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14 mars 2019 4 14 /03 /mars /2019 15:16

Boycottons ETAM!!!!

 

Etam : accusée de discrimination contre une femme voilée, la responsable d'un magasin mise à pied

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Une femme voilée à la mosquée, en Allemagne, le 3 octobre 2016.

©Peter Steffen / dpa / AFP

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Decathlon "assume" la commercialisation d'un "hijab" de sport

France

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France

Hijab de sport : Decathlon se défend auprès des politiques et assume son choix de vente

Orange avec AFP-Services, publié le jeudi 14 mars 2019 à 12h25

Une étudiante portant le hijab affirme que la responsable d'un magasin Etam de Montpellier a refusé son CV à cause de son voile. Le directeur général du groupe s'est excusé auprès de la jeune femme, assurant que cette réaction était "contraire aux valeurs" de l'enseigne.

À la recherche d'un emploi étudiant, et forte d'expériences dans la vente, une jeune femme s'est présentée dans un magasin Etam de Montpellier (Hérault) pour déposer son CV et sa lettre de motivation.

Dans une vidéo publiée lundi 12 mars sur Twitter, elle assure avoir été victime de discrimination à cause de son hijab (un voile islamique couvrant la tête et le cou).

"J'espère que c'est une blague, vous n'êtes pas sérieuse ? Vous êtes voilée et vous me demandez un travail, alors que c'était la journée de la femme il y a même pas deux jours", lui aurait rétorqué la responsable du magasin. L'étudiante lui aurait alors demandé quel était le rapport entre la Journée des droits de la femme, qui avait lieu le 8 mars, le port du voile et le travail. Ce à quoi l'employée de la boutique aurait répondu : "Déjà, vous ne vous présentez pas comme ça dans mon magasin pour demander une embauche. Vous devez enlever votre voile avant de rentrer. Je suis désolée, mais je n'accepte pas les voilées". 

Un témoignage partagé de nombreuses fois sur le réseau social et qui est remonté jusqu'aux oreilles de la direction de l'enseigne de prêt-à-porter. 

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14 mars 2019 4 14 /03 /mars /2019 15:01

Xavier Bertrand veut reculer l'âge de départ à la retraite

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Xavier Bertrand veut reculer l'âge de départ à la retraite

Xavier Bertrand, le 20 février 2019 à Lille.

©PHILIPPE HUGUEN / AFP

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Retraites: Woerth favorable à l'allongement à 65 ans

Politique

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France

Retraites : le nouveau document explosif

Orange avec AFP-Services, publié le jeudi 14 mars 2019 à 13h07

Invité de RTL, le président de la région Hauts-de-France propose de repousser chaque année l'âge de départ à la retraite de 2 à 3 mois pour arriver progressivement à 65 ans en 2032-2035.

Promesse de campagne d'Emmanuel Macron, la réforme des retraites est actuellement en discussion avec les partenaires sociaux. Le futur système "universel" dans lequel "un euro cotisé donnera les mêmes droits" à tous doit se concrétiser dans un projet de loi attendu après les élections européennes.

L'exécutif a à plusieurs reprises assuré qu'il ne touchera pas à l'âge légal de départ à la retraite, qui est fixé actuellement à 62 ans, mais Jean-Paul Delevoye, le Haut commissaire à la réforme des retraites, envisage néanmoins un système de bonus qui pousserait à travailler plus longtemps. 


Au contraire, Xavier Bertrand plaide pour repousser l'âge de départ. Invité de RTL ce jeudi 14 mars, l'ancien ministre des Affaires sociales ne veut "pas de réforme a minima" des retraites. "Il faut augmenter de deux à trois mois par an l'âge de départ", et le porter en 2028-2030 à 64 ans, et en 2032-2035 à 65 ans, et "moduler sur la pénibilité".  "Si on vit plus longtemps il faut accepter de travailler plus longtemps", a-t-il justifié.

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14 mars 2019 4 14 /03 /mars /2019 08:58

En marche pour le climat avec la petite Greta et papa Macron !

