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21 juin 2022 2 21 /06 /juin /2022 00:42
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20 juin 2022 1 20 /06 /juin /2022 09:19

 


Eric Zemmour

 

 

@ZemmourEric

 

Le score effroyablement haut de la NUPES aurait pu être évité si la droite s’était unie. Malgré la forte poussée du RN, la première force d’opposition est islamo-gauchiste. Avec une union, elle aurait été patriote.

 

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20 juin 2022 1 20 /06 /juin /2022 06:27

Je souhaite la victoire de la Russie: suis-je un traître à la France ?

19 juin 2022 Pierre Cassen LÉGITIME DÉFENSE 75

 Vues: 2 598

 

Le président de la Russie, Vladimir Poutine, fait le point au Forum économique de Saint-Petersbourg, plusieurs mois après le déclenchement du conflit avec l’Ukraine, accusée de servir de porte-avion aux visées agressives de l’Otan, sous dominance américaine.

L’incroyable discours de Vladimir Poutine au Forum économique de Saint-Pétersbourg

Chose incroyable, Macron embarque la France dans un conflit qui n’est pas le sien, sans la moindre discussion au Parlement !

J’avoue souhaiter la victoire de la Russie de Poutine, dans cette guerre où pourtant mon pays est partie prenante. Cela fait-il de moi un traître, digne des collabos des années 1940 ?

Ou au contraire, suis-je un Résistant digne des rares qui, dans les années 1940, luttaient contre l’occupant nazi, et les vrais traîtres ne seraient-ils pas ceux qui, mondialistes, rêvent de détruire les États-Nations, et d’imposer un Nouvel Ordre Mondial auquel Poutine et plein d’autres pays refusent de se soumettre ?

Et ce nouvel Ordre mondial, soutenu par le président de mon pays, ne se rapproche-t-il pas de l’idéologie nazie, que les progressistes prétendent combattre ?

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19 juin 2022 7 19 /06 /juin /2022 11:07

Marc Rousset (*), vous avez effectué votre service militaire au Québec. Merci de nous raconter..
Dès ma première année d’HEC, j’avais tenu à faire la Préparation Militaire Supérieure au Fort Neuf de Vincennes pour devenir officier pendant mon service militaire avec de nombreuses périodes militaires de 15 jours à Mourmelon pendant plusieurs années.
Au moment de partir à l’armée, j’ai préféré cependant le service de la coopération au Bureau de Recherches Economiques du Ministère de l’Industrie à Québec pour deux raisons : tout d’abord la chance de faire la découverte et de vivre en Amérique du Nord, ce qui, à l’époque, avait un côté un peu mythique pour les étudiants des écoles françaises de commerce. D’autre part cela me donnait la possibilité, le soir à la chandelle, de finir de rédiger dans les locaux du Ministère de l’Industrie à Québec ma thèse de Doctorat d’Etat en Sciences Économiques, ce qui n’aurait pas été le cas dans une caserne française, et encore moins dans un régiment parachutiste.
Mon séjour au Québec a correspondu à toutes mes attentes :
- approfondissement de mes connaissances en économie puisque j’avais été affecté au Bureau de Recherches Economiques du Ministère de l’industrie ;
   - préparation du dossier d’admission et des tests pour aller, au bout des seize mois de coopération, à la 'Columbia Business School" de NewYork, afin d’obtenir le très convoité MBA, aujourd’hui très répandu, mais qui n’était décerné à l’époque (1971) que par les "Business Schools" américaines.
Ce séjour m’a cependant marqué à vie, d’une façon tout à fait inattendue, en tant que patriote, car j’ai vu le peuple québécois se battre pour défendre sa langue et son identité, prêt à tout casser dans le quartier Saint Leonard de Montréal en voie d’anglicisation, et même déterminé, avec le Front de Libération du Québec (FLQ), à assassiner le Ministre Pierre Laporte ou à mettre une bombe dans la boite aux lettres du Consulat de l’Angleterre à Montréal.
Sans cette lutte courageuse jusqu’au-boutiste avec également de violentes manifestations dans les rues, le français aurait disparu de Montréal avant de disparaitre, comme en Louisiane, complètement du Québec. Les grands costauds et fils de bûcherons des campagnes du Québec, les "Chevaliers de l’Indépendance", sont venus un jour tout casser dans le quartier italien de Montréal (Saint Léonard) parce que les Italiens immigrés allaient se faire angliciser dans les écoles de langue anglaise, pour ensuite angliciser à leur tour les Québécois francophones de souche qui vivaient dans ce quartier depuis plus de deux siècles.
Cette expérience humaine m’a marqué à vie et n’a fait qu’accroître mes sentiments patriotiques, ce qui m’a évité de me faire américaniser à la "Columbia Business School" de NewYork.

Votre parcours professionnel est exceptionnel : études dans des établissements prestigieux en France et aux USA, carrière de dirigeant dans des multinationales françaises en France, en Allemagne, au Brésil et en Asie. C'est une sacrée aventure ! 
Je suis issu de la petite bourgeoisie travailleuse, patriote, frugale et épargnante. Mon père avait une petite entreprise de fabrication de limonade et de distribution de boissons gazeuses avec une dizaine d’employés. Ses 5 enfants, dont j’étais l’aîné, travaillaient manuellement comme des ouvriers ou des chauffeurs-livreurs dans la
PME, qu’il fasse chaud ou froid, qu’il pleuve ou qu’il vente. Et cela m’a donné le sens du travail, du respect du travail manuel et de l’effort. C’est moi seul qui ai souhaité me dépasser dans les concours car les études abstraites me passionnaient également. Mes parents souhaitaient seulement que leurs enfants fassent un minimum d’études honorables pour gagner leur vie.
Indubitablement, c’est l’admission au concours d’entrée à HEC qui m’a donné le sentiment de m’élever socialement. Les autres études, c’était avant tout la passion d’apprendre avec le bonheur en plus.
Je suis très reconnaissant à l’université française, du temps où elle tenait la route, car elle m’a apporté la formation de Docteur ès Sciences Economiques sans laquelle je n’aurais jamais pu faire le passage à la géopolitique à un niveau satisfaisant. Les études de commerce, que ce soit aux Etats-Unis ou en France, c’est avant tout d’apprendre les outils du management qui ne servent qu’à diriger des hommes et des entreprises, mais qui - le concours d’entrée excepté - n’apportent pas une élévation intellectuelle suffisante pour comprendre l’économie et écrire des livres géopolitiques de qualité : ces outils de management ne me servent pratiquement à rien aujourd'hui. Seul le réalisme vécu de dirigeant d’entreprise face aux réalités de la vie économique m’est très utile aujourd’hui en géopolitique.
À l’époque, il y avait une grande différence de culture entre les "business schools" américaines qui s‘inspiraient de la fameuse "méthode des cas" de la "Harvard Business School" et les écoles de commerce françaises avec une formation très classique de diverses matières : comptabilité, droit, marketing, économie, etc... Aller à la "Columbia Business School" à New York représentait une expérience humaine, pédagogique et linguistique très enrichissante. Cela n’empêchait pas mon poil de se hérisser lorsque je voyais un professeur écrire "le Dieu dollar" sur le tableau ou lorsqu’un autre professeur s’étonnait que l’on ne parle pas anglo-américain à Eurodisney Paris !
Les Américains ont aussi l’art d’enseigner les choses difficiles d’une façon simple et pragmatique, alors que, de mon temps, les Français avaient l’art d’enseigner les choses simples d’une façon compliquée et théorique. Je pense plus particulièrement à mon cours de mathématiques et de statistiques en 3° année de licence en Sciences
Economiques qui étaient plus difficiles à comprendre que ce que l’on m’a enseigné ensuite dans les mêmes matières à la "Columbia Business School".
Aujourd’hui les écoles de commerce françaises ont parfaitement digéré cette culture de la méthode des cas et certaines, comme HEC, ont même dépassé le niveau intellectuel de certaines "business schools" américaines grâce à la sélection du concours d’entrée. Mais elles sont aussi malheureusement aujourd’hui trop souvent des copies serviles, stupides et aliénées du monde anglo-saxon et se prostituent systématiquement avec la langue anglo-américaine, au lieu de défendre la langue française dans le cadre de la Francophonie ! Bref, aller à Harvard présente aujourd’hui un intérêt coûteux et très limité pour un étudiant d’HEC !

