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25 octobre 2020 7 25 /10 /octobre /2020 06:46
 
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Tout a commencé par la discours d’Emmanuel Macron contre le séparatisme. Ce discours a été bien évidemment très critiqué dans le monde musulman, et Erdogan s’en est servi pour augmenter encore son aura de chef musulman, en alignant plusieurs déclarations contre la France.

Ensuite, Paris a noté l’absence de condoléances d’Erdogan suite à la mort de Samuel Paty…

Mais l’événement qui a mis le feu aux poudres, c’est la déclaration insultante du président turc :

“Tout ce qu’on peut dire d’un chef d’État qui traite des millions de membres de communautés religieuses différentes de cette manière, c’est: allez d’abord faire des examens de santé mentale”, a déclaré Recep Tayyip Erdogan, dans un discours télévisé.

C’en était trop.

L’Elysée a dénoncé ce 24 octobre les propos «inacceptables» du président turc visant son homologue français, en raison de son attitude supposée à l’égard des musulmans.

“Les propos du président Erdogan sont inacceptables. L’outrance et la grossièreté ne sont pas une méthode. Nous exigeons d’Erdogan qu’il change le cours de sa politique car elle est dangereuse à tous points de vue. Nous n’entrons pas dans des polémiques inutiles et n’acceptons pas les insultes”, a ainsi commenté le palais présidentiel, en annonçant le rappel pour consultation de l’ambassadeur de France à Ankara.

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24 octobre 2020 6 24 /10 /octobre /2020 15:28
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24 octobre 2020 6 24 /10 /octobre /2020 09:41

Mathieu Bock-Côté après l’assassinat de Samuel Paty : « Les faux-fuyants sont de retour »


PAR MATHIEU BOCK-CÔTÉ.

Cette chronique est parue dans Le Figaro de ce samedi matin. Qu’en dire sinon que nous sommes sur une ligne identique à celle de Mathieu Bock-Côté. Deux remarques cependant : l’érosion mortifère de la constitution de 1958, celle de la Ve République, a conduit continument, entre autres déviances, au gouvernement paralysant des juges, reproduisant la lutte historique des parlements d’Ancien Régime envers le Pouvoir royal. On n’en sortira que par une restauration des pouvoirs de l’exécutif, y compris vis à vis des institutions judiciaires de l’U.E.  Deuxième remarque : Zemmour et Onfray sont tombés d’accord, dans leur face à face d’hier soir sur CNews sur le fait que les racines du mal français sont d’abord en nous-mêmes et principalement dans une forme de détestation de notre identité historique par les élites dominantes. C’est, en bien pire, le mal qu’analysait Maurras dans son livre des débuts du siècle dernier, Quand les Français ne s’aiment pas. Non pas entre eux, mais eux-mêmes. Cette détestation de soi nous rendant particulièrement incapables d’intégrer cette part d’étrangers qui pourraient l’être et n’ont plus guère de raisons de le souhaiter, si ce n’est que de profiter des avantages matériels que nous leur octroyons sans compter et en vain. Mathieu Bock-Côté ne pense sans-doute pas autrement. Mais nous devons en convaincre le plus grand nombre pour inverser vraiment la mécanique de nos malheurs.    


L’esprit collabo a de l’avenir. Pour certains, la trahison est un métier. Un métier subventionné.

Pendant quelques jours, on a voulu y croire. Qu’il s’agirait de l’attentat sanglant de trop. Que la décapitation de Samuel Paty marquerait définitivement les consciences. Qu’on ne chercherait plus à relativiser le danger de l’islamisme. Qu’on serait intraitable non seulement envers les terroristes, mais aussi envers la cinquième colonne qui les soutient.

L’illusion n’aura pas duré. Le parti du déni ne chôme pas, n’a même pas été capable de se garder une petite gêne, et s’est remis à mettre en garde contre la récupération de l’événement par «l’extrême droite», dont il ne faudrait pas faire le jeu. L’esprit collabo a de l’avenir. Pour certains, la trahison est un métier. Un métier subventionné.

