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6 avril 2023 4 06 /04 /avril /2023 08:41

Ron De Santis est le gouverneur de Floride aux Etats-Unis, il est un élu Républicain.

Pour lui, le constat est simple.

Ils se sont trompés sur tout.

Sur les confinements qui n’ont rien apporté si ce n’est une dette effroyable qu’il faudra sans doute payer, et la Suède montre que sans confinement, le nombre de morts n’est pas plus élevés, les dégâts économiques et psychologiques en moins.

Ils se sont trompés sur tout.

Sur les masques qui ne marchent pas.

Sur les plages « dynamiques ».

Sur les cafés, assis, debout, ou couchés.

Sur la négation de l’immunité naturelle, et je ne vous parle même pas de la « vaccination ».

Oui, là-bas, comme ici, ils se sont trompés sur tout.

 

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5 avril 2023 3 05 /04 /avril /2023 09:24
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4 avril 2023 2 04 /04 /avril /2023 08:35


« Cette menace effroyable que personne ne voit venir. L’Europe et la France menacées par la cocaïne ». L’édito de Charles SANNAT

par Charles Sannat | 4 Avr 2023 | A la uneChronique de l'effondrement | 7 commentaires

 

Mes chères impertinentes, chers impertinents,

Je voulais vous parler d’un signal faible matérialisant notre effondrement. Un signal faible, qui aujourd’hui passe encore sous les radars, mais d’ici 5 ans, cela fera la « une » des journaux, et l’on se demandera doctement comment nous avons fait pour en arriver-là.

La recette de l’échec est toujours la même. Faiblesse, lâcheté, démagogie, manque de travail, paresse et volonté de gratifications immédiates. Entendez par là que beaucoup préfèrent tout sacrifier aux plaisirs du moment, plutôt que de faire les efforts aujourd’hui pour de meilleurs lendemains sans jamais de garantie de succès.

Je sais ce qui nous attend. Je sais ce qu’il va se passer.

Je suis d’une génération qui en a vu des Etats faibles tomber sous les coups de butoirs des narcotrafiquants.

Le Mexique, la Colombie bien évidemment et ses barons de la drogue, mais aussi l’Afghanistan et tellement d’autres.

J’ai vu aussi les liens secrets, inavouables et bien tardivement avoués entre les trafiquants de tous poils et la CIA.

J’ai vu ce fléau s’abattre insidieusement sur notre pays.

D’abord la douceur de ces drogues si aimables, le cannabis, qu’il faudrait légaliser pour un usage récréatif si sympathique. Ensuite j’ai vu le crack et les drogues nettement plus sales et plus dures s’enraciner dans notre jeunesse. Mais nous ne nous sommes pas arrêtés là. Un jour la cocaïne a vu ses prix s’effondrer notamment aux Etats-Unis en raison de la crise dite des opiacés et l’Europe devenir le débouché de substitution.

A ce titre l’affaire Palmade ne doit rien au hasard et illustre parfaitement l’expansion du fléau de la cocaïne dans tous les milieux.

J’ai vu aussi les liens commencer à se tisser entre ceux qui doivent lutter contre les trafics et les trafiquants eux-mêmes tant le pouvoir de corruption de l’argent et des milliards de la drogue sont puissants. Vous trouverez ci-dessous une petite capture d’écran de titres d’articles de presse qu’il vous suffit de taper par vous-même pour commencer à tirer une pelote si inquiétante, si effrayante pour l’avenir de notre pays.

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Comment le tsunami de cocaïne qui déferle sur l’Europe met en péril les démocraties

« La cocaïne passant au seul port d’Anvers générerait 50 milliards d’euros, soit l’équivalent de 10 % du PIB belge.»

En 2022, 110 tonnes de cocaïne ont été saisies par les autorités belges dans le port d’Anvers, une année record. Pour Pierre-Marie Sève, directeur de l’Institut pour la Justice, la croissance considérable de ces trafics risque d’aboutir, en Europe, à une corruption généralisée.

Pierre-Marie Sève est directeur de l’Institut pour la Justice, une association œuvrant à une réforme de la Justice et à la lutte contre la criminalité.

« En septembre 2022, un policier fédéral belge a approché des douaniers du port d’Anvers et leur a proposé un million d’euros. En échange, il demandait leur aide pour ouvrir un container contenant des centaines de kilos de cocaïne. Heureusement, les douaniers ont dénoncé ce policier à la justice belge et il est présentement derrière les barreaux. Cet épisode, qui a fait du bruit en Belgique, pourrait se multiplier dans les prochaines années. Car l’Europe est actuellement assaillie par un tsunami de cocaïne, comme en témoigne l’annonce par les autorités belges d’une année record en termes de saisies de cocaïne dans le port d’Anvers. La cocaïne prend de vitesse les États européens et il est urgent de réagir.