Pouvez-vous nous indiquer vos goûts en matières artistiques ? 
J’apprécie la beauté, la sensibilité et l’esprit de finesse dans les arts les plus divers, mais il faut faire des choix dans l’existence. Car les journées ne font que 24h et trouver un équilibre physique vital indispensable ; l’homme cultivé omniscient au XXI°siècle, c’est pratiquement impossible. De plus, certaines sorties culturelles, contrairement à la lecture chez soi ou à certaines consultations sur internet, 
prennent un temps trop considérable dans l’emploi du temps et sont parfois très coûteuses. J’apprécie et j’adore la peinture des impressionnistes, quelques bons films mais ne vais plus ni au cinéma ni aux expositions de peintures, comme je le faisais lorsque j’étais jeune cadre dirigeant dans l’entreprise.
Le film "Citizen Kane" avec sa fin très originale et très touchante m’a marqué
particulièrement car il correspond au sens que je donne à ma propre existence. Je ne suis pas musicien, mais j'adore la musique de Beethoven qui me parle à l’âme par sa vigueur et son élan vital. Je suis aussi tombé en admiration devant les tableaux d’un peintre québécois dont je ne me souviens plus le nom exact ! Plus que dans les arts, j’aime trouver la beauté époustouflante, le calme et le repos en observant la Nature !
J’aime la chasse qui prend malheureusement un temps considérable, mais oblige à marcher, à se déplacer et rapproche l’homme de la Nature, avec de la convivialité humaine en prime.
 
Comment jugez-vous et percevez-vous la culture actuelle de la jeunesse ? 
La culture actuelle des jeunes est avant tout une culture de divertissement et d’amusement avec des messages trop superficiels qui n’apportent pas une connaissance suffisante des événements passés, des idées des auteurs ayant vécu avant nous. Ces moyens nouveaux n’impliquent pas une réflexion sérieuse approfondie sur l’histoire, sur certaines matières très techniques, sur l’existence et encore moins sur une recherche philosophique d’une conception générale de la vie. Trop de jeunes absorbent comme des poissons rouges dans un bocal, sans raisonner, penser ni réfléchir et passent trop de temps avec les jeux vidéos. Ce n’est pas pour rien qu’en Californie tous les grands
responsables des médias et du numérique ne veulent pas que leurs enfants aient un ordinateur, afin de pouvoir se tourner exclusivement vers la culture classique livresque.
Rechercher des nouveaux outils modernes revient le plus souvent à vouloir trouver par d’autres moyens les bénéfices de la lecture sans se fatiguer. Il est vrai que certaines exceptions confirment la règle (quelques excellentes émissions de TV par exemple). Cela ne vaut que pour les irrécupérables, car rien ne remplacera une élite de haut niveau qui se sera élevée par l’effort, la réflexion individuelle et la lecture, tout en gardant une petite place raisonnable pour le sport et le divertissement.
À titre personnel je suis "très ringard, réactionnaire et irrécupérable" pour les nouveaux outils modernes audio-visuels, puisque je n’ai même plus, depuis très longtemps, de poste de TV dans mon appartement.

Quelles sont les spécificités culturelles du management dans le monde selon les pays où vous avez travaillé ? 
Sur le plan technique, les problèmes de management sont les mêmes par définition que ce soit pour la production, la finance ou le commercial. Les spécificités n’interviennent qu’en matière culturelle et selon les législations des pays.
Les gens s’appellent tous par leurs prénoms aux Etats-Unis, mais cela n’empêche pas les luttes féroces des hommes entre eux pour l’argent et le pouvoir. Au Brésil, il ne s’agit pas bien évidemment de se comporter comme un prussien ou d’être trop strict avec les retards de rendez-vous. Les Asiatiques travaillent la plupart comme des fous tandis que les Européens ont une vie plus équilibrée. Mais trop d’employés, d’ouvriers, de cadres  et surtout de fonctionnaires, ne travaillent pas suffisamment en France dans leur vie.
Ce qui m’a le plus étonné, moi qui suis germanophile et germanophone, c’est la dureté apparente des Allemands avec des tiers dans le monde de l’entreprise. On vous raccroche parfois le téléphone au nez sans agressivité aucune. J’ai même assisté un jour, alors que j’étais le représentant en Allemagne d’un des plus grands groupes français, à une "engueulade" du Directoire d’une entreprise moyenne par le Président fondateur qui était d’une violence inouïe, inimaginable en France. Bref, j’ai appris à faire la différence en Allemagne entre le monde des relations privées et le monde de l’entreprise qui est parfois d’une très grande dureté dans les rapports humains.
Une autre différence est que les Allemands accordent une très grande importance au professionnalisme, à l’expérience de la personne. Alors qu’en France, même si les critères ont bien évolué dans ce sens, on faisait trop attention, fut un temps, à la seule
formation - prestigieuse ou non - de la personne, à son potentiel intellectuel abstrait, plus qu’à son expérience dans le secteur professionnel nouveau où elle devait travailler.
Mon opinion : virtus stat in medio !

La société française traditionnelle est-elle condamnée selon vous d’une façon irréversible ?
Je pense que rien n’est irréversible car nous ne faisons que connaître, depuis mai 68, une période lamentable de décadence avec le progressisme et le droit-de-l’hommisme comme seules boussoles ! Je ne pense pas que la pédophilie de Daniel Cohn Bendit soit un progrès ; lorsque son cancer progressait, comme le remarque parfois Michel Onfray, ce n’était pas un progrès.
Ce qu’il faut faire ? Une révolution conservatrice des valeurs, un "Mai 68 à l’envers". Il n’y a pas de fatalité ou de sens de l’histoire : il n’y a que les peuples qui se couchent pour mourir ou d’autres qui, au contraire, souhaitent rester debout (discours du 18 juin à la BBC du général De Gaulle).
Il importe de retrouver l’esprit du Bien commun qui seul peut permet de tisser des liens patriotiques et amicaux, de retrouver nos valeurs traditionnelles : "Patrie-Famille-Travail", de mettre en place une nouvelle politique familiale et de relancer la natalité, de reprendre de fond en comble l’éducation nationale qui est devenue un système d’inéducation nationale, d’avoir de nouveau une armée forte et bien équipée avec un budget de 3% du PIB minimum dans l’immédiat, de retrouver le sens de l’effort et du dépassement de soi .
Les valeurs on peut les retrouver ; seul le grand Remplacement avec l’invasion migratoire en cours peut devenir irréversible si les Blancs patriotes, trop peu nombreux, perdent la possibilité dans un système démocratique de pouvoir gagner les élections.
Avec l’invasion migratoire accélérée par le traitre technocrate Macron, nous allons vers la catastrophe économique et la guerre civile !