En moins d’une semaine, les mécanismes habituels de neutralisation symbolique se sont réenclenchés, comme si une grande partie du dispositif politico-médiatique avait pour fonction inconsciente de détourner la signification des événements historiques, en empêchant les hommes de savoir ce qui leur arrive. Si la théorie du déséquilibré peine à revenir à l’avant-scène, et si celle du loup solitaire est en panne, le régime diversitaire fait tout pour transformer l’islamisme en manifestation parmi d’autres de « l’intolérance » et de « la haine » – telle est sa nouvelle esquive pour ne pas nommer clairement la guerre qu’il mène contre la France. Ainsi, on en a entendu expliquer que la question du blasphème ne concernerait pas exclusivement l’islam, mais aussi d’autres religions, notamment l’évangélisme et le catholicisme. On se demande si un tel propos témoigne de la persistance d’un surmoi anticlérical aussi bête qu’anachronique ou d’une simple lâcheté. La deuxième option semble la plus crédible. De même, la tentation est forte d’inscrire la question de l’islamisme dans celle, plus vaste, du « séparatisme », en y adjoignant celle du « suprémacisme blanc », ce qui confirme l’américanisation mentale d’une société qui plaque une grille de lecture étrangère sur sa réalité, et en vient même à s’inventer des problèmes imaginaires pour ne pas assumer ceux qu’elle rencontre réellement. On en a ainsi trouvé pour expliquer que la lutte contre le séparatisme impliquerait d’abord la dissolution du groupe Génération identitaire comme si les jeunes gens survoltés de cette association, quoi qu’on pense de leur engagement, étaient à ranger dans la même catégorie que les islamistes.

En d’autres mots, si on ne cherche plus à expliquer l’offensive islamiste à la manière d’une réponse malheureuse mais inévitable à l’exclusion sociale des musulmans, on demeure incapable de le penser dans une perspective civilisationnelle. La philosophie politique peut nous éclairer. La modernité semble incapable de résister à la tentation de la désincarnation, et traduit toujours la diversité du monde dans des termes exagérément généraux. Elle condamne les peuples à s’identifier à des abstractions comme la « démocratie » et la « République », comme s’il fallait confondre le substrat historique d’une nation avec le régime politique qu’elle se donne, et peine à caractériser la figure de l’ennemi, comme on le voit dans la dénonciation du « terrorisme », en oubliant que ce dernier n’est qu’un moyen, monstrueux, certes, au service d’une idéologie qui n’est pas indéterminée. Les islamistes profitent de cette réduction de la France aux « droits de l’homme », d’autant qu’ils ont su les instrumentaliser pour faire avancer leurs revendications ethnoreligieuses. On le voit quand c’est en leur nom qu’ils justifient la présence du voile intégral dans l’espace public.

À travers cela, on a l’impression qu’ils sont nombreux à ne pas voir les contradictions dans lesquelles ils s’empêtrent. On répète beaucoup, ces derniers jours, que la France ne devait en rien céder dans sa défense de la liberté d’expression. Cette affirmation est paradoxale quand on garde en mémoire la multiplication des procès politiques voire au pénal contre ceux qui ont risqué la mort sociale, et souvent, la mort tout court, pour dénoncer l’islamisme qui frappe aujourd’hui. On ne peut pas être Charlie seulement avec les idées qui nous plaisent ou qui s’expriment dans le langage prescrit à France Inter.

La France n’est pas menacée par le séparatisme islamiste mais par un islamisme conquérant, qui dispose désormais, grâce à l’immigration massive, d’une base sociale, qu’il travaille à radicaliser. Il ne s’agit plus seulement de défendre la « République », la laïcité ou l’universalisme mais un peuple historique qui a le droit de conserver ses mœurs et sa culture. Les tensions entre l’islam et la civilisation européenne s’étalent sur plusieurs siècles, et se sont transposées aujourd’hui au cœur de cette dernière. La France ne pourra pas mener la guerre contre l’islamisme sans rompre avec le gouvernement des juges qui condamne aujourd’hui l’État à l’impuissance et permet au cartel islamo-progressiste de prospérer à l’abri du droit.  

