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11 novembre 2020 3 11 /11 /novembre /2020 07:43

Les enfants à naître, victimes expiatoires des pandé-maniaques !

Non au génocide des enfants à naître !

 
 

Le délai « pour recourir à une IVG (interruption volontaire de grossesse) médicamenteuse hors milieu hospitalier est assoupli, passant ainsi de 7 à 9 semaines d’aménorrhée », a annoncé le gouvernement dans un communiqué de presse lundi 9 novembre 2020.

Rappelons les délais actuels pour avorter, largement rallongés depuis la déjà démoniaque loi Veil de 1975. En France, ce délai dépend de la méthode choisie pour avorter :

  • « l’IVG médicamenteuse » en cabinet médical est possible jusqu’à la fin de la 5e semaine de grossesse, soit 7 semaines après le début des dernières règles. (Si l’interruption volontaire de grossesse médicamenteuse est pratiquée dans un établissement de santé, ce délai court jusqu’à 7 semaines de grossesse soit 9 semaines après le début des dernières règles).
  • « l’IVG chirurgicale » (c’est-à-dire l’avortement par démembrement et aspiration) peut être réalisée jusqu’à la fin de la 12e semaine de grossesse, soit 14 semaines après le 1er jour des dernières règles.

Le confinement, prétexte pour étendre les délais pour avorter

Désormais donc, pendant l’état d’urgence sanitaire, le délai pour réaliser « l’IVG médicamenteuse » est porté de 7 à 9 semaines.

Le ministre de la Santé Olivier Véran et la ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes Élisabeth Moreno ont dit avoir pris cette décision dans l’optique de « reconduire les mesures exceptionnelles adoptées lors du premier confinement ». En effet, un décret du 14 avril dernier, lors du premier confinement dictatorial à visée prétendument sanitaire, avait déjà prolongé le délai de recours à l’IVG médicamenteuse en ville de 5 semaines à 7 de grossesse (c’est à dire 9 semaines d’aménorrhée maximum) comme dans les établissements hospitaliers

La motivation : éviter une éventuelle exposition au COVID-19 des femmes désireuses d’avorter… Vaste hypocrisie, puisqu’en même temps aujourd’hui comme lors du premier confinement, les femmes souhaitant bénéficier d’une IVG médicamenteuse pouvait exprimer leur choix par téléconsultation. Donc sans déplacement !

De l’allongement des délais pour avorter aux euthanasies déguisées par injection de Rivotril dans les EHPAD, le coronavirus aura donc eu bon dos pour justifier de nombreuses avancées de la culture de mort en France !

Les futurs projets de la culture de mort

Et ça n’est pas fini ! Deux projets de lois sont en cours de discussion au parlement pour étendre les possibilités de recours à l’avortement :

  • En effet l’Assemblée nationale a adopté début octobre une proposition de loi allongeant le délai légal de l’avortement par démembrement et aspiration de 12 à 14 semaines de grossesse. 79 députés essentiellement de gauche et de la majorité macronienne ont d’ailleurs appeler «le gouvernement à accélérer l’adoption de la proposition de loi sur l’avortement» en l’inscrivant à l’ordre du jour du Sénat…
  • Et de même l’Assemblée nationale a adopté cet été, dans le cadre du projet de loi bioéthique, un amendement ajoutant aux motifs autorisant une interruption médicale de grossesse (IMG) jusqu’au 9e mois (sic !) la « détresse psychosociale ». Le meurtre des enfants à la veille de l’accouchement…

Non au génocide des petits Français à naître !


Pour aller plus loin :

La diablesse avortueuse en chef a cassé sa pipe. Bon débarras !

Si l’avortement tardif n’est pas de la torture, il est difficile d’imaginer quoi d’autre le serait

Il faut interdire l’avortement dans tous ca

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10 novembre 2020 2 10 /11 /novembre /2020 17:20
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8 novembre 2020 7 08 /11 /novembre /2020 20:19
Accueil  Economie  Accord Universel Pour Le Laxisme Monétaire : « Tempête Parfaite » À L’horizon

Accord universel pour le laxisme monétaire : « tempête parfaite » à l’horizon

 
 
 

La Bourse de Paris a clôturé, vendredi, en baisse de 0,46 %, mais a affiché sa meilleure performance depuis cinq mois en bondissant de 7,98 % sur la semaine, suite à la perspective d’une entrée de  à la Maison-Blanche avec une majorité sénatoriale républicaine pour paralyser ses actions malfaisantes en économie. Une victoire à la Pyrrhus avec retour au blocage qu’a connu Obama. Trump a perdu, avec un très faible pourcentage d’écart, Biden ayant axé sa campagne sur le thème du Covid-19, de faible importance pour l’avenir d’une nation : la peur de mourir des Occidentaux individualistes.