Les apôtres du climat ont trouvé leur icône : Greta Thunberg. 16 ans, possédée par le démon du réchauffement. Son regard accuse, ses tresses se dressent. Des cataclysmes infernaux nous attendent. Tremblez, peuplades, les océans vont déborder, les thermomètres exploser, les dinosaures revenir. Si vous autres, adultes responsables, ne faites rien, nous allons tous y passer. Face à la jeune militante, les dirigeants européens claquent des dents. Terrorisés. La vérité sort de la bouche de la môme Greta. « Vous voyez bien qu’il nous faut taxer encore davantage tout ce qui émet du CO2 ! C’est une enfant qui le dit. Une toute petite enfant. » Juncker a les larmes aux yeux. Macron se mouche dans les rideaux. Nous voilà au bord du gouffre.

Déguerpissez, gilets jaunes contestataires de taxe carbone, Greta est arrivée. Drelin, drelin, la fin est proche. À ces mots, le lycéen français se lève comme un seul homme et rejoint la lutte. Comme Greta l’a initié dès son plus jeune âge, il entame une grève scolaire. Le climat ne passera pas. Le RN ne fait plus recette. Il y a plus grave. La Terre !

Dans son coin, le professeur François Gervais, et bien d’autres avec lui, nous rappellent que la Chine est, de très loin, le plus gros émetteur de gaz à effet de serre du monde, suivi par l’Inde et d’autres pays émergents. Le lycéen français s’en fout éperdument. Le bobo aussi. L’ennemi est une entité très vague. Mais forcément occidentale. Qui d’autre que nous-mêmes pourrait être coupable ?

Emmanuel Macron soutient l’affaire. De tout cœur. Sauveur de planète patenté, main sur le cœur. C’est l’homme dont le parti sera peut-être l’allié de l’ALDE (Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe) financée jusqu’à maintenant par Bayer-Monsanto au Parlement européen qui parle. L’écologie, c’est son dada. Le professeur François Gervais peut toujours raconter que la France est responsable de 0,9 % des émissions de gaz carbonique (CO2) au niveau planétaire et que le taux, dans l’air, est passé de 0,03 % à 0,04 % en un siècle… Qu’il aille au diable ! Et puis, ajoute le spécialiste, « selon le mode de calcul du GIEC, les efforts de la France qui ont réduit de 20 % les émissions de gaz à effet de serre ne feront baisser la température que de 1/1000 de degré ». Mais faites-le taire ! Il nous faut de vraies bonnes taxes qui sauvent le monde.

Les océans de plastique, les déchets radioactifs, la pêche industrielle qui vide les mers de ses habitants ? Silence radio. Le climat d’abord. La voiture diesel nouvelle génération qui ne pollue pas davantage qu’une essence doit être éradiquée. Chaque expiration taxée. Un éternuement : +15 %. On ne plaisante pas avec le CO2. Marchons pour le climat. Pour qu’il dure. S’il s’arrête, qu’allons-nous faire de nos baromètres décoratifs achetés à prix d’or dans une bourgade bretonne de bord de mer ? Et nos thermomètres ? Et que vont devenir les présentateurs météo ? Plus rien à prédire. « Demain, il n’y aura pas de temps. Pas de température. Après demain non plus. »

Rendons-nous à l’évidence : marcher pour le climat main dans la main avec la petite Greta et papa Macron est un devoir de citoyen soucieux des rentrées fiscales de son pays et de la sauvegarde d’Évelyne Dhéliat.

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14 mars 2019 4 14 /03 /mars /2019 08:37

Avec cette propagande d’hier ou d’aujourd’hui, ce sont nos enfants qu’ils assassinent !

La propagande, c’est la stratégie de communication afin d’inculquer à grande vitesse des idées à un ensemble de population. Par projet idéologico-totalitaire, il s’agit donc pour elle, par tous les moyens – politiques, médias, films, séries, publicités, ateliers et autres « conférences » -, et parce que ses idées vont à l’encontre de principes universellement naturels (très peu d’êtres humains y adhéreraient spontanément), de bombarder littéralement leurs esprits de slogans et d’images allant dans son sens. Immigration, climat, genre et sexualité, il est dit que le cerveau des adultes ou des enfants sera ou lessivé ou formaté à la broyeuse idéologique.