Merci de commenter la célèbre citation de Rothschild sur "qui crée la monnaie a le pouvoir", de donner votre analyse sur la création monétaire et le système monétaire international. Quid des cryptomonnaies et des SEL ? 
La citation de Rothschild n’est exacte que si l’on pense effectivement à pouvoir créer de la monnaie d’une façon illimitée, ce qui permet de raser gratis, mais jusqu’à ce qu’un jour la monnaie s’effondre comme en Allemagne en 1923, au Zimbabwe ou au Venezuela de nos jours, avec une hyper-inflation gigantesque à la clé !
La Russie est le premier pays à s’être attaqué frontalement au dollar, suite à la saisie de 300 miliards de réserves de change en euros et en dollars de sa banque centrale d’une façon inique par les gangsters occidentaux. Mais la contrepartie suicidaire de ce hold-up tactique à court terme, afin de provoquer la faillite et l’explosion sociale en Russie, c’est qu’il signifie aussi pour la première fois au monde la fin de la confiance inébranlable dans le dollar. La Russie a contre-attaqué en réussissant à imposer le rouble pour ceux qui souhaitent acheter ses matières premières énergétiques, minières ou céréalières.
À terme, cette contre-offensive russe conduira à la création de deux ou trois
monnaies de réserve internationales telles que le dollar, l’euro et le yuan chinois, dans la mesure où ils seront convertibles en or. Cela signifie en fait que le seul étalon international reconnu sera l’or et non plus le dollar. Afin de satisfaire à la nécessaire augmentation des liquidités pour le commerce international, cela impliquerait que l’or soit de nouveau réévalué. Depuis 1971 où l’or cotait 35 $ l’once, il vaut aujourd’hui environ 2000 $ l’once !
Les cryptomonnaies ne reposent sur rien et n’ont aucune valeur intrinsèque. Ce sont uniquement des outils pour spéculer très dangereusement avec le risque de tout perdre.
Quant aux systèmes d’échanges locaux (SEL), cela est très beau sur le papier car cela revient à créer une nouvelle monnaie folklorique sur le plan local, un nouvel instrument d’échange. Mais la plupart ont une durée de vie très courte car la
confiance ne peut être que très locale. Ces nouveaux instruments de paiement ne peuvent pas légalement remplacer les monnaies nationales car ils ne sont pas acceptés dans les contrées voisines qui préfèrent la monnaie nationale.

Quels conseils donnez-vous sur comment favoriser l’élévation scolaire puis sociale des enfants issus de familles modestes ?
La première chose à leur inculquer ce sont les valeurs traditionnelles : "Patrie-Famille-Travail", le sens de l’effort et du dépassement de soi. Ce sont les vertus indispensables pour garder les chances d’un équilibre de vie quelle que soit la réussite sociale à venir.
Si l’enfant, tel un Charles Péguy, a des capacités scolaires pour les idées abstraites, il faut l’encourager à aller le plus loin possible dans cette voie, quitte à obtenir des bourses ou faire des petits boulots pour payer ses études, voire emprunter pour financer ses d’études.
Car l’intelligence intrinsèque pure n’a rien à voir avec le milieu social aisé qui ne fait que la favoriser et la développer. On peut aider un fils de bourgeois nul en maths à obtenir une note non éliminatoire, voire à obtenir la moyenne, mais on n'en fera jamais un Polytechnicien !
Bien souvent, évidemment, ne serait-ce que par l’exemple des parents, l’enfant sera moins encouragé à suivre les études abstraites qui représentent l’Himalaya dans certains milieux sociaux. Malheureusement et paradoxalement, le système éducatif actuel n’a jamais été aussi peu favorable aux enfants issus des milieux modestes pour s’élever, car il ne permet pas à ces enfants de pouvoir dépasser scolairement leurs camarades de classe issus de milieux plus favorisés. Les familles modestes doivent alors diriger leurs enfants vers des études courtes plutôt techniques, de façon à ce qu’ils puissent s’élever en tant que salariés dans l’entreprise, en travaillant dur et en suivant des séminaires ou cursus de formation, ou bien à monter une petite entreprise artisanale technique. Se lancer dans le commerce est plus difficile financièrement car il faut souvent apporter des capitaux pour vendre des produits en franchise.

Quels risques de troubles sociaux liés à la situation économique catastrophique du pays voyez-vous dans un proche avenir ? 
La catastrophe à venir proviendra de ce sale esprit individualiste et jouisseur soixante-huitard, du laxisme de nos élites en matière de dépenses publiques (2 millions de fonctionnaires en trop en France), du coût de l’invasion migratoire (84 milliards d’euros par an), des 35 heures, des mirages de l’âge de la retraite à 60 ans et des scandaleux régimes spéciaux, des gaspillages innombrables dont le pseudo réchauffement climatique par l’homme, qui n'a jamais été démontré. La somme totale, indiquée dans les "dépenses à économiser" dans mon dernier livre "Comment sauver la France/Pour une Europe des nations avec la Russie", représente 400 milliards d’euros.
Chaque année on pourrait économiser, en étant pragmatique et réaliste, au minimum la moitié soit la bagatelle de 200 milliards d’euros. Somme qui a été gaspillée tous les ans pendant 40 ans. D’où le suicide français, l’endettement stratosphérique et la faillite à venir de la France, avec en prime l’explosion de la zone euro !
Dans la France de Macron, avec le laxisme de la BCE et les bas taux d'intérêts, l’endettement français sera, fin 2022, de 3000 milliards d’euros. Les banques centrales n’ont fait que retarder la date d’échéance fatale en aggravant la facture à payer !
Suite aux insuffisances de la PME Marine le Pen et à son refus de réaliser l’union des droites, espérant tuer Zemmour et Reconquête plutôt que de sauver le pays, les patriotes vont perdre bêtement des sièges de député !
Alors qu’en s’alliant avec LR et RN, ils auraient pu avoir autant de députés que l’islamo-gauchiste Mélenchon !
Mon souhait, donc, c’est que tout explose avec de violents troubles sociaux, pour redonner la possibilité à la Droite patriote de prendre le pouvoir, tout en virant le traître technocrate Macron !

Envisagez-vous une suite à votre livre "Adieu l’argent roi" annoncé comme 1er tome d'une trilogie à sa sortie ? 
Mon idée académique première était d’écrire la suite de mes deux derniers livres, "Adieu l’argent roi" et "Comment sauver la France", avec un ouvrage qui étudierait les conditions sociétales, juridiques et civilisationnelles pour qu’une nation puisse à la fois enfanter des héros, rayonner culturellement et connaître la puissance économique et militaire. En fait, ce sont tout simplement les valeurs traditionnelles européennes.
J’hésite donc énormément car je n’aime pas enfoncer les portes ouvertes !
Un ouvrage original de qualité, d’actualité, capable d’influencer l’histoire de mon pays ou un livre original que j’ai déjà très sérieusement préparé sur certains héros choisis de l’histoire de France m’attirerait donc davantage. Je ne suis pas un vendeur de livres, mais avant tout un patriote engagé et désintéressé.

Pourquoi défendez -vous la Russie alors que vous êtes un patriote français n’ayant aucun intérêt personnel ou particulier en Russie ?
Je défends la Russie car ce pays ne représente aucune menace pour l’Europe ! Je souhaite au contraire que la Russie soit forte et puissante pour nous défendre face à la Chine, à l’Asie centrale musulmane, au dangereux Caucase, à la Turquie impérialiste !
Imaginer les Chinois à l’Oural et les islamistes de l’Asie centrale à Stravopol, point de départ de la colonisation russe à la fin du XIX° siècle, ce serait une catastrophe civilisationnelle pour l’Europe encore plus grande que la prise de Byzance par les Turcs en 1453 ! 
L’Europe ne va pas de Washington à Bruxelles, mais de Brest à Vladivostok.
La Russie ne serait une puissance impérialiste que si elle voulait s’attaquer à la Pologne. Elle cherche seulement à rassembler de nouveau tous les Russes d’Ukraine, de Biélorussie, de Transnistrie, du Kazakhstan du Nord et de Russie. En Asie, l’Européen, c’est le Russe !
Un ensemble Europe/Russie représenterait 700 millions d’habitants sur un espace immense de l’Atlantique au Pacifique avec des ressources immenses en matières premières et 700 millions d’hommes ! Les Etats-Unis, c’est 330 millions d’hommes
et vous pouvez mettre l’ensemble de leur territoire dans l’immense Sibérie qui est encore plus grande que les Etats-Unis !
Cet ensemble correspondrait à une immense Europe forteresse avec un destin civilisationnel séculaire comparable à celui de la Chine ou de l’Inde.

Pourquoi avez-vous éprouvé le besoin de faire du parachutisme ?
Juste après la fin de la guerre d’Algérie, je souhaitais obtenir un brevet à titre militaire, mais mon père à l’époque m’en avait empêché. Cela correspondait à un élan patriotique d’un jeune étudiant d’HEC pour effectuer, le moment venu, son service militaire dans les parachutistes. Plus tard, à titre civil, j’ai souhaité effectuer plusieurs sauts car passer la porte de l’avion était pour moi un acte existentiel symbolique : être capable de vaincre sa peur, ses préjugés utilitaristes et matérialistes de préservation égoïste de sa petite personne si l’on est amené à s’engager un jour dans l’existence pour une cause qui vous dépasse !