Mathieu Bock-Côté


Mathieu Bock-Côté est docteur en sociologie, chargé de cours aux HEC à Montréal et chroniqueur au Journal de Montréal et à Radio-Canada. Ses travaux portent principalement sur le multiculturalisme, les mutations de la démocratie contemporaine et la question nationale québécoise. Il est l’auteur d’Exercices politiques (éd. VLB, 2013), de Fin de cycle: aux origines du malaise politique québécois (éd. Boréal, 2012) et de La dénationalisation tranquille (éd. Boréal, 2007). Ses derniers livres : Le multiculturalisme comme religion politique, aux éditions du Cerf [2016] et le Le Nouveau Régime (Boréal, 2017). 

 
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24 octobre 2020 6 24 /10 /octobre /2020 09:20
 

Loin de toutes invectives et de tous clichés, le professeur qui aujourd’hui officie à Louis-le-Grand, raconte avec délicatesse sa propre expérience dans ses postes précédents.

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23 octobre 2020 5 23 /10 /octobre /2020 12:19

PATY/SORBONNE : ON EN A MARRE DE NE "FAIRE QUE" RENDRE HOMMAGE AUX MASSACRÉS !

 

On en a a marre de remplir nos rues, d'y déposer des monceaux de fleurs et d'y allumer des bougies, d'y brandir des pancartes "Je suis..." !

On l'a fait après le Bataclan et les terrasses des Cafés à Paris, on l'a fait à Nice sur la Promenade des Anglais, on l'a fait pour tous ces meurtres barbares : le couple de policiers de Magnanville, la patron de PME Cornara, les deux cousines de la Gare Saint Charles à Marseille et tant et tant d'autres dont la liste serait trop longue à écrire ici : et ça continue, on en est à une moyenne d'un meurtre islamiste tous les huit jours depuis 2015 ! On en a marre !

On en a marre de se dire que, de Dunkerque à Bonifacio, nous sommes 66 millions de victimes potentielles, en simple sursis, et que nous pouvons tous, à tout moment et partout, être, à notre tour massacré, décapité : aujourd'hui c'est Samuel, demain, peut-être, c'est n'importe lequel d'entre nous ! Dans la rue, sur le lieu de travail, dans les transports en commun, à l'École...

Et la seule chose qui a changé, la seule, c'est que l'armée barbare d'invasion islamiste s'est considérablement renforcée !

Alors, mercredi soir, à La Sorbonne, le semble-Président de la semble-République nous a encore imposé un de ses mauvais sermons, prononcé sur un ton lugubre et sinistre. Mais on en a marre de ces messes laïques et de ces sermons grandiloquents et incantatoires, qui ne font que masquer la réalité : à savoir la puissance de cette armée barbare d'invasion islamiste que le Système a lui-même installé chez nous.

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Comment l'héritier actuel, le représentant aujourd'hui de cette Terreur révolutionnaire qui est à la base de notre Système - qui l'affirme dans le préambule de sa Constitution - pourrait-il nous défendre contre cette nouvelle Terreur, islamiste, que le Système qu'il préside a lui-même importée ? Puisque ces deux Terreurs se rejoignent secrètement, qu'elles sont soeurs dans leur anti-christianisme, dans leur haine avouée de l'héritage judéo-chrétien qui est le ciment même de la Nation France ? 

La Terreur révolutionnaire politique de 89/93 et la Terreur religieuse islamiste ont en commun de vouloir éradiquer le christianisme. Et c'est pour l'aider dans cette oeuvre que le Système - qui rencontre malgré tout et toujours des résistances et une permanence chrétiennes en France (quoique très affaiblie...) un siècle et demi après son instauration a installé l'Islam chez nous, persuadé que celui-ci l'aiderait à achever le christianisme, puis qu'il s'en débarrasserait.

Grossière erreur ! Car l'islam lui aussi, comme la Nouvelle Religion Républicaine, est un Totalitarisme de fait, sans état d'âme et sans pitié, devant qui tout doit plier.

Maintenant que Macron le comprend, il est trop tard... "Je veux qu'à n'importe quelle heure du jour et de la nuit les islamistes se sentent en danger en France. Nous allons donc livrer un combat à mort." déclare-t-il, martial.