Nous arrivons à un tournant face au trafic de cocaïne. En effet, coïncident plusieurs données : d’abord, une hausse de la production sud-américaine. C’est un fait, il n’y a jamais eu autant de cocaïne produite dans le monde, et son prix reste stable, ce qui signifie que la demande est toujours aussi forte. Ensuite, le marché américain est saturé, notamment par les opioïdes, qui sont à l’origine de la plus grave crise de la drogue de l’histoire américaine.

La multiplication par cinq de la consommation en Europe n’a pas que des conséquences sur la santé publique. À terme, les trafics déstabilisent les États, corrompent les politiques et les policiers.

Enfin, les consommateurs européens sont de plus en plus nombreux. En France, en l’an 2000, 0,3 % de la population était consommatrice régulière de cocaïne, selon l’observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT). Aujourd’hui, c’est 1,6 % de la population française qui consomme au moins une fois par mois de la cocaïne. Pour toutes ces raisons, les cartels mexicains et colombiens se détournent actuellement des États-Unis pour s’attaquer à un marché en plein essor : l’Europe. Dans le premier port européen, Anvers, les saisies sont passées de 16 tonnes en 2015 à 110 en 2022, battant des records d’années en années. À Orly, les vols depuis la Guyane sont devenus le premier point d’entrée aérien de cette drogue. Et pour toutes ces raisons, plusieurs pressentent que l’Europe est en train de ravir sa place de premier marché mondial de la cocaïne aux États-Unis, une première historique.

Or, la multiplication par cinq de la consommation en Europe n’a pas que des conséquences sur la santé publique. À terme, les trafics déstabilisent les États, corrompent les politiques et les policiers. Si l’on se fie à ce que l’on voit au Mexique, les trafics peuvent faire d’un pays un véritable enfer. La cocaïne génère en effet des sommes colossales, largement supérieures aux budgets que les États peuvent allouer à la lutte contre son trafic. Ces montants astronomiques que produisent les trafiquants servent en premier lieu à corrompre les autorités portuaires, policières, politiques, etc. Le directeur du centre opérationnel d’analyse du renseignement maritime pour les stupéfiants, Sjoerd Top interrogé par Le Point, était très clair sur ce point : « De plus en plus de membres des autorités judiciaires et politiques sont corrompus en Europe occidentale. La cocaïne génère tellement d’argent qu’elle représente une menace pour les démocraties européennes.»

Il va falloir faire la guerre, la guerre à la drogue

La drogue, la permissivité, le manque de morale et bien évidemment l’effondrement de toutes les formes d’ambitions éducatives que ce soit au niveau de la majorité des familles ou de l’Etat à travers l’institution scolaire. L’expansion de la drogue n’est qu’un symptôme de la place que nous lui laissons prendre par nos abandons successifs sur tous les plans.

Je ne vous parle même pas des règlements de comptes à Marseille, où manifestement, la permissivité et les trafics de drogue tuent nettement plus que la police !

Nous avons aujourd’hui des ministres qui parlent de leur sexualité dans Têtu, ou encore qui pose dans Playboy ce dont je me fiche comme d’une guigne, mais qui montre et démontre parfaitement bien l’effondrement de l’exemplarité, de l’importance que l’on accorde aux fonctions ministérielles.

Ce manque général de tenue est l’image de l’effondrement sociétal et des structures qui sous-tendaient un ordre social que l’on pouvait critiquer mais qui avait le mérite a minima d’exister.

Comment voulez-vous qu’une société puisse fonctionner et être opérationnelle sans ordre social ? Sans règle sociale ? C’est impossible.

En retirant la moralité, en vomissant sur les « valeurs » en trouvant toute transcendance ou spiritualité fascistes, nous laissons la place au pire car il faut certes remplir les ventres, mais également les âmes et les cœurs.

Nous faisons n’importe quoi. Du mouvement woke à la propagande destructrice du transgenre sur les enfants, en passant par la mollesse générale à l’égard des drogues ou de la délinquance du quotidien, ce qui s’écrit sous vos yeux, c’est l’effondrement, la destruction d’une nation.

Dans vos foyers, avec vos enfants, résistez.

Résistez aux propagandes destructrices.

