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15 novembre 2020 7 15 /11 /novembre /2020 10:29

Vaccin ou pas, banqueroute à venir pour la France !

 
 
 

La Bourse de Paris s’est envolée de 7,57 %, lundi, après l’annonce d’une « efficacité à plus de 90 % » d’un vaccin contre le Covid-19 des groupes Pfizer et BioNTech. Il est possible d’obtenir, un jour, un bon vaccin suite aux nombreux travaux en cours, mais avec Pfizer, nous sommes en pleine « exubérance irrationnelle ».

Ce vaccin innovant, parmi les quatre grandes catégories de vaccin, est à ADN ou ARN messager sans aucun recul technologique, d’où des effets secondaires possibles inconnus pour l’instant. Il doit être conservé à très basse température (-70 °C), suite à son instabilité thermique, nécessite deux injections à trois semaines d’intervalle et personne ne connaît, à ce jour, sa durée d’efficacité. Le Chinois Sinovac vient de suspendre ses essais au Brésil après un « incident grave ». La seule chose de certaine, c’est que le PDG Albert Bourla, en vendant 5,6 millions de dollars d’actions, le jour de l’annonce de l’efficacité du vaccin, tout comme la vice-présidente Sally Susman, ont effectué une excellente opération financière et s’en sont mis plein les poches.

L’annonce du laboratoire Eli Lilly, avec son traitement aux anticorps pour patients non hospitalisés, paraît plus prometteuse, avec moins de risques. Et même si le virus devait disparaître, cela ne signifierait pas que la croissance économique se rétablirait du jour au lendemain. L’économie mondiale devra toujours faire face à la situation pré-catastrophique de l’hyper-endettement avant la crise du Covid-19, en mars 2020, à laquelle sont venus partout s’ajouter des milliers de milliards de dollars.

La réalité actuelle, c’est que nous assistons, en France, à une explosion record du chômage, soit 2,7 millions de personnes (9 % de la population active). Le nombre de personnes privées d’emploi a bondi de 628.000 personnes, au troisième trimestre. Le pire est à venir, avec un taux de chômage à 9,7 %, fin 2020, selon l’INSEE. Selon le Secours catholique, la France est en passe d’atteindre les 10 millions de pauvres, et une fois déduites les dépenses contraintes, la moitié vit avec moins de neuf euros par jour.

81 % des Français sont inquiets pour leurs enfants qui risquent de connaître la pauvreté. 43 %, seulement, sont partis en vacances, en 2020. Un Français sur quatre en arrive à se restreindre sur ce qu’il mange pour des raisons financières. La lourde erreur de ce gouvernement, concernant les petits commerces, précipitant les faillites, ne peut qu’ajouter à des drames humains du confinement pires que le décès accéléré de personnes âgées dans les EHPAD souffrant d’autres affections graves.

L’autre réalité, sur le plan économique, c’est que l’inflation en France, suite à la faiblesse de la demande, aux capacités inemployées et à la concurrence internationale, est nulle. Les ménages, au lieu de consommer, épargnent car la population vieillit et parce qu’ils ont peur du lendemain. Si l’absence d’inflation devait perdurer, ce qui est improbable, les impôts viendraient encore peser davantage sur les classes moyennes afin de stabiliser la dette.

Une inflation minimale de 7 à 8 % apparaîtra alors assez rapidement, ce qui permettrait de diminuer la dette, comme ce fut le cas pendant les Trente Glorieuses afin de pouvoir rembourser la dette publique de 1945. Le Système et la BCE feront tout pour maintenir artificiellement des taux bas, comme aujourd’hui, bien qu’un peu plus élevés. Mais si l’inflation devient plus substantielle, le Système ne pouvant plus contrôler l’augmentation des taux d’intérêt, nous vivrons alors la banqueroute de l’Italie, de l’Europe du Sud et de la France, avec explosion inévitable de la zone euro.

La BCE devrait augmenter ses rachats d’actifs le mois prochain ainsi que les opérations TLTRO. Christine Lagarde a averti, mercredi, que même avec un vaccin contre le Covid-19, la reprise économique en zone euro risquait d’être instable, car dépendante du rythme de déploiement des traitements. Selon Éric Woerth, « nous allons en 2020 vers 11 % de récession, 11 % de déficit, 11 % de chômage, avec des recettes fiscales qui couvrent 50 % des dépenses : cette situation n’a jamais existé ! Elle nous met en risque absolu face aux marchés financiers. » Dès que la BCE cessera d’acheter la totalité des titres émis de la dette française comme de la dette italienne, les taux d’intérêt remonteront à la verticale et ces deux dettes publiques se révéleront insoutenables.