Mais c'est trop tard : l'armée ennemie n'a pas à "passer" ("Ils ne passeront pas !" dit Macron, mi ridicule, mi martial) : elle est déjà bien installée ici, bien établie, elle a poussé des racines vigoureuses !

Et elle sait que, s'il le faut, les Turcs d'Allemagne, les Pakistanais de Grande-Bretagne et les Maghrébins de France, s'allieront pour la circonstance, contre leurs pays d'accueil. Car ce n'est pas seulement la France, c'est toute l'Europe que convoite l'Islam. Et même, c'est ... le monde !

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Nous allons assister à un affrontement immense entre ces deux forces totalitaires et exterminatrices: la Nouvelle Religion Républicaine contre l'Islam !

La Révolution nous offre un précédent historique intéressant, sur lequel il n'est pas inutile de revenir, et qui n'est nullement "hors sujet", car il nous indique ce qui va se passer très bientôt : ce ne sont pas des brutes sanguinaires qui ont fait, ou du moins "déclenché", la Révolution; mais de bons bourgeois, bien polis, bien cultivés, bien distingués et bien "propres sur eux". De bons Français bien blancs, élevés dans de bonnes familles bien catholiques : ce sont ceux que l'on appelle "les Girondins", emmenés par Brissot de Warville.

Celui-ci imagina, pour faire chuter la Royauté et briser son "charme séculaire" (le mot est de Jaurès) de déclarer la guerre à l'Autriche, notre alliée contre la Prusse, notre nouvelle ennemie. Le roi ne pourrait que s'opposer à cette guerre, puisque le "renversement des alliances" était la nouvelle politique progressiste (au vrai sens du terme) de la royauté, depuis notre victoire sur l'Autriche. Mais le peuple, par habitude, routine, conformisme passéiste restait anti-autrichien, ce pays contre lequel nous nous étions battus depuis François premier. 

Et le plan diabolique de ce brillant esprit qu'était Brissot fonctionna. Les Girondins étaient calmes, pacifiques, bien élevés; n'imaginaient pas une seconde organiser un Génocide, décréter la Terreur, installer la guillotine et massacrer à tour de bras. Ils étaient seulement persuadés de leur intelligence - bien réelle... - et que leur temps était venu de commander, après la Royauté, qui avait fait son temps. Ils voulaient simplement changer la classe dirigeante, la remplacer...

C'étaient des Macron avant l'heure, des Jupiter !

Mais, en aucun cas, ils ne voulaient une  révolution sanglante, ni tout ce qui s'est passé par la suite. Ils se contentèrent juste - pauvres fous inconscients - de "lancer le mouvement" et d'ouvrir la boite de Pandore. De libérer le monstre qui allait les dévorer : les vrais révolutionnaires, eux - une infime minorité... - attendaient, tapis dans l'ombre, laissant faire les Girondins. Puis, quand vraiment le mouvement prit de l'ampleur, et que ceux-ci jugèrent qu'il était temps de l'arrêter, il était trop tard, car les agitateurs n'avaient plus devant eux une Royauté forte, mais une anarchie qui avait tout emporté, et plus rien pour s'opposer à elle, qui tenait la rue. C'est à ce moment-là que "les Girondins" comprirent - mais, trop tard - ce qu'ils avaient fait. Ils tentèrent de sauver ce Roi qu'ils avaient fait chuter, comprenant que sa mort précéderait la leur. Ce qui se passa... Ensuite, la Révolution terroriste mangea les révolutionnaires, Robespierre guillotina Danton, puis Hebert; puis il fut guillotiné à son tour...

Aujourd'hui, hic et nunc, ici et maintenant, la Nouvelle religion républicaine a agi un peu de la sorte. Elle a installé l'Islam en France, l'appelant en quelque sorte à son aide, afin d'achever un travail toujours pas terminé : l'extermination totale et définitive du christianisme en France. Et pensant l'éliminer ou l'absorber sans peine, une fois le travail fait, par la simple déclaration des Droits de l'Homme et la simple incantation aux "valeurs républicaines" ! Les musulmans ne se sont pas fait prier, leur idée étant que le monde entier doit être musulman, et ils sont venus bien volontiers, par millions. 