Cultivez l’amour de la vie, l’envie de la création, le souhait de la construction. Aimez le beau et pas le crasseux. Soyez ambitieux pour vous et vos enfants ou petits enfants. Bannissez les écrans. Ressortez les livres, encensez la culture, le savoir et les connaissances. Parlez d’amour, de princesses et de preux chevaliers, de gloire, de grandeur et d’héroïsme.

Le Moyen-Age a su toujours cultiver des îlots de résistance.

Pas loin de chez moi, il fut un temps, de chevaliers et de moines, où quelques Abbayes ont été autant de phare dans le nuit.

Soyons ces phares dans la nuit. C’est eux qui permettent la renaissance.

Si vous comprenez ce message, vous êtes la résistance, vous êtes l’avenir et vous êtes autant de lumières précieuses dans la nuit, parce que, et n’en doutez jamais, la nuit finira.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

Charles SANNAT

 

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31 mars 2023 5 31 /03 /mars /2023 13:12
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31 mars 2023 5 31 /03 /mars /2023 07:23
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30 mars 2023 4 30 /03 /mars /2023 08:01

Léa Salamé conduit sans permis et sans assurance… la faute à qui ?

https://www.europe1.fr/societe/lea-salame-arretee-sans-permis-de-conduire-2670721

Les mauvaises langues diront ” Léa Salamé est comme nous, une victime, ça rassure presque”. D’autres, qui ne peuvent pas la voir, diront “bien fait”!.

Je ne dirai ni l’un ni l’autre, je me demanderai pourquoi il y a tant de gens qui conduisent non pas sans permis mais en ayant perdu tous leurs points, ce n’est pas la même chose. Je n’aime pas Salamé, et c’est peu dire, je ne l’excuse pas par principe car j’ignore si elle a fait des infractions graves ayant mené à la disparition des ses points (par contre je ne vois pas ce qui interdit d’assurer sa voiture même si on n’a plus de permis, puisque la dite voiture peut être conduite par un conjoint, un ami, un parent..). Sur l’assurance je suis dubitative. Si une Salamé qui a largement les moyens se met à rouler sans assurance comme nombre de petites racailles, on va où ?

Mais revenons à nos moutons.

Je disais donc que si elle conduit sans permis… c’est qu’elle n’a plus de point. Ce n’est pas qu’elle n’a jamais passé son permis. Alors quoi ?

Mon hypothèse est que les pièges à conducteur qui parsèment villes et routes de France sont tellement nombreux que, inévitablement, vous perdez des points à la première occasion. Et les occasions sont multiples, notamment pour ceux qui, pour leur métier, sillonnent la France, c’est une honte.  Je suis effarée de voir que sur l’autoroute, que vous payez fort cher pour pouvoir rouler à 130 à l’heure, il y a de plus en plus de tronçons à 110, voire à 90… sans qu’on comprenne pourquoi.  Ce qui signifie que, même si vous êtes attentif, à un moment donné, forcément, vous vous demandez quelle est la vitesse de rigueur. Quand il y a des travaux, on comprend, et on est de toutes façons obligés de ralentir, mais quid du reste ?

Et je ne parle pas des stops que vous passez à 3 h du matin en roulant au pas mais sans marquer l’arrêt… Et une belle prune, et des points qui sautent.

Et si vous rentrez d’un bon repas un peu arrosé, un apéro, 2 verres… ça peut aller vite 0,5 l ! Un petit contrôle impromptu à l’alcootest et hop! 6 points ! Autant dire le début de la fin… Ne pas confondre avec le gars qui est donc défoncé et qui est, lui, un vrai danger sur la route !

Quant aux 3 points qui sautent parce que vous n’avez pas encore attaché votre ceinture en sortant la voiture du garage… 3 points ! Si ce n’est pas de l’arnaque, qu’est-ce que c’est ? Parce que, tout de même vous ne mettez personne en danger, sauf vous et très moyennement à cette vitesse, et ça ne regarde que vous.

3 points sur 11, aïe, aïe, aïe… ça peut aller très vite avec les radars automatiques aux feux et toutes les chausse-trappes que les sadiques au gouvernement s’ingénient à trouver. Les chauffeurs de voitures payés pour circuler sur toutes les routes de France avec une caméra embarquée, c’est pas dégueulasse ? Ce n’est pas pour la sécurité routière, c’est, clairement, et pour faire rentrer des sous dans les caisses de l’Etat (pour accueillir dignement les migrants) et pour vous intimider, vous faire peur, vous obliger à vivre comme un gosse de 3 ans surveillé par ses parents comme le lait sur le feu… Bref on vous fait régresser, on vous tape dessus, on vous oblige à oublier que vous êtes né homme et donc que vous êtes un être doué de raison, pas un chien-chien qui fait le beau pour avoir un su-sucre et éviter la correction.