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15 novembre 2020 7 15 /11 /novembre /2020 05:52
 

Sans faire d’essentialisme, Thibault de Montbrial explique comment le lien s’articule.

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13 novembre 2020 5 13 /11 /novembre /2020 07:40

Mes chères impertinentes, chers impertinents,

Comme vous le savez sans doute, car vous avez été nombreux à m’en parler par mail ou dans les commentaires qu’Hélène et moi n’avons pas eu le temps encore de tous valider. J’en profite pour m’excuser de ces délais parfois très longs, mais c’est le prix à payer pour ne pas laisser de messages qui n’auraient pas leur place sur ce site qui représente aussi une certaine idée collective.

Bref, le PDG de Pfizer a vendu pour 5,6 millions de dollars d’actions le jour de l’annonce sur l’efficacité du vaccin…

Rien de surprenant, circulez, il n’y a rien à voir, ces ventes étaient prévues de longue date. Point.

Officiellement…

« Interrogé par CNN, un porte-parole de la direction de Pfizer a assuré que ces transactions étaient déjà prévues dans un plan de désinvestissement périodique, mis en place par le patron du groupe lorsque le titre atteint un certain prix. En d’autres termes : quand l’action s’envole et dépasse un certain seuil, les actions sont automatiquement vendues. Des cessions programmées dans le cadre de leur gestion financière personnelle, depuis août 2019 pour Albert Bourla et depuis novembre 2019 pour Sally Susman ».

Officieusement… c’est un petit peu plus compliqué !

D’abord, que veut dire une cession programmée ? Est-elle programmée par rapport à un « moment » un instant « T » genre tous les 15 du premier mois de chaque trimestre ? Ou est-ce par rapport à un cours ?

Parce que vous voyez bien que c’est très différent. Si c’est par rapport à un moment, et que le patron annonce une excellente nouvelle faisant bondir les cours juste avant « le moment », alors la méthode à défaut d’être illégale n’est pas forcément très morale.

Soit c’est par rapport à un cours fixé d’avance, il y a « bien longtemps », et l’annonce effectuée permet d’atteindre ce niveau de cours… Là encore, techniquement ce n’est pas illégal, mais pas franchement élégant.

Plus grave et c’est le dernier point. Si le pédégé de Pfizer sait que les études pour son vaccin sont bidonnées, que ce vaccin Pfizer fera pfiiiit…. alors vendre ses actions presque au plus haut, relèvera du délit d’initié.

Au-delà du cas du pédégé…

Au delà du cas personnel de ces deux dirigeants, les volumes, les fluctuations sur les marchés et sur certains titres ont été tels, que les régulateurs boursiers de la SEC américaine, aux autorités européennes, seraient bien inspirées de regarder attentivement les transactions réalisées, car, mon petit doigt me dit, que nous avons eu l’un des plus beaux délits d’initiés de ces 20 dernières années.

Je n’ai aucune preuve, juste un « sentiment ».

Lorsque la poussière sera retombée nous risquons encore de découvrir des choses bien peu ragoutantes.

En attendant, après une envolée spectaculaires, le rebond semble s’essouffler.

Il faut dire Que Donald Trump est toujours président et qu’il ne semble pas du tout vouloir abandonner le bureau ovale, non pas en y restant de force, mais en forçant les démocrates à la disqualification pour tricherie systémique. Il n’est pas dit du tout à ce stade qu’il puisse gagner, mais rien non plus ne dit formellement qu’il va échouer.

Le vaccin de Pfizer, lui aussi semble à la réflexion, ne pas forcément être la solution miracle qui va mettre fin à nos tourments dans l’instant.

Les marchés rebaissent.

L’or remonte.

Mon intime conviction est que c’était un bien beau délit d’initiés et une belle entourloupe.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous

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13 novembre 2020 5 13 /11 /novembre /2020 07:14
 
Shutterstock
 
 

Dans une interview au Parisien, la présidente du Secours Catholique, Véronique Fayet, affirme : “La France franchira la barre des 10 millions de pauvres en 2020.”

Dans son rapport compilant des données de 2019 – donc avant la crise de la Covid-19 – le Secours catholique a étudié “en détail” le budget de 3.000 familles suivies par l’association.

Une fois déduites les dépenses contraintes (loyer, factures d’eau et d’énergie, assurances…), la moitié des personnes vit avec moins de neuf euros par jour.

Ce “reste pour vivre” doit financer nourriture, vêtements, produits d’hygiène, etc.