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Mais voilà que, une fois installés, les musulmans ne se laissent pas "absorber" par les "valeurs républicaines" ! Et les trois quarts des jeunes envahisseurs proclament haut et fort que l'Islam est supérieur aux lois de la République ! Et maintenant que le Système, le Pays légal, effaré, comprend son erreur, comme les Girondins  d'hier, il se retrouve, avec ses seuls mots creux de "valeurs républicaines", qui ne sont qu' "un néant de forces" intellectuelles, morales et spirituelles face à un Islam conquérant, qui ne s'embarrasse pas de vacuités et autres fadaises. Et cet Islam là est fort - très fort... - du désir d'en découdre de centaines, de milliers, de dizaines de milliers de fanatiques, prêts à mourir pour leur religion.

Que pèsera le beau manteau du semble-président Macron face à l'hystérie suicidaire d'un ado inculte et bas de plafond, venu de Tchétchénie ou d'Afghanistan ? Pas plus que la grande intelligence, les bonnes manières et la parfaite éducation de Brissot et des siens face aux brutasses avinées qui firent la révolution, décapitèrent (tiens, tiens...) et promenèrent les têtes au bout des piques, se livrant même à des scènes d'anthropophagie...

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De ce grand affrontement qui se prépare, pouvons-nous attendre quelque chose, et quoi ? 

Évidemment, on peut se dire que nous resterons absolument en dehors de cet affrontement entre le totalitarisme du Pays légal ("chaos figé des conservateurs du désordre", héritier du "chaos explosif des révolutionnaires"), et le totalitarisme de l'Islam, qu'il a cru finaud d'implanter chez nous. Et que nous nous contenterons de compter les coups, et voir avec délectation nos adversaires implacables s'entre-dévorer : c'est la position la plus confortable, délectable, délicieuse qui soit...

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23 octobre 2020 5 23 /10 /octobre /2020 12:09

Bruno Mégret sur l’islamisme : « Ce que devrait dire le président de la République »

Bruno Mégret sur l’islamisme : « Ce que devrait dire le président de la République »

 PAR  | 21 OCTOBRE 2020 | EXCLUSIVITÉ POLÉMIA, POLITIQUE, SOCIÉTÉ

Par Bruno Mégret, polytechnicien, haut fonctionnaire, essayiste ♦ L’horrible assassinat du professeur de Conflans-Sainte-Honorine a sonné comme un tocsin. Et beaucoup de nos compatriotes comprennent maintenant que c’est l’avenir de notre pays qui pourrait être définitivement compromis. Les langues se délient et toutes appellent à l’action. Encore faut-il sortir du système actuel qui ne sait que communiquer ou proposer des mesures techniques et partielles.
Je considère en effet qu’il faut maintenant réaliser une rupture forte et claire pour pouvoir prendre des initiatives d’envergure. Aussi, pour être explicite, ai-je rédigé le texte de la déclaration que devrait, selon moi, prononcer maintenant un président de la République digne de ce nom.
Bruno Mégret

« Françaises, Français, mes chers compatriotes,

Depuis maintenant plusieurs décennies, les gouvernements qui se sont succédé ont laissé entrer sur notre territoire une immigration massive, incontrôlée et qui de surcroît ne s’assimile plus. Aujourd’hui, nous sommes confrontés aux conséquences mortifères de cette politique laxiste, largement inspirée par une idéologie que la majorité des Français ne partage pas.
Cette immigration a notamment introduit sur notre sol une religion, l’islam, qui est étrangère à notre identité et qui n’est pas compatible avec certaines valeurs de notre civilisation. Une religion, dont beaucoup de ses fidèles contestent désormais ouvertement nos règles et notre mode de vie, notamment dans les quartiers qu’ils veulent soustraire à l’autorité de l’État, alors que, plus grave encore, une minorité d’entre eux n’hésite pas à recourir contre nous à la violence et au terrorisme.

Avec ces communautés étrangères dont la plupart ignorent voire méprisent la France, sa culture et son histoire, c’est notre identité, et donc l’essence même de ce que nous sommes en tant que nation, qui est maintenant directement menacée.