Vous aimez aussi comme loisirs la danse et vous promener dans la Nature. Pouvez-vous nous le détailler ? 
Oui, la danse me permet de sortir de mon travail d’écrivain très prenant, de ma vie très frugale et minutée, de retrouver un peu de vie sociale. Et un équilibre de vie - qu’apporte aussi l’irremplaçable vie de famille - sur le plan existentiel, de se revivifier et d’éviter le danger monacal. J’ai pratiqué les danses de salon et le rock pendant de nombreuses années et maintenant je m’intéresse plus particulièrement au tango argentin.
Comme de nombreux Français, j’aime courir, car c’est excellent pour la santé. Mais seulement dans la Nature sur des chemins de terre pour fuir le béton, les voitures, le macadam, les ordinateurs, le numérique, les feux rouges et les passages cloutés du monde moderne ! 

Merci à vous.

Propos recueillis par Claude Lefranc

* Marc Rousset, auteur de "Comment sauver la France/Pour une Europe
des nations avec la Russie
"

 

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19 juin 2022 7 19 /06 /juin /2022 07:18

Forum économique de Saint-Pétersbourg : Poutine droit dans ses bottes

Au Forum économique de Saint-Pétersbourg, Poutine persiste et signe

Le 17 juin 2022, lors du « Davos russe », Vladimir Poutine a souligné l’inefficacité des délirantes sanctions occidentales et réaffirmé sa volonté de poursuivre les opérations en Ukraine jusqu’à leur terme.

https://www.dailymotion.com/video/x8brli9

Si les Occidentaux ont déserté leurs stands, ce sont les Africains et les Asiatiques qui ont fourni l’essentiel des participants avec les Russes.

https://www.france24.com/fr/europe/20220617-guerre-en-ukraine-%C3%A0-saint-p%C3%A9tersbourg-vladimir-poutine-critique-des-sanctions-irr%C3%A9fl%C3%A9chies 

Poutine, qui semble tenir une forme olympique, a d’abord justifié son intervention en Ukraine, qui était forcée. Difficile, sans doute, mais forcée et nécessaire.

Un discours offensif, dénonçant la russophobie occidentale et les sanctions insensées contre son pays.

On ne saurait lui donner tort. Tout l’Occident se fout totalement de l’Ukraine, pays mafieux, pauvre et corrompu. Et si l’agresseur était un autre pays que la Russie, nul doute que Washington et ses valets européens n’auraient pas levé le petit doigt pour aider Kiev.

Mais face à Moscou, Biden et ses faucons belliqueux ont vu une occasion inespérée d’affaiblir la Russie, en sacrifiant le peuple ukrainien tout en évitant un risque démesuré.

En attendant, ce sont les Européens qui font les frais des sanctions, le robinet du gaz russe venant de se fermer aussi pour la France, après d’autres pays voisins. Bravo Macron !

Dénonçant « l’arrogance coloniale des Occidentaux », Poutine déclare que la Russie ne saurait endosser la responsabilité de la crise économique actuelle, alimentaire comme financière.

« Les Occidentaux ont voulu écraser l’économie russe, en détruisant les chaînes commerciales, en retirant de force les entreprises occidentales du marché russe, en gelant les actifs nationaux, en frappant l’industrie, les finances et le niveau de vie du peuple russe. »

« Mais cela n’a pas marché »

« L’inflation généralisée n’a rien à voir avec la libération du Donbass »

C’est l’argent qui coule à flots ininterrompus en Occident qui est cause de l’inflation.

« Nous sommes un peuple fort et pouvons faire face à n’importe quel défi. Comme nos ancêtres, nous résoudrons tous les problèmes, toute l’histoire millénaire de notre pays en témoigne », a déclaré Vladimir Poutine.

Selon lui, les États-Unis se considèrent comme « l’émissaire de Dieu sur Terre », Washington et ses alliés tentant de « changer le cours de l’histoire » pour affaiblir une Russie souveraine et indépendante.

Vladimir Poutine a assuré que l’Union européenne pourrait perdre plus de 400 milliards de dollars à cause de ces sanctions qui, selon le Président russe, se retourneraient contre ceux qui les ont adoptées.

Pour l’instant, les faits lui donnent raison.

Pendant que le robinet du gaz se ferme en Europe, pénalisant la croissance, les recettes générées par les ventes d’hydrocarbures russes ont atteint 93 milliards de dollars en 100 jours de guerre.

Quant au rouble, il est au plus haut après un éphémère effondrement consécutif à l’offensive du 24 février 2022.

Le rouble valait 0,013 dollar au 24 février

Il en valait 0,007 ensuite, perdant 45 % de sa valeur en quelques jours.

Il en vaut 0,0177 aujourd’hui, soit 36 % de plus qu’avant l’offensive en Ukraine.

Ce qui est certain, c’est que si la Russie ne manquera ni de gaz, ni de blé au cours des prochains mois, il n’est pas certain que les Occidentaux puissent se chauffer cet hiver sans restrictions !

Quant aux peuples africains et arabes, largement tributaires du blé russe et ukrainien, souhaitons-leur que cette guerre se termine au plus vite pour leur éviter la famine.

Hélas, avec des pays européens devenus « les colonies de l’Amérique », ayant perdu leur souveraineté, la guerre ne peut que s’éterniser suite aux livraisons d’armes occidentales qui attisent la guerre et allongent le nombre des victimes dans les deux camps.

Nos canons Caesar tuent des soldats russes mais aussi des civils du Donbass, victimes collatérales du conflit.  Macron se rend donc complice de crimes de guerre, pour sauver un régime mafieux et corrompu, en bon petit soldat supplétif de Washington.

Le général de Gaulle doit se retourner dans sa tombe !

Et Poutine de conclure, pour ceux qui n’auraient pas compris qu’il n’a pas l’intention de reculer :

« Les règles du nouvel ordre mondial seront définies par des États forts et souverains qui ne suivent pas une trajectoire établie par quelqu’un d’autre ».

Pour les Européens, incapables de s’assumer sans la protection de Washington depuis 1945, voilà un message qu’ils ne comprendront jamais. Le monde nouveau se fera donc sans eux, sous la domination chinoise et russe. Le déclin américain et la fin du roi dollar sont inéluctables.

Croire que Poutine est isolé, en oubliant que la Russie détient 20 % des richesses minières mondiales, est une faute majeure et un affligeant manque de vision de l’avenir. Macron n’a vraiment rien compris.

Jacques Guillemain

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19 juin 2022 7 19 /06 /juin /2022 06:36

« Seuls les États souverains et forts auront droit à la parole dans l’ordre mondial qui s’annonce » – Vladimir Poutine

Le Forum économique international de Saint-Pétersbourg (SPIEF) est un événement économique ayant lieu chaque année en Russie. Il se tient à Saint-Pétersbourg depuis 1997 et depuis 2005 avec la participation du président russe. Le nombre de participants est habituellement de l’ordre d’une dizaine de milliers, originaires de plus de 120 pays. Le forum s’adresse principalement aux dirigeants des plus grandes entreprises russes et étrangères, et aux dirigeants politiques.

Lors de la réunion plénière du Forum, qui s’est tenu du 15 au 18 juin 2022, Vladimir Poutine, président de la Fédération de Russie, est revenu sur les conséquences de l’opération militaire spéciale en Ukraine pour la Russie et pour le reste du monde, démontrant sa lucidité et son anticipation des rétorsions en tous genres qui frappent la Russie et assumant l’ouverture d’une ère nouvelle.

Résumé rapide en substance du discours de Vladimir Poutine, suivi de larges extraits :

 

Résumé :

La rupture avec l’Occident est irréversible et définitive. Aucune pression de l’Occident n’y changera quoi que ce soit.

La Russie a retrouvé sa souveraineté et ne la rendra à personne. Le renforcement de la souveraineté politique et économique est une priorité absolue.