La France est donc en train de se défaire à vitesse grand V., et les décisions de confinement ne font qu’accélérer le mouvement.

 

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12 novembre 2020 4 12 /11 /novembre /2020 07:15

Covid-19 : le président du Conseil du commerce "étonné" après que la réouverture des commerces a été écartée

 

, publié le mercredi 11 novembre 2020 à 21h26

Marc Fesneau, le ministre chargé des Relations avec le Parlement, a écarté une réouverture des commerces non essentiels "à ce stade" ce mercredi 11 novembre.

A la veille d'une prise de parole du Premier ministre Jean Castex, le ministre chargé des Relations avec le Parlement, Marc Fesneau, a écarté ce mercredi 11 novembre sur Franceinfo une réouverture des commerces non essentiels "à ce stade". Une annonce qui a fait mouche auprès de William Koeberlé, président du Conseil du commerce de France.

Egalement sur l'antenne de Franceinfo, il s'est "étonné qu'une annonce soit faite avant même la tenue du Conseil de défense sanitaire".



"Ça n'est vraiment pas respectueux du travail que mènent actuellement toutes les fédérations pour permettre la réouverture des commerces", a-t-il continué. "Je trouve que ce ne sont pas des méthodes. Je suis très étonné qu'un ministre, qui n'est ni en charge de l'économie, ni de la santé et encore moins du commerce, fasse de telles annonces alors même que le Premier ministre et le président de la République nous avaient donné rendez-vous pour évaluer la situation", a poursuivi William Koeberlé.

"Nous avons l'impression que tout est décidé d'avance, sans tenir compte de tous les éléments que nous mettons sur la table pour organiser au plus vite la réouverture", a ajouté le président du Conseil du commerce de France.
Covid-19 : le président du Conseil du commerce "étonné" après que la réouverture des commerces a été écartée
William Koeberlé, président du Conseil du commerce de France.

, publié le mercredi 11 novembre 2020 à 21h26

Marc Fesneau, le ministre chargé des Relations avec le Parlement, a écarté une réouverture des commerces non essentiels "à ce stade" ce mercredi 11 novembre.

A la veille d'une prise de parole du Premier ministre Jean Castex, le ministre chargé des Relations avec le Parlement, Marc Fesneau, a écarté ce mercredi 11 novembre sur Franceinfo une réouverture des commerces non essentiels "à ce stade". Une annonce qui a fait mouche auprès de William Koeberlé, président du Conseil du commerce de France.

Egalement sur l'antenne de Franceinfo, il s'est "étonné qu'une annonce soit faite avant même la tenue du Conseil de défense sanitaire".



"Ça n'est vraiment pas respectueux du travail que mènent actuellement toutes les fédérations pour permettre la réouverture des commerces", a-t-il continué. "Je trouve que ce ne sont pas des méthodes. Je suis très étonné qu'un ministre, qui n'est ni en charge de l'économie, ni de la santé et encore moins du commerce, fasse de telles annonces alors même que le Premier ministre et le président de la République nous avaient donné rendez-vous pour évaluer la situation", a poursuivi William Koeberlé.

"Nous avons l'impression que tout est décidé d'avance, sans tenir compte de tous les éléments que nous mettons sur la table pour organiser au plus vite la réouverture", a ajouté le président du Conseil du commerce de France
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11 novembre 2020 3 11 /11 /novembre /2020 14:52

Le confinement qui rend fou : un remède pire que le mal ?

L’autre deuxième vague : on redoute une explosion du nombre de suicides

 
 
 

« Restez chez vous, sauvez des vies ! » Tel était le slogan martelé ad nauseam pendant le premier confinement. Le confinement aveugle et absolu de toute la population française, décidé dans l’impréparation et la précipitation, aurait, c’était à prévoir, des conséquences psychologiques, et donc sanitaires, dramatiques. On commence tout juste à les mesurer, à peine à en parler. Comme d’un tabou qu’on lève précautionneusement, à bas bruit, de peur d’être taxé de « négationniste » du Covid-19.

Dès la sortie du confinement, nombre de psychiatres ont alerté sur le phénomène de décompensation des personnes atteintes de maladies psychiatriques : « les gens ont tenu, tenu, et maintenant ils craquent », expliquait Roland Jouvent, psychiatre à la fondation Rothschild. Il y a eu les malades dont la prise en charge a été retardée. « J’ai eu une patiente qu’on a rattrapée de justesse ce matin, elle allait s’envoler par la fenêtre. Ces maladies tuent, quand elles ne sont pas prises en charge correctement », se désole le docteur Fayçal Mouaffak, chef de pôle à l’établissement de santé mentale de Ville-Évrard, en Seine-Saint-Denis, qui, dans les colonnes du Point, dit redouter « une vague psychiatrique derrière la vague épidémique ».