Des parents auraient sur l’immigration sans répit depuis quarante ans une autre vision que celle que l’État veut imposer ? L’Éducation nationale se charge de cadrer (ou de recadrer) leurs petits : « Même les grandes personnes peuvent se tromper », peut-on lire sur un tract distribué à des élèves de 7 ans (CE1), en Vaucluse en réponse à de vilains esprits qui considéreraient que si « tout va mal, c’est la faute des étrangers ». Ah, l’idéologie et la nuance…

Et de balancer des injonctions comme « Sois curieux », « sois ouvert », « sois réfléchi », « sois tolérant » : en clair, c’est à nos enfants de s’adapter à la différence et non aux petits immigrés de se faire accepter. L’Éducation nationale (l’État !) souhaiterait détruire tout instinct de survie chez les petits qu’elle ne s’y prendrait pas autrement. Envisagerait-elle bientôt, comme dans le fameux 1984, d’inciter les élèves à dénoncer leurs parents retors ? Il est permis de s’interroger.

Sur le climat, le matraquage est tout aussi reluisant. Aller chercher une gamine reçue, à sa demande, par le président de la République pour renforcer sa propagande du réchauffement climatique ? « La tentative de récupération est un peu grosse », raillera même le président de Greenpeace France. Greta Thunberg, 16 ans, est ainsi devenue l’« idole », l’« égérie », la « rock star » pour « sauver la planète ».

La propagande sexuelle et LGBT ? Avec l’immigrationniste, c’est la plus offensive. En cette semaine de « Queer Week » initiée par Sciences Po il y a dix ans, les enfants de 7 à 14 ans, accompagnés ou pas de leurs parents, pourront aller découvrir – financés par, entre autres, la mairie de Paris et l’université de Paris 8 – les ateliers « Queer for kids » tenus à la bibliothèque Louise-Michel, à Paris. Parmi eux, « L’Antre fessue (sic), ou comment jouer avec ton cul et tes potes quand tu es anti-capitaliste ». À sept ans, nous jouions au gendarme et au voleur, à la marelle, à la poupée, à l’élastique, nous dévorions Le Club des Cinq, les Alice ou Les Six Compagnons. Nous faisions du vélo dans les chemins entre les champs où ruminaient les vaches ou poussaient les betteraves. Et à 14, très innocents, nous écoutions en boucle sur l’électrophone « L’Été indien » de Joe Dassin ou « Ti Amo » d’Umberto Tozzi en rêvant de grand amour… Propagande pro-migrants, sexualité pas de leur âge, pervertie, de surcroît, par la fallacieuse théorie du genre… mais ce sont nos enfants qu’ils assassinen

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14 mars 2019 4 14 /03 /mars /2019 08:26

Mais où est le grand juge ?

Par Jacques Trémolet de Villers

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Justice. Un pouvoir faible devient répressif faute de bien gouverner ; seule la canaille y trouve son compte. 

Les agitations ne sont jamais un bon signe. Or la France est très agitée. 

Les manifestations de Gilets jaunes ont servi de révélateur mais elles ont entraîné dans la même agitation des institutions qui doivent – par nature et par devoir – surmonter cette nervosité. La première de ces institutions est la Justice. Le 12 janvier, Édouard Philippe a déclaré devant l’Assemblée Nationale « Depuis le début des évènements, 1796 condamnations ont été prononcées par la justice et 1422 personnes sont en attente de jugement… plus de 1300 comparutions immédiates ont été organisées et 316 personnes ont été placées sous mandat de dépôt. »

Comme l’écrit mon confrère Régis de Castelnau, « ces chiffres sont proprement ahurissants ». 2518 poursuites allant jusqu’au jugement, pour une institution qui ne trouve pas le temps pour traiter normalement les affaires normales, c’est une fièvre quarte. On risque le transport au cerveau ou la paralysie générale. De toutes les façons ce n’est pas le rythme de la bonne justice.

Mais que fallait-il faire ?

Ce que doivent faire, par fonction, les personnes chargées de la poursuite. Avoir le sens de l’opportunité. Poursuivre sévèrement et activement les casseurs et leurs organisations. Ne pas poursuivre les manifestants, même un peu énervés. S’en prendre aux gros, ou même surtout aux très gros, et laisser aller le reste. Les chiffres disent qu’on a fait l’inverse de ce qu’il était « opportun » de faire. C’est dire que le Parquet, maître des poursuites, ou a été guidé, ou a manqué de discernement – ou les deux à la fois.

