (la production dure plus de 4 minutes trente !), on voit les photographies d’Attali, de BHL et de Drahi ainsi que le nom de Rothschild jetés au feu. S’il fallait condamner à de la prison ferme et à des centaines de milliers d’euros d’amendes et de dommages et intérêts tous ceux qui brûlent des drapeaux, des effigies, des photos, surtout de manière virtuelle, symbolique, on n’en finirait plus ! Les magistrats de Bobigny ont toutefois considéré qu’il s’agissait d’images d’une extrême violence et que le mot parasite employé dans le clip, ainsi que les photos mises au feu, traduisaient une volonté d’extermination physique du peuple juif ! On le voit, désormais toute critique de personnalités juives ou du lobby juif est considérée comme le prélude à un génocide ou une justification à une extermination de masse. Ce qui empêche, et c’est bien le but, de s’exprimer librement sur toute une série de sujets en lien direct ou indirect avec la coterie israélite. Sauf à risquer les pires avanies.

Ce serait en effet une erreur des croire que seul Soral est visé et que personne d’autre ne pourra être condamné aussi lourdement que lui. Depuis quelque temps, Thémis n’hésite plus à taper très fort et à multiplier les peines de prison ferme simplement parce que des hommes libres ont usé de leur droit à la liberté d’expression et d’appréciation, ont fait des analyses, émis des jugements, élaboré des raisonnements et des conclusions argumentés qui ne plaisent pas à l’oligarchie cosmopolite qui nous asservit et nous détruit. 

On le voit, aussi inimaginable que cela puisse paraître au premier abord, l’Union européenne devient chaque jour davantage l’Union soviétique et la France ressemble de plus en plus à l’Allemagne et à l’Autriche où des penseurs libres sont régulièrement condamnés à des cinq, dix ou douze ans de prison ferme, toutes peines cumulées, de Horst Mahler à Wolfgang Fröhlich. La jurisprudence et les principes détestables de Nuremberg étendent chaque jour davantage leurs monstrueux tentacules, détruisant la liberté de penser, de critiquer, d’analyser, de dire la vérité, démantelant la famille, démembrant la nation, criminalisant la morale traditionnelle, la civilisation chrétienne au nom de l’idéologie dite anti-discriminatoire, de l’égalité et des droits de l’homme. Leur monde est une vaste prison, une Cisjordanie géante, une bande de Gaza à l’échelle du Vieux Continent, et même de tout l’Occident !

Tout le monde, précisons-le, n’est cependant pas logé à la même enseigne : quand Soral est condamné à 141 000 euros d’amende, de dommages et intérêts et de publications judiciaires et à deux ans de prison pour avoir seulement relayé un clip, Eric Zemmour ne devra débourser que 3000 euros, soit le dixième à peine de ses revenus net mensuels, pour des propos publics sur l’islam et les musulmans. Nous déplorons bien sûr sa condamnation qui participe aussi de l’enrégimentement de la pensée mais nous constatons une nouvelle fois que les nationaux-sionistes ne sont pas traités de la même manière que les judéo-critiques. Et que Zemmour continue de s’exprimer librement à la radio et à la télévision quand les judéosceptiques sont totalement interdits d’antenne. Voilà qui devrait donner à réfléchir.

[…]

(lire la suite)

Jérôme BOURBON

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26 septembre 2019 4 26 /09 /septembre /2019 07:35
 
 
 
Démocrature ou la Fabrique du consentement
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DÉMOCRATURE OU LA FABRIQUE DU CONSENTEMENT

 
 

Bien souvent, le commun des mortels associe spontanément les régimes nationalistes comme l’archétype de la propagande et de la manipulation des foules. De nos jours, les Occidentaux vivent, consomment et jouissent sans entraves en arguant leur sacro-sainte liberté individuelle. Ils jugent allégrement les régimes politiques perçus comme trop « peu démocratiques » portant atteinte aux « droits de l’homme » (Nous connaissons la chansonnette par cœur !) Ces réactions pavloviennes ne relèvent aucunement d’une liberté d’opinion en démocratie. Elles sont généralement la conséquence d’une manipulation politico-médiatique. La Démocratie n’a-t-elle pas elle-même ses stratégies de manipulation ? Les procédés de communication ne sont-ils pas finalement davantage pervers que ceux employés par les régimes autoritaires souhaitant renouer le dialogue avec leur population ? Essayons de revenir aux origines historiques de la mise en place de la communication en démocratie au pays de l’Oncle Sam.

Il existe des ouvrages de référence concernant les stratégies de manipulation en démocratie. Les Nationalistes ne sont pas désarmés dans leurs critiques de ce régime. Les références bibliographiques proviennent souvent d’auteurs qui ne sont pas de notre école de pensée. Néanmoins, leurs essais s’avèrent être prolifiques et enrichissant. Sans nécessairement s’appesantir sur la longue liste de ces auteurs, nous pourrions citer l’essai de Noam Chomsky et d’Edward Herman intitulé La fabrication du consentement : de la propagande médiatique en démocratie paru en 1988. Nous pourrions également mentionner la Psychologie des foules de Gustave Le Bon publié à peu près un siècle auparavant. Plus largement, nous pourrions nous référer à l’ensemble de l’œuvre de George Orwell. Ces auteurs avaient perçu les dérives des régimes considérés comme « libres et démocratiques ». Tout au long du XXe siècle, c’est notamment aux États-Unis que la manipulation des foules devient une véritable institution.

1917-1939 : L’Amérique folle !