Tous, urgences hospitalières comme médecine libérale, alertent sur l’augmentation exponentielle des consultations en psychiatrie. Selon EPI-PHARE, Agence publique d’épidémiologie des produits de santé, « parmi les médicaments dont la consommation a augmenté, en fin de confinement et durant la période qui a suivi, figurent des médicaments des troubles mentaux : les anxiolytiques (augmentation de +1,1 million de traitements délivrés en six mois par rapport à l’attendu) et les hypnotiques +480 000 traitements délivrés. »

L’homme est un animal politique, c’est-à-dire social. L’isolement social, quand il est imposé, est subi et peut avoir de dramatiques conséquences. Car c’est en premier lieu le lien social, les relations familiales et amicales plus ou moins élargies qui jouent le rôle de soupape. L’absence de perspective aggravée par des restrictions à répétition – confinement, déconfinement, couvre-feu et reconfinement – et induites par un discours public systématiquement moralisateur et anxiogène dessine pour le Français, aujourd’hui, une sorte d’enfermement au carré.

Troubles de l’humeur et du sommeil, anxiété, addictions, pulsons suicidaires, voire hallucinations, sont autant de manifestations observées depuis l’après-confinement. Chez certains, elles ont la violence du syndrome de stress post-traumatique, « avec beaucoup d’épisodes psychotiques graves chez des patients sans aucun antécédent psychiatrique ». Ce confinement a eu des conséquences économiques désastreuses que l’on ne mesure pas encore, mais cela se traduit aussi par le massacre moral et sanitaire d’une partie de la population française. Ce que l’on appelle pudiquement les « dégâts collatéraux ».

Et puis il y a l’apparition de troubles psychiatriques graves chez des personnes qui n’en avaient jamais eu, mais qui sont de plein fouet touchées par la crise économique induite par le confinement. Une enquête de la fondation Jean-Jaurès menée par Michel Debout, psychiatre, professeur de médecine légale et membre de l’Observatoire national du suicide, livre des résultats effarants : 20 % des personnes interrogées ont déjà envisagé sérieusement de se suicider, chez les artisans-commerçants le taux monte à 25 %, et à 27 % chez les chômeurs et les dirigeants d’entreprise. Soit une personne sur quatre. Chômeurs, dirigeants d’entreprise et artisans-commerçants sont donc les populations les plus à risque de suicide, « une gravité particulière qui devrait alerter les pouvoirs publics […] La cause principale des morts violentes des commerçants a donc pour nom le suicide des petits entrepreneurs. Ce que nous montre notre enquête, c’est que, à l’avenir, ces catégories de la population pourraient avoir une pratique suicidaire qui se rapproche de la situation que connaissent déjà les agriculteurs, catégorie sombrement touchée par ce fléau en France. »

La fermeture des petits commerces, des libraires, des agences immobilières, des bars et restaurants, des théâtres et des fleuristes au motif qu’ils sont non essentiels est plus qu’une forfaiture : c’est un crime de non-assistance à personne en danger

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11 novembre 2020 3 11 /11 /novembre /2020 14:27
 
 
Accueil  Editoriaux  Imposition Du Camp De Migrants Du Louvre : Les Habits Neufs Du Communisme

Imposition du camp de migrants du Louvre : les habits neufs du communisme

 
 
 

L’annonce ne surprendra que les plus naïfs d’entre nous. Ça y est, la décision est prise : un tout nouveau centre d’accueil pour migrants va être installé en plein cœur de Paris, en face du musée du Louvre, dans le très élégant 1er arrondissement. , adjoint communiste d’Anne Hidalgo, en charge notamment de l’accueil de ces Parisiens de fraîche date, a tranché.

Ah, ces communistes ! On avait oublié jusqu’à leur existence. L’obscène présence, en 2020, d’un héritage aussi sanglant, dans le paysage politique de la « patrie des Lumières et des droits de l’homme », ne dérangeait même plus, tant ils étaient microscopiques. Or, voilà que reviennent, sous nos yeux, les bons vieux modes d’action des amis du genre humain.

D’abord, ce goût presque enfantin de surprendre. Jadis, on sonnait de bon matin, sans prévenir, à la porte du citoyen Popov pour l’envoyer aux sports d’hiver, dans le riant archipel du goulag. Les vacances pour tous, quoi. C’est ça, aussi, l’humanisme. Aujourd’hui, on délocalise la porte de la Chapelle sous les fenêtres du palais de Philippe Auguste, comme ça, sans demander la permission, toujours sans prévenir. On dirait presque « à la hussarde », si l’expression n’était pas désespérément aristocratique. Disons : « à la cosaque ».