Alors je ne sais rien de Léa Salamé, qui est une ennemie politique, j’ignore si elle a perdu ses points un peu par hasard ou si elle est un danger au volant, mais je ne lui jetterai pas la pierre d’emblée, par principe.

Nous sommes tous les victimes d’un système dictatorial et liberticide. Jusqu’à quand ?

Christine Tasin

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27 mars 2023 1 27 /03 /mars /2023 10:42

Voitures électriques. Un fiasco de plus en plus colossal.

par Charles Sannat | 27 Mar 2023 | EnvironnementGrille article | 8 commentaires

 

L’histoire jugera sans doute avec beaucoup de sévérité notre aventure douteuse vers les voitures électriques.

Tout d’abord les fabriquer est un fiasco environnemental, car sur le cycle de production entier du véhicule, la pollution est certes délocalisée dans des pays que nous ne regardons pas, mais elle est bien réelle et largement pire que celle engendrée par un véhicule thermique.

Mais ce n’est pas tout.

Un jour il faudra recycler toutes ces bonnes batteries, enfin celles qui n’auront pas été accidentées ou qui n’auront pas brûlé.

C’est l’agence Reuters qui aux Etats-Unis s’est fendue d’un très long article dans lequel elle explique par le menu que pour de nombreux véhicules électriques, il n’y a aucun moyen de réparer ou d’évaluer les batteries même légèrement endommagées après un accident, ce qui oblige les compagnies d’assurance à détruire des voitures qui parfois n’ont que quelques kilomètres, ce qui entraîne des primes plus élevées et réduit considérablement les gains de passer à l’électrique.

« Nous achetons des voitures électriques pour des raisons de durabilité », a déclaré Matthew Avery, directeur de recherche chez Thatcham Research, société de renseignement sur les risques automobiles. « Mais un véhicule électrique n’est pas très durable si vous devez jeter la batterie après une collision mineure. »

Les batteries peuvent coûter des dizaines de milliers de dollars et représenter jusqu’à 50 % du prix d’un véhicule électrique, ce qui rend souvent leur remplacement peu rentable.

Je vous le dis autrement.

Un véhicule électrique n’est presque pas réparable, alors côté écologie et économie circulaire c’est juste totalement raté.

Raté, comme cette volonté quasi religieuse d’électrifier le parc de véhicule.

Nous allons dans le mur avec cette stratégie qui est aussi stupide que nos éoliennes et nos panneaux solaires que l’Australie ne sait même pas comment recycler.

Charles SANNAT

 

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26 mars 2023 7 26 /03 /mars /2023 23:49

Hyperinflation et effondrement : point Oméga des crises du Système depuis 2008

Les bourses européennes ont fini dans le rouge ce vendredi par crainte d’un effet domino sur les banques. L’ensemble du secteur bancaire est touché. Le CAC 40 a perdu 1,74 % à 7015,10. Après la quasi-faillite du Crédit Suisse, l’attention s’est portée sur Deutsche Bank, première banque allemande, dont les actions ont été massivement vendues (-8,53 %) tandis que le rendement des obligations subordonnées (Additional Tier 1 ) et le coût d’assurance contre le risque de défaut de paiement (« Credit Default Swap ») de Deutsche Bank ont fortement augmenté.

Le CDS à 5 ans de Deutsche Bank a grimpé à plus de 2,2 %. Les instruments financiers de couverture indiquent une probabilité de défaut de Deutsche Bank de 27,4 % dans les cinq prochaines années et de 19,3 % pour Commerzbank. Pour Barclays et Société Générale, la probabilité moins élevée se situe autour de 13 %. Signe de nervosité, l’indice de volatilité aux États-Unis s’affichait à 22,76, tandis que l’indice européen a fait un bond à 24,88. Les banques centrales doivent résoudre le problème contradictoire de la stabilité monétaire et de la stabilité financière des banques, de l’inflation ou du krach bancaire et boursier.