Le Standard & Poor’s et le NASDAQ ont regagné cette semaine, eux aussi, respectivement 7 % et 9 %. Le VIX, l’indice de la peur, a reculé de 30 % à Wall Street. La vague bleue annoncée n’a pas eu lieu et le Sénat républicain divisera probablement par deux les 2.000 milliards de dollars d’aides de relance évoqués par Joe Biden. Son « Green Deal » est aussi déjà mort : un plan de 1.700 milliards de dollars visant à installer 500 millions de panneaux solaires, 60.000 éoliennes, sera taillé en pièces par le Sénat.

La limitation des réformes envisagées par les démocrates évitera un plus grand dérapage des finances publiques, soit moins d’impôts pour les entreprises et les particuliers. La dette fédérale s’envolera beaucoup plus lentement. Cela signifie que la croissance sera anémique et qu’il ne restera plus que la Fed, aux États-Unis, pour injecter rapidement encore plus d’argent dans le système. La Fed ne va pas toucher à son taux directeur de 0 – 0,25 % et son président Powell a déclaré qu’il est toujours prêt à inonder le marché de liquidités. Les bulles à Wall Street ont donc encore de beaux jours devant elles, le NASDAQ ayant déjà progressé de 160 % depuis l’élection de Trump en novembre 2016.

Dans un contexte tout à fait différent, le laxisme monétaire va aussi s’imposer de plus belle à la BCE car les faucons menés par le président de la Bundesbank Jens Weidmann ont tout simplement capitulé. Il a exprimé, pour la première fois, son accord sur les mesures exceptionnelles tout en mettant en garde les gouvernements contre la politique de financement à bas coût avec endettement trop élevé si l’environnement économique évolue (hausse des taux). Jens Weidmann a pu déclarer : « Il est important que la politique monétaire reste expansionniste car la dégradation économique pèse sur les perspectives d’inflation et un manque de liquidités dans le système financier pourrait dangereusement aggraver la crise. »

On est donc bien parti, en zone euro comme aux États-Unis, pour l’argent gratuit en quantité illimitée avec des bulles pour tous les actifs, mais cela signifie tout simplement que la catastrophe est au bout du chemin et que même les Allemands, qui ont connu l’écroulement monétaire de 1923, ne peuvent plus l’arrêter. Mais pour l’instant, il est vrai, c’est le spectre de la déflation qui menace la zone euro (-0,3 % à fin septembre pour les biens industriels).

En Grande-Bretagne, sur le chemin du Brexit, rebelote ! La Banque d’Angleterre va augmenter de 120 milliards de  sterling son assouplissement monétaire quantitatif, afin de poursuivre son programme à un rythme de 60 milliards par trimestre jusqu’en 2021. Et, selon The Telegraph, elle envisagerait d’utiliser, elle aussi, des taux d’intérêt négatifs. Toutes les monnaies s’écroulent en même temps ; c’est pourquoi les parités de taux de change évoluent peu. La ruée vers l’or et l’argent continue, partout dans le monde, tandis que les PIB baissent et que les masses monétaires augmentent.

Quant à la France, son gouvernement technocratique commet une grave erreur en fermant la plupart des commerces de proximité, ce que ne fait pas la réaliste Allemagne, ce qui augmentera encore davantage le désespoir, la ruine des classes moyennes ainsi que le déficit public prévu, à fin 2020, de 300 milliards d’euros, soit 15 % du PIB. Le FMI nous conseille de réduire dès que possible nos dépenses publiques, puisque la dette va atteindre 120 % du PIB, fin 2020. Un million d’emplois auront été perdus en 2020, avec un taux de chômage record prévu entre 11 %, selon la Banque de France, et 13,7 %, selon l’OCDE.