Mais le , ce n’est pas que le goût primesautier de surprendre. C’est aussi une relation très jalouse avec dame Liberté. Elle est à eux, elle est de leur côté, elle ne sortira pas de leur maison. Comme leur inspirateur Saint-Just, ils la refusent à ceux qui sont, à leurs yeux, « les ennemis de la liberté ». Ceux-là n’ont pas leur mot à dire. Ils n’ont pas pris le grand train rouge sang du progrès, qui file à toute vitesse dans le sens de l’Histoire. Ils sont quantité négligeable. Ils ne sont rien. On ne leur demande pas leur avis.

Le communisme, enfin, c’est le bras de fer permanent avec le réel. Jadis, on cultivait du coton dans la steppe infertile d’Asie centrale, quitte à épuiser les cours d’eau. On tuait les oiseaux pendant la Révolution culturelle, quitte à supporter ensuite les ravages des insectes. Aujourd’hui, on transforme le quartier le plus touristique de Paris en cloaque de criminalité. L’idée contre le réel, vieux débat qu’incarna le savant Lyssenko (qui donna son nom à un prix humoristique), pour qui les caractères acquis étaient héréditaires et l’homme pouvait donc être ontologiquement modifié par la société.

Ian Brossat incarne tout cela. Ne vient-il pas de dire, rapporte Le Figaro, qu’il n’était pas question de demander son avis à la population du quartier ? Cette population, d’ailleurs, refuse l’installation dudit centre avec des prodiges d’hypocrisie : « Je ne suis pas xénophobe, mais… » ; « Je ne vous donne pas mon nom, car je tiens les mêmes propos que mon oncle raciste à l’heure du cognac, et ça me gêne ». Déplorer les effets, chérir les causes, tout ça. Avec un peu d’aveuglement, ces migrants ressembleront bientôt, dans l’esprit des édiles parisiens, aux navigateurs chantés par Aznavour (« Ils viennent du bout du monde, emportant avec eux des idées vagabondes aux reflets de ciel bleu, de mirages… »). Vous verrez.

En fait, même déguisée, modernisée, même repeinte aux couleurs de l’arc-en-ciel, même éco-responsable, techno-durable et tout ce qu’on veut, la gauche travaille toujours avec les mêmes outils, pour le même patron. Et autant vous dire que ce patron n’est pas Dieu.

Oui, la bête immonde est toujours vivante. On s’était juste trompé sur la couleur. On sait pourtant depuis longtemps que le cavalier de l’Apocalypse qui sème la désolation n’est pas brun. Il est rouge.

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11 novembre 2020 3 11 /11 /novembre /2020 13:39

Joe Biden : la revanche de la médiocratie américaine

Joe Biden : la revanche de la médiocratie américaine

 PAR  | 10 NOVEMBRE 2020 | EXCLUSIVITÉ POLÉMIA, POLITIQUE

Par Pierre Boisguilbert, journaliste spécialiste des médias et chroniqueur de politique étrangère ♦ L’issue de l’élection présidentielle américaine est encore incertaine même si Joe Biden a été proclamé vainqueur par les médias américains. Dans l’attente du dénouement de cette pièce de théâtre à rebondissements, Pierre Boisguilbert revient sur ce que signifierait l’arrivée de Joe Biden à la Maison Blanche.
Polémia

Les médias en roue libre

Le soulagement a été à la hauteur de la peur : immense. Le fait que la victoire électorale de Joe Biden a été annoncée par les médias audiovisuels dominants, suivis avec réticence par Fox News, n’est pas une surprise, mais tout était dans le ton. Aux USA mais aussi au pays de Descartes. Donald Trump s’est vite retrouvé accablé de propos méprisants, sinon haineux. La victoire de Biden, c’est la revanche des médias et de l’idéologie cosmopolite mondialiste. L’homme qui n’existait pas est brusquement devenu le président que le monde attendait. Il faut dire qu’ils ont eut la trouille. Les premiers résultats des votes physiques ont contredit totalement les sondeurs et les prédictions Trump allait gagner. Il faut voir alors comment ceux qui n’avaient rien vu, expliquaient ce qui se passait. Et puis comme Trump l’avait prévu et redouté, les votes par correspondance ont inversé la tendance. Il y aura toujours pour les électeurs du président sortant, une suspicion de bourrage des urnes.