Afin de combattre l’inflation, Jerome Powell, le Président de la Fed, a annoncé ce mercredi une hausse de 0,25 % du principal taux directeur pour le porter à 4,75 % -5%, en soulignant que d’autres hausses de taux pourraient suivre, si nécessaire, mais qu’aucune baisse des taux n’était anticipée. Sans la faillite de Silvergate Bank, Silicon Valley Bank et Signature Bank, la Fed aurait relevé le taux de 0,50 % au lieu du taux modéré de 0,25 %. Il est évident que le relèvement du coût de l’argent pèse sur les particuliers, les entreprises, les banques, les États et les marchés financiers : depuis l’été 2022, les taux qui étaient de l’ordre de zéro aux États-Unis et négatifs en Europe, ont grimpé à la verticale aux États-Unis pour atteindre 4,75 – 5 % et 3,50 % en zone euro. Il en est de même pour les taux obligataires qui, pendant la même période, ont violemment augmenté de pratiquement zéro à 2,9 % en France et 3,51 % aux États-Unis. Le but recherché par le Système est la hausse des taux pour combattre l’inflation, tout en inondant les banques de liquidités pour éviter leurs faillites.

Powell a aussi insisté sur le fait que, malgré la faillite de banques régionales californiennes, le secteur bancaire était sûr tandis qu’au même moment Janet Yellen, la secrétaire américaine au Trésor, déclarait , lors d’une audition devant le Sénat, ne pas envisager « une garantie globale » pour tous les dépôts bancaires aux États-Unis, ce qui a fortement ébranlé les investisseurs. Il faut savoir en effet que c’est le seul gouvernement américain qui devrait mettre la main à la poche en empruntant pour couvrir les dépôts des banques en faillite aux États-Unis. Tout comme en France le FGDR, la FDIC ne dispose que de montants ridicules pour couvrir les dépôts en cas de faillites : le FDIC a seulement 200 milliards de dollars en caisse, alors que les dépôts des deux petites banques californiennes en faillite SVB et Signature représentent déjà, à eux seuls, 250 milliards de dollars ! Ces atermoiements des autorités américaines naviguant à vue pour la garantie des dépôts ainsi que la perte de valeur au prix du marché des obligations détenues par les banques, en raison de la hausse des taux d’intérêt, sont à l’origine de l’actuelle crise bancaire.

Il semble que la Fed, plutôt que de continuer à augmenter les taux, espère que les mesures actuelles vont inciter les banques à réduire leurs prêts, afin de préserver leur liquidité, ce qui ralentira l’économie et l’inflation actuelle de 6 %. Selon une enquête de la Fed en janvier, la demande de crédit bancaire des entreprises et des ménages est déjà moindre, les conditions de prêt étant durcies. La croissance des crédits bancaires aux États-Unis a été nulle ces 3 derniers mois. Lors d’une conférence de presse, Jerome Powell a clairement expliqué que le durcissement des conditions de crédit bancaire était équivalent à une augmentation des taux directeurs de la Fed. C’est pourquoi il ne parle plus de « futures hausses de taux ». Autrement dit, la Fed souhaite transférer une partie de la tâche de ralentissement de l’économie au secteur bancaire. Il est clair que la Fed ne souhaite pas aggraver les difficultés des banques en augmentant les taux (dépréciation de leur portefeuille d’obligations à la valeur du marché).
Mais en accordant des prêts aux banques qui font face aux retraits des dépôts de leurs clients, afin d’augmenter leur liquidité, la Fed a cependant de nouveau augmenté son bilan de 297 milliards de dollars, au lieu de continuer à le réduire, ce qui correspond à l’effet « quantitative easing » d’essence inflationniste car il y a création supplémentaire de monnaie.

En Europe, la BCE tente de rester ferme dans la tempête bancaire. Christine Lagarde ne juge pas nécessaire « d’arbitrer entre la stabilité des prix et la stabilité financière ». À cet effet la BCE ne donne plus de prévision de hausse ou de baisse de taux. La BCE, comme toutes les grandes banques mondiales, a également effectué des accords swap avec la Fed pour obtenir des liquidités en dollars, ce qui avait été déjà le cas en 2008, lors de la faillite de Lehman Brothers ; à l’époque la Fed avait inondé la planète à hauteur de 20 000 milliards de dollars. De cette façon, la BCE pourra alimenter en dollars les banques européennes si elles font face à des retraits de dépôts ou à des problèmes de liquidités en dollars. Le Crédit Suisse a par exemple dû faire face tout récemment à 110 milliards de retraits de dépôts.

Un autre malaise en Europe vient du fait que les détenteurs d’obligations subordonnées du Crédit Suisse, soit environ 17 milliards de dollars, ont tout perdu, la Banque nationale suisse d’une façon scandaleuse ayant décidé de ne pas les indemniser et de faire passer avant les actionnaires, ce qui est contraire à la morale la plus élémentaire. Les obligations subordonnées jouent le rôle de quasi fonds propres, mais elles n’ont pas, comme les actions le droit de vote et, en contrepartie, elles sont mieux rémunérées que des obligations normales. D’où un très long procès à venir par les détenteurs internationaux prestigieux de ces obligations (Lazard Frères, Blackrock, etc.) et un sentiment justifié de malaise sur les marchés, car il y a eu spoliation pure et simple par la Banque nationale suisse qui se retranche derrière des lois suisses unilatérales et non éthiques.