L’Union européenne a complètement perdu sa souveraineté politique et les actions des élites européennes actuelles ont conduit à une aggravation de la crise économique dans l’UE, à d’énormes pertes financières, à la perte du marché russe et à des tensions internes accrues. Auparavant, l’UE n’avait pas beaucoup de consistance militaro-politique, elle n’était qu’un ensemble d’États et de structures qui dépendaient des États-Unis. La présence d’Etats frontaliers à l’esprit plus autonome n’a pas remis en question la soumission générale de l’Europe aux États-Unis. La crise actuelle a parfaitement montré que l’UE n’est absolument pas prête à jouer le rôle d’un acteur souverain, indépendant. Elle n’est qu’un ensemble de vassaux américains dépourvus de toute souveraineté militaro-politique.

La décision de lancer le conflit était forcée et nécessaire. Malgré tout le soutien de l’Occident à l’Ukraine, l’opération en Ukraine se poursuivra jusqu’à ce que tous les objectifs soient atteints.

Dans le monde moderne, la souveraineté ne peut être partielle. Soit vous êtes souverain dans vos décisions, soit vous ne l’êtes pas.

L’accent sera mis sur le développement économique intérieur et la réorientation du commerce vers des pays indépendants des États-Unis. De manière générale, la Russie cherche à développer ses relations avec les pays menant une politique indépendante. L’objectif stratégique est la préservation de la souveraineté politique et économique. Les élites russes doivent travailler pour leur patrie. Les grandes entreprises doivent faire des choix.

Le futur ordre mondial qui se dessine actuellement, sera composé par des États souverains forts. Ceux qui ne suivront pas cette voie resteront des contrées privées de leurs droits, des Etats fantoches, soumis aux Etats souverains.

Le navire suit son cap et il n’y aura pas de retour en arrière.

 

Extraits :

Salutations aux participants et aux invités de ce XXVe Forum économique international de Saint-Pétersbourg.

Il se déroule dans une période difficile pour toute la communauté mondiale, alors que l’économie, les marchés et les principes du système économique mondial eux-mêmes sont ébranlés. De nombreux liens commerciaux, de production et de logistique précédemment touchés par la pandémie traversent désormais de nouvelles turbulences. De plus, des concepts clés tels que la réputation commerciale, l’inviolabilité de la propriété et la confiance dans les monnaies mondiales sont complètement sapées – malheureusement, nos partenaires en Occident l’ont fait intentionnellement, par souci d’ambitions, au nom de la préservation d’illusions géopolitiques obsolètes.

Il y a un an et demi, parlant au Forum Davos, j’avais souligné à nouveau que l’ère d’un ordre mondial unipolaire est terminée malgré toutes les tentatives de le préserver, de le conserver par tous les moyens. Les changements sont un cours naturel de l’histoire.

Les États-Unis, proclamant leur victoire dans la guerre froide, se sont élus les messagers de Dieu sur Terre, prenant tous les droits et sans contrainte. Pourtant il n’y a que des intérêts, et ils ont déclaré leurs intérêts sacrés. Ils ne semblent pas remarquer qu’au cours des dernières décennies, de nouveaux centres de pouvoir ont émergés sur la planète et pourtant ils ont continué à se clamer bruyamment comme les plus forts. Mais chacun doit pouvoir développer ses propres systèmes politiques et institutions publiques, mettre en œuvre ses propres modèles de croissance économique et, bien sûr, avoir le droit de les protéger, pour assurer sa souveraineté nationale.

Nous parlons de processus objectifs, de changements tectoniques vraiment révolutionnaires dans la géopolitique, l’économie mondiale, dans la sphère technologique, dans l’ensemble du système des relations internationales, où le rôle des états et des régions dynamiques et prometteurs, dont les intérêts sont impossibles à ignorer, augmentent considérablement. Je le répète : ces changements sont fondamentaux et inexorables.

Cependant, il semble que les élites dirigeantes de certains États occidentaux ne soient que dans l’illusions. Ils ne veulent pas voir des choses évidentes, et s’accrochent obstinément aux ombres du passé. Par exemple, on pense que la domination de l’Occident dans la politique mondiale et l’économie est immuable, éternelle. Mais rien n’est éternel. De plus, nos collègues ne nient pas seulement la réalité, ils essaient de contrer le cours de l’histoire.

Par conséquent, ils sont animés du désir infatigable de punir, d’écraser économiquement celui qui émerge, celui qui ne veut pas leur obéir aveuglément. De plus, ils projettent brutalement et sans vergogne leur éthique, leurs points de vue sur la culture et les idées sur l’histoire et remettent parfois en question la souveraineté et l’intégrité des États et affirment alors que ces derniers constituent une menace pour leur existence. Il suffit de rappeler le sort de la Yougoslavie et de la Syrie, de la Libye et de l’Irak.

Si un rebelle ne veut pas se soumettre, alors ils essaient de l’isoler ou, comme ils disent, de « l’annuler ». Tout est utilisé, même le sport, le mouvement olympique, l’interdiction de la culture, des chefs-d’œuvre, de l’art – pour la seule raison que leurs auteurs sont du « camp du mal ».

Les prévisions sombres concernant les perspectives de l’économie russe faites au début du printemps ne se sont pas réalisées. Dans le même temps, il est clair maintenant qu’une campagne de propagande a été lancée, promettant l’effondrement de notre économie dans son ensemble – mais tout cela était et reste un instrument de lutte par l’information, Un tentative d’influence psychologique sur la société russe, sur les milieux commerciaux nationaux.

Trois mois seulement après le paquet massif de sanctions, nous avons empêché la surtension de l’inflation. Après un pic de 17,8%, comme vous le savez, l’inflation est désormais de 16,7% et continue de diminuer. La dynamique économique est stabilisée, les finances publiques sont stables.

Aujourd’hui, notre tâche consiste à créer des conditions pour augmenter la production, pour augmenter l’offre sur le marché intérieur et dans une proposition équilibrée de restauration de la demande finale et des prêts bancaires à l’économie.

Et il ne s’agit pas seulement de conséquences évidentes actuelles. Nous savons que parmi les dirigeants des pays européens, dans des conversations informelles, comme on dit, des perspectives très inquiétantes sont imaginées de sorte que les sanctions peuvent être appliquées non seulement contre la Russie, mais aussi contre tout État qui refuse de se soumettre, tôt ou tard. Tout le monde peut être visé, y compris les membres de l’Union européenne eux-mêmes et les entreprises européennes.

Malgré les échecs des sanctions, les politiciens européens continuent d’infliger des coups graves à leur économie – de leurs propres mains. Nous voyons comment les problèmes sociaux et économiques s’aggravent en Europe, et aux États-Unis comme le coût des produits, de la nourriture, de l’électricité et des carburants automobile qui augmentent, comment la qualité de vie des Européens est abaissée et la compétitivité de leurs entreprises en chute libre.

L’Union européenne a finalement perdu sa souveraineté politique, et ses élites bureaucratiques dansent sur le rythme mélodique d’une chanson écrite par d’autres, acceptant tout ce qui est affirmé venant de plus haut, causant des dommages à leur population, à leur propre économie, à leurs propres entreprises.

Mais pourtant la forte augmentation de l’inflation des produits de base et des matières premières est une réalité depuis bien avant les événements de cette année. Les pays concernés par cette situation ont mené une politique macroéconomique irresponsable à long terme. La question est : qu’est-ce que notre opération militaire dans le Donbass a à voir avec cela ? Cela n’a rien à voir avec cela !

Sans capacité inventives ou refusant d’utiliser d’autres solutions, les autorités des principales économies occidentales ont simplement fait tourner la planche à billet. D’une manière aussi simple, ils ont commencé à couvrir leurs déficits budgétaires sans précédent. La masse monétaire de l’Union européenne, à son tour, a également fortement augmenté au cours de cette période. Son volume a augmenté d’environ 20%, soit 2,5 billions d’euros.

La Russie et nos actions pour libérer le Donbass n’ont rien à voir avec cela. L’augmentation actuelle des prix, de l’inflation, des problèmes de nourriture et de carburant, de l’essence et de l’énergie dans son ensemble est le résultat d’erreurs systémiques dans la politique économique de l’administration américaine actuelle et de la bureaucratie européenne. Ce sont les seuls responsables dans ce domaine.