L’accession de Biden à la Maison-Blanche, il faut bien voir ce que cela signifie. Le rap va terrasser la musique country. Les minorités qui haïssent l’Amérique des pères fondateurs européens vont être renforcées. Les activistes antiracistes noirs, racistes anti-blancs, vont pouvoir continuer à détruire le passé en démolissant des statues. La discrimination positive en faveur des minorités sexuelles va augmenter et la théorie du genre s’étendre. On voit bien l’Amérique qui danse dans les rues des villes et celle qui fait le gros dos. Biden pourra-t-il être le président de tous les Américains sans se laisser déborder par ceux qui ne sont pas endormis et pour qui la guerre civile et la guerre des sexes n’est jamais achevée ? On peut en douter.

Kamala calife à la place du calife

Les médias ont fait à 90 % campagne contre Trump, ce qui montre qu’ils sont les ennemis résolus d’une conception nationale de l’histoire américaine. Mais ils ont fait plus. En censurant une intervention en direct du président élu, ils ont perpétré un putsch médiatique. Cet interventionnisme illégal devrait à lui seul invalider le scrutin. Les médias n’ont pas seulement fait le président, ils ont pris le pouvoir. L’Amérique est entrée dans la démocratie de la censure. Il faut, de Twitter er à CNN en passant par Face Book, faire taire ceux qui ne pensent pas comme les gourous médiatiques du cosmopolitisme. C’était déjà vrai pendant la présidence de Trump et pas seulement outre Atlantique, mais c’est confirmé par une intervention directe, en plein dépouillement des votes.

Le pire, c’est que tout ça est bien sûr présenté comme une victoire de la démocratie, cette démocratie américaine qui a flétri la Chine, l’Iran ou la Russie pas assez démocratiques à ses yeux. Les Américains donnent, comme les Français, des leçons permanentes de démocratie élective. On comprend que cela fasse encore plus sourire qu’hier à Moscou ou à Pékin. Mais l’Europe est retombée en admiration devant le modèle américain. On voit déjà que le modèle, d’ailleurs, ce n’est pas Biden, le très vieux mâle blanc, mais la vice-présidente Kamala Harris, métisse de noir et d’indien de l’Inde et mariée à un israélite. Certains la voient première femme noire — mais, curieusement, jamais indienne — décrochant la présidence américaine. Le rêve absolu : un Obama en jupons aimant les transgenres. Déjà nos journalistes, incapables de retenue et d’esprit critique, dégoulinants de satisfaction partisane, envisagent le meilleur scénario : Biden éliminé car trop fatigué, mort peut être, et Kamala calife à la place du calife.

Pierre Boisguilbert
10/11/2020

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11 novembre 2020 3 11 /11 /novembre /2020 13:19

Présidentielle américaine. Le combat continue

Présidentielle américaine. Le combat continue

par | 10 novembre 2020 | Politique

Par Frédéric Eparvier, cadre dirigeant d’un grande entreprise française à caractère stratégique ♦ Près d’une semaine après les élections américaines, le dépouillement des voix continue, alors que les couteaux des avocats s’aiguisent, car contrairement à ce que racontent les médias français (Gilles Bouleau au JT d’hier soir par exemple), Joe Biden n’est pas le Président « Élu », c’est-à-dire qui a gagné les élections, en attendant sa prise de fonction officielle. Il ne le sera qu’après le vote des Grands Électeurs prévu le 4 décembre, ou si Donald Trump devait reconnaître sa défaite auparavant, ce qui ne semble pas être dans la psychologie du personnage.

La situation État par État

 

Là où le matin du 4 novembre, Donald Trump semblait en position de l’emporter le dépouillement a vu Joe Biden passer en tête dans plusieurs États d’une manière parfois curieuse.
Regardons la situation État par État par ordre du nombre de Grands Électeurs :

  • Wisconsin avec 10 Grands Électeurs : Le matin du 4 novembre Donald Trump menait par 1 514 750 voix contre 1 396 865. Ce résultat prenait en compte le vote préalable (les personnes qui votent plus tôt) et le vote en personne (le jour du scrutin). Pas le vote par correspondance. Aujourd’hui, alors que le décompte est clos, Joe Biden l’a emporté par 1 630 570 voix contre 1 610 030, ce qui veut dire que le vote par correspondance a été de 72% en faveur de Joe Biden. C’était attendu et reste crédible. Maintenant l’écart est tellement faible qu’il ouvre la porte à des contestations.