Il est vrai que la plupart des banques européennes ne sont pas dans la situation de nombreuses banques américaines car elles respectent la réglementation Bâle III mise en place après la crise financière de 2008. Selon le Président de la Banque de France, Villeroy de Gallau, 400 groupes bancaires européens sont soumis à cette réglementation contre 13 seulement aux États-Unis, les plus grands établissements. Trump, en 2019, a pris la décision stupide de dispenser les banques moyennes et petites des règles de Bâle III.

La BCE vient d’augmenter de 0,50 % ses taux, afin de confirmer sa volonté de combattre l’inflation tout en affirmant que toute nouvelle augmentation des taux dépendra du contexte à venir. Enrayer la panique financière et bancaire tout en domptant l’inflation, tel est le dilemme de la BCE ! L’inflation annuelle en France est estimée actuellement à 6,3 %, mais au Royaume-Uni elle s’élève déjà à 10,4 %. La lutte contre l’inflation est la priorité, mais il sera difficile pour les banques centrales d’aller beaucoup plus loin dans le resserrement monétaire.

L’Italie vient aussi de connaître la faillite de la 20e plus grosse compagnie d’assurance-vie, la compagnie Eurovita qui a été placée sous administration provisoire. Eurovita n’a pas pu supporter la perte de valeur importante de ses obligations françaises et allemandes, suite à la hausse des taux. Tous les fonds sous gestion d’Eurovita, soit 15 milliards d’euros, sont gelés ; les épargnants ne peuvent plus accéder à leur argent. On sent bien que l’économie mondiale a atteint la limite supérieure possible, pour supporter les taux d’intérêt actuels.

Il est probable que le Système va provisoirement venir à bout de cette crise bancaire, avec à la clé une baisse des cours des actions qui sera « vicieuse » selon la banque américaine Morgan Stanley, suite à une double contraction de l’activité et des bénéfices. Les liquidités des banques centrales resteront en effet dans les banques pour éviter la faillite et ne parviendront pas à l’économie réelle, sous forme de crédits bancaires aux entreprises ou aux particuliers. La vitesse de circulation de la monnaie dans le système bancaire diminuera donc d’autant. Les actions baisseront donc, suite à la diminution des bénéfices et à la diminution du coefficient cours de l’action/bénéfice (P/E), ce qui correspond à une augmentation de la prime de risque.
Mais mortellement blessé depuis 2008, et sauvé par « l ‘assouplissement quantitatif » des banques centrales, les jours du Système sont maintenant comptés car, à partir de maintenant, seule une conjoncture dépressive, qui ne soit pas sous le signe d’une stagflation par les coûts de l’énergie et des matières premières, peut prolonger son agonie pendant encore quelques mois ou deux ans au grand maximum.

La seule raison de la mort à venir du Système dans un avenir très rapproché : l’hyper-endettement qui, au lieu de régresser, vient d’augmenter d’une façon inconsidérée, en raison de l’erreur phénoménale, du scandale que fut la traitement de la crise du Covid en Occident par le confinement pendant une durée aussi longue. L’endettement de la France, suite à la crise du Covid, a augmenté de 600 milliards d’euros pour le porter aujourd’hui au chiffre démentiel de 3 000 milliards d’euros. La dette du Covid a été reprise essentiellement par la BCE avec l’assouplissement quantitatif jusqu’à l’été 2022. Ce fut alors la fin de l’argent magique et gratuit, avec arrêt d’injections de liquidités et début de la remontée des taux d’intérêts qui étaient négatifs, pour en arriver aujourd’hui au taux de 3,50 % (4,75 %-5 % aux États-Unis)
Or 1 % d’augmentation des taux d’intérêts représente une charge supplémentaire annuelle de 40 milliards d’euros, au bout de 10 ans, selon Villeroy de Gallau. Avec un taux à long terme de 6 %, cela signifierait que la France , à terme, devrait payer 240 milliards d’euros d’intérêt pour un budget régalien légèrement supérieur à 300 milliards d’euros, soit 80 % des recettes de l’État pour ne payer que les intérêts de la dette. Le budget de l’État français ne peut donc pas supporter une telle charge, avec un taux d’intérêt à 6 % pour mettre fin à l’inflation.