À compter de 1917, les États-Unis déclarent la guerre à l’Allemagne. Le président Woodrow Wilson, « l’artisan de la paix » après-guerre, engage les États-Unis aux côtés de la Triple Entente (Royaume-Uni/France/Italie- la Russie tsariste est alors en plein tumulte révolutionnaire depuis février). 1917 s’avère être une date clef dans l’élaboration de la propagande gouvernementale. Les premières tentatives de manipulation publique se mettent en œuvre aux États-Unis à ce moment-là. L’armée étasunienne mène une campagne fondée sur le volontariat grâce à la fameuse affiche de l’Oncle Sam. Le gouvernement exhorte les jeunes à s’engager dans le but de défendre la démocratie universelle contre l’impérialisme germanique en Europe. Nous relevons par ailleurs des actes germanophobes à l’encontre des immigrés allemands installés aux États-Unis à partir de 1917. Loin de nous réjouir de ces actes « xénophobes », cela est toujours caustique lorsqu’ils sont perpétrés au sein d’une nation qui se prétend le gendarme du monde et de la tolérance obligatoire. En bref, l’entrée en guerre des États-Unis permettait surtout aux grands groupes financiers étasuniens de nuire aux industriels allemands, alors champions dans la production métallurgique et sidérurgique. S’agissant des Etats-Unis, la guerre représentait avant tout des intérêts financiers et économiques à l’échelle mondiale.

Edward Bernays a joué un rôle central dans l’élaboration de manipulation des masses pendant et après-guerre. Celui-ci a su orienter l’opinion publique du côté des décisions du président Wilson. Lors de la campagne présidentielle de 1916, Woodrow Wilson prônait un discours résolument pacifiste. Un an plus tard, il change radicalement de politique et entraîne son pays dans la guerre. Cela n’aurait pu se faire sans l’ingéniosité d’Edward Bernays. Il avait conscience que le terme propagande était péjoratif. Il fallait par conséquent inventer un terme plus consensuel. Les nouveaux décideurs et manipulateurs de l’information sont devenus des conseillers en relations publiques, des leaders d’opinions au service des grands groupes financiers et industriels. Après la Grande Guerre, Edward Bernays fut d’ailleurs sollicité par les grands patrons d’industrie afin de pousser les Étasuniens à la consommation. L’objectif était de transformer le citoyen en simple consommateur indifférencié. Bernays s’aida de la psychanalyse pour arriver à ses fins. Il avait un réel intérêt pour les thèses de Freud affirmant que l’homme est animé par son subconscient. L’homme ne serait donc pas libre. La communication, notamment la publicité, pourrait régir l’inconscient. Pour transformer la société, il faut changer les hommes !

Afin de transmuer l’homme en consommateur, les revendications féministes d’après-guerre constituaient un point d’ancrage pour les publicitaires. Les Suffragettes étaient alors la clé de voûte des industriels pour accroitre leurs profits. Le groupe Lucky Strike a quémandé Edward Bernays afin d’endiguer ses pertes financières. Bernays conseilla à la manufacture de tabac de cibler les femmes en priorité dans leur publicité. En exploitant les revendications féministes, la cigarette fut le moyen de l’émancipation des femmes au sein d’une société étasunienne encore conservatrice. La cigarette fut dès lors qualifiée sur les affiches publicitaires de « torche de la liberté ». La cigarette représentait la femme glamour et libérée au cœur des Années Folles.

Au nom du Progrès social (devrions-nous dire « sociétal » en l’occurrence) les industriels composent avec la moindre revendication progressiste afin de faire « évoluer » la société et les modes de consommation. Lors de l’Exposition Universelle de New York en 1939, les capitaines d’industrie ont fait de cette ville la vitrine du « monde libre ». Ils ont su changer les mentalités des Étasuniens. La démocratie ne pouvait être qu’à leurs yeux qu’une démocratie capitaliste. De plus, Il s’agissait aussi de briser les grèves dans les industries menées par nombre d’ouvriers (notons que les syndicats de l’époque étaient bien souvent corrompus et en lien avec la criminalité organisée). Les classes populaires étasuniennes étaient donc dépouillées face au monstre capitaliste. L’Amérique du Midwest rural ou de la Rust Belt industrielle souffrait alors que l’oligarchie capitaliste augmentait sans cesse ses profits.

L’ensemble de cette stratégie de manipulation des foules continuera lors de la guerre froide. Cela nécessiterait d’entreprendre des recherches plus approfondies. En revanche, nous notons qu’elle s’est accentuée après l’effondrement du Bloc soviétique. Les États-Unis régnant sur le globe à compter des années 1990, ils n’avaient plus de réels ennemis. Un régime sans adversaires est un régime instable. Il fallait par conséquent réengager une lutte factice et manichéenne pour affirmer la toute-puissance étasunienne. Les événements de 2001 se sont avérés être l’occasion idéale de déstabiliser les régimes encore insoumis à la puissance des États-Unis, ceux du Moyen Orient. Le gouvernement, l’Armée et les patrons d’industries ont manipulé l’opinion publique étasunienne pour leur faire avaler une nouvelle fois la défense du « monde libre » contre l’infâme barbarie des Nations insoumises.

Pierre Chantelouv

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26 septembre 2019 4 26 /09 /septembre /2019 07:25
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25 septembre 2019 3 25 /09 /septembre /2019 05:39

a question était : « Quelle serait la personnalité politique la mieux placée pour battre Emmanuel Macron ? »

 

Chers lecteurs, vous avez été nombreux à voter, et vous nous avez surpris… Découvrez ci-dessous les résultats !

NDLR : plusieurs d’entre vous ont regretté l’absence de François Asselineau dans la liste des noms proposés. Nous les prions de nous en excuser et ne manquerons pas de le rajouter la prochaine fois.

Ce sondage a été clôtu

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