 

  • Arizona avec 11 Grands Électeurs : Avec 98% des suffrages comptés, Joe Biden mène par 1 648 642 voix contre 1 633 896. Donald Trump n’a donc plus que 14 746 voix de retard avec encore 66 000 bulletins à dépouiller venant essentiellement de « comtés » majoritairement républicains. Le résultat final devrait être extrêmement serré, et l’Arizona peut encore basculer chez les Républicains.

 

  • Caroline du Nord avec 15 Grands Électeurs : Avec 99% des suffrages comptés Donald Trump mène par 2 734 525 voix contre 2 659 706. Les derniers bulletins semblent se partager équitablement et proportionnellement entre les deux candidats. Les 15 Grands Électeurs devraient aller à Donald Trump.

 

  • Géorgie avec 16 Grands Électeurs : Avec 99% des suffrages comptabilisés Joe Biden mène par 2 468 003 voix contre 2 456 590 à Donald Trump. Ce qui veut dire que 89% des suffrages par correspondance ont été en sa faveur, ce qui fait quand même statistiquement beaucoup. Particulièrement dans un État ou vivent beaucoup de militaires qui votent par correspondance (en opération à l’étranger) et majoritairement Républicain. 18 000 sont encore arrivés avant le week-end, et 7 000 depuis. Le responsable des élections a expliqué[1] l’ensemble des problèmes qui ont eu lieu, et le Secrétaire Général du Gouverneur a annoncé que l’État de Géorgie va être contraint de lancer un recomptage complet des votes.

 

  • Michigan avec 16 Grands Électeurs : Avec 99% des suffrages comptabilisés Joe Biden mène par 2 790 648 voix contre 2 644 525. L’écart est donc de 146 123. Il semble qu’il y ait de nombreux exemple de problèmes de software fourni par la firme Dominion. Là aussi, Donald Trump a demandé via ses avocats un recomptage complet des votes.

 

  • Pennsylvanie avec 20 Grands Électeurs : Avec 100% des suffrages comptés Joe Biden mène par 3 365 846 voix contre 3 320 510. Il a donc reçu 1 078 981suffrages par correspondance, pendant que Donald Trump n’en recevait que 355 657 soit 24%. C’est statistiquement possible, mais lourd. D’autant que la Pennsylvanie est l’État ou les suspicions de fraudes sont les plus grandes, et sur lequel les Républicains concentrent l’essentiel de leurs efforts. Ainsi Rudy Giuliani, ancien procureur de New York et le maire qui a restauré la sécurité dans cette ville, et accessoirement, l’avocat personnel de Donald Trump a déposé plainte lundi dernier pour obtenir une annulation d’une partie des votes par correspondances. Ce que les Républicains appellent les votes « illégaux ». Il est intéressant de noter que le « Justice » Alito de la Cour Suprême a ordonné vendredi dernier que les bulletins par correspondances soient séparés des bulletins déposés en personne le 3 novembre. Les juges de la Cour Suprême savent-ils déjà que la question de la validité de certains suffrages finira par arriver sur leurs bureaux ?

La Pennsylvanie, État de la fraude ?

 

Car il est vrai que la Pennsylvanie est une triple cible.

En premier lieu, sa réputation en matière de probité électorale est catastrophique, et il sera donc plus facile de rendre les accusations de fraudes plus crédibles. Il suffit de taper : Voter Fraud Conviction pour voir sur le site de l’Heritage Foundation la longue liste des Pennsylvaniens coupables de ce crime. Le dernier en date, n’étant pas moins que le juge Domenick J. Demuro chargé justement de valider les élections, et inculpé pour avoir accepté, contre argent, de falsifier celles de 2014, 2015 et 2016.
Le procureur indépendant Kenneth Starr, indiquait aussi sur Fox News[2] qu’en début d’année l’ancien Chef de la Majorité Démocrate au Sénat de Pennsylvanie a été envoyé en prison pour avoir organisé la fraude électorale de l’État….
Il semble que dans le cas des présidentielles, cette fraude électorale se soit passée de multiples manières : vote des morts, bidouillage informatique par la société de machines électorales Dominion apparemment liée au Parti Démocrate[3], bourrage d’urnes et élimination des contrôleurs du Parti Républicains pendant les opérations de dépouillement…
Les Républicains ont annoncé vouloir déposer cinq plaintes (Pennsylvanie lundi, et puis Michigan, Wisconsin,mardi et mercredi, la Géorgie, et l’Arizona restant en réserve).

Le deuxième intérêt de la Pennsylvanie, est qu’avec 20 Grands Électeurs, elle referait passer Joe Biden en dessous du chiffre fatidique des 270 Grands Électeurs si son résultat devait être invalidé ou soumis à recomptage.