Les Français vivent avec le risque sanitaire du Covid-19, « une bombe financière à retardement », selon Éric Woerth, le risque du chômage, l’insécurité quotidienne et le risque terroriste islamiste. C’est ce que les Anglo-Saxons appellent la « tempête parfaite ».

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8 novembre 2020 7 08 /11 /novembre /2020 08:43
Accueil  Editoriaux  Une Élection Pour Deux Amériques

Une élection pour deux Amériques

 
 
 

Pendant quatre ans, la personnalité de  a concentré tous les débats et commentaires médiatiques. Ses excès et ses méthodes de communication étaient un angle d’attaque idéal pour caricaturer la pensée conservatrice et voiler les problèmes de fond de la société américaine.

Car la réalité frappe aux yeux de tout observateur lucide. L’Amérique est fracturée en deux camps dont la vision du monde diffère en tout point. Deux camps qui ne se parlent plus et qui ne semblent, définitivement, plus avoir de dénominateur commun. Ces deux Amériques se séparent géographiquement, sociologiquement et ethniquement (87 % des Afro-Américains ont voté Biden, 12 % pour Trump, source : lemonde.fr). On retrouve un peuple progressiste, multiculturaliste sur les côtes est et ouest. L’autre peuple, conservateur, celui d’une Amérique blanche, de John Wayne, de simple man, comme le chantait le groupe Lynyrd Skynyrd, dans le grand centre du territoire. L’analyse peut encore être affinée par l’étude des counties (comtés) des cartes électorales des chaînes américaines. Les petites circonscriptions rurales affichent des votes à 60, 70, 80 % pour les républicains, alors que les métropoles du pays présentent des chiffres similaires, mais pour les démocrates.

Après quatre jours de décompte et de suspense, il ne fait plus aucun doute que  va remporter l’élection. S’ensuivra une bataille juridique sur d’éventuelles irrégularités du vote par correspondance, menée par une armée de plus de cinq cents avocats et juristes de chaque côté. Il n’en demeure pas moins que le candidat démocrate possède plus de quatre millions de votes de plus que son vis-à-vis républicain dans le popular vote. Il bat, à ce niveau, le nombre total de votes de l’histoire des États-Unis dans une élection dont la participation avoisine les 67 % – un record. Donald Trump réunit, pour sa part, près de 70 millions d’électeurs, soit plus que ce qu’avait agrégé Barack Obama.

Le deep state (l’État profond) américain se frotte ainsi déjà les mains à l’idée d’adouber le candidat du camp du bien. Mais privés de leur épouvantail Trump et de ses excentricités, les médias et les intellectuels ne pourront plus masquer les maux de la société multiculturelle américaine. Une intelligentsia qui ne s’adresse, de toute façon, plus qu’à une seule Amérique, sur les campus comme sur les grandes chaînes d’information (qui n’hésitèrent pas à couper celui qui était encore leur président lorsque celui-ci dénonçait des fraudes en direct). L’autre Amérique, majoritairement blanche et rurale, tourne désormais radicalement le dos à ces discours. Déjà frustrée par une évolution démographique défavorable, par une dévalorisation symbolique dans le discours dominant et par les revendications constantes des minorités, elle ressent, de surcroît, un vif sentiment d’injustice procuré par les résultats de certains États clés au scrutin (Wisconsin, Michigan, Géorgie, Pennsylvanie, Arizona, Nevada notamment).

Dans ce climat, les tensions ne peuvent aller que crescendo, notamment par les bras armés de ces deux camps, incarnés par les mouvements Blacks Lives Matter, d’un côté, et Proud Boys, de l’autre. Une simple étincelle pourrait mettre le feu aux dizaines de millions d’armes automatiques détenues dans le pays. Car l’auto-défense est un droit enraciné dans la mentalité américaine depuis les fondateurs des treize États fédérés issus des premières colonies, alors en prise avec les Indiens. Un droit gravé dans la Constitution des États-Unis, loi suprême du pays acceptée le 17 septembre 1787 et dont le deuxième amendement stipule : « Une milice bien organisée étant nécessaire à la sécurité d’un État libre, le droit qu’a le peuple de détenir et de porter des armes ne sera pas transgressé. »

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8 novembre 2020 7 08 /11 /novembre /2020 08:28
Accueil  Santé  Coronavirus  Vous N’aurez Pas La Peau De Noël !