1156973.jpgNous retrouvons là la marque d’un pouvoir faible et, donc, autoritaire et répressif. On laisse passer les grosses infractions qu’on ne peut pas poursuivre parce qu’on n’a pas trouvé les coupables. Et, en compensation, on matraque les braves gens faciles à interpeller, à identifier et à sanctionner. Un tel chiffre signe une réalité sociologique : les Gilets jaunes sont de braves citoyens qui répondent devant la justice… Les vrais délinquants, les vrais casseurs ne sont pas 2518… au plus quelques dizaines. Et eux courent très vite, et on a du mal à les identifier… ils n’ont aucune garantie de représentation devant la justice.

Après, le président de la République – mais peut-on encore employer ces mots qui ont, qu’on l’approuve ou non, une certaine solennité ! – peut aller dans les salles et les réfectoires des écoles, en manche de chemise, micro à la main, faire sa campagne… écouter… répondre, plaire… convaincre – l’effort, immense, est vain. Car ce n’est pas cela qui lui est demandé, en tant que chef de l’État, maître de la poursuite … et, en définitive, pour le justiciable, « grand juge » !

Ce qui lui est demandé, c’est de gouverner, donc de prendre des décisions. Dire à ceux qui sont chargés de la poursuite des infractions : trouvez et jugez les casseurs, les incendiaires, les violents… protégez les autres, car je veux entendre leurs cris. Dire à ses services de renseignements, préfets, sous-préfets, policiers, etc. : enquêtez et renseignez-moi sur les causes de cette révolte. Enjoindre à ces préfets et sous-préfets de se rendre sur place, d’écouter et de transmettre.

president-Emmanuel-Macron-salue-magistrats-15-janvier-2018-cassation-Paris_0_729_486.jpgEn réalité, Emmanuel Macron n’a confiance en personne, sauf peut-être en lui-même – c’est une qualité dans la vie quotidienne d’un bourgeois à Paris ou de province. « Ne t’attends qu’à toi seul, C’est un commun proverbe » Mais c’est un grave défaut pour un chef d’État. « Le monarque prudent et sage, De ses moindres sujets sait tirer quelque usage » … Messieurs les juges, les préfets, Monsieur le président de la République, délaissez vos mensonges et allez à nos Fables, celles de La Fontaine. Vous y trouverez des leçons pour le temps d’aujourd’hui.

La preuve, Alain Juppé, condamné pour détournement de fonds publics, devient membre du Conseil constitutionnel, l’un des Sages. Tous les espoirs donc sont permis à tous les délinquants mais à une condition, « selon que vous serez puissant ou misérable… »   

Jacques Trémolet de Villers

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13 mars 2019 3 13 /03 /mars /2019 12:24


 

Publié par Jean-Patrick Grumberg le 13 mars 2019

Les propriétaires des belles demeures du bord de mer, chez nous à Los Angeles et à New York, appartiennent aux richissimes gauchistes qui tous exigent que nous autres pauvres mortels changions de mode de vie pour sauver la planètePourquoi ne vendent-ils pas leurs maisons tant qu’elles ont encore de la valeur, pourquoi mettent-ils la vie de leur famille en danger, puisqu’il est établi qu’elles seront emportées par les eaux ?

Une homme, Patrick Moore*, célèbre militant écologique, qui est censuré sur la plupart des médias (de quoi ont-ils peur ?) a des mots très durs contre ceux qui sèment la peur du réchauffement :

En fait, toute la crise climatique, comme ils l’appellent, n’est pas seulement une Fake News, c’est une fausse science. Il n’y a pas de crise climatique. Il y a le temps qu’il fait et le climat, partout dans le monde, et en fait, le dioxyde de carbone est le principal élément constitutif de toute vie. C’est de là que vient le carbone, de la vie qui s’appuie sur le carbone, c’est-à-dire toute vie sur terre et en mer.

Bien-sûr que le changement climatique est une réalité – c’est ce qui se passe depuis le début des temps. Mais ce n’est pas dangereux, et ce n’est pas créé par l’homme. Le changement climatique est un phénomène parfaitement naturel, et cette période de réchauffement a commencé il y a à peu près 300 ans, quand cette petite période glaciaire a commencé à toucher à sa fin.

Il n’y a rien d’effrayant là-dedans, et tout ce qu’ils font, c’est semer la peur.