Pour eux, le début de notre opération dans le Donbass est une bouée de sauvetage qui leur permet de transférer la responsabilité de leurs propres erreurs de calcul sur d’autres et dans ce cas : à la Russie.

J’ajouterai autre chose : les États-Unis ont longtemps été de grands fournisseurs de denrées alimentaires sur le marché mondial, pouvant en être fiers à juste titre – et ils avaient de vrais atouts et savoir-faire dans leur agriculture, leurs réussites en ce domaine étaient un exemple pour beaucoup, Et pour nous, d’ailleurs aussi. Mais aujourd’hui, le rôle de l’Amérique a radicalement changé. D’exportateur net de denrées alimentaires, elle s’est transformée en un pur importateur. En gros, ils impriment de l’argent et captent les récoltes des autres, achetant de la nourriture dans le monde entier.

Des chiffres encore plus élevés d’augmentation des importations de marchandises sont observés dans l’Union européenne. Il est clair qu’une augmentation aussi forte de la demande, non fournie d’un approvisionnement en matières premières, a lancé une vague de déficits et d’inflation mondiale. La voici la raison de cette inflation mondiale. Au cours des deux dernières années, presque tout a augmenté dans le monde : matières premières, biens de consommation et en particulier les produits alimentaires.

Quant à l’Europe, l’échec de leurs politiques énergétiques a également entraîné une contribution négative supplémentaire à l’inflation des prix, ce qui a entraîné une forte augmentation du coût de l’énergie, observée depuis le troisième trimestre de l’année dernière, et je le répète à nouveau, et je le répèterai, bien avant le début de notre opération dans le Donbass. Nous n’avons rien à voir avec ça. Ils sont eux-mêmes responsables de l’envol des prix et il recherchent d’autres coupables.

Les erreurs de calcul de l’Occident ont non seulement affecté le coût du coût de nombreux biens et services, mais ont également entraîné une diminution de la production d’engrais, principalement de l’azote, produite à partir de gaz naturel. En général, depuis le milieu de l’année dernière jusqu’à février de cette année, les prix actuels des engrais mondiaux ont augmenté de plus de 70%. Je souligne encore une fois : ce problème n’est pas apparu aujourd’hui, ni au cours des trois ou quatre derniers mois, et il n’est certainement pas survenu par la faute de la Russie, comme certains démagogues le déclarent maintenant, essayant de déplacer la responsabilité de tout ce qui se passe dans le monde économique vers notre pays.

Désormais, la tâche la plus importante pour toute la communauté mondiale est d’augmenter l’offre de nourriture sur le marché mondial, notamment en garantissant les besoins des pays, en particulier ceux qui en ont le plus besoin.

La Russie assurant son approvisionnement et sa sécurité alimentaire nationale, son marché intérieur, est donc en mesure d’augmenter considérablement l’exportation des aliments et des engrais. Par exemple, le volume de nos fournitures de céréales au cours de la prochaine saison peut atteindre 50 millions de tonnes.

En priorité, nous dirigerons nos fournitures vers les pays où le besoin de nourriture est le plus élevé et où il y a des risques d’augmenter le nombre des affamés. Tout d’abord, nous parlons des pays africains et de la région du Moyen-Orient.

Comme je l’ai dit, le monde actuel va vers une nouvelle ère et des changements radicaux. Les institutions internationales sont ébranlées. Les garanties de sécurité sont dévaluées. L’Ouest refuse fondamentalement d’honorer ses engagements et de remplir ses obligations. Il devient tout simplement impossible de conclure de nouveaux accords avec lui.

Dans cette situation, dans le contexte de l’augmentation des risques et des menaces pour nous, la décision de la Russie de mener une opération militaire spéciale a été contrainte, difficile, mais absolument nécessaire. Cette décision est celle d’un pays souverain qui a d’ailleurs un droit inconditionnel à assurer sa sécurité selon la charte des Nations Unies. Une décision visant à protéger nos citoyens, les résidents des républiques populaires du Donbass, qui, pendant huit ans, ont été soumis à un assaut génocidaire du régime de Kiev et des bandes chauvinistes sous parrainage complet de l’Occident.

L’Occident a non seulement cherché à mettre en œuvre le scénario de l’anti-Russie, mais a également gonflé le développement militaire actif du territoire ukrainien, il a littéralement inondé l’Ukraine avec des armes et des conseillers militaires. Il continue de le faire encore aujourd’hui ouvertement. Le développement économique des populations y vivent, pour être honnête, personne ne s’en soucie, mais pour créer une tête de pont de l’OTAN à l’est, visant la Russie, à cultiver l’agressivité, la haine et la russophobie, là ils ne regrettent pas et ne comptent pas l’argent qu’ils déversent.

Aujourd’hui, nos soldats et officiers, les alliés du Donbass se battent pour protéger leur peuple. Ils défendent le droit de la Russie à un développement libre et sûr en tant que puissance, qui prend elle-même ses décisions, détermine son avenir, s’appuie sur son histoire, sa culture et ses traditions et rejette toutes sortes de tentatives de lui imposer de l’extérieur notamment la dégénérescence des valeurs morale.

La souveraineté au XXIe siècle ne peut pas être partielle ou fragmentée. Toutes ses composantes sont aussi importantes les unes que les autres, elles se combinent et s’enrichissent mutuellement. Par conséquent, il est important pour nous non seulement de défendre notre souveraineté politique, notre identité nationale, mais aussi de renforcer tout ce qui détermine l’indépendance économique du pays, de son potentiel financier, de son indépendance technologique.

La conception même des sanctions occidentales a été construite sur une fausse thèse selon laquelle la Russie n’est pas souverain du point de vue de l’économie. Ils ont été tellement emportés par la propagation de leurs propres mythes sur le retard de la Russie, sa faiblesse dans l’économie mondiale et le commerce, qu’ils ont cru à leurs propres inventions.

En planifiant leur blitzkrieg économique, ils ne se sont pas aperçus, ils ont simplement ignoré le réel, c’est-à-dire comment notre pays a évolué ces dernières années. Et de tels changements sont le résultat de nos travail pour créer une structure macroéconomique stable, assurer notre sécurité alimentaire, mettre en œuvre nos programmes de substitution d’importation, la création de notre propre système de paiement, etc.

Tout cela ouvre de nouvelles opportunités pour nous – nous en parlons souvent, mais c’est vrai. Tout cela est une incitation à construire une économie complète de production, de main d’œuvre formée, de potentiel scientifique et de souveraineté.

Je ne dirai rien de nouveau si je vous rappelle que tous ceux qui veulent continuer à travailler avec la Russie sont soumis à des pressions non déguisées des États-Unis et de l’Europe, qui utilisent même parfois des menaces directes. Cependant, un tel chantage a peu d’emprise en ce qui concerne les pays qui ont à leur tête de vrais leaders qui comprennent clairement où se trouvent les intérêts de l’étranger et où sont leurs propres intérêts nationaux, les intérêts de leurs peuples. La Russie augmentera la coopération économique avec ces États, favorisera les projets conjoints. Dans le même temps, bien sûr, nous interagirons avec les entreprises occidentales, qui, malgré les chantages et les menaces sans précédent, continueront de travailler avec succès sur le marché russe, il y en a aussi.

Mais si le commerce international est important, la Russie a l’intention d’augmenter aussi sa coopération scientifique, technologique, culturelle, humanitaire et sportive sur les principes de l’égalité des droits et du respect des partenaires. Dans le même temps, notre pays s’efforcera de manifester un leadership responsable dans tous ces domaines.

Le deuxième principe de notre développement à long terme est un soutien aux libertés entrepreneuriales. Chaque initiative privée, destinée au bénéfice de la Russie, devrait recevoir un soutien maximal et un espace de mise en œuvre.

Le troisième principe de notre développement à long terme est une politique macroéconomique responsable et équilibrée. À bien des égards, c’était une telle ligne qui nous a permis de résister à une pression de sanction sans précédent. Mais je le répète, pour nous, cette politique est importante non seulement pour la réponse aux circonstances actuelles, mais aussi à long terme. Nous ne répéterons pas la triste expérience des collègues occidentaux qui ont promu la spirale inflationniste et déséquilibré leurs finances.