Aux États-Unis, le changement de politique monétaire a commencé au printemps 2022. L’endettement des États-Unis est tout aussi démentiel, mais phénomène nouveau, le roi-dollar est remis en question et les banques centrales de la Russie, de la Chine et des BRICS ne vont plus – ou de moins en moins – acheter de billets du Trésor américain, afin de rémunérer leurs dépôts.

Le Système et la zone euro exploseront suite à la crise de la dette. Le Système, limité par les taux d’intérêt, au-delà des aléas de la conjoncture et de la restriction des crédits par les banques, ne pourra donc qu’assister, plus tôt que nous le pensons, à une inflation rampante structurelle supérieure à 2 %. Cette dernière ne pourra que progressivement monter en puissance, au fil du temps, d’une façon auto-accélérée jusqu’à l’hyper-inflation et à l’explosion, d’une façon tout à fait analogue à ce qui s’est passé en Allemagne, en 1923, pour des raisons différentes (problème du paiement impossible des dettes de guerre du Traité de Versailles). On passera progressivement de l’inflation à un chiffre, puis à deux chiffres et trois chiffres (inflation galopante), jusqu’à l’hyperinflation, sans jamais pouvoir revenir en arrière, en raison de la dette trop élevée, de la perte de confiance des investisseurs dans la dette française !
Les Français, comme le remarque le philosophe allemand Jürgen Habermas, seront obligés de travailler un jour jusqu’à 67 ans et Jean Monnet avait pour une fois raison : « Les hommes n’acceptent les changements que dans la nécessité, et ils ne voient la nécessité que dans la crise ». Le Système en France explosera, suite à l’hyperinflation incontrôlable, mais les raisons profondes de l’hyperinflation auront été l’irresponsabilité et la nullité des élites depuis 40 ans, qui ont accepté une immigration ruineuse (80 milliards d’euros par an), 2 millions de fonctionnaires en trop (84 milliards d’euros), un laxisme généralisé de la dépense publique et sociale (retraite à 60 ans de Mitterrand, 35 heures, gaspillages tous azimuts de l’argent public). Alors qu’il faut changer le Système et les valeurs sociétales, les Français ont seulement réagi jusqu’à ce jour en demandant à l’État des subventions, des aides exclusivement financées par l’emprunt et toujours plus d’impôts pour les autres, jusqu’à ce qu’un jour cela finisse par retomber sur le nez de tous les Français !

Selon le physicien Albert Bartlett, « une des grandes faiblesses de la race humaine, c’est une incompréhension de la fonction exponentielle ». La France connaîtra un jour, comme le Liban, le dollar à 100 000 livres libanaises ! Quant à l’or qui vient d’atteindre les 2000 $ l’once, son cours s’envolera jusqu’à atteindre un jour les 10 000$ l’once, le dollar s’étant entre-temps effondré et la zone euro ayant explosé !

Il est à craindre que la France hyper-endettée connaisse dans un avenir rapproché l’hyperinflation, la banqueroute, le retour au franc, la faillite de l’Europe du Sud, l’explosion de l’UE et de la zone euro, l’effondrement du Système, la misère, la violence, l’explosion politique, sociale, sociétale, économique, monétaire, la guerre civile, la révolution libérale conservatrice ! La raison principale : l’irresponsabilité des dirigeants politiques qui pendant plus de 40 ans, Macron venant couronner le tout, n’ont fait que « bouffer » l’héritage gaullien, tout en pratiquant l’art de plaire face à des Français décérébrés par les médias, et suite aussi aux rêves irréalistes, fumeux, décadents et ruineux des écologistes, des gauchistes et des socialistes.

Marc Rousset

Auteur de « Comment sauver la France/ Pour une Europe des nations avec la Russie »

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25 mars 2023 6 25 /03 /mars /2023 14:54


 

Stratpol - Bulletin vidéo n°126             
    Xi Jinping à Moscou, Uranium appauvri vs terre russe, Avdeevka
 (24.03.2023).

- Augmentation des importations de gaz chinoises.
- Xi Jinping et Poutine vers un nouveau monde.
- Michoustine vs sanctions.
- Pierre Conesa vs armée russe.
- Des MiG 29 pour Kiev.
- Uranium appauvrie pour la terre russe.
- Petr Pavel : offensive de la dernière chance ?
- Carte des opérations militaires.
 
Cliquer pour visionner le bulletin vidéo n°126
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25 mars 2023 6 25 /03 /mars /2023 11:34
Bruxelles accélère la fin de la propriété immobilière

Courriel de Rolandin13 : Bruxelles accélère la fin de la propriété immobilière

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Le 14 mars dernier, un événement important s’est déroulé au Parlement européen, sans qu’aucun média ne daigne nous en faire part.