Aussi, je le dis avec fermeté : cela ne peut plus durer !

Et ce ne sont pas des mesures techniques et partielles, comme celles prises jusqu’à présent, qui pourront maintenant inverser le cours suicidaire des choses. L’heure est à une nouvelle politique qui change le rapport de force.

J’ai donc décidé de quatre mesures d’exception.

D’abord, l’immigration extra-européenne doit être totalement arrêtée pour au moins dix ans et une loi sera votée qui suspendra toutes les dispositions actuelles, quelles qu’elles soient, qui permettent l’arrivée continue de nouveaux immigrés, y compris le regroupement familial et le droit d’asile aujourd’hui complètement dévoyé. On ne peut pas résoudre les problèmes liés à l’immigration en continuant à accueillir plus de 400 000 nouveaux venus chaque année.

Pour rétablir la sécurité, une autre loi d’exception autorisera le gouvernement à placer dans des centres fermés tous les délinquants récidivistes que la justice a laissés en liberté ainsi que les individus signalés comme radicalisés. Ceux qui commettent la majorité des délits au quotidien et qui ne sont pas réellement sanctionnés par les juges seront ainsi mis hors d’état de nuire et soumis à un programme éducatif aussi longtemps que nécessaire. Ceux d’entre eux qui sont étrangers seront expulsés.

Une troisième loi autorisera les représentants du gouvernement à investir les unes après les autres les zones de non-droit et à y installer des forces policières et militaires en nombre le temps de prendre souverainement toutes les mesures nécessaires à un retour durable à la normalité républicaine.

Enfin, dans le même esprit, une loi interdira toute mesure de quelque nature qu’elle soit qui prendrait en compte les spécificités de l’islam. Les musulmans présents sur notre sol continueront bien évidemment à pouvoir pratiquer leur religion, mais ils devront le faire dans la sphère privée sans plus chercher à vouloir adapter notre pays à leurs coutumes. Le port du voile dans l’espace public sera ainsi prohibé. La religion musulmane devra par ailleurs être mieux respectée et je veillerai à ce qu’il soit mis fin aux blasphèmes publics de son prophète et de son dieu, comme à ceux concernant les autres religions

Mes chers compatriotes, ces lois d’exception sont aujourd’hui indispensables. Les élites de notre pays et ses dirigeants ont par le passé manqué du courage, de la fermeté et de la fierté qui auraient été nécessaires, laissant croire aux populations étrangères ou d’origine étrangère qu’elles avaient chez nous tous les droits et aucun devoir.

Je veux donc à cet égard rassurer ceux d’entre eux qui sont de bonne volonté : ces décisions ne sont pas dirigées contre vous. La France vous a d’ailleurs accueillis avec une grande générosité, vous accordant toutes sortes de libéralités, cherchant toujours avec bienveillance à vous assurer la meilleure place sur notre sol. En retour, vous devez maintenant respecter notre nation, sa culture, son histoire et ses mœurs. Vous devez accepter qu’elle reste fidèle à ce qu’elle est. Et si vous souhaitez rester sur son sol, vous devez chercher à en faire intimement partie.

En tout cas, à partir de maintenant la France ne cèdera rien de ses valeurs et de son identité. L’État retrouvera sa force et son autorité. Et tous ceux qui chercheront à les défier seront mis hors d’état de nuire.

Mes chers compatriotes, vous l’avez compris, c’est un changement important que je vous propose d’engager. Encore faut-il pour le réussir libérer l’État et le pouvoir exécutif des entraves institutionnelles qui les ont paralysés jusqu’à présent. Dans cet esprit la France, comme elle peut le faire facilement, doit se libérer de la tutelle idéologique de la Cour européenne des droits de l’homme. Et, surtout, le Conseil constitutionnel ne doit plus pouvoir censurer les lois votées par les représentants du peuple.

Je vais donc vous soumettre un référendum visant à instaurer un droit de recours des décisions de ce Conseil afin de donner dans tous les cas le dernier mot au peuple ou à ses représentants. À cette occasion vous pourrez aussi vous prononcer sur les quatre lois d’exception.