Vous n’aurez pas la peau de Noël !

 
 
 
Décidément, Olivier Véran vit un moment de gloire, ces dernières semaines. Volte-face, machine arrière, empathie en carton, morgue parisienne et colères incontrôlées : cet homme nerveux et pénible, excessif et malfaisant, aux nerfs fragiles et aux costumes trop petits, incarne son époque jusqu’à la nausée.
 
À preuve, cette bien jolie déclaration de notre sémillant ministre, déclaration reprise par CNews, le 1er novembre, et qui est malheureusement passée inaperçue : « Les fêtes de  en famille dépendront du comportement des Français. »
 
Une telle candeur dans l’ordre du mépris laisse pantois. Alors, comme ça, si les Français sont de gentils garçons-et-filles, s’ils éternuent dans leur coude et respectent les gestes barrières, on leur laissera peut-être la possibilité, à tous ces ploucs, de glisser une orange dans les sabots de leurs enfants.
 
En revanche, si, dans les prochaines semaines, leur masque ne recouvre pas strictement le nez et la bouche, ou si l’on constate, çà et là, un manque d’enthousiasme du peuple dans l’application des mesures que le gouvernement promulgue pour son bien… couic ! Terminé, les cadeaux ! Pas de fêtes de fin d’année (FFA), ou alors sous la forme d’un « Noël de combat » (dont les modalités pratiques sont encore à définir).
 
Que dire?
 
Bien sûr, pour les petites personnes comme M. Véran et ses amis, la fête des cadeaux n’est que le prélude à la fête des chocolats, que d’aucuns appellent Pâques. On peut l’autoriser ou l’interdire. Raison pour laquelle on peut aussi, au mépris de toutes les lois nationales et internationales, interdire la messe dans la France de 2020. Il y a le « Jour du Seigneur » à la télé. Bon. Est-ce qu’on a interdit la télé ? Non. Eh bah, alors..
 
Les ministres de la Macronie auront peut-être, pour Noël, la peau des grandes surfaces. Des centres commerciaux. Des magasins JouéClub. Mais ils n’interdiront ni les bougies ni les crèches dans l’espace privé, ni les sourires d’enfants, ni surtout la naissance du Christ, qui se fiche bien, à mon humble avis, de l’autorisation de Macron pour faire de cette nuit de Noël un moment particulier.
 
Interdire Jésus ! Ces gens sont impayables ! Interdire « les fêtes de Noël » en famille ! Il va en falloir, des kapos à matraque et des enquêtrices de la DDASS à moustache !
 
Vous n’aurez pas la peau de Noël, bande de cons !
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7 novembre 2020 6 07 /11 /novembre /2020 11:41
Accueil  Brèves  « Mon Père Va Venir Te Décapiter » : À 11 Ans, Il Menace Son Professeur En Plein Cours

« Mon père va venir te décapiter » : à 11 ans, il menace son professeur en plein cours

 
 
 

Le mercredi 4 novembre, au collège Pierre-Mendès-France de Saumur (Maine-et-Loire), un professeur de français a fait une remarque à un élève « qui ne montrait aucune attention à son cours », rapporte le site Actu 17.

 « Tu ne me parles pas comme ça, tu vas voir, mon père va venir te décapiter ! »

Le collégien de 11 ans n’a pas supporté la remarque de l’adulte et a répondu à son professeur, devant ses camarades de classe. « Tu ne me parles pas comme ça, tu vas voir, mon père va venir te décapiter ! » Des paroles violentes sur un ton menaçant qui ont choqué l’enseignant et les collégiens assistant à la scène.

La direction de l’établissement scolaire a été alertée ainsi que la police. L’élève, inconnu des services de police, et ses parents ont été convoqués, le lendemain matin, au commissariat de la ville pour s’expliquer sur ces faits inquiétants. Le professeur de français a, quant à lui, déposé plainte.

Une enquête a été ouverte et confiée à la brigade de sûreté urbaine

 
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7 novembre 2020 6 07 /11 /novembre /2020 08:46
Accueil  Editoriaux  Béziers : Fallait-Il Enrôler Le Christ Pour Transmettre Ce Message ?