Mais aussi parce que si les élections devaient être partiellement invalidées, et qu’aucun des deux candidats n’atteignait le chiffre de 270 Grands Électeurs, alors ce serait la chambre des représentants qui élirait le Président. Mais attention, si les Démocrates y sont majoritaires par 215 contre 198 représentants aux Républicains, la constitution prévoit que le vote aurait lieu par État (les représentants Républicains ou Démocrates d’un État ne pèsent qu’une voix), et dans ce cas, ce sont les Républicains qui ont la majorité avec 28 voix (la majorité étant à 26). Ce cas de figure a déjà eu lieu en 1801 et 1825.

Frédéric Éparvier
10/11/2020

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11 novembre 2020 3 11 /11 /novembre /2020 12:00

Terrorisme islamiste : 230 individus dangereux vont sortir de prison, et rien ou presque pour les suivre !

 
 
 

C’est un papier plus qu’inquiétant qui paraît, ce mardi, dans Le Figaro, sous la plume de Jean-Marc Leclerc. Il révèle que les djihadistes de la première heure – c’est-à-dire les plus dangereux – commencent à sortir de prison. Déjà 80, cette année, et près de 230, d’ici 2023. Ceux-là, « souvent hyper entraînés et prêts à tout, y compris à mourir, pour certains », vont être lâchés dans la nature car il n’y a quasiment aucun suivi prévu pour eux.

Les chiffres font froid dans le dos, encore sont-ils « a minima », dit un magistrat au quotidien : ainsi, « sur 505 personnes incarcérées pour des faits de terrorisme en lien avec l’islamisme, 273 ont été condamnées définitivement et 232 sont actuellement soit mises en examen, soit en attente de jugement ». Depuis janvier de cette année, 63 ont déjà été libérés et une vingtaine sortiront d’ici fin décembre. 70 seront remis en liberté en 2021, une cinquantaine en 2022 et une trentaine en 2023 : « Total en quatre ans : environ 230 sortants de prison. »

Comme l’explique ce magistrat spécialisé dans la lutte antiterrorisme, ces gens-là – les plus dangereux, redisons-le – bénéficient d’une législation infiniment plus clémente, à l’époque de leur condamnation, qu’elle ne l’est aujourd’hui. « Ils ont écopé de peines relativement limitées, de 5 à 6 ans de prison, parce que le départ pour les zones de combat en Syrie ou ailleurs n’était passible que de peines correctionnelles, c’est-à-dire d’un maximum de 10 ans de prison, quand ils ont été arrêtés. » Ce n’est qu’après janvier 2015 que la loi a été durcie et les départs vers « les théâtres de conflit » ont été criminalisés : « Aujourd’hui, pour un simple départ, un djihadiste passe aux assises et peut être condamné à 15, 20, voire 30 ans de prison, en fonction de la gravité de ce qu’il a commis sur place. »

Il n’y a qu’en matière fiscale que la loi française s’offre le luxe d’être rétroactive, pas en matière criminelle. S’ajoute à cela une subtilité de la loi antiterroriste de 2016 (initiée par MM. Urvoas et Cazeneuve) qui, sous prétexte de durcir le régime de sanction, a en réalité quasiment supprimé, de fait, l’encadrement des djihadistes à leur sortie de prison. Ainsi, « sur les 273 détenus islamistes condamnés définitivement, seulement 80 environ bénéficieront d’un suivi sociojudiciaire à la sortie de prison, dont une trentaine parce que cette mesure fut décidée lors du prononcé de la peine ».

De plus, pour les personnes condamnées à plus de sept ans de prison et pouvant, à ce titre, bénéficier d’un suivi, celui-ci a été calqué sur celui des délinquants sexuels et leur fait obligation de passer devant un psychiatre. Or, ces gens-là ne sont pas fous ni malades ! « Les médecins constatent le plus souvent que la personne présentée n’est pas folle, mais qu’elle a simplement fait des choix idéologiques », dit un policier au Figaro.

Un suivi administratif – la MICAS (mesure individuelle de contrôle et de surveillance) – est également possible depuis 2017, imposant au libéré « des obligations de pointage, de résidence, des interdictions de paraître ou de rencontrer certaines personnes ». Malheureusement, ce suivi n’excède pas six mois, renouvelable une fois seulement et sur décision du juge à condition de lui apporter sur un plateau des « éléments nouveaux ».

Résultat : « Les services doivent donc montrer patte blanche, au risque de mettre en danger des sources ou de révéler des méthodes ou des techniques de renseignement censées rester secrètes. »

Traduction : les loups sont lâchés et on n’a rien pour les retenir !

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