Françaises, Français, ce que je vous propose, c’est d’en finir avec le laxisme, la lâcheté et l’autoculpabilisation. Car, si la France veut éviter d’être soumise à une autre civilisation, elle doit aussi reprendre confiance en elle-même, retrouver le fil de son histoire et affirmer la fierté de ce qu’elle est.

Il est déjà très tard, mais tout demeure possible.

Je vous demande donc de vous engager
Pour que vive la France. »

Bruno Mégret
21/10/2020

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23 octobre 2020 5 23 /10 /octobre /2020 08:00
 
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Opérations anti-drogue qui dérangent, refus des dérives et rodéos lors de mariages… résultat : le maire de Bron menacé de décapitation, ainsi que les membres de la Police municipale.

Nos confrères de Lyon Mag précisent que Jérémie Bréaud avait déjà fait l’objet de menaces le 9 octobre dernier, après une opération anti-stupéfiants menée dans sa commune par la police nationale aidée de la police municipale. L’élu a été placé sous protection policière.

En France ensauvagée, les élus sont désormais des cibles.

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23 octobre 2020 5 23 /10 /octobre /2020 07:57
 

“Je ne comprends pas qu’on ne régule pas nos flux d’immigration.”

 

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23 octobre 2020 5 23 /10 /octobre /2020 07:41
 

Le maire de Béziers, Robert Ménard, était l’invité politique de Sud Radio, au lendemain de l’hommage national à Samuel Paty.

 
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22 octobre 2020 4 22 /10 /octobre /2020 13:40

Du robinet d'eau tiède à la dissolution du régime.

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L'avis de Jean-François Touzé
 
Détail de l'histoire sanglante de la guerre de conquête islamiste menée depuis treize siècles contre l'Occident, l'Europe et la chrétienté, la décapitation de Samuel Paty a permis la réouverture depuis quatre jour du robinet d'eau tiède de la sensiblerie populaire, du laïcisme militant et de la forfanterie gouvernementale.
 
Sensiblerie populaire avec ses rassemblements pleurnichards, ses litanies profanes, ses bouquets floraux, ses bougies et ses peluches.
 
Laïcisme avec ses incantations archéo-républicaines à la mémoire de Jules Ferry ou du petit père Combes et l'affichage idéologique de la condition sacrée d'enseignant, les "je suis prof" ayant remplacé les "je suis Charlie".
 
Forfanterie gouvernementale avec les éternels "Nous ne tolèrerons pas", "La République ne permettra pas" "Ils ne passeront pas" accompagnés de mesures de circonstances et d'annonces d'apparence comme l'expulsion de quelques deux cents étrangers fichés "S" pour activisme pro-djihad (sur plus de quatre mille), annonce, par ailleurs déjà faite trois jours avant le meurtre et dont on peut s'attendre à ce qu'elle soit largement retoquée par les magistrats, ou encore la dissolution de quelques associations soudainement identifiées par la perspicacité du ministre de l'Intérieur comme "ennemies de la République".
 
Tout cela durera le temps que durent les paroles roses de la République. Jusqu'à la prochaine tuerie.
 
Pour nous qui, depuis des décennies, sonnons le tocsin, rien de nouveau sous la lune de Satan. Le Système qui a voulu l'immigration, laissé se développer au coeur même du Pays les foyers de contamination mortels — clusters des virus combinés du trafic de drogue et de la domination des imams — et encouragé le sapement systématique de tous les piliers de forces — moraux, institutionnels, identitaires et sécuritaires — de l'Etat ne peut évidemment pas être la base de leurs relèvements.
 
"Dissoudre les associations ennemies de la République" nous dit Darmanin qui ne va tout de même pas, la fermeté a ses limites, jusqu'à envisager celle de l'UOIF ni l'interdiction du salafisme et des Frères musulmans. Nous nous disons "Il faut dissoudre ce régime incapable et criminel".
 
Il y a urgence. Qu'on le veuille ou non, le moment de vérité approche. Nous n'avons plus droit ni à l'égarement des divisions ni à la procrastination ni à l'ossification des amertumes.
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