Le quatrième principe de notre développement est la justice sociale. La croissance de l’initiative économique et commerciale, des capacités industrielles et du potentiel scientifique et technologique du pays devrait avoir un puissant mode de traduction sociale. Un tel développement devrait entraîner une réduction des inégalités, et non une aggravation, comme cela se produit dans certains autres pays. Les pensions augmentent chaque année à un rythme supérieur à celui de l’inflation. Cette année, ils ont été augmentés deux fois, notamment à partir du 1er juin de dix pour cent supplémentaires. Simultanément avec les pensions, le salaire minimum est augmenté de dix pour cent, ainsi que le minimum de subsistance auquel de nombreux autres avantages sociaux et allocations sont liés, ce qui affecte directement les revenus d’environ 15 millions de personnes.

Ces dernières années, nous avons construit un système holistique pour soutenir les familles dans le besoin avec des enfants. L’aide de l’État peut être obtenue par une femme à partir d’une grossesse précoce et jusqu’à ce qu’un enfant atteigne 17 ans. L’avenir de la Russie est une famille avec deux, trois, un grand nombre d’enfants. Par conséquent, nous devons parler non seulement du soutien financier direct – nous devons viser, configurer le système de santé, l’éducation, toutes les sphères qui déterminent la qualité de vie des personnes sur les besoins des familles avec enfants.

La vitesse et l’échelle des changements dans l’économie mondiale, la finance et les relations internationales augmentent. Le rejet de la mondialisation en faveur d’un modèle de croissance multipolaire devient de plus en plus évident. Bien sûr, la formation, la naissance d’un nouvel ordre mondial est un processus difficile. Nous rencontrerons toujours de nombreux défis, et avec des risques et des facteurs qu’il est encore difficile à prévoir et à prédire.

Mais il est évident que seuls les États forts et souverains auront droit à faire entendre leur voix dans cet ordre mondial qui émerge aujourd’hui, les autres seront condamnés à devenir ou à rester des vassaux et des colonies.

Il est nécessaire de s’efforcer d’aller de l’avant, de changer, de ressentir le souffle du temps et de montrer la volonté nationale et la détermination qui y correspondent. La Russie est partie prenante dans cette ère à venir comme un puissant pays souverain. Nous sommes sûrs ainsi de profiter de nouvelles opportunités colossales que le temps ouvre devant nous, et nous deviendrons encore plus forts.

Merci pour votre attention.

Vladimir Poutine

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17 juin 2022 5 17 /06 /juin /2022 07:29

Gaz russe : « Notre produit, nos règles », assène le patron de Gazprom

Source AFP - Hier à 17:54

 

 

Plusieurs groupes énergétiques occidentaux comme Engie ou Eni ont déploré jeudi une baisse de leur approvisionnement en gaz russe. Alexeï Miller, à la tête du géant gazier russe Gazprom, a défendu les choix de son groupe, dans le contexte de l'offensive russe en Ukraine et des sanctions occidentales contre Moscou. « Notre produit, nos règles. Nous ne jouons pas selon des règles que nous n'avons pas faites », a déclaré Alexeï Miller lors du forum économique de Saint-Pétersbourg.

Gaz russe : « Notre produit, nos règles », assène le patron de Gazprom

© ALEKSEY NIKOLSKYI / POOL / Sputnik via AFPGaz russe : « Notre produit, nos règles », assène le patron de Gazprom

« La Russie est un fournisseur d'énergie fiable pour les amis de la Russie », a-t-il ajouté, une variation de son credo répété par Gazprom depuis des années sur la fiabilité du groupe pour ses clients. Les exportations de gaz russe vers l'Europe sont en baisse constante depuis le début des sanctions occidentales contre Moscou.

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Si l'Union européenne cherche à se défaire de sa dépendance énergétique vis-à-vis de la Russie, Gazprom a pris les devants en interrompant ses livraisons de gaz à plusieurs clients européens ayant refusé de payer en roubles, comme le demande désormais le Kremlin.

« Aucun moyen de résoudre » cette situation

À cela s'ajoute la baisse cette semaine de 60 % du gaz livré à l'Europe par le gazoduc Nord Stream, Gazprom assurant que cela est dû à des difficultés avec des turbines du groupe allemand Siemens provoquées par les sanctions occidentales. « Aujourd'hui, il n'y a aucun moyen de résoudre » cette situation, a indiqué Alexeï Miller, assurant que « Siemens reste silencieux ».

À LIRE AUSSIÉnergie : « La crise ukrainienne est la goutte qui fait déborder le vase »

« Oui, nous avons une diminution des approvisionnements vers l'Europe », a-t-il déclaré, assurant que « dans un avenir très proche, la demande de gaz naturel liquide (GNL) sur le marché Asie Pacifique va croître. » Envoyant un coup de griffe aux Européens, il a assuré que ces derniers « ont dit que les contrats à long terme ne sont pas nécessaires, donc ils ne sont pas nécessaires? nous avons rempli nos obligations envers vous ».

Les revenus de la Russie n'ont, eux, pas été affectés par cette baisse des livraisons, du fait de l'envolée des prix du gaz. Le Kremlin n'a de cesse d'affirmer dès lors que les décisions des dirigeants européens touchent avant tout leurs propres populations

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17 juin 2022 5 17 /06 /juin /2022 06:52

https://ripostelaique.com/ukraine-le-petit-fils-du-general-de-gaulle-remet-les-pendules-a-lheure.html

 cliquez ci-dessus :discours du petit fils du général de Gaulle à l'Ambassade de Russie! 

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15 juin 2022 3 15 /06 /juin /2022 21:18

Comment redresser la France et l'Europe ? - rencontre du jeudi le 23 juin à Paris avec Marc Rousset

Chère Madame, chère Mademoiselle, cher Monsieur, chers amis,

Nous avons le plaisir de vous convier à notre prochain« rencontre du jeudi » du Carrefour de l'Horloge, qui se tiendra le 23 juin 2022 à 19 heures précises
au siège de l'association, 4 rue de Stockholm, Paris 8e (nouveau code d'entrée : 3478A).

 

Nous recevrons Marc Rousset, ancien élève d’HEC, docteur ès sciences économiques, prix de l’Académie des sciences morales et politiques, ancien haut dirigeant d'entreprise et auteur de nombreux ouvrages, dont Pour le renouveau de l’entreprise (éd. Albatros), La nouvelle Europe Paris-Berlin–Moscou (éd. Godefroy de Bouillon) et Adieu l’argent roi ! Place aux héros européens (même éditeur). Ce dernier titre  a donné lieu à  la  rencontre du jeudi du 31 octobre 2017. Tout récemment, notre invité a publié Comment sauver la France - Pour un Europe des nations avec la Russie (éd. du Panthéon).

Marc Rousset interviendra sur le thème :

 

« Comment redresser la France et l’Europe ? »

Marc Rousset propose une restauration républicaine qui reviendrait sur la révolution cosmopolite de 1968. À cet effet, il veut en finir avec la société marchande, affirmer la primauté de la fonction souveraine sur la fonction productive, du politique sur l’économique. Alors, la France, sûre de sa souveraineté et de son identité, pourrait réaliser une Europe des nations, libérée de l'OTAN et de l’hégémonie des États-Unis d’Amérique et qui se rapprocherait tout naturellement de la Russie, tout en mettant fin au libre-échangisme et à l’immigrationnisme. Autant d'idées-force que Marc Rousset développera et dont il débattra avec nous.
 

Diffusion en direct de la conférence de Marc Rousset, et du débat qui suivra, sur Radio Athéna, la radio du Carrefour de l’Horloge :
https://youtu.be/CDHog0YIvEI
Puis diffusion à la demande sur la chaîne YouTube du Carrefour de l'Horloge : https://www.youtube.com/c/carrefourdelhorloge

En espérant que vous pourrez participer à cette réunion, je vous prie de recevoir mes salutations cordiales.