La plupart des scientifiques qui disent qu’il s’agit d’une crise reçoivent des subventions perpétuelles du gouvernement.

D’un côté, ils disent que la cause est entendue, et que des gens comme moi devraient simplement se taire parce qu’eux savent ce qui est vrai, mais d’un autre côté, ils continuent à l’étudier indéfiniment [et recevoir des millions pour cela], comme s’il y avait quelque chose de nouveau à découvrir, et ces deux choses se contredisent totalement.

Le CO2 est en réalité un avantage pour le monde, et je suis à Washington pour participer à la réunion des directeurs de la « Coalition pour le CO2 », qui réunit de grands scientifiques américains et canadiens, et nous pensons que le CO2 bénéficie à la fois à l’environnement, à l’agriculture, aux forets, et au climat de la planète.

Lutter contre le CO2 est une fausse science, et conduit vers un mouvement très dangereux.

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13 mars 2019 3 13 /03 /mars /2019 08:40

Guillaume Faye : un météore de la pensée vient de s’éteindre

Le 7 mars mourait un penseur français inconnu du grand public : Guillaume Faye. Il n’avait pas 70 ans. Il sera enterré le 13 mars en région poitevine. Nul doute qu’on le classera (les Français ont absolument besoin de mettre une étiquette sur tout et tout le monde) dans les années à venir dans la catégorie des auteurs maudits, de génie mais maudits.

C’était un météore, brûlant sa vie de mille feux. Un météore est un corps céleste qui ne touche jamais terre et qui disparaît en se consumant.

Issu de la grande bourgeoisie, il en rejettera très vite les « idéaux conformistes et matérialistes », comme il le disait lui-même. Dès lors, sa vie sera continuellement en butte aux jalousies et injonctions de rentrer dans le rang ; « les braves gens n’aiment pas que l’on suive une autre route qu’eux », chantait Georges Brassens. Il faut dire que Guillaume Faye n’a rien épargné aux bourgeois et aux censeurs ; il avait le sens inné de la provocation ; il l’avait revendiqué lors de sa dernière apparition télévisée : « Vous me reprochez mes provocations, mais je suis là pour provoquer » ; Guillaume Faye était un messager des forces divines dont la mission consistait à réveiller les esprits européens ramollis par des années de repentance imposée ; il avait créé un terme pour définir cette démission : « l’ethnomasochisme ».

Il était un orateur brillant et passionné, dont le discours souvent improvisé était marqué par des fulgurances géniales qu’il découvrait en même temps que le public et dont il s’émerveillait lui-même. Cette capacité de réinventer le monde à chaque instant, de s’adapter à ses aléas et de s’insérer harmonieusement à son mouvement perpétuel constitue l’un des grands caractères de la culture celte dont Jean Markale avait si bien perçu les contours. Guillaume Faye était né à Angoulême, en pays charentais, pays des Santons et des Pétrocores.

Il n’en allait pas autrement avec la rédaction de ses livres ; sa pensée suivait très exactement l’évolution de la situation et il réagissait comme un général sur un champ de bataille qui maîtrise l’ensemble des paramètres minute après minute et qui prend des décisions que la plupart de ses subordonnés ne comprennent pas. Ses lecteurs ont souvent été désarçonnés par ce qu’ils croyaient être des revirements ; il n’en était rien ; Guillaume Faye se portait à l’assaut exactement là où les défenses faiblissaient et avaient besoin de renfort.

Guillaume Faye s’est constamment battu pour une renaissance européenne, pour la culture, le génie et le patrimoine européens patiemment forgés tout au long des millénaires ; son combat n’était pas lié aux contingences nationales mais à la pérennité de l’Europe dont les peuples constituaient les diverses facettes d’un substrat commun. Il avait repris, pour mener à bien cette mission, la maxime de La Rochefoucauld : « Fais ce que dois, advienne que pourra ».

Comme tous les hommes hors du commun, Guillaume était un homme simple, complètement dépourvu de vanité, il ne se prenait jamais au sérieux – son sens de l’humour et ses blagues étaient devenus légendaires -, mais il affirmait avec force et persuasion ses convictions qu’on pouvait ne pas complètement partager.