En effet, à cette date du 14 mars 2023, a été votée la révision de la directive européenne sur la performance énergétique des bâtiments, qui rehausse le niveau d’ambition des rénovations des logements en visant la performance énergétique de classe D en 2033. Tout un calendrier a déjà été prévu pour aboutir à cet objectif.

Précisons, cela a son importance pour la suite, que le type de chauffage est pris en considération dans l’évaluation, et pas seulement l’isolation.

Vous vous en foutez ? Eh bien vous avez vraiment tort, car cette directive, si rien n’est fait, aura des conséquences extrêmement fâcheuses sur nombre d’entre nous.

Propriétaires, préparez 2 mètres de corde et apprenez à faire un nœud coulant : très bientôt, vous ne pourrez plus louer votre bien, s’il est considéré comme une passoire énergétique par l’Union européenne. Quand on connaît le prix des travaux de rénovation énergétique, et le taux d’imposition des revenus locatifs, il faudra bientôt deux ou trois générations pour les amortir avec les loyers.

Alors, me direz-vous, dans ce cas, autant vendre votre bien immobilier. Rassurez-vous, l’UE y a pensé également, et vous n’allez pas vous en tirer comme ça : si votre bien est considéré comme passoire énergétique, vous serez alors dans l’obligation soit d’effectuer des travaux de rénovation avant la vente, soit de voir une décote appliquée sur le prix de vente, correspondant au montant estimé des travaux.

Considérons alors le cas de figure suivant, qui doit concerner plus d’un tiers, sinon la moitié des biens immobiliers du pays : imaginons que vous possédiez une petite maison, à la campagne, d’une valeur de 50.000 euros, considérée par les psychopathes de l’UE comme une passoire énergétique. Les travaux d’isolation vous coûteront un minimum de 40.000 euros dans la majorité des cas. Le raisonnement est aussi valable pour les appartements en ville.

Si de surcroît, vous devez substituer votre vieille chaudière au fioul (dont je rappelle qu’elles sont maintenant interdites et pourchassées par la réglementation) par une pompe à chaleur, vous pouvez ajouter un petit 15.000 euros à la facture.

Le constat est assez terrible et sans appel : votre maison ne vaut plus rien. Sa valeur devient même négative dans beaucoup de cas.

Alors il vous restera toujours la possibilité d’occuper vous-même votre passoire thermique jusqu’à votre mort, à condition que l’UE ou l’État français ne décide dans quelques années de vous forcer à rénover sous peine de démolition pure et simple. Cela finira évidemment comme ça.

Non contents de spolier les propriétaires, les fous de Bruxelles vont également jeter nombre de personnes à la rue, en réduisant de près d’un tiers, d’après les estimations, le parc locatif.

On peut légitimement se demander pour quelle raison l’UE et l’État français font tout ce qui est en leur pouvoir pour aggraver la crise du logement et défoncer le marché immobilier.

Tout ceci s’inscrit dans un plan plus global. Précisons tout de suite qu’il ne s’agit pas d’un complot, mais tout simplement d’une inclination naturelle de l’hyper-classe à réduire les classes populaires et moyennes (en voie de prolétarisation) à l’état de Lumpenprolétariat, au sens originel, et même marxiste du terme, à savoir des individus répondant à la définition suivante :

«n’ont aucune conscience de classe, ne veulent pas en avoir, et sont incapables de mener une lutte politique organisée ; leur instabilité morale, leur paresse, leur manque d’éducation, leur penchant pour l’aventure, leur violence potentielle permettent à la bourgeoisie d’utiliser certains de ses représentants comme briseurs de grève, membres des bandes de pogrom, etc. »

La fin de la propriété, et particulièrement la propriété immobilière, que méprise Macron, est une étape décisive vers l’objectif. Cette directive européenne, conjuguée avec la fameuse loi Lagleize qui sépare l’usufruit de la nue-propriété pour les biens immobiliers, forment un arsenal décisif en vue de la spoliation pure et simple de la seule chose qui rattache encore les individus à quelque chose de concret : leur maison.

L’étape suivante sera la fin du travail et l’avènement du revenu universel, probablement accompagnés dans un premier temps d’un abonnement Netflix gratuit et d’une quantité de picole ou d’antidépresseurs fournis par l’État, afin d’assurer une transition en douceur.

Nous aurons alors atteint une sorte de zéro absolu anthropologique dont nous ne nous remettrons sans doute jamais.

Alain Falento

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