Pierre Millan
s
ecrétaire général du Carrefour de l'Horloge

Inscription sur place. Participation aux frais : 5 euros.

Pour contribuer à la réinformation des Français, diffusez le communiqué de la prochaine rencontre du jeudi, qui est ouverte à tous.

Pour aller plus loin, consultez les articles de nos sites et les vidéos de nos chaînes :

nos sites :
- site du Carrefour de l'Horloge : https://cdh.fr/
- site d'Henry de Lesquen : https://lesquen.fr/
. site du PNL (Parti National-Libéral) : https://www.natlib.fr/

...et nos chaînes :
. chaîne YouTube du Carrefour de l'Horloge : https://www.youtube.com/c/carrefourdelhorloge
. chaîne YouTube de Radio Athéna, la radio du Carrefour de l’Horloge : https://youtu.be/CDHog0YIvEI .
. chaîne YouTube d'Henry de Lesquen : https://www.youtube.com/channel/UCABqe4i9tBXzCgMpftEgaZw
. chaîne Odysee d'Henry de Lesquen et de Radio Athéna : https://odysee.com/@Lesquen:5
. chaîne BitChute d'Henry de Lesquen et de Radio Athéna : https://www.bitchute.com/channel/lesquen/

Renseignements :
Carrefour de l'Horloge - 4 rue de Stockholm 75008 Paris
Tél. : 01 42 94 14 14
cdh75008@orange.fr

Métro : Saint-Lazare (lignes 3, 12, 13 et 14, RER E) [sortie n° 1, Cour de Rome], Europe (ligne 3), Saint-Augustin (lignes 9 et 14).
Autobus : lignes 20, 21, 24, 26, 27, 28, 29, 32, 42, 43, 53, 66, 80, 84, 95, 99.
Parc de stationnement Bergson (sous la place Henri Bergson) : entrée rue de Laborde, à droite de l'église Saint-Augustin.

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14 juin 2022 2 14 /06 /juin /2022 07:04

Vers l’effondrement des Forces armées ukrainiennes et autres conséquences

La réalité de la guerre en Ukraine commence à émerger et à percer le mur de la propagande fanatique des médiats occidentaux. Après plus de trois mois de guerre, les Forces armées ukrainiennes – renforcées ou pas de tout le soutien financier, logistique et militaire investi par l’Otan – ne sont pas de tailles à renverser le cours des opérations. La Russie est en passe de gagner son pari, quand bien même sa victoire ne ressemblerait pas en tous points aux buts de guerre que Vladimir Poutine a défini (et que nous ne connaissons toujours pas précisément autrement que par ce que les Russes en disent).

 

Le nombre de pertes de l’armée ukrainienne – depuis le début des hostilités – est si élevé qu’aujourd’hui beaucoup de commentateurs commencent à évoquer le début de son effondrement.

A Severodonetsk les pertes peuvent atteindre jusqu’à 1000 personnes (tuées et blessées) par jour. Des détachements armés de mercenaires sont précipités dans la bataille, en urgence, presque sans préparation. A tel point que le président ukrainien Vladimir zelensky a signé une loi permettant d’envoyer des combattants de la défense territoriale dans la zone de combat. Face à l’échec de la conscription volontaire, le pouvoir à Kiev rompt le contrat avec la défense territoriale qui était de laisser ses combattants-là dans leurs villes et régions pour les défendre. Et si de telles pertes – l’équivalent de 20 000 personnels par mois – se poursuivent, cela soulève des questions sur l’état des Forces armées ukrainiennes et leur effondrement bien avant l’automne.

Les Forces armées russes ont toujours la maîtrise quasi-complète du ciel. Elles progressent globalement inéluctablement. De plus, les stocks de munitions ukrainiennes pour l’artillerie se sont aujourd’hui presque complètement asséchés. Et les anciens pays du Pacte de Varsovie ont quasiment épuisé leurs réserves datant de la Guerre froide.

Même l’Occident ne croit plus à la victoire des forces armées ukrainiennes, écrit le Washington Post :

« L’euphorie disparaît à mesure que la Russie adapte sa tactique, reprend de l’élan et affirme sa puissance de feu écrasante contre des forces ukrainiennes bien équipées »,

estiment les journalistes américains.

« Les Russes ont plus de ressources, ils ne sont pas pressés. Par conséquent, les raisons d’optimisme ont considérablement diminué »,

concluent les auteurs de l’article.

Et dans le Linke Zeitung, l’ancien chef adjoint de l’US European Command, le lieutenant-général Stephen Twitty, affirme qu’au cours de l’opération spéciale, 200 000 militaires ont « disparu » des forces armées ukrainiennes :

« 200 000 combattants ont mystérieusement disparu des forces armées ukrainiennes, et personne ne dira où ils se trouvent aujourd’hui. Un grand nombre de soldats des forces armées ukrainiennes sont tout simplement tombés hors de vue des conservateurs américains. Soit il y avait de la désinformation sur la mobilisation, ou ils ont été vaincus ».

« Je pense que la guerre dans le Donbass se développe en faveur des Russes… Il n’y a aucun moyen que les Ukrainiens détruisent ou battent les Russes »,

a-t-il commenté sur les combats dans la région.

Et même le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, vient d’évoquer tout récemment un démantèlement de l’Ukraine :

« La paix est possible, la seule question est quel prix êtes-vous prêt à payer pour la paix ? Combien de territoire, combien d’indépendance, combien de souveraineté êtes-vous prêt à sacrifier pour la paix ? »,

a-t-il reconnu lors d’une rencontre avec le président finlandais Sauli Niinisto.

Stoltenberg n’a pas directement approuvé une cession de territoire ukrainien, mais il a évoqué l’exemple de la Finlande, qui avait cédé la Carélie à l’URSS pendant la Deuxième Guerre mondiale.

L’issue de cette guerre sera peut-être loin des espoirs et des attentes initiales du Kremlin, mais il s’agira néanmoins d’une victoire, les Occidentaux devrons accepter cette nouvelle réalité.

L’Ukraine n’a pas la capacité de repousser les Forces armées russes au-delà des frontières du territoire d’avant 2014, pas plus qu’elle n’a la capacité de reprendre les territoires récemment passés sous leurs contrôles. La Russie ne s’en retirera tout simplement pas, et les forces ukrainiennes épuisées sur tout le front sont incapables de l’y contraindre.

L’issue la plus probable est celle issue d’une Ukraine fragmentée et partiellement démembrée qui ne fait ni pleinement partie de l’Occident ni peut-être même pleinement partie de la sphère d’influence russe. L’Ukraine ne fera pas pleinement partie de l’Occident, en ce sens qu’elle ne sera pas libre d’adhérer à l’OTAN ou même d’avoir un partenariat significatif avec l’UE.

Si un tel résultat ne satisfera pas d’éventuelles ambitions maximalistes de ceux qui, à Moscou, pensaient résoudre la question ukrainienne une fois pour toutes, il correspondra malgré tout au désir géopolitique fondamental du Kremlin : neutraliser l’Ukraine en dehors de la sphère géopolitique de l’OTAN et de l’orbite géoéconomique de l’UE. Et la Crimée et autres territoires russophones retrouveront la place qui leur revient au sein de la Russie.

Pour les États-Unis, la démonstration sera faite, comme s’il fallait une confirmation depuis l’intervention russe au soutien de la Syrie de Bachar el-Assad, qu’il faut de nouveau compter avec la Russie et surtout que l’ingérence dans sa sphère d’influence naturelle n’est pas judicieuse.

Les Européens, eux, devraient en tirer les conséquences : accepter que les équilibres politico-diplomatiques d’un monde multipolaire valent mieux qu’un acharnement irréaliste à tenter de sauvegarder à tout prix l’impérium Yankee déclinant. Une Europe des nations coopératives et des peuples redécouvrant leurs intérêts premiers, gagnerait à faire émerger sa voie indépendante plutôt qu’à être la béquille de l’Empire du mensonge qui sinon pourrait bien l’emporter dans son déclin.

 
 

Pierre Olivier

Militant nationaliste français et coordonnateur de la rédaction de Jeune Nation

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