Béziers : fallait-il enrôler le Christ pour transmettre ce message ?

 
 
 

La ville de Béziers a une communication percutante qui ne s’embarrasse pas de la bien-pensance et ne se cache pas derrière le petit doigt de Robert Ménard pour éluder les questions qui fâcheraient. Qu’elle enquiquine les petits marquis parisiens outrés que leur doxa soit contestée en province est une bonne chose : rien de pire que l’unanimité jacobine. On se souvient des campagnes pour la sauvegarde des Galeries Lafayette, l’arrivée du TGV jusqu’à la gare de Béziers, l’extension du réseau de caméras de surveillance ou surtout celle qui présente un pistolet comme le meilleur ami du policier municipal : elles ont fait couler de l’encre et du pixel, ont choqué, et surtout interpellé sans langue de bois. De la provocation ? Oui, sans doute, celle d’un maire qui dit ce qu’il fera et qui le fait ensuite.

La dernière campagne, affichée le 30 octobre, présente la photo d’un Christ en croix qui serait, de plus, lardé de coups de couteaux non rapportés par les évangiles, et interpelle : « Attaques au couteau, va-t-on enfin réagir ? Expulsion des islamistes. » Qu’il soit permis au modeste clavier que je suis chez Boulevard Voltaire (je n’écris pas à la plume) de dire : « Non ! Monsieur Ménard, vous êtes allé trop loin avec votre dernière affiche ! »

Nous sommes tous sous le choc de cet attentat odieux de Nice. Il bouleverse les chrétiens au premier chef : c’est trois fidèles catholiques dont un sacristain qui ont payé de leur sang leur présence dans cette basilique. Il touche tous les croyants qui sont outrés que l’on puisse tuer au nom de Dieu. Et il émeut aussi tous les agnostiques et les athées qui sont attachés au respect de la vie humaine. Toute la nation souffre et pleure. Les rares Français de papiers qui se réjouiraient d’une telle barbarie sont plus des citoyens de l’oumma ou d’ailleurs que nos concitoyens.

Bien sûr, l’attentisme et l’inaction du passé révoltent : ils sont des complices indirects des tueurs islamistes, et ce drame n’est possible qu’à cause de cinquante ans d’incuries diverses. Bien sûr, les citoyens doivent exiger que le pouvoir régalien failli les protège enfin. Ou qu’il s’en aille et rende les clefs s’il en est incapable. Bien sûr, les coups de menton volontaires et les forfanteries en tout genre seront peut-être suivies de demi-mesures inefficaces vidées de leur substance par des juges locaux ou européens, et c’est révoltant. Oui, notre intérêt vital comme nation est que les islamistes soient envoyés au diable, vauvert ou non, avec armes, bagages et surtout leur idéologie mortifère incompatible avec l’essence de notre nation.

Mais fallait-il enrôler le Christ pour transmettre ce message ? Rajouter à ses plaies de nouvelles blessures ? Non, cent fois non. Les plaies et les souffrances du Christ sont, pour les chrétiens, le poids des fautes que nous commettons, celles des chrétiens comme de ceux qui les tuent pour cette seule raison. Instrumentaliser les souffrances du Christ, leur faire soutenir un message politique qu’elles ne portent pas (aussi légitime soit-il) est une sorte de blasphème. Imiter les outrances de Charlie n’est pas plus une solution que ne le serait leur censure, il faut savoir renoncer au registre de la provocation.

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7 novembre 2020 6 07 /11 /novembre /2020 08:38

Me Thibault Mercier : « Ce deuxième confinement est injuste et aura des effets plus délétères que le virus lui-même »

 
 
 

Environ 200 avocats, professeurs de droit et juristes ont signé une tribune lancée par les avocats Thibault Mercier et René Boustany, cofondateurs du Cercle Droit et Liberté, et publiée par le JDD, pour mettre fin au confinement des forces vives du pays et ne pas laisser l’économie s’écrouler.

Au micro de Boulevard Voltaire, Me Thibault Mercier explique les raisons de cette initiative qui « dépasse les clivages politiques ».