Guillaume Faye ne se définissait pas comme un intellectuel ou un philosophe, il était le porteur, le messager, modeste mais talentueux, d’une cause qu’il avait à cœur de défendre ; il n’était pas plus un « rebelle », qualificatif souvent revendiqué – sans grand danger – par des bien-pensants velléitaires. On le définirait plutôt comme un conservateur-révolutionnaire dont – autre terme qu’il a inventé – le concept « d’archéofuturisme » pouvait représenter la singularité.

Il restera pour ses amis le généreux et jovial compagnon dont ils auront essayé de préserver, tant bien que mal, la fragile mais flamboyante destinée.

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13 mars 2019 3 13 /03 /mars /2019 08:18

Assemblée parlementaire franco-allemande : première session

L’Assemblée parlementaire franco-allemande, née du traité d’Aix-la-Chapelle, va siéger pour la première fois à Paris le 25 mars. Je rappelle qu’elle est constituée de 100 parlementaires, soit 50 pour chaque pays. Elle se réunira deux fois par an alternativement en Allemagne et en France.

Pourquoi pas à Strasbourg, ce serait plus symbolique et opportun compte-tenu de ses premières missions…

Sans parler d’égalité – j’entends des sexes – la sélection des 50 députés tricolores n’apparaît pour le moment pas très claire. « Ces parlementaires sont désignés par leurs assemblées en début de législature. Reflet des groupes politiques présents et des majorités constituées au sein de leurs entités, les députés doivent assurer une représentation équilibrée des commissions et des différents domaines politiques. »

Est-ce à dire que tous les partis – formant un groupe, ou non – sont représentés et dans quelle proportion ? Mathématique politique très compliquée ou renaissance anticipée de la proportionnelle ? Cependant l’urgence de la date voudrait que ces choix soient déjà faits et mis à la connaissance des citoyens, épris plus que jamais de démocratie…

En second lieu, quel sera l’ordre du jour de cette réunion inaugurale ? Discours amicaux et congratulations en deux langues, créations de commissions, attributions de fonctions, la chaîne parlementaire devrait nous l’apprendre à défaut des JT, désormais branchés drapeau vert au croissant rouge, en plus des éternels gilets jaunes.

Ce nouveau noyau parlementaire européen, ne sera-t-il pas un franc-tireur concurrençant le parlement de Strasbourg ? Que non, dit-on. « Elle aura pour rôle de veiller à la bonne exécution des décisions du conseil des ministres franco-allemand et de porter dans les Parlements nationaux les lois utiles à une meilleure coopération entre les deux pays » nous explique Sabine Thillaye, la présidente de la Commission des Affaires européennes à l’Assemblée nationale.

Cependant, d’autres objectifs lui sont fixés, en particulier la sécurité et la convergence économique. Vaste programme dont les terrains d’expérience seront les régions transfrontalières. « En utilisant le levier régional, on peut redonner au franco-allemand une fonction de laboratoire de l’intégration européenne. » Là, c’est à la fois plus clair et plus ambitieux pour la suite…

Enfin, la détermination est explicite qui dit « Relever les défis de la sécurité ensemble n’implique pas seulement le développement d’une culture stratégique commune mais aussi de mieux se coordonner au niveau des Nations unies ».

La France et l’Allemagne assises ensemble, ou alternativement sur le même siège, au Conseil de sécurité de l’ONU, c’est le sujet polémique qui émerge et agite les rédactions expertes.

Mais le fond est bien la défense commune et sa réalisation hors la tutelle de l’OTAN qui continue de désigner un ennemi potentiel au-delà de l’Oural, malgré la dissolution du Pacte de Varsovie il y a bientôt 30 ans !

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12 mars 2019 2 12 /03 /mars /2019 17:23

 

Communiqué du MNR du 11 mars 2019
Vandalisme à la basilique de Saint-Denis : le grand silence du gouvernement et des médias

Dans la nuit du 2 au 3 mars derniers, l'un des vitraux de la basilique de Saint-Denis, près de Paris, a été cassé, les portes du buffet du grand orgue (l'un des plus beaux de France) ont été endommagées, ainsi que le moteur. On ignore l'identité et les mobiles du ou des malfaiteurs. Cependant, compte tenu du prestige de cet édifice (nécropole des rois de France), on est éberlué par le silence total des « grands » médias et de nos gouvernants, contrastant avec le battage effectué dès que les lieux de culte musulmans ou israélites sont touchés, si peu soit-il. Comment s'étonner d'une certaine désaffection du public à l'égard des médias ?