 

 

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7 novembre 2020 6 07 /11 /novembre /2020 08:03
 
DR
 
 

Visé par des menaces de mort très explicites depuis l’assassinat de Samuel Paty, Hassen Chalghoumi, président de la conférence des imams de France et représentant médiatique d’un islam modéré, ne se sent pas assez protégé. Selon nos confrères du Parisien, il en appelle au chef de l’Etat.

Dans un courrier adressé à Emmanuel Macron le 27 octobre, son avocat Me David-Olivier Kaminsky fait part de cette demande, « au regard des menaces pesant par milliers sur les réseaux sociaux à son encontre ». A l’origine de cette requête, un message pouvant s’apparenter à une fatwa (ordre donné aux musulmans) repéré sur la messagerie cryptée Telegram par la société MEMRI, spécialiste de la veille sur Internet du « cyber-djihad ». 

Ce même message publié sur Telegram est conclu par un ordre très explicite : « Votre nouvelle cible est ce vieil homme. Exécutez-le ! Parce qu’il est encore plus dégoûtant que ces mécréants de Français. »

Toujours selon Le Parisien, le 24 octobre, un tweet en langue arabe en appelait déjà « aux vrais musulmans fidèles en France » pour « permettre à Chalghoumi de rejoindre le professeur d’histoire et devenir aussi un martyr de la nation ».

C’est ainsi que sont traités les fameux “musulmans modérés”…

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6 novembre 2020 5 06 /11 /novembre /2020 13:50

Présidentielle: Bruno Retailleau pose de nouveaux jalons

Présidentielle: Bruno Retailleau pose de nouveaux jalons
Le patron des sénateurs Les Républicains Bruno Retailleau, lors de l'université d'été du parti, le 29 août 2020 à La Baule

, publié le vendredi 06 novembre 2020 à 13h04

Le patron des sénateurs LR Bruno Retailleau, potentiel candidat de droite pour 2022, a posé de nouveaux jalons vers la présidentielle dans une lettre à ses sympathisants où il promet de "remettre la France en ordre".

"Jamais je n'ai confondu mes désirs personnels avec le destin collectif. Jamais je ne me suis rêvé en président de la République. Voilà ma force", affirme M. Retailleau dans cette lettre publiée vendredi sur le site de son mouvement Force républicaine.

"Si je veux défendre mes idées dans un moment où la France est frappée par de multiples crises, ce n'est ni pour déplorer ni pour témoigner", ajoute-t-il.

M. Retailleau, qui caresse l'idée d'une candidature même s'il ne s'est pas encore clairement déclaré, s'en prend durement au chef de l'Etat en s'inquiétant des "réveils dangereux auxquels nous ont condamnés les rêveries jupitériennes" et de "ce défilé ininterrompu des colères françaises depuis l'élection d'Emmanuel Macron".

"Le désordre est partout", que ce soit "dans nos rues ensauvagées, nos quartiers islamisés" ou "dans l'Etat", ajoute-t-il.

Mais ce proche de François Fillon critique aussi la droite, qui "n'a pas toujours été à la hauteur" et "a trop souvent désespéré les électeurs". "J'ai vu ma famille politique renoncer comme je la vois parfois hésiter à assumer ses convictions, au risque de jeter dans les bras des démagogues un électorat désabusé", affirme-t-il.

"Si, pour ma part, je n'ai jamais quitté mon parti, j'en connais aussi ses limites comme j'en subis aujourd'hui ses faiblesses", souligne M. Retailleau, alors que sont aussi évoqués pour représenter la droite en 2022 les ex-LR Valérie Pécresse et Xavier Bertrand, en qui beaucoup chez LR placent leurs espoirs depuis le retrait de François Baroin.

M. Retailleau avait vivement agacé en interne lorsqu'il avait critiqué en octobre la "droite d'en haut" qu'incarnerait selon lui une direction décidant seule dans son coin du candidat pour 2022.

"On n'est jamais fort quand on étouffe le débat", avertit-il.

Reconnaissant parfois s'être "senti plus proche d'un Jean-Pierre Chevènement sur la souveraineté ou d'une Zineb El Razoui sur la laïcité", il dit vouloir "rassembler les bonnes volontés, pourvu qu'elles soient patriotes et républicaines".

"Nous pouvons remettre la France en ordre", estime M. Retailleau, qui plaide pour soumettre au référendum "les grandes réformes sur l'Etat, l'immigration ou les retraites".

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