Avec tous les défenseurs de notre civilisation, battons-nous pour que cesse le « deux poids, deux mesures » dont est victime le christianisme dans le traitement des (nombreux) faits divers le concernant.

 

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12 mars 2019 2 12 /03 /mars /2019 14:10

Europe : Macron veut faire son coq mais peine à s’imposer

Macron a beau faire son coq dans la cour européenne, il n’impressionne guère ses homologues. Ainsi, Angela Merkel n’a pas encore pris la peine de réagir à son appel aux citoyens d’Europe. Mais la nouvelle patronne de la CDU, Annegret Kramp-Karrenbauer, sa probable dauphine, a publié dans la presse allemande son propre programme. AKK, comme on la surnomme, n’est pas femme à se laisser marcher sur les pieds. Elle a intitulé son projet « Bien faire l’Europe », ce qui en dit long sur ce qu’elle pense de la profession de foi macronienne. Pour notre Président, qui se rêve en leader de l’Europe, ce n’est pas gagné !

AKK sait être diplomate, sans rien céder sur ses propres exigences. Si elle estime, comme Macron, qu’il y a « urgence à agir », si elle prône une Europe « plus forte », dans un monde qu’elle estime miné par les replis protectionnistes et nationalistes, elle souligne que « nous devons nous appuyer de manière conséquente sur un système de subsidiarité et de responsabilités propres ». Autrement dit, on ne peut ôter aux États le droit de décider en fonction de leurs intérêts. Elle voudrait reconquérir une partie de l’électorat conservateur, tenté par l’extrême droite, qu’elle ne s’y prendrait pas autrement.

Elle partage les idées de notre Président sur la politique migratoire, la nécessité de mieux protéger les frontières et de tendre vers une application commune du droit d’asile. Quand on sait que la générosité d’Angela Merkel sur l’accueil des migrants s’expliquait surtout par le déficit démographique de l’Allemagne, on comprend que les dirigeants allemands et français soient en accord sur ce point : l’absence de politique familiale du gouvernement mettra prochainement la France dans une situation comparable.

Elle partage aussi les idées du chef de l’État sur le besoin de mieux protéger les frontières. Manière de reconnaître que, jusqu’à présent, ce n’était pas le cas. Mais il faut bien rassurer les citoyens qui s’inquiètent des conséquences d’une immigration débridée et éviter de donner du grain à moudre aux « populistes » qui prospèrent. Seuls les naïfs pourront croire que les pays européens arriveront à mettre en œuvre, malgré leurs promesses, ce qu’ils n’ont jamais réalisé depuis des années.

Mais AKK rejette pratiquement tout le reste : « Le centralisme européen, l’étatisme européen, la mutualisation des dettes, l’européanisation des systèmes sociaux et du salaire minimum seraient la mauvaise voie. » Elle réclame pour l’Europe un « siège permanent commun » au Conseil de sécurité de l’ONU, alors que la France accepte de se concerter avec l’Allemagne, mais souhaite, pour le moment, garder son siège. Elle voudrait, également, en finir avec « l’anachronisme »» du siège strasbourgeois du Parlement européen et regrouper toutes les activités à Bruxelles. Bref, elle entend confirmer que l’Allemagne existe et n’a pas l’intention de se plier aux volontés de notre jeune coq.

Emmanuel Macron, en publiant sa tribune dans vingt-huit pays européens, ne pouvait ignorer qu’il se heurterait aux réticences, voire à l’opposition d’autres États, notamment l’Allemagne. À moins que son ambition démesurée et son narcissisme ne l’aient ébloui. Il veut faire croire, à la veille de la campagne européenne, qu’il n’y a le choix qu’entre sa conception ou le chaos. Il aimerait bien être l’acteur principal de la « renaissance européenne », sous la devise passe-partout de la « liberté », de la « protection » et du « progrès ». Mais les autres pays de l’Union européenne sont loin de reconnaître sa suprématie et les Français, à part une minorité d’inconditionnels, ne sont pas près de le suivre.

Le cocorico que Macron entonne fièrement risque fort de n’être qu’un piteux chant du